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Sept œuvres autochtones de l’ONF à l’honneur au Festival imagineNATIVE du film et des arts médiatiques. Le long métrage documentaire primé Kímmapiiyipitssini: The Meaning of Empathy (Seen Through Woman Productions/ONF), d’Elle-Máijá Tailfeathers, sera présenté aux côtés de courts métrages documentaires et d’animation.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
13/09/2021

Le 13 septembre 2021 – Toronto – Office national du film du Canada (ONF)

Le public canadien pourra avoir accès à des récits autochtones puissants, dont sept œuvres produites et coproduites par l’Office national du film du Canada, dans le cadre du Festival imagineNATIVE du film et des arts médiatiques (du 19 au 24 octobre 2021), qui proposera une programmation en ligne d’une durée de six jours.

Kímmapiiyipitssini: The Meaning of Empathy (Seen Through Woman Productions/ONF), qui a valu à sa réalisatrice, Elle-Máijá Tailfeathers, le Prix de la cinéaste canadienne émergente et le Prix du public Rogers pour un long métrage documentaire canadien à Hot Docs, témoigne de changements radicaux et profonds au sein de la Première Nation des Kainai, au sud de l’Alberta, une communauté pied-noir aux prises avec les conséquences de l’abus de substances et d’une épidémie d’empoisonnements aux drogues.

Six courts métrages de l’ONF seront également présentés :

Long métrage documentaire

Kímmapiiyipitssini: The Meaning of Empathy (Kímmapiiyipitssini : la voie de l’empathie), d’Elle-Máijá Tailfeathers (125 min)
Coproduit par Seen Through Woman Productions et l’ONF
Dossier de presse : https://espacemedia.onf.ca/epk/kimmapiiyipitssini-la-voie-de-lempathie/

Issue de la Nation kainai et de la Nation samie de Norvège, Elle-Máijá Tailfeathers dresse un portrait intime des membres de la communauté actifs dans le traitement et la guérison de l’accoutumance, des premiers répondants et premières répondantes ainsi que du personnel médical qui travaillent ensemble à la réduction des méfaits pour sauver des vies. S’inscrivant dans le contexte des répercussions passées et présentes de la colonisation de peuplement, Kímmapiiyipitssini: The Meaning of Empathy établit un parallèle entre les effets de la violence coloniale sur les terres et les communautés des Pieds-Noirs et l’actuelle crise engendrée par l’abus de substances.

Prix : Prix de la cinéaste canadienne émergente et Prix du public Rogers pour un long métrage documentaire canadien, Hot Docs 2021 ; prix Colin-Low de la meilleure réalisatrice canadienne, DOXA 2021.

Courts métrages

Evan’s Drum, d’Ossie Michelin (14 min)
Dossier de presse (en anglais) : https://mediaspace.nfb.ca/epk/evans-drum/

À Happy Valley-Goose Bay, Ossie Michelin suit un jeune garçon et sa mère qui ont une passion commune pour la danse du tambour inuite. Après un silence de plusieurs générations, le tambour traditionnel inuit résonne de nouveau au Labrador. À sept ans, Evan fait partie d’une nouvelle génération qui s’emploie à perpétuer la tradition. Le film a été produit dans le cadre du Labrador Doc Project, qui soutient la création autochtone en facilitant la réalisation d’un premier film à des cinéastes inuits du Labrador, avec l’objectif de créer et de distribuer des œuvres inuites reflétant des points de vue inuits.

Honour to Senator Murray Sinclair, d’Alanis Obomsawin (29 min)
Dossier de presse (en anglais) : mediaspace.nfb.ca/epk/honour-to-senator-murray-sinclair

À titre de président de la Commission de vérité et réconciliation, le sénateur Murray Sinclair a joué un rôle essentiel en sensibilisant le monde entier aux atrocités commises sous le régime des pensionnats autochtones du Canada. Dans son dernier film, Alanis Obomsawin partage le discours percutant qu’a prononcé le sénateur lorsqu’il a reçu le Prix pour la paix mondiale du Mouvement fédéraliste mondial – Canada. La cinéaste entremêle ses propos de témoignages déchirants d’élèves ayant été emprisonnés dans les pensionnats. Membre de la Nation abénaquise, Alanis Obomsawin a réalisé à ce jour 53 films, au cours d’une remarquable carrière qui s’échelonne sur 54 années.

K’i Tah Amongst the Birch (K’i Tah parmi les bouleaux), de Melaw Nakehk’o (10 min)
Issu de la collection La courbe : des histoires de distanciation sociale qui nous rapprochent

Son confinement, la cinéaste et militante Melaw Nakehk’o l’a passé avec sa famille dans un campement isolé des Territoires du Nord-Ouest, « à chercher du bois, à écouter le vent, à rester au chaud et au sec et à regarder le soleil se déplacer dans le ciel ». En documentant la vie de camp — qui inclut des activités comme la fabrication de cuir de poisson et le grattage de peaux d’orignal —, elle ancre l’expérience de la COVID-19 dans un temps et un lieu précis.

Mary Two-Axe Earley: I Am Indian Again (Mary Two-Axe Earley : Je suis redevenue indienne), de Courtney Montour (34 min)
Dossier de presse : https://espacemedia.onf.ca/epk/mary-two-axe-earley-i-am-indian-again/

Mary Two-Axe Earley: I Am Indian Again témoigne de la percutante histoire d’une figure incontournable de la défense des droits des femmes au Canada : Mary Two-Axe Earley. Pendant plus de 20 ans, Mary a lutté contre la discrimination sexuelle à l’égard des femmes des Premières Nations, en particulier dans la Loi sur les Indiens du gouvernement canadien. À l’aide d’archives inédites, la cinéaste mohawk Courtney Montour établit un dialogue profond et personnel avec cette femme engagée, aujourd’hui disparue. Son film livre ainsi un vibrant hommage à celle qui a osé dénoncer les politiques sexistes et génocidaires d’un gouvernement qui privait les femmes des Premières Nations et leurs enfants de leur statut d’Indiens en cas de mariage à un non-Indien.

Prix : Meilleure réalisation, Festival international du film Weengushk 2021.

Meneath: The Hidden Island of Ethics (Meneath : l’île secrète de l’éthique), de Terril Calder (19 min 22 s)
Dossier de presse : https://espacemedia.onf.ca/epk/meneath/

Meneath: The Hidden Island of Ethics explore les contradictions entre les sept péchés capitaux et les sept enseignements sacrés telles que les vit une jeune enfant métisse vive et précoce. Convaincue d’être souillée et s’imaginant destinée aux enfers, elle reçoit des enseignements qui la remplissent de force et de fierté et lui ouvrent une voie vers la guérison.

Réalisé par Terril Calder, créatrice métisse originaire de Fort Frances, en Ontario, aujourd’hui établie à Toronto, Meneath (ou « île » en anishinaabemowin) est un véritable tour de force cinématographique dont émerge un univers d’une singulière beauté et d’une troublante familiarité qui braque les projecteurs sur les préjugés du colonialisme. Porté par la voix de Gail Maurice, le film a été monté par Jeff Barnaby ; Jason Ryle a agi en tant que producteur-conseil.

Nalujuk Night, de Jennie Williams (13 min) | PREMIÈRE ONTARIENNE
Dossier de presse (en anglais) : mediaspace.nfb.ca/epk/nalujuk-night

La cinéaste inuite Jennie Williams plonge le public au cœur de l’action dans cet effrayant court métrage documentaire en noir et blanc qui nous révèle une soirée d’hiver unique en son genre. Chaque année, le 6 janvier, de la nuit noire du Nunatsiavut émergent soudain des Nalujuit se profilant sur la glace de mer. Bien qu’ils se déplacent sur deux jambes, leurs visages évoquent ceux d’animaux, de squelettes ou de créatures d’outre-tombe. La neige crisse sous leurs pas alors qu’ils s’approchent de leur destination : la communauté inuite de Nain. Le film a été produit dans le cadre du Labrador Doc Project, qui soutient la création autochtone en facilitant la réalisation d’un premier film à des cinéastes inuits du Labrador, avec l’objectif de créer et de distribuer des œuvres inuites reflétant des points de vue inuits.

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Relations avec les médias

  • L’ONF en bref

    L’ONF est le producteur et distributeur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. Depuis 1968, l’ONF a produit plus de 300 œuvres signées par des cinéastes inuits, métis et des Premières Nations, constituant ainsi une collection sans pareille de films qui bousculent les récits de la culture majoritaire et proposent des perspectives autochtones aux auditoires d’ici et du reste du monde. L’ONF met en œuvre un plan d’action comportant une série d’engagements, notamment consacrer au minimum 15 % des dépenses globales de production aux œuvres réalisées par des artistes autochtones et rendre la collection de films autochtones de l’ONF plus accessible sur ONF.ca.