Membre de la nation abénaquise, Alanis Obomsawin est l’une des plus éminentes documentaristes du Canada. Cinéaste et productrice à l’Office national du film du Canada, elle y poursuit son œuvre depuis 1967.
En septembre 2021, le Festival international du film de Toronto (TIFF) présente en première mondiale le tout dernier film de Mme Obomsawin, Honour to Senator Murray Sinclair. La cinéaste y partage le discours percutant qu’a prononcé le sénateur Sinclair lorsqu’il a reçu le Prix pour la paix mondiale du Mouvement fédéraliste mondial — Canada. Elle entremêle ses propos de témoignages déchirants d’élèves ayant été emprisonnés dans les pensionnats.
La réalisatrice signe ici le 53e film d’une illustre carrière de 54 ans tout entière consacrée à relater la vie et les préoccupations des peuples des Premières Nations et à examiner des enjeux importants pour tous et toutes.
Le TIFF décerne en outre à Mme Obomsawin le « Jeff Skoll Award in Impact Media », qui salue chez un ou une cinéaste la recherche d’une symbiose entre l’impact social et le cinéma, et lui consacre une rétrospective intitulée Celebrating Alanis.
DROITS DES ENFANTS ET DES PEUPLES AUTOCHTONES : UN CYCLE DE SEPT FILMS
En 2019, Alanis Obomsawin réalise Jordan River Anderson, le messager. Le film clôt, sur une note optimiste, un cycle de sept productions consacrées aux droits des enfants et des peuples autochtones qu’elle a entamé en 2011, lorsqu’elle a mené les premières entrevues pour Le peuple de la rivière Kattawapiskak.
Le film remporte le Prix du meilleur documentaire canadien au Festival international du film de Vancouver. Il raconte comment la courte vie de Jordan River Anderson a permis que près d’un quart de million d’enfants autochtones bénéficient aujourd’hui de soins de santé égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Walking is Medicine (2018) accompagne les marcheurs du Nishiyuu : six jeunes hommes cris qui parcourent à pied les 1600 kilomètres entre Whapmagoostui, au Québec, et Ottawa accomplissent ainsi un voyage dont les racines autochtones remontent à des millénaires.
En 2017, Le chemin de la guérison entraîne le spectateur au Helen Betty Osborne Ininiw Education Resource Centre, un innovant établissement d’enseignement situé dans la communauté crie de Norway House.
En 2016, On ne peut pas faire deux fois la même erreur s’intéresse à une plainte pour discrimination déposée par l’Assemblée des Premières Nations et la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada sur des allégations de sous-financement des services d’aide aux enfants des Premières Nations des réserves et du Yukon.
En 2014, Alanis Obomsawin réalise Ruse ou traité ?, lequel suit le parcours de peuples autochtones en quête de justice, qui cherchent à établir un dialogue avec le gouvernement canadien. Il s’agit du premier film réalisé par une cinéaste autochtone ayant été présenté dans le programme Masters du Festival international du film de Toronto.
En 2013, la cinéaste nous offre Hi-Ho Mistahey !, un documentaire qui plonge les spectateurs au cœur du Rêve de Shannen, une campagne nationale faisant la promotion de l’accès équitable à l’éducation pour les enfants des Premières Nations. L’année précédente, elle a signé Le peuple de la rivière Kattawapiskak, dans lequel elle braque son objectif sur la crise du logement qui sévit à Attawapiskat.
Pour Alanis Obomsawin, son plus récent cycle de films représente un nouveau départ pour les Premières Nations : « Les jeunes nous montrent le chemin. Ils nous inspirent par leur leadership et leur force admirable. Les peuples autochtones se dirigent vers une destination nouvelle, vers une ère nouvelle, et ce sont nos jeunes qui nous y emmènent. C’est ce que j’essaie de montrer dans ces films. »
Kanehsatake – 270 ans de résistance
Le corpus d’œuvres d’Alanis Obomsawin comprend des films salués comme Kanehsatake – 270 ans de résistance (1993), documentaire de long métrage sur le soulèvement mohawk survenu en 1990 à Kanehsatake et à Oka, lequel a remporté 18 prix à l’échelle internationale, dont le Prix de la réalisation exceptionnelle en film documentaire de l’International Documentary Association et le prix Toronto pour le meilleur long métrage canadien décerné par le Toronto Festival of Festivals (maintenant le Festival international du film de Toronto).
Ce documentaire a inspiré un cycle de quatre films sur la crise d’Oka, comprenant Je m’appelle Kahentiiosta (1995), Spudwrench : l’homme de Kahnawake (1997) et Pluie de pierres à Whiskey Trench (2000).
ÉVÉNEMENTS MARQUANTS, FILMS PHARES
Six ans avant la crise d’Oka, Alanis Obomsawin réalise Les événements de Restigouche (1984), une description saisissante de la rafle menée par des policiers provinciaux dans une réserve mi’gmaq du Québec, qui comprend un échange mémorable entre la réalisatrice et le ministre des Pêches Lucien Lessard, lequel avait ordonné l’intervention policière.
Richard Cardinal : le cri d’un enfant métis (1986) est une analyse perturbante du suicide d’un adolescent. Suit Sans adresse (1988), le portrait de l’itinérance autochtone à Montréal. Les deux films ont été nommés Meilleur documentaire à l’American Indian Film Festival de San Francisco.
Son documentaire de 2003, La survie de nos enfants, montre la détermination et la ténacité avec lesquelles les Mi’gmaqs de Listuguj entendent gérer les ressources naturelles de leur territoire ancestral. Les Mi’gmaqs de Esgenoopititj (Burnt Church) au Nouveau-Brunswick étaient le sujet de son documentaire réalisé en 2002, La Couronne cherche-t-elle à nous faire la guerre ?, qui propose un regard intense et extrêmement fouillé sur le conflit au sujet des droits de pêche.
HISTOIRES D’ODANAK
Le peuple de sa communauté d’Odanak et ses expériences personnelles vécues pendant son enfance dans cette réserve de la Première Nation abénaquise lui ont aussi inspiré un certain nombre de films.
Dans Gene Boy revient chez lui, documentaire sorti en 2007, Alanis Obomsawin braque sa caméra sur l’horreur de la guerre vue par un survivant, Eugene « Gene Boy » Benedict, vétéran du Vietnam et fils de la réserve d’Odanak.
Le peuple d’Odanak et ses histoires constituent le sujet de son long métrage documentaire WABAN-AKI : peuple du soleil levant, sorti en 2006 et nommé Meilleur documentaire au Festival imagineNATIVE du film et des arts médiatiques.
Alanis Obomsawin s’inspire de son enfance à Odanak pour créer des films comme Quand toutes les feuilles seront tombées (2010), qui allie l’autobiographie et la fiction pour explorer la puissance du rêve et la force de l’esprit humain, et Sigwan (2005), une fable sur une fillette à qui les animaux de la forêt viennent en aide.
Arrivée à l’ONF
Alanis Obomsawin entame sa carrière professionnelle de chanteuse, auteure et conteuse en 1960 lorsqu’elle se produit à l’hôtel de ville de New York.
Les producteurs de l’ONF Joe Koening et Bob Verrall remarquent Alanis Obomsawin en 1966, alors que Ron Kelly lui consacre un film dans le cadre de la série Telescope de CBC-TV.
Ils l’invitent à venir discuter avec les réalisateurs et les producteurs de l’ONF, à Montréal, et l’année suivante, elle est nommée conseillère en cinéma autochtone pour le producteur public du Canada.
Elle se lance dans le cinéma en 1971, année où elle écrit et réalise Christmas at Moose Factory.
La musique et les arts
Malgré les exigences de sa brillante carrière de cinéaste, Alanis Obomsawin continue de donner des spectacles et de réclamer justice pour son peuple.
À titre d’auteure-interprète, elle a donné des prestations pour des causes humanitaires dans des universités, des musées, des prisons, des centres culturels, ainsi que dans des festivals d’arts populaires au Canada, aux États-Unis et en Europe. Dans son album Bush Lady, paru en 1988, elle chante des chansons traditionnelles abénaquises ainsi que des compositions originales.
Alanis Obomsawin s’adonne depuis plus de 40 ans à la gravure. Ses œuvres, exposées au Canada et en Europe, rendent souvent hommage aux mères et à leurs enfants, mais elles nous invitent aussi à pénétrer dans ses propres rêves peuplés d’animaux et à revivre des événements historiques.
Du 8 juin au 25 août 2019, le Musée des beaux-arts de Montréal a présenté l’exposition Alanis Obomsawin, œuvres gravées. Une artiste et sa nation : les vanniers waban-akis d’Odanak, où étaient exhibées des estampes de la cinéaste aux côtés d’œuvres réalisées par des membres de la nation waban-aki d’Odanak.
Ses œuvres ont été exposées à la Maison Lacombe, à Joliette ; à la Cinémathèque québécoise et à la Guilde canadienne des métiers d’art, à Montréal ; au Musée des Abénakis, à Odanak (Québec) ; et à la Maison des arts de Créteil, en France.
Les débuts
Alanis Obomsawin est née au New Hampshire, en territoire abénaquis. Lorsqu’elle avait six mois, sa mère l’a amenée habiter à la réserve Odanak, au nord-est de Montréal, avant de retourner travailler aux États-Unis. Alanis a ainsi vécu une partie de son enfance à Odanak.
Théophile Panadis, le cousin de sa mère, l’a initiée à l’histoire des Abénaquis et lui a appris de nombreuses chansons et légendes. Au retour de sa mère des États-Unis, Alanis et ses parents ont alors quitté Odanak pour Trois-Rivières, où ils étaient la seule famille autochtone. Coupée de ses racines, parlant un peu le français et pas du tout l’anglais, Alanis s’est accrochée aux chansons et aux contes qu’elle avait appris dans la réserve.
Prix et distinctions
En janvier 2022, on présentera la rétrospective The Children Have to Hear Another Story: Alanis Obomsawin à la Haus der Kulturen der Welt, à Berlin, en conjonction avec la publication Lifework: Alanis Obomsawin.
Le 10 décembre 2020, Alanis Obomsawin a reçu le prix Rogers-DOC Luminary du DOC Institute : ce prix revient à une personne qui incarne l’esprit créatif du documentaire canadien et fait preuve de générosité en soutenant la prochaine génération de créateurs et créatrices par le mentorat.
En octobre, un jury international lui a attribué le prix Glenn-Gould. Souvent considéré comme « le prix Nobel des arts », le prix Glenn-Gould est remis tous les deux ans en reconnaissance d’une contribution exceptionnelle de longue date aux arts ayant enrichi la condition humaine.
Le Gala Québec Cinéma 2020 a souligné les réalisations d’Alanis Obomsawin en lui décernant le prix Iris Hommage, attribué à une personnalité ayant mené une carrière exemplaire et dont l’œuvre a contribué de façon marquante au rayonnement du cinéma québécois.
En 2020 également, on lui a demandé de faire partie du jury pour l’attribution du Prix du meilleur documentaire à l’occasion de la 70e Berlinale.
Le 27 juin 2019, Alanis Obomsawin a été nommée compagnon de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction civile canadienne, laquelle souligne la prééminence sur la scène nationale, ou les réalisations, ou les services rendus à l’échelle internationale. Elle avait été faite membre de l’Ordre en 1983, puis avait été nommée officier de l’Ordre du Canada en 2002.
Également en juin 2019, l’Institution Kiuna de sa communauté d’Odanak — seul centre d’études collégiales autochtone au Québec — a baptisé sa bibliothèque en l’honneur d’Alanis Obomsawin. La bibliothèque possède la collection complète de films de la cinéaste.
En mai 2019, elle a reçu le prix Paul-Gérin-Lajoie pour la diversité, décerné par ENSEMBLE, une fondation québécoise faisant la promotion de la diversité et du respect des différences en éducation. En avril de la même année, Alanis Obomsawin s’est vu remettre le Distinguished Artist Award de la Vancouver Biennale, lequel prix souligne sa contribution à l’art, au cinéma et à l’éducation.
Le 5 novembre 2018, MU, l’organisme d’art public de Montréal, a inauguré la nouvelle murale « Hommage à Alanis Obomsawin » dans l’arrondissement Ville-Marie, dans le cadre de sa collection Les bâtisseurs culturels montréalais, qui vise à souligner l’apport inestimable des créateurs et créatrices artistiques à la culture de la ville. Conçue par l’artiste atikamekw Meky Ottawa, la murale est située au cœur du district de Peter-McGill, où Alanis Obomsawin réside depuis plus de cinquante ans.
En octobre 2018, Alanis Obomsawin a reçu le Prix du membre honorable à vie au gala annuel de la Guilde canadienne des réalisateurs, à Toronto.
En septembre 2018, le Festival international du film Nuuk au Groenland lui décernait le prix d’honneur en reconnaissance de son œuvre.
En mai 2018, l’Université Concordia lui a remis le prix de l’Institut Simone de Beauvoir en hommage à sa contribution à la promotion de la liberté des femmes.
En décembre 2017, elle a été nommée cinéaste de l’année par le magazine Playback. En juin de la même année, elle est devenue membre de la prestigieuse académie des arts et des sciences du cinéma dans la section documentaire.
En mai de la même année, Alanis Obomsawin a fait partie des premiers récipiendaires de l’Ordre de Montréal, à l’occasion du 375e anniversaire de la ville. Elle a reçu le titre de commandeure, le grade le plus élevé de l’Ordre, pour son apport exceptionnel à la vie culturelle de Montréal et son engagement exemplaire auprès de la communauté. En mars 2017, la Ville de Montréal a salué son imposant travail documentaire sur les questions autochtones en lui remettant le nouveau prix Origine à l’occasion de l’hommage rendu aux Bâtisseuses de la Cité.
En novembre 2016, elle a reçu le prix Technicolor Clyde Gilmour de la Toronto Film Critics Association, lequel récompense les artistes canadiens dont le travail a contribué à la compréhension et à la mise en valeur du cinéma au pays. Ce prix lui a permis de sélectionner un ou une jeune cinéaste à qui Technicolor remettrait 50 000 $ en services : elle a choisi Amanda Strong. Plus tôt le même mois, elle a obtenu le prix Albert-Tessier, la plus haute distinction cinématographique québécoise.
Alanis a été nommée grande officière de l’Ordre national du Québec, la distinction honorifique la plus prestigieuse du Québec, en juin 2016.
En février 2015, Artistes pour la paix lui a décerné un prix pour sa carrière exceptionnelle. Le mois suivant, elle a reçu le titre de compagne de l’Ordre des arts et des lettres du Québec. Sur la scène internationale, Alanis Obomsawin a été honorée au Chili en octobre 2015 avec un prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations que lui a remis le Festival du film de Valdivia.
En décembre 2013, la Women’s International Film & Television Showcase de Los Angeles a décerné à Alanis Obomsawin un Prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations. En novembre, la cinéaste a été intronisée membre honoraire de la Société royale du Canada pour l’année 2013, et l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision a annoncé qu’on lui remettrait le Prix humanitaire de l’Académie (film et télévision), lequel récompense une contribution exceptionnelle dans le secteur communautaire et public, à l’occasion du gala de remise des prix Écrans canadiens 2014.
En septembre 2013, Alanis Obomsawin a été honorée à l’occasion du tout premier Birks Diamond Tribute to the Year’s Women in Film au Festival international du film de Toronto. Elle figure parmi les femmes cinéastes sélectionnées par un jury pancanadien de douze critiques de cinéma et de journalistes culturels.
En septembre 2010, Alanis Obomsawin a été intronisée au Temple de la renommée du cinéma et de la télévision du Canada. Au printemps 2009, le Festival canadien du documentaire international Hot Docs a rendu hommage à son œuvre exceptionnelle en lui consacrant une rétrospective. En 2008, elle a reçu, à Rideau Hall, à Ottawa, un Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène de la réalisation artistique. En mai de la même année, le Museum of Modern Art, à New York, lui a consacré une rétrospective spéciale.
Alanis Obomsawin est également le sujet d’un tout premier livre sur les cinéastes autochtones, Alanis Obomsawin: The Vision of a Native Filmmaker, de Randolph Lewis, publié en 2006 par les presses universitaires du Nebraska.
Elle a également reçu les distinctions suivantes : Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques ; prix Luminaria pour l’ensemble de son œuvre cinématographique, au Festival du film de Santa Fe ; prix Pioneer de l’International Documentary Association ; Prix du mérite exceptionnel en réalisation, de l’association Women in Film and Television – Toronto (TWIFT) ; Prix national d’excellence décerné à des Autochtones par la Fondation canadienne des arts autochtones ; Prix de contribution exceptionnelle de la Société canadienne de sociologie et d’anthropologie (SCSA). Ce dernier prix marque une première, puisque la SCSA avait jusque-là réservé cet honneur aux universitaires travaillant en sociologie ou en anthropologie.
En mars 2019, l’Université de Sherbrooke lui a remis un doctorat honorifique pour l’ensemble de son œuvre et pour son engagement à l’égard de la justice sociale et de la défense des droits des Autochtones. En mai de la même année, l’Université St. Thomas lui a conféré un grade honorifique pour souligner son rôle dans la sensibilisation aux enjeux sociaux.
En juin 2018, Alanis Obomsawin s’est vu décerner deux autres titres : l’Université Bishop lui a remis un doctorat honorifique en droit civil, et l’Université Ryerson, un doctorat honorifique en droit. En mai 2018, elle a reçu le prix de l’Institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia. En mai 2017, l’Université McGill lui a octroyé un doctorat honorifique en lettres. En mai 2016, elle a reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université Dalhousie.
En juin 2013, elle a reçu un doctorat honorifique en arts du Dartmouth College, lequel est situé à Hanover, au New Hampshire, à quelques kilomètres de sa ville natale, Lebanon, après y avoir été nommée Montgomery Fellow en 2011. En mai 2010, l’Université de la Colombie-Britannique lui a décerné un doctorat honorifique en lettres. En juin 2008, l’Université de Guelph lui a octroyé un doctorat honorifique en lettres. En octobre 2007, elle a reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université Western Ontario. Auparavant, elle avait reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université Trent, un doctorat honorifique en droit de l’Université Queen’s, une bourse de recherche de l’Ontario College of Art, un doctorat honorifique en lettres de l’Université York, un doctorat honorifique en droit de l’Université Concordia et un doctorat honorifique en littérature de l’Université Carleton. Elle a également enseigné aux Rencontres estivales ciné-vidéo à Ottawa.
Présidente sortante de Terres en vues, Alanis Obomsawin siège aux conseils d’administration du Musée du portrait du Canada et de l’Aboriginal Visual Culture Program: Art, Media, and Design à l’Ontario College of Art & Design. Elle est également mentor de la Fondation Pierre-Elliott-Trudeau. Elle a présidé le conseil d’administration du Foyer pour femmes autochtones de Montréal et a siégé au comité consultatif des Premiers Peuples du Conseil des arts du Canada.
Elle a aussi été membre du conseil du Studio 1, le studio autochtone de l’ONF, et conseillère à New Initiatives in Film, un programme du Studio D de l’ONF à l’intention des femmes de couleur et des femmes autochtones. En tant que membre du conseil d’Aboriginal Voices, elle a participé aux démarches visant à obtenir une licence de radiodiffusion pour l’organisme. Elle est membre à vie du conseil d’administration de l’Aboriginal Peoples Television Network et a aussi siégé au conseil du Public Broadcasting System (PBS) du Vermont et de National Geographic Television International.