Le 28 août 2024 – Vancouver – Office national du film du Canada (ONF)

Les films de l’Office national du film du Canada (ONF) sélectionnés au Festival international du film de Calgary 2024 (19-29 septembre) comptent trois nouveaux longs métrages documentaires et cinq courts métrages qui explorent des transformations et des parcours personnels captivants.

Documentaires canadiens en compétition (Guilde canadienne des réalisateurs)

7 battements par minute de Yuqi Kang (Intuitive Pictures/ONF, 100 min)
Production : Ina Fichman (Intuitive Pictures) ; Sherien Barsoum (ONF)
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/7battementsminute

• La cinéaste canadienne d’origine mongole Yuqi Kang suit lachampionne d’apnée Jessea Lu alors que celle-ci revient sur les lieux de son expérience de mort imminente pour affronter les traumatismes du passé. Grâce à des images inspirées du cinéma-vérité, des prises de vues sous-marines et des entrevues empreintes d’authenticité, 7 battements par minute situe le public et la cinéaste elle-même dans l’immédiateté de l’expérience, alors que la pression barométrique comprime le corps, que le cœur ralentit et que le pouls faiblit.

Un homme imaginé de Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky (ONF, 62 min)
Production : Rohan Fernando
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/un-homme-imagine

• Repoussant les limites du cinéma de non-fiction, Un homme imaginébrosse un portrait intime et hallucinatoire de Lloyd, 67 ans et atteint de schizophrénie, qui survit au milieu des détritus et de la décrépitude urbaine. Cette « fable documentaire » réalisée par le duo de cinéastes anticonformistes Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky suit Lloyd alors qu’il vend des rebuts aux automobilistes, révélant la solitude existentielle d’un homme à la fois doux et meurtri par un passé mouvementé.

Wilfred Buck de Lisa Jackson (Door Number 3 Productions/ONF, 92 min)
Production : Lisa Jackson (Door Number 3 Productions), Lauren Grant (Clique Pictures); Alicia Smith (ONF)
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/wilfred-buck

• Évoluant entre terre et ciel, passé et présent, ce long métrage documentaire hybride exubérant de la cinéaste anichinabée (Aamjiwnaang) Lisa Jackson suit l’extraordinaire parcours de Wilfred Buck, qui a surmonté une déchirante histoire et s’est réapproprié la connaissance et les rites ancestraux liés aux étoiles. Le film s’inspire de l’ouvrage autobiographique I Have Lived Four Lives, de Wilfred Buck, et est produit par Jennifer Baichwal, Nicholas de Pencier et David Christensen (ONF).

Courts métrages en compétition

Parcelles de moi de Michelle Ku (ONF, 1 min 38 s)
Production : Maral Mohammadian
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/parcelles-de-moi

• Les personnes aux prises avec une dissociation structurelle ont souvent du mal à s’endormir. C’est le moment où de multiples pensées contradictoires conspirent pour les garder éveillées. Réalisé par Michelle Ku, de Calgary, Parcelles de moi a été produit dans le cadre de la 14^e édition de Hothouse.

Corpus et l’exploration divine de Jo Roy (ONF, 7 min 13 s)
Production : Jeremy Mendes
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/corpusexplorationdivine

• Une danseuse, un corps, un téléphone. À une époque d’aliénation collective et de contrôle technologique de masse, une femme redécouvre son âme et se réapproprie son esprit dans ce court autoportrait expérimental composé de 100 écrans vidéo et réalisé à l’aide de techniques mixtes. Il s’agit d’un premier film à l’ONF pour la réalisatrice Jo Roy, qui est née et a grandi à Saint-Albert, en Alberta.

Inkwo à la défense des vivants d’Amanda Strong (Spotted Fawn Productions/ONF, 18 min 27 s)
Production : Amanda Strong (Spotted Fawn Productions), Maral Mohammadian (ONF), Nina Werewka (Spotted Fawn Productions)
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/inkwo-a-la-defense-des-vivants

• Coproduit par Spotted Fawn Productions avec l’ONF et réalisé par la cinéaste métisse (michif) Amanda Strong, Inkwo à la défense des vivants est une animation image par image d’après une nouvelle de Richard Van Camp, dans laquelle une personne guerrière bigenre a recours à un remède autochtone (l’Inkwo) pour protéger sa communauté d’une horde de monstres terrifiants. Avec les voix des très talentueuses Paulina Alexis et Tantoo Cardinal, toutes deux originaires de l’Alberta.

Peut-être des éléphants deTorill Kove (Mikrofilm/ONF, 16 min 43 s)
Production : Lise Fearnley (Mikrofilm), Maral Mohammadian (ONF), Tonje Skar Reiersen (Mikrofilm)
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/peut-etre-des-elephants

• Peut-être des éléphantsest un hommage autobiographique tendre et enjoué aux trois années qu’a passées la cinéaste d’animation Torill Kove au Kenya ainsi qu’au pouvoir thérapeutique du souvenir, aussi peu fiable soit-il. Lauréate d’un Oscar pour Le poète danois, Torill Kove fait la narration du film, dans lequel on retrouve la distribution de son court métrage également nommé aux Oscars Ma Moulton et moi. Le film a été réalisé avec la collaboration de plusieurs Canadiennes et Canadiens d’origine kényane, qui y tiennent les rôles des protagonistes kényans et que Torill Kove a consultés au sujet de la langue swahilie et de la culture kényane.

Suis-je la plus maigre ? d’Eisha Marjara (Compass Productions Inc./9466-7565 Québec Inc./ONF, 24 min 6 s)
Production : Joe Balass (Compass Productions) ; Ariel Nasr (ONF)
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/suis-je-la-plus-maigre

• « Hé, faisons un régime ensemble ! » Dans une petite ville du Québec, les jeunes Eisha and Seema – plus que sœurs, véritables âmes sœurs – se lancent dans un régime commun. Mais leur projet insouciant prend une tournure sombre et pousse la réalisatrice montréalaise Eisha Marjara au bord de la mort. Consumée par l’anorexie, elle lutte contre son propre corps, fragilisé, coincé entre l’enfance et l’âge adulte.

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