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The Silence (Renée Blanchar) – mediaspace.nfb.ca/epk/the-silence

Higher Than Flames Will Go (Monique LeBlanc) – mediaspace.nfb.ca/epk/higher-than-flames-will-go

The Rose Family (Félix Rose) – mediaspace.nfb.ca/epk/the-rose-family

The Forbidden Reel (Ariel Nasr) – mediaspace.nfb.ca/epk/the-forbidden-reel

Into the Light (Gentille M. Assih) – mediaspace.nfb.ca/epk/into-the-light

Wintopia (Mira Burt-Wintonick) – mediaspace.nfb.ca/epk/wintopia

I, Barnabé (Jean-François Lévesque) – mediaspace.nfb.ca/epk/i-barnabe

Des œuvres pour comprendre le monde d’aujourd’hui, des mouvements sociaux à la pandémie

L’Office national du film du Canada prendra part aux 39^es Rendez-vous Québec Cinéma (RVQC) avec 14 productions et coproductions, dont une qui fera sa première québécoise : le long métrage documentaire Le silence de Renée Blanchar. Le film fera également partie de la compétition du meilleur film franco-canadien, tout comme le long métrage Plus haut que les flammes de Monique LeBlanc.

La sélection de l’ONF aux RVQC, soit cinq longs métrages documentaires, un long métrage d’art et d’essai, sept courts métrages documentaires et un court métrage d’animation, offre des signatures cinématographiques personnelles, cheminant souvent entre mémoire et histoire. Montrant notamment comment le passé permet d’éclairer le présent ou comment les bouleversements de la pandémie remettent en question les relations sociales, ces films ouvrent une fenêtre sur la complexité du monde d’aujourd’hui. Véritable rétrospective annuelle du cinéma québécois, l’événement sera aussi l’occasion de voir ou de revoir ces œuvres, présentées dans les plus grands festivals nationaux et internationaux au cours de l’année et souvent primées. Les RVQC se tiendront du 28 avril au 8 mai 2021, en ligne partout au Canada et en salle à Montréal.

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2020 | 106 min

S’attaquant aux scandales d’abus sexuels perpétrés par des prêtres sur de jeunes garçons au Nouveau-Brunswick, la cinéaste acadienne Renée Blanchar révèle les causes profondes du silence collectif qui a paralysé pendant tant d’années les communautés affectées.

Réalisatrice Renée Blanchar
Productrices Maryse Chapdelaine (Ça Tourne Productions), Christine Aubé (ONF)
Producteurs exécutifs Maryse Chapdelaine (Ça Tourne Productions), Denis McCready (ONF)

Dossier de presse – espacemedia.onf.ca/epk/le-silence

2020 | 104 min

Véritable tour de force, le film d’art et d’essai Plus haut que les flammes relève le défi de porter à l’écran l’entièreté du poème du même nom de Louise Dupré, lauréat d’un Prix du Gouverneur général en 2011. Une poignante réflexion sur la responsabilité de prendre soin des enfants, fondamentale pour le salut de l’humanité.

Réalisatrice Monique LeBlanc
Producteurs Christine Aubé et Jac Gautreau (ONF)
Producteurs exécutifs Dominic Desjardins et Denis McCready (ONF)

Dossier de presse – espacemedia.onf.ca/epk/plus-haut-que-les-flammes

2020 | 127 min 58 s

En octobre 1970, des membres du Front de libération du Québec enlèvent le ministre Pierre Laporte, déclenchant une crise sans précédent au Québec. Cinquante ans plus tard, Félix Rose tente de comprendre ce qui a pu mener son père et son oncle à commettre de tels actes.

Réalisateur Félix Rose
Producteurs Babel Films (Philippe-A. Allard, Marco Frascarelli, Eric Piccoli et Félix Rose) et l’ONF (Colette Loumède et Nathalie Cloutier)

Dossier de presse – espacemedia.onf.ca/epk/les-rose

2019 | 119 min

Animés par le désir de créer malgré la guerre et le chaos, des cinéastes afghans donnent naissance à un extraordinaire cinéma national. Mus par la volonté de détruire, des extrémistes talibans veulent se débarrasser de cet héritage. Émerveillé par la beauté et le pouvoir fragile du cinéma, le réalisateur canadien d’origine afghane Ariel Nasr façonne une histoire palpitante et tout à fait singulière de l’Afghanistan moderne.

Réalisateur Ariel Nasr
Producteurs Sergeo Kirby (Loaded Pictures), Kat Baulu (ONF)
Producteurs exécutifs Sergeo Kirby (Loaded Pictures), Annette Clarke (ONF)

Dossier de presse – espacemedia.onf.ca/epk/lhistoire-interdite

2020 | 79 min 46 s

Par la force de la parole de femmes reprenant le pouvoir sur leur vie après avoir subi de la violence conjugale, Sortir de l’ombre braque la lumière sur les récits de vie émancipateurs de Québécoises inspirantes originaires de l’Afrique. Loin des préjugés, le film brise les tabous en donnant accès à un univers intime méconnu et témoigne du formidable sentiment de puissance que provoquent la fin de l’isolement et l’acceptation de soi. Une plongée lumineuse au cœur d’une quête de guérison personnelle, d’une humanité universelle. Il s’agit du troisième documentaire de la réalisatrice d’origine togolaise Gentille M. Assih.

Réalisatrice Gentille M. Assih
Productrice Nathalie Cloutier (ONF)
Productrices exécutives Colette Loumède et Nathalie Cloutier (ONF)

Dossier de presse – espacemedia.onf.ca/epk/sortir-de-lombre

2019 | 88 min

La découverte d’une boîte de cassettes vidéo. L’obsession utopique d’une vie. Les efforts d’une fille pour achever le dernier film de son père. Wintopia retrace l’énigmatique parcours du documentariste de renom Peter Wintonick, vers lequel sa fille Mira braque sa caméra tout en essayant de déchiffrer la carte qu’il a laissée derrière lui. Imprégné d’émotion et de fantaisie, le film nous conduit sur la voie d’univers possibles au fil d’une quête de réconciliation, tant entre l’artiste et sa famille qu’entre les rêves et la réalité.

Réalisatrice Mira Burt-Wintonick
Producteurs Bob Moore (EyeSteelFilm) et Annette Clarke (ONF)
Producteurs exécutifs Daniel Cross et Mila Aung-Thwin (EyeSteelFilm)

Dossier de presse – espacemedia.onf.ca/epk/wintopia

2020

Ces sept films, des regards d’auteurs et d’autrices sur les multiples facettes d’un Québec affecté par la COVID-19, sont le résultat du laboratoire de création documentaire Au-delà de la courbe. Ils font partie de la collection de l’ONF La courbe : des histoires de distanciation sociale qui nous rapprochent, abordant la pandémie.

• Avant la nuit de Nadine Gomez (10 min)
  Au fil de conversations avec Jean Pichette, sociologue et penseur politique passionné, la réalisatrice considère ce temps d’arrêt forcé comme une occasion de repenser, à partir de la crise actuelle, nos modes d’existence, notre rapport à l’autre, à la nature, à la science, à l’économie, à l’art, au politique, bref, à ce qui fait de nous des êtres humains.
• Chroniques du bout de mon rang de Nicolas Paquet (11 min)
  Un bord de lac. Un barrage. Une diversité de témoignages qui nous dépassent, tout comme le reste. Campé dans son auto, un cinéaste fixe le décor à travers la pluie qui tapisse les vitres. Les rencontres se succèdent. Les voix se multiplient, s’appuient par moments, se contredisent plus tard. Le réalisateur passe de l’inquiétude à l’optimisme. Une seule question subsiste : y a-t-il une bonne réponse ?
• Y’a des fois où j’aimerais me trouver sur une île déserte d’Eli Jean Tahchi (10 min)
  Alors que le monde réapprend à vivre en pleine pandémie, pour nombre de personnes LGBTQ+ arabophones à Montréal, c’est juste une période comme les autres. Lorsqu’on a échappé à la violence homophobe dans son pays d’origine et vécu un douloureux projet migratoire, ou qu’on fait encore face à des préjugés sociaux liés à des conflits interculturels et intergénérationnels, survivre à l’isolement social n’a rien d’inhabituel.
• L’impossible été de Jules de Marie-Julie Dallaire (13 min)
  Tourné à Montréal sur une période de quatre mois (de mai à septembre 2020), L’impossible été de Jules suit l’évolution de la relation de la réalisatrice et de son fils de 19 ans, à travers une quinzaine de discussions redondantes sur l’importance — ou l’impossibilité, selon le point de vue — de suivre les consignes sanitaires imposées par la pandémie.
• La veille de Christine Chevarie-Lessard (8 min)
  Marguerite Paquin vit dans une résidence pour aînés où 14 soeurs de sa communauté religieuse sont décédées de la COVID-19. Le film nous mène de la grandeur des paysages de la Côte-Nord, où Marguerite a travaillé pendant 47 ans, jusqu’au confinement de sa chambre actuelle, où elle trouve une forme de liberté par la prière et une solidarité inébranlable pour ses consœurs souffrantes.
• « Contact » : requiem pour un mot d’Olivier D. Asselin (8 min)
  Investigation sur la transformation du langage issue de la COVID-19. Les interrelations sociales qui sont complètement bouleversées aujourd’hui laissent place à une réinterprétation de certains termes qui portent tout à coup une valeur mortifère. Le film est une messe funèbre en l’honneur du mot « contact ».
• Sòl de Valérie Bah et Tatiana Zinga Botao (8 min)
  Roselène contemple. Mary médite. En toile de fond, il y a les longues heures, la pandémie, le travail de soins périlleux et exigeant. À travers une procession rythmée d’images d’archives et contemporaines, cet essai rappelle et confond milieu institutionnel et moment de recueil. Sous-entendant la continuité historique de la violence des politiques de travail et leur impact sur les femmes Noires, Sòl évoque une prière prononcée en plein night shift, une méditation.

2020 | 15 min

Moi, Barnabé pose un regard lumineux sur la crise existentielle et la quête spirituelle d’un homme désespéré. Par une nuit d’ivresse orageuse, celui-ci reçoit la visite d’un étrange volatile qui le force à reconsidérer sa vie.

Réalisateur Jean-François Lévesque
Productrice et productrice exécutive Julie Roy (ONF)
Avec la participation d’ARTE France.

Dossier de presse – espacemedia.onf.ca/epk/moi-barnabe