Condamnation
2019 | 78 min
Sélections et prix
Sélection officielleHot Docs 2019
Sélection officielleFIN Atlantic Film Festival 2019
Bianca, Treena, Laura et Caitlin illustrent tristement la troublante tendance mondiale à criminaliser et à emprisonner les êtres les plus vulnérables de la société, durement frappés par la pauvreté, la toxicomanie, les traumatismes de l’enfance et la maladie mentale.
Soutenues par la sénatrice Kim Pate, militante chevronnée pour la défense des droits des détenus, et par d’autres, ces femmes collaborent avec les cinéastes afin de répondre à une question, simple en apparence : de quoi auriez-vous eu besoin pour éviter l’incarcération ? En misant sur l’art, la photographie, le cinéma et la poésie, les détenues imaginent, à l’intérieur des murs, un monde extérieur meilleur.
Leur démarche créatrice engendre une force leur permettant de tracer l’itinéraire de leur vie. Elles en arrivent à réaliser Condamnation, non pas un autre film sur la ‘prison désocialisante’, mais bien un film sur la ‘société brisée’.
Entraînant le spectateur sur un parcours cinématographique sans complaisance, Condamnation fait valoir avec passion que nous gagnerions à créer des communautés axées sur la guérison et le soutien des plus démunis plutôt que d’ajouter à leur accablement.
LES SYNOPSIS
En une ligne
Avec l’aide de femmes incarcérées et de militants de première ligne pour la défense des droits des détenus, Condamnation imagine des solutions de rechange à la prison.
Synopsis
Avec l’aide de femmes incarcérées et de militants de première ligne pour la défense des droits des détenus, Condamnation imagine des solutions de rechange à la prison. Non pas un autre film sur la ‘prison désocialisante’, mais bien un film sur la ‘société brisée’, cette collaboration reconstruit avec audace et ingéniosité notre communauté depuis l’intérieur. Le documentaire oblige le spectateur à se demander pourquoi nous emprisonnons les plus vulnérables, et à quel prix.
À PROPOS DU FILM
Infraction. Condamnation. Incarcération. Libération. Encore et encore. Les femmes que nous présente ce documentaire sobre et lucide font et refont ce démoralisant circuit avec la régularité d’un mécanisme d’horlogerie. En ce qui les concerne, on s’interroge pourtant sur ce que le système correctionnel canadien entend corriger.
Meurtries par les traumatismes subis dans l’enfance, Bianca, Treena, Laura et Caitlin présentent des problèmes de santé chroniques et des symptômes inquiétants, dont l’abus d’alcool ou de drogues, la violence et l’automutilation. Toutes quatre illustrent tristement cette troublante tendance mondiale à criminaliser et à emprisonner les êtres les plus vulnérables de la société, lesquels connaissent des taux de toxicomanie et de maladie mentale ahurissants.
Soutenues par la sénatrice Kim Pate, militante de longue date pour la défense des droits des détenus, et par d’autres personnes, ces femmes collaborent avec les cinéastes en vue de répondre à une question, simple en apparence : de quoi auriez-vous eu besoin pour éviter l’incarcération ? En misant sur l’art, la photographie, le cinéma et la poésie, les détenues imaginent, à l’intérieur des murs, un monde extérieur meilleur. Leur démarche créatrice engendre une force d’où elles tirent le pouvoir de tracer l’itinéraire de leur propre vie. Elles en arrivent ainsi à réaliser, non pas un autre film sur la ‘prison désocialisante’, mais bien un film sur la ‘société brisée’.
En franchissant les portes tournantes de la prison, avec leur illusoire promesse de liberté, les femmes s’amusent à inventer les habitations From the Ground Up (À partir de zéro), des logements communautaires qui leur offriraient la sécurité, des compétences permettant de résoudre leurs problèmes et des stratégies pour fonctionner en société. Les solutions les plus porteuses émergent parfois des lieux les plus improbables, leurs rêves en sont bien la preuve !
Au Canada, les femmes — parmi lesquelles les Autochtones sont surreprésentées — constituent la population carcérale à la plus forte croissance. Entraînant le spectateur sur un parcours cinématographique sans complaisance, le film l’oblige à mettre en question le statu quo, et fait valoir avec passion que nous gagnerions à créer des communautés qui cherchent à guérir et à soutenir les plus démunis plutôt que d’ajouter à leur accablement.
Équipe
Images
Générique
(à venir)
Relations de presse
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Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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Sea to Sea Productions
Depuis plus de 20 ans, Sea to Sea Productions crée des documentaires puissants axés sur les enjeux sociaux et la nature, qui suscitent la réflexion, encouragent les interactions positives et contribuent à créer un monde plus humain et compatissant. Qu’ils se déroulent en Serbie ou aux Caraïbes, au Canada ou en Suède, les récits que conçoit Sea to Sea concilient des perspectives divergentes pour aborder des sujets comme la paix, la prostitution, la conservation des tortues, ou encore saluer la coiffeuse la plus âgée du pays. Sea to Sea éduque, divertit, suscite l’engagement des auditoires et met sa fierté à bâtir des communautés en faisant équipe avec des collaborateurs talentueux de la Nouvelle-Écosse et du reste du monde. Pour en savoir plus, visitez le www.seatosea.cc.
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF), le producteur et distributeur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées, collabore avec des créateurs et créatrices de talent à l’échelle du pays pour proposer des documentaires, des animations d’auteur, des récits interactifs et des expériences participatives. Il prend des mesures concrètes pour combattre le racisme systémique et devenir une organisation plus ouverte et diversifiée. Il s’emploie en outre à affermir la production autochtone et à promouvoir l’équité des genres dans les secteurs du cinéma et des médias numériques. Les productions de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 12 Oscars. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.