Sans Maman
2018 | 72 min
Sélections et prix
Prix la vague - Sélection officielleFestival international du cinéma francophone en acadie (FICFA) 2018
Sélection officielleRendez-vous du cinéma québécois 2019
Prix du public pour le meilleur long métrage canadienNorth West Fest 2019 - Edmonton, Alberta
Le 31 août 1995, la vie des Guerrette bascule dans la tragédie. Mona, la mère, meurt à 42 ans des suites d’un cancer du sein. Elle laisse derrière elle un mari et deux fillettes, Mylène et Marie-France, à qui elle lègue une cassette enregistrée peu de temps avant sa mort, sur laquelle elle leur adresse un message d’adieu qui s’avérera être le testament d’une vie. Comment survivre à la perte quand on est enfant ? En mettant en scène sa vie et celle de sa famille, Marie-France Guerrette nous laisse entrer dans l’intimité de son deuil. Ponctuant le récit, les archives vidéo, imparfaites et chargées d’émotion, construisent le mythe familial. La réalisatrice pointe sa caméra sur ses proches. Empreints d’authenticité, ces entretiens représentent une prise de parole libératrice. Au cours de sa quête, la cinéaste découvre son lourd héritage : le cancer génétique. En plus de faciliter le processus de deuil, ce documentaire familial aura été une incitation à passer à l’action. Et une façon de traverser du côté des vivants.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE
« Les endeuillés doivent rebâtir par la parole la vie de ceux qui ne sont plus. »
— Johanne de Montigny, psychologue
Quand le passé détermine l’avenir
Le 31 août 1995, la vie des Guerrette bascule dans la tragédie. Mona, la mère, meurt à 42 ans des suites d’un cancer du sein virulent qui s’est attaqué à ses os. Elle laisse un mari inconsolable et deux fillettes, Mylène et Marie-France, alors âgées d’à peine une dizaine d’années. Comment faire son deuil, survivre à la perte quand on est enfant et que rien, jamais, ne nous y a préparé ? Et une fois adulte, comment prendre les décisions qui s’imposent pour l’avenir, sachant que la maladie pourrait se transmettre de mère en fille ?
En choisissant de mettre en scène sa propre vie et celle de sa famille, la réalisatrice Marie-France Guerrette nous laisse entrer dans l’intimité de son processus de deuil, traversant sous nos yeux le pont qui mène vers la réappropriation de son histoire personnelle. Du cimetière, où le nom sur la tombe commence à s’effacer, au jardin familial à reconstruire, de la cassette enregistrée par la défunte aux films familiaux en super 8, ce documentaire revisite les lieux du passé, dans une quête visant à rassembler des morceaux de l’absente pour en faire une image recomposée, patinée par le temps, enluminée de l’amour que tous lui ont porté.
Des archives très émouvantes
Ponctuant le récit à la manière de signes de piste posés tout au long du chemin, les films de la famille, imparfaits et chargés d’émotion, construisent, de pellicule en pellicule, le mythe familial raconté en images secondes : un plongeon, le temps d’une projection, dans une sorte de paradis perdu, où tout le monde est jeune, souriant, en bonne santé. La famille apparaît unie, insouciante, rassemblée autour de l’arbre de Noël, d’un bon repas ou devant les pitreries de Marie-France, qui, déjà, anime l’image et dirige la caméra. Mona y est resplendissante ; ses yeux, tendres et lumineux, son sourire, chaleureux. Vivante.
Pointant sa caméra sur ses proches, la réalisatrice donne la parole à son père, à sa sœur, à sa tante, aux amies de sa mère. Ces entretiens, empreints d’authenticité et d’émotion, sont bien souvent la première tentative de communication sur le drame qui s’est joué il y a plus de vingt ans. « Comment tu veux en parler avec quelqu’un qui a 10 ans ? Il fallait continuer », dira Mylène, la jeune sœur. À l’absence s’est donc ajouté le silence… que le documentaire brise aujourd’hui, prise de parole libératrice. En donnant une voix au chagrin, la famille se donne une voie vers de nouvelles possibilités. « Ça a débloqué quelque chose, comme un fardeau enfoui », avouera le père juste avant de décider de mettre sur pied ce jardin tout neuf, érigé par-dessus les platebandes de Mona, que la mort avait laissées en friche…
Le cancer génétique
Au cours de sa quête, la réalisatrice découvre du même coup le lourd héritage dont elle est tributaire, levant le voile sur ses antécédents familiaux : sa grand-mère maternelle s’est vu diagnostiquer un cancer du sein la même semaine que sa fille Mona, et toutes deux ont subi une mastectomie le même jour. L’histoire a d’ailleurs fait l’objet d’un reportage télévisé. Pour la jeune femme, un nouvel élément d’information vient d’entrer dans l’équation : le risque de développer un cancer augmente de manière vertigineuse pour les femmes qui portent certaines mutations génétiques BRCA1 ou BRCA2, la particularité qui, en 2013, a poussé l’actrice Angelina Jolie à se faire enlever les seins de manière préventive. Alors qu’elle approche de l’âge où sa mère a reçu le diagnostic, Marie-France, 35 ans, sans mari, sans enfants — « Pourquoi avoir des enfants si c’est pour les abandonner ? » — se retrouve face à un choix : faire le test de dépistage ou non ? Est-elle à risque ou non ? Puisque notre histoire affecte notre avenir, la réponse peut s’avérer lourde de conséquences…
C’est un 31 août, date anniversaire du décès de Mona, que Marie-France décide de passer sous nos yeux le test génétique, car « savoir, c’est pouvoir ». En plus de faciliter le processus de deuil, ce documentaire aura été une prise de conscience, une incitation à passer à l’action. Et une façon de traverser du côté des vivants.
Au jardin du père, la récolte se fait abondante.
Sur la cassette, la voix maternelle se tait.
« Maman s’en va maintenant.
Je t’aime, ma fille.
Sois courageuse. »
Mot de la réalisatrice
La découverte des multiples facettes d’une histoire à raconter est la partie la plus intéressante dans la réalisation d’un documentaire. D’abord, on se lance avec une idée et peu de connaissances sur le sujet, pour finalement présenter un récit riche, bien plus vaste que ce qu’on aurait pu imaginer. C’est une grande aventure et c’est ainsi que j’ai vécu ce film. En entreprenant ce projet, j’ai découvert que mon intérêt pour les histoires des autres me révélait les raisons pour lesquelles ma propre histoire était si importante.
Quand j’ai commencé à travailler sur Sans Maman, je me sentais très seule, je ressentais un grand vide. Maintenant que le film est terminé, je ne suis plus la même. L’aventure va bien au-delà des 72 minutes que vous voyez à l’écran. Chaque personne que j’ai rencontrée, interviewée, avec laquelle j’ai pleuré et ri ou que j’ai tenue dans mes bras a profondément influencé l’histoire de ce film ainsi que l’expérience que j’ai vécue.
Au départ, je désirais comprendre l’histoire des autres personnes endeuillées, celle des filles et des femmes qui ont perdu leur maman. Je ne voulais pas que mon deuil et mon chagrin prennent trop de place dans le film parce que je souhaitais que ce soit votre histoire autant que la mienne. De plus, ayant déjà réalisé plusieurs documentaires, je me sentais plus à l’aise de raconter l’histoire des autres. Alors, quand j’ai commencé à me rendre compte que la vraie histoire de ce film était profondément ancrée en MOI et seulement en moi, j’ai pensé : « Oh là là ! Je sais maintenant que je dois plonger dans mon deuil. Mon avenir en dépend. »
Le film terminé, il m’a fallu environ deux mois pour me remettre complètement des émotions que j’avais ressassées en moi durant ces trois années de production. Après cette période de repos, je me suis réveillée un jour et j’ai commencé à revivre chaque moment armée de tout ce que j’avais appris, de tout ce que ma mère essayait de me dire. Ce sont ses messages à elle que je partage maintenant avec vous. Bien que ce soit mon parcours personnel, je crois qu’il s’agit aussi de votre histoire.
Je souhaite que ce documentaire jette un baume sur le deuil pendant la jeunesse. Les enfants sont souvent considérés comme des petits êtres résilients ! Mais un enfant en deuil est brisé et n’a pas les outils nécessaires pour faire face à de telles émotions ou pour comprendre comment composer avec cet état de crise. Les conseils des adultes qui l’entourent ne sont pas toujours adéquats… adéquats pour lui. Nous devons réévaluer le message que nous véhiculons à propos de la mort, qui, selon moi, empêche les enfants de comprendre pleinement ce qui se passe en de telles circonstances et frêne leur développement.
Mon plus grand désir, lorsqu’un auditoire verra Sans Maman, est que les gens endeuillés aient aussi envie de plonger dans leur deuil, qu’ils le fassent parce qu’ils se le permettent et qu’ils aient le courage de plonger à fond. Mon espoir est que ceux qui vivent un deuil cesseront de croire qu’ils sont destinés à être plus malheureux que les autres parce que leur mère ou leur père est mort. Je ne veux plus qu’on s’abandonne à ce mauvais sort. Les personnes endeuillées méritent la légèreté, la plénitude et le bonheur.
Ma mère savait qu’elle allait quitter cette terre quand elle a prononcé ses dernières paroles avec conviction, force et courage. Elle veut que je continue à grandir sans oublier les souvenirs qu’elle a partagés avec moi et, maintenant, avec des spectateurs. Nous avons réussi à faire un film ensemble ! Ça, c’est de l’amour. Ça, c’est du courage.
Avec Sans Maman, ma mère m’a aidée à réécrire mon récit. J’ai l’impression que j’ai enfin trouvé ma propre voix à travers ce film. J’ai dû jouer cartes sur table, dire les choses à voix haute, rencontrer des gens, écrire et me relire, ME regarder des centaines d’heures sur un écran géant pour la trouver, cette voix. Ma mère m’a accompagnée tout au long de cette aventure. Le deuil peut prendre plusieurs formes. Il n’y a pas un chemin meilleur qu’un autre. On nous a enlevé quelqu’un de cher, mais NOTRE vie n’est pas terminée. Je souhaite que ce documentaire crée un espace pour des conversations autour du deuil et qu’il encourage les « sans-maman » à écrire la suite de leur propre histoire.
Bande-annonce
Matériel promotionnel
Équipe
Marie-France Guerrette
Réalisatrice
Biographie
Photo
Marie-France Guerrette
Marie-France Guerrette a commencé sa carrière à la télévision à l’âge de 14 ans, alors qu’elle était coanimatrice d’une émission jeunesse de Radio-Canada. Depuis, elle a participé à de nombreuses émissions spéciales et séries télévisées diffusées à l’échelle nationale en tant que réalisatrice, productrice principale et productrice exécutive. Grâce à ce parcours aussi riche que diversifié, Marie-France a développé une solide expérience qui lui permet de gérer tous les aspects d’une production à grande échelle, tout en gardant à l’esprit les technologies numériques et électroniques utilisées aujourd’hui, pour interpeller et satisfaire les spectateurs.
Marie-France a développé l’art du conte documentaire, d’abord grâce au concours Tremplin de l’ONF, un programme destiné aux cinéastes de la relève des minorités francophones du Canada. Dans ce cadre, elle a scénarisé et réalisé Le chœur d’une culture en 2008 et Mon père, le roi en 2010. Ces deux courts métrages illustrent avec brio son aptitude à raconter des histoires et à révéler les personnages de ses films avec beaucoup de sensibilité et de créativité. Comme cinéaste, son objectif est d’explorer des histoires personnelles, qui exposent la vulnérabilité des gens et qui incitent les spectateurs à voir différemment le monde qui les entoure. Sa passion pour l’expérience humaine et les questions existentielles est au cœur de sa démarche artistique, alimentée par ce questionnement créatif : qui sommes-nous et pourquoi agissons-nous comme nous le faisons ?
En 2015, Marie-France cofonde une société de production indépendante, Productions Loft inc., au sein de laquelle elle produit et réalise de nombreux documentaires diffusés à l’échelle nationale et sur des plateformes web. Parmi ceux-ci, mentionnons The Secret Life of Pianos, Les cordes de la victoire, la série documentaire Cow-boy urbain et une série de courts métrages intitulée How to be French en Alberta. Sans Maman, produit par l’ONF, est son premier long métrage documentaire, basé sur une expérience personnelle, le deuil en bas âge. À travers son œuvre, Marie-France porte un regard lucide et sensible sur la perte, la recherche de la mère, décédée trop tôt, et la quête de sa propre identité.
Le grand talent de Marie-France a été récompensé à maintes reprises, notamment au Festival du film de Yorkton en 2017, pour The Secret Life of Pianos, qui a reçu un prestigieux prix Golden Sheaf du meilleur documentaire (arts et culture). Elle a également été nommée dans la catégorie Meilleure réalisatrice aux Prix du cinéma et de la télévision de l’Alberta en 2017.
Outre ces réalisations, Marie-France a été membre du conseil d’administration du Regroupement artistique francophone de l’Alberta (RAFA) et du conseil d’administration de DOC Alberta, la section locale de l’Association des documentaristes du Canada.
Denis McCready
Producteur et producteur exécutif
Biographie
Photo
Photo : ONF
Denis McCready
Depuis 1996, Denis McCready est actif dans le milieu du cinéma et de la télévision au Québec. Il a fait ses débuts comme réalisateur de publicités à la chaîne musicale MusiquePlus, pour ensuite devenir directeur de la création publicitaire pour MusiquePlus, MusiMax, Super Écran et Canal Indigo. Il a abordé les années 2000 en travaillant auprès de compagnies de production indépendantes et a acquis une solide expérience de directeur de production, de producteur délégué et de producteur sur des documentaires uniques, des séries documentaires et quelques fictions.
Habitué aux défis techniques et créatifs, il a mené des projets d’auteur à budget modeste (danse, musique, environnement, trafic d’enfants), ainsi que des séries documentaires à gros budget (science, exploration, guerre), supervisant des tournages autant au Canada qu’à l’étranger, parfois dans des endroits d’accès difficile (Arctique, NASA, programme spatial russe) ou dangereux (désert d’Atacama, désert de Mojave, caverne de cristaux géants de Naica au Mexique). Il a encadré la production de centaines de plans d’effets spéciaux pour la série Mars Rising et a produit et scénarisé le jeu sérieux L’or du golfe pour le site web d’ICI Radio-Canada. Il a livré des émissions HD aux grands télédiffuseurs, dont National Geographic (États-Unis, international), Discovery (Canada, États-Unis, Amérique latine), History (Canada), ARTE (France-Allemagne), NHK (Japon), CBC, Radio-Canada, Canal D et Télé-Québec. De plus, il a travaillé sur plusieurs coproductions internationales officielles (Canada-France, Canada-Mexique).
Gagnant de plusieurs prix en tant que producteur de Chercher le courant (Prix du public aux RIDM, Gémeaux du meilleur documentaire – société) et de Bas ! Au-delà du Redlight (prix ONF Colin-Low à DOXA), Denis McCready a vu ses films projetés dans divers festivals internationaux, dont Hot Docs, Visions du réel, le FIFA, NXNE, DOXA, les RIDM et le VIFF. Il a aussi produit deux documentaires de Ian Jaquier, L’or du golfe, avec Kevin Parent, et Kanata – Aujourd’hui la colonisation, ainsi que le percutant documentaire MTL Punk – La première vague, d’Érik Cimon et Alain Cliche.
Présentement producteur exécutif au Studio de la francophonie canadienne, Denis McCready a travaillé précédemment pour l’ONF sur plusieurs courts et longs métrages documentaires, ainsi que sur des projets interactifs à titre de producteur au Studio documentaire et au Programme institutionnel.
Dominic Desjardins
Producteur (ONF)
Biographie
Photo
Photo : ONF
Dominic Desjardins
Producteur, réalisateur et scénariste depuis 1997, Dominic Desjardins a su imposer sa marque en francophonie canadienne au travers de plusieurs productions, dont l’émission de télévision Volt (TFO, 2006-2008). Il signe également deux longs métrages, Le Divan du Monde (Zazie Films inc, 2009), tourné d’un océan à l’autre à travers la francophonie canadienne et récipiendaire, entre autres, du prix du meilleur film de la francophonie canadienne aux Rendez-vous du cinéma québécois 2011, ainsi que La Sacrée (Balestra Productions inc, 2011), prix du public du Festival du film de Hamilton. Dominic Desjardins entretient une connaissance approfondie des aspects artistiques et communautaires de la francophonie canadienne, notamment en raison de ses mandats à la présidence du Front des réalisateurs indépendants du Canada et au conseil d’administration de la Fédération canadienne culturelle française. Participant à la Course destination monde (Radio-Canada, 1997-1998), Dominic Desjardins est diplômé du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris.
Images
Générique
Réalisation, scénario et recherche
Marie-France Guerrette
Avec la participation de
Jacques Guerrette
Mylène Guerrette
Murielle Leblanc
Micheline Picard
Carmelle Hagen
Johanne de Montigny
Nadine Dumas
Karen Malkin-Lazarovitz
Direction photo
Sergio Olivares
Jean-Marc Abela
Son
Jamie Kidd
Stéphane Bourgeault
Richard Lavoie
Montage image
Pauline Decroix
Montage sonore
Daniel Toussaint
Recherche
Doris Lapierre
Musique originale
Chloé Lacasse
Geneviève Toupin
Musiciens
Piano et synthétiseur
Chloé Lacasse
Geneviève Toupin
Violon
Guido Del Fabro
Bande sonore originale
© 2018 Office national du film du Canada (SOCAN)
Assistantes à la caméra et images additionnelles
Tamarra Canu
Vanessa Abadhir
Bruitage
Stéphane Cadotte
Enregistrement des bruitages
Geoffrey Mitchell
Montage en ligne
Yannick Carrier
Mixage
Jean-Paul Vialard
Infographie et titres
Cynthia Ouellet
Équipe de studio
Agent de mise en marché
François Jacques
Coordonnatrice de mise en marché
Jolène Lessard
Coordonnateurs de production
Laura Bergeron
Aliou Diallo
Théo Belnou
Administratrices
Alexandrine Torres de Figueiredo
Geneviève Duguay
Coordonnateur technique
Daniel Claveau
Soutien technique
Patrick Trahan
Isabelle Painchaud
Pierre Dupont
Soutien technique audio
Bernard Belley
Conseiller juridique
Peter Kallianiotis
Productrice déléguée
Alexandrine Torres de Figueiredo
Producteur en postproduction
Denis McCready
Producteur exécutif
Dominic Desjardins
Une production de
l’Office national du film du Canada
Avec la collaboration de
Unis TV
Relations de presse
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Marie-Claude Lamoureux
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-297-7192
m.c.lamoureux@onf.ca | @MC_ONF
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 27 prix Écrans canadiens, 21 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour accéder au riche contenu de l’ONF et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.