7 battements par minute
2024 | 1 h 40 min
Documentaire, disponible en DOLBY ATMOS
Version originale anglaise-mandarin, sous-titres anglais et français
Prix et festivals
Première mondiale - Sélection officielle SXSW - South by Southwest Film & TV Festival, É.U. (2024)
Sélection officielle Hot Docs Canadian International Documentary Film Festival, Canada (2024)
Sélection officielle DocLands Documentary Film Festival, É.U. (2024)
Une coproduction d’Intuitive Pictures Inc. et de l’Office national du film du Canada
Dans l’univers des championnats d’apnée, Jessea (Wenjie) Lu fait figure de légende. Malgré une vocation tardive pour ce sport, l’apnéiste chinoise accède aux plus hauts niveaux avec une aisance remarquable et une volonté acharnée de dépassement. Mais dans l’océan, se dérober à soi-même tient de l’impossible.
En 2018, tentant d’établir un record mondial, Jessea perd conscience et demeure sans vie durant quatre minutes.
Le long métrage documentaire 7 battements par minute, de la réalisatrice primée Yuqi Kang, juxtapose le parcours physique et mental qu’a suivi Jessea pour remonter des profondeurs à des images intimistes inspirées du cinéma-vérité, des prises de vues sous-marines d’une rare beauté et des entrevues empreintes de franchise et d’authenticité.
Campé dans le monde de la plongée en apnée, le film situe le public et la cinéaste elle-même dans l’immédiateté de l’expérience. Lorsque la pression barométrique comprime le corps, le cœur ralentit et le pouls faiblit : le pouvoir de l’esprit se révèle alors déterminant. Au cours d’une descente capitale, l’océan devenu miroir reflète tout ce que l’on porte en soi. La profondeur atteinte est à la mesure du lâcher-prise.
Les frontières entre la cinéaste et la protagoniste s’étant peu à peu diluées, toutes deux reviennent ensemble sur les lieux de l’expérience de mort imminente qu’a vécue Jessea pour lui permettre d’affronter les traumatismes du passé, de trouver une échappée d’air et de lumière, et d’enfin refaire surface.
EN UNE ET DEUX PHRASES
Une phrase
En tentant d’établir un record mondial, la championne de plongée en apnée Jessea Lu perd conscience et demeure sans vie durant quatre minutes. Le documentaire de la réalisatrice Yuqi Kang capte une descente capitale alors que Jessea revient sur les lieux de l’expérience de mort imminente qu’elle a vécue pour affronter les traumatismes du passé, trouver une échappée d’air et refaire surface.
Deux phrases
Le documentaire de la réalisatrice Yuqi Kang capte une descente capitale alors que la championne de plongée en apnée Jessea Lu revient sur les lieux de l’expérience de mort imminente qu’elle a vécue pour affronter les traumatismes du passé, trouver une échappée d’air et refaire surface.
SYNOPSIS LONG
Dans l’univers des championnats d’apnée, Jessea (Wenjie) Lu fait figure de légende. Malgré une vocation tardive pour ce sport, l’apnéiste chinoise accède aux plus hauts niveaux avec une aisance remarquable et une volonté acharnée de dépassement. Mais dans l’océan, se dérober à soi-même tient de l’impossible.
Lors d’une plongée en profondeur, lorsque la conscience se rétracte jusqu’à ne plus devenir qu’un point, la moindre erreur peut se révéler catastrophique. En 2018, tentant d’établir un record mondial, Jessea perd conscience et demeure sans vie durant quatre minutes.
Le long métrage documentaire 7 battements par minute, de la réalisatrice primée Yuqi Kang, juxtapose le parcours physique et mental qu’a suivi Jessea pour remonter des profondeurs à des images intimistes inspirées du cinéma-vérité, à des prises de vues sous-marines d’une rare beauté et à des entrevues empreintes de franchise et d’authenticité.
Campé dans le monde de la plongée en apnée, le film situe le public et la cinéaste elle-même dans l’immédiateté de l’expérience. Et si le terme « outre-monde » ne suffit pas à décrire pleinement les univers sous-marins que découvre Jessea, que ce soit sous les glaces de l’Antarctique ou dans les eaux azurées des Bahamas, la mer, malgré sa splendeur brute, n’est pas un milieu indulgent.
En sa qualité de scientifique, Jessea adopte une approche analytique à l’égard de son sport de prédilection : elle s’investit dans un entraînement rigoureux, qui comprend le contrôle de la respiration et la méditation, mais ces défis physiques ne sont qu’un début. Dans l’obscurité abyssale de l’inconscient, des peurs aussi anciennes que le Léviathan se terrent. Lorsque la pression barométrique comprime les poumons et écrase les organes vitaux, le réflexe de l’immersion chez les mammifères envoie le sang vers la partie centrale du corps : le cœur ralentit et le pouls faiblit. Le pouvoir de l’esprit se révèle alors déterminant. Au cours d’une descente capitale, l’océan devenu miroir reflète tout ce que l’on porte en soi. La profondeur atteinte est à la mesure du lâcher-prise.
Les frontières entre la cinéaste et la protagoniste s’étant peu à peu diluées, toutes deux reviennent ensemble sur les lieux de l’expérience de mort imminente qu’a vécue Jessea pour lui permettre d’affronter les traumatismes du passé, de trouver une échappée d’air et de lumière, et d’enfin refaire surface.
ENTRETIEN AVEC LA RÉALISATRICE, YUQI KANG
La première fois que j’ai entendu parler de la plongeuse chinoise Jessea Lu, j’étais en Thaïlande en train d’apprendre la plongée en apnée. Les autres apnéistes m’ont dit qu’elle était célèbre et extrêmement douée. Après seulement quelques années de compétition, Jessea se hissait déjà constamment au rang des 10 meilleures plongeuses en apnée au monde, et cela, malgré le fait qu’elle était une brillante médecin consultante à temps plein et qu’elle ne s’entraînait qu’à temps partiel. Lorsqu’elle descendait à 91 mètres en haute mer, comment parvenait-elle à neutraliser les instincts de survie les plus primaires qu’enclenchait son cerveau ? Qui était la personne derrière le masque de plongée ?
Jessea s’est révélée différente des autres apnéistes de catégorie mondiale de l’heure.
Dans les profondeurs de l’océan, rien n’existe que la pure conscience de soi. À un moment donné, il faut laisser tomber son ego pour être en mesure d’effectuer une descente aussi extrême. Comme beaucoup de gens qui ont survécu à un traumatisme, Jessea possède une parfaite maîtrise d’elle-même et de ses émotions, ce qui lui a permis de surmonter les épreuves survenues plus tôt dans sa vie. Mais elle a dû apprendre à se départir de l’instinct de survie qui lui est si familier. Depuis qu’elle a frôlé la mort, elle a pris conscience d’être passée à côté d’une précieuse partie de la vie : cette partie qui repose sur le partage.
Or, partager signifie se rendre vulnérable. Nous ne le savions pas à ce moment-là, mais les années que nous avons passées ensemble à tourner 7 battements par minute, en nous regardant évoluer l’une l’autre et subir la pression intense des compétitions de plongée en apnée, nous ont amenées, Jessea et moi, à la forme la plus brute de nous-mêmes. Ce processus a transformé notre vie et, pour la première fois, je me suis rendu compte que pendant une grande partie de mon existence, je n’avais pas, moi non plus, eu le souci de tisser des liens solides avec les gens. J’avais en fait raté la véritable expérience de la vie.
En plongeant littéralement dans les profondeurs, Jessea examine la personne qu’elle est vraiment ; c’est en l’accompagnant que je suis aussi parvenue à cette découverte sur moi-même.
À PROPOS DE JESSEA LU
Jessea Lu est une éminente plongeuse en apnée et une monitrice chevronnée. Capable de retenir sa respiration huit longues minutes, elle peut plonger au-delà de 90 mètres de profondeur en un seul souffle, ce qui lui a valu 15 médailles d’or dans des compétitions internationales. Née en Chine dans une famille où l’éducation est de toute première importance, elle obtient un diplôme universitaire de premier cycle à l’Université de Pékin, à Beijing. Boursière, elle poursuit ensuite ses études aux États-Unis, où elle reçoit un doctorat en pharmacologie clinique et en pharmacogénétique. En 2010, elle fait un voyage à Hawaï qui transformera sa vie. Elle y rencontre des connaissances qui pêchent le marlin et qui l’initient à la plongée en apnée — c’est le coup de foudre. Elle est actuellement directrice principale dans une entreprise pharmaceutique et applique ses vastes connaissances à l’exploration et au développement d’agents thérapeutiques d’avant-garde. Le parcours inspirant de Jessea Lu fait l’objet du nouveau long métrage documentaire signé par Yuqi Kang, 7 battements par minute, présenté en primeur au Festival SXSW Film & TV 2024.
Images
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Équipe
Générique
Scénario et réalisation
Yuqi Kang
Direction de la photographie
Kalina Bertin
Montage
Dominique Champagne
Musique originale
Frannie Holder
Conception sonore
Sacha Ratcliffe
Production
Ina Fichman (Intuitive Pictures Inc.)
Sherien Barsoum (ONF)
Production exécutive
Ina Fichman (Intuitive Pictures Inc.)
Anita Lee (ONF)
Shirley Vercruysse (ONF)
Relations de presse
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Sophie St-Pierre
Attachée de presse, ONF
Cell. : 438-336-6449
s.st-pierre@onf.ca
Nathalie Bourdon
Directeur, Distribution et développement marchés
C: 514-995-0095
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À propos d'Intuitive Pictures Inc.
Intuitive Pictures est une entreprise basée à Montréal et dédiée à la production de documentaires créatifs de qualité ainsi que de séries et projets interactifs. Ils ont développé une expertise en coproduction internationale et collaborent avec des partenaires du monde entier. Ina Fichman, productrice nommée aux Oscars, aux BAFTA et aux Emmy, ainsi que lauréate du prix Peabody, fondatrice et présidente d’Intuitive Pictures, produit des documentaires de haut niveau depuis 30 ans. Ses documentaires créatifs ont été présentés à Sundance, Berlin, Hot Docs, RIDM, CPH:DOX, Venise, SXSW, TIFF et autres festivals. Ina a récemment produit le documentaire acclamé et nominé aux Oscars FIRE OF LOVE, qui a été présenté en première à Sundance 2022 où il a été vendu à National Geographic, puis distribué par Neon aux États-Unis, Dogwoof au Royaume-Uni et MK2. Parmi les autres films figurent ADRIANNE & THE CASTLE (SXSW 2024), THE BONES, STOLEN TIME, STRAY, THE GIG IS UP, BLUE BOX, INSIDE LEHMAN BROTHERS, GIFT, THE OSLO DIARIES, LAILA AT THE BRIDGE et THE WANTED 18. www.intuitivepictures.ca
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.