Pipelines, pouvoir et démocratie
2015 | 88 min 6 s
Le film
Face aux dangers pour l’environnement que représente l’expansion de l’industrie des sables bitumineux qui exploite l’une des énergies fossiles les plus polluantes de la planète, le documentaire Pipelines, pouvoir et démocratie rappelle que le pouvoir n’est pas toujours là où l’on croit. Des couloirs de l’Assemblée nationale, où se trouve le pouvoir parlementaire, aux actions militantes des organisations de défense de l’environnement, en passant par les coups d’éclat médiatiques de certains activistes, le réalisateur Olivier D. Asselin s’attache aux parcours de quatre individus qui, chacun avec ses tactiques d’intervention, montrent qu’il est encore possible aujourd’hui de changer les choses.
Solidement documenté, le film suit sur deux ans l’évolution du mouvement de contestation contre les projets d’oléoducs au Québec, qui a redonné aux citoyens le sens du combat collectif et de la solidarité. De quoi nous faire prendre conscience de l’urgence d’agir à l’heure où l’équilibre fragile de notre monde est menacé par les partisans du tout économique.
Description détaillée
En avril dernier, la nouvelle tombe : TransCanada renonce à la construction d’un port pétrolier à Cacouna destiné à évacuer le pétrole des sables bitumineux de l’Alberta par la voie du Saint-Laurent. Pour les citoyens soucieux de protéger le fleuve, une bataille vient d’être gagnée, mais la lutte contre l’expansion d’une industrie exploitant l’une des énergies fossiles les plus polluantes de la planète ne fait que commencer. Documentaire percutant qui rappelle que le pouvoir est à la portée de tous, Pipelines, pouvoir et démocratie rend compte de la mobilisation citoyenne qui a fait stopper, du moins temporairement, l’avancée des oléoducs à travers le Québec et contrecarrer ainsi les ambitions des compagnies pétrolières.
Il y a donc moyen de faire la différence, mais où se trouve le vrai pouvoir de changer les choses au sein de notre démocratie? C’est à cette question que tente de répondre le film en s’intéressant aux acteurs qui ont contribué à cette victoire grâce à différentes tactiques d’intervention. Des couloirs de l’Assemblée nationale, où se trouve le pouvoir parlementaire, aux actions militantes des organisations de défense de l’environnement, en passant par les coups d’éclat médiatiques de certains activistes, le réalisateur Olivier D. Asselin suit le parcours de plusieurs individus dont l’engagement démontre que l’action citoyenne, quelle qu’elle soit, est une véritable force politique susceptible de générer du changement social.
Pipelines, pouvoir et démocratie s’attache plus particulièrement à quatre personnalités présentes sur le terrain des luttes politiques. Ancien député du Parti québécois et ex-ministre de l’Environnement démissionnaire dans le gouvernement Marois, Daniel Breton croit en la politique active et en la capacité des élus d’influer sur le cours des choses. Battu par Manon Massé de Québec solidaire aux élections de 2014, il demeure un citoyen engagé, mû par les grands idéaux de la Révolution tranquille, dont celui de l’indépendance énergétique. André Bélisle, militant de la première heure et fondateur de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQPLA), fait du lobbying environnemental. Partisan d’une action responsable, il agit sur plusieurs fronts (audiences publiques, commissions parlementaires) pour faire avancer les dossiers visant à imposer l’économie propre de demain. Pour sa part, Mikaël Rioux est un « pirate » qui milite pour les rivières du Québec. Il croit en l’action directe et n’hésite pas à se mettre en danger pour sensibiliser la population aux projets qu’il juge illégitimes. Quant à Alyssa Symons-Bélanger, proche des milieux communautaires, elle préconise l’art d’intervention sociale et en vient à poser un geste d’éclat à la raffinerie Suncor de Montréal, là où le pipeline « Ligne 9 » de la compagnie Enbridge est censé aboutir. Quatre personnalités entières aux convictions bien ancrées, quatre voix alternatives et quatre façons différentes de croire aux lendemains solidaires. Voilà la feuille de route placée sous le signe de l’espoir que propose Olivier D. Asselin.
Filmé sur deux ans entre 2012 et 2014, Pipelines, pouvoir et démocratie documente l’évolution d’un mouvement de contestation citoyenne qui prend de l’ampleur à la faveur de plusieurs actions menées parallèlement. Sensible aux droits ancestraux des Autochtones, le mouvement culmine avec l’organisation d’une grande marche de 700 kilomètres, reliant Cacouna à Kanehsatake. Organisée notamment par Alyssa Symons-Bélanger, cette Marche des Peuples pour la Terre Mère rassemble toutes les forces politiques qui se préoccupent du réchauffement climatique. Sans compter qu’elle constitue une occasion unique de sensibiliser les municipalités traversées au passage et de mettre sur pied un grand réseau de résistance, garant de l’avenir.
Pipelines, pouvoir et démocratie nous propulse dans l’urgence d’une action commune à mener. Le film affirme la nécessité de repenser les structures du système parlementaire et de renouer avec une solidarité citoyenne qui fait entendre sa voix à tous les niveaux de la société. Une façon aussi de rappeler, à l’heure des grands choix énergétiques, la fragilité de notre écosystème, menacé par les partisans du tout économique.
Mot du réalisateur
Nous sommes devenus trop puissants. L’augmentation constante de nos capacités d’extraction des ressources de la terre est rendue disproportionnée devant l’état de fragilité de notre écosystème terrestre. Pour moi, être environnementaliste aujourd’hui, ce n’est plus une option, c’est une nécessité.
Mais comment changer les choses dans une économie axée sur l’extraction et la consommation de pétrole non conventionnel?
Tout au long de la production du film, nous avons été guidés par une seule et même question : où se trouve le vrai pouvoir de changer les choses? Est-ce en politique active? Dans les ONG? Dans les réseaux populaires ou dans l’action radicale?
On aurait pu tourner ce film n’importe où en Occident. Le thème des sables bitumineux est bien sûr important, mais l’enjeu qui est ici central est celui du pouvoir politique et du déficit démocratique dans nos systèmes politiques occidentaux. Le largage de mégas projets industriels sur des communautés dépossédées de leur propre développement est le même partout. Partout, l’indignation augmente devant le détournement des institutions démocratiques par des intérêts privés toujours plus concentrés.
Mais peut-être n’est-ce pas un hasard si le film se déroule en Amérique du Nord au 21e siècle. Peut-être est-ce écrit quelque part que cette histoire devait se dérouler en terre québécoise, là où les énergies vertes font partie de l’ADN identitaire d’un peuple; là où une société s’est bâtie sur la nationalisation de l’hydroélectricité et où la culture s’est distinguée du reste du continent justement par son projet énergétique révolutionnaire pour l’époque.
Ainsi, la question du pouvoir politique se pose ici dans un contexte où le Québec est à l’heure des choix. Nos personnages sont appelés à assumer la rencontre entre l’héritage hydroélectrique du Québec et l’expansion des sables bitumineux canadiens. Le film plonge dans ce bras de fer politique entre l’un des plus influents groupes de pression de la planète et des citoyens, bien convaincus de leurs idéaux. Et les conséquences de ces choix ne se limiteront pas à nos frontières : elles pèseront sur l’avenir des bélugas du Saint-Laurent comme sur l’espèce humaine.
Matériel promotionnel
Bande-annonce
Équipe
Olivier D. Asselin
Réalisateur
Biographie
Photo
Photo : Ariane Blais-Ouellette
Olivier D. Asselin
Assistant pendant plusieurs années du documentariste aujourd’hui disparu Magnus Isacsson, Olivier D. Asselin est diplômé de l’INIS en réalisation. Il a étudié à l’UQAM en scénarisation, en plus d’être titulaire d’une maîtrise en communication qui lui a permis de développer un projet de recherche-création en média expérimental. Depuis, il a réalisé et produit une trentaine de courts et moyens métrages documentaires, expérimentaux et de fiction, qui témoignent tous, chacun à leur manière, d’une nette volonté d’engagement social.
En 2005, il remporte le prix Mel Hoppenheim au concours La caméra verte avec Citoyens Inc., une vidéo d’art sur la survie de l’humanité et la force du rêve pour changer le monde. Suit en 2008, Tout se tient, une prise de parole citoyenne s’élevant contre un projet de port méthanier au Québec, qui est primée deux fois aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (prix du meilleur documentaire et prix du public). En tant que formateur, il participe également à la belle aventure du Wapikoni mobile, dont les studios ambulants se rendent dans les communautés des Premières Nations pour accompagner de jeunes Autochtones dans la production de leurs films.
Puis, sa fiction Les âmes en friche est présentée aux Rendez-vous du cinéma québécois en 2009, alors que trois autres de ses réalisations se retrouvent à l’affiche du Festival du film de Portneuf sur l’environnement : en 2010 (Dr Fordenstein), en 2011 (En descendant la Châteauguay) et en 2012 (Le goût du métal). En 2012, le printemps étudiant éclate et l’amène à tourner de courts documentaires (Les casseroles du Grand prix, Le fascisme à la carte et Sabotage libéral) ainsi qu’une série sur la grève pour le Web (Poings de vue). Face aux enjeux planétaires, il met aussi sa pratique au service des grands défis environnementaux de l’heure comme la série Web La Marche des peuples, dont le dernier épisode, L’arrivée, est programmé en primeur au Festival du nouveau cinéma en 2014. Le cinéaste suit la Marche des peuples pour la Terre Mère, une initiative citoyenne survenue la même année pour protester contre l’exportation, par le Québec, du pétrole des sables bitumineux de l’Alberta. De cette équipée est né le documentaire Pipelines, pouvoir et démocratie, produit en 2015 par l’Office national du film du Canada. Film qui, en documentant la lutte contre les oléoducs et les hydrocarbures, questionne le pouvoir politique et l’avenir de la démocratie.
En 2013 et 2014, il est cinéaste-formateur pour l’organisme Initiative Taling Dialo, qui œuvre à la réinsertion sociale des jeunes en difficulté dans les quartiers défavorisés de Montréal. Il fait aussi partie de plusieurs collectifs de médias indépendants tels que Courts Critiques, Médi@s Libres et le Journal Ensemble. En 2013, il fonde l’événement Masses et Médias visant à mettre en réseau organes de presse autonomes, citoyens et organismes communautaires à partir du thème des médias tactiques. Parallèlement, Olivier D. Asselin mène de nombreuses activités de vidéojockey qui lui permettent de réaliser des performances visuelles en direct, notamment à la Société des arts technologiques (2012-2013) et à la Cinémathèque québécoise (2015).
Denis McCready
Producteur et producteur exécutif
Biographie
Photo
Photo : ONF
Denis McCready
Depuis 1996, Denis McCready est actif dans le milieu du cinéma et de la télévision au Québec. Il a fait ses débuts comme réalisateur de publicités à la chaîne musicale MusiquePlus, pour ensuite devenir directeur de la création publicitaire pour MusiquePlus, MusiMax, Super Écran et Canal Indigo. Il a abordé les années 2000 en travaillant auprès de compagnies de production indépendantes et a acquis une solide expérience de directeur de production, de producteur délégué et de producteur sur des documentaires uniques, des séries documentaires et quelques fictions.
Habitué aux défis techniques et créatifs, il a mené des projets d’auteur à budget modeste (danse, musique, environnement, trafic d’enfants), ainsi que des séries documentaires à gros budget (science, exploration, guerre), supervisant des tournages autant au Canada qu’à l’étranger, parfois dans des endroits d’accès difficile (Arctique, NASA, programme spatial russe) ou dangereux (désert d’Atacama, désert de Mojave, caverne de cristaux géants de Naica au Mexique). Il a encadré la production de centaines de plans d’effets spéciaux pour la série Mars Rising et a produit et scénarisé le jeu sérieux L’or du golfe pour le site web d’ICI Radio-Canada. Il a livré des émissions HD aux grands télédiffuseurs, dont National Geographic (États-Unis, international), Discovery (Canada, États-Unis, Amérique latine), History (Canada), ARTE (France-Allemagne), NHK (Japon), CBC, Radio-Canada, Canal D et Télé-Québec. De plus, il a travaillé sur plusieurs coproductions internationales officielles (Canada-France, Canada-Mexique).
Gagnant de plusieurs prix en tant que producteur de Chercher le courant (Prix du public aux RIDM, Gémeaux du meilleur documentaire – société) et de Bas ! Au-delà du Redlight (prix ONF Colin-Low à DOXA), Denis McCready a vu ses films projetés dans divers festivals internationaux, dont Hot Docs, Visions du réel, le FIFA, NXNE, DOXA, les RIDM et le VIFF. Il a aussi produit deux documentaires de Ian Jaquier, L’or du golfe, avec Kevin Parent, et Kanata – Aujourd’hui la colonisation, ainsi que le percutant documentaire MTL Punk – La première vague, d’Érik Cimon et Alain Cliche.
Présentement producteur exécutif au Studio de la francophonie canadienne, Denis McCready a travaillé précédemment pour l’ONF sur plusieurs courts et longs métrages documentaires, ainsi que sur des projets interactifs à titre de producteur au Studio documentaire et au Programme institutionnel.
Colette Loumède
Productrice exécutive (ONF)
Biographie
Photo
Photo : ONF
Colette Loumède
Colette Loumède dirige actuellement le Studio documentaire du Programme français de l’Office national du film du Canada. Elle a produit ou coproduit une cinquantaine de documentaires, dont la plupart ont remporté de prestigieuses récompenses et ont été projetés dans les grands festivals du documentaire tels Hot Docs, le Festival international du film documentaire d’Amsterdam (IDFA), TIFF (Toronto), Sundance, Visions du réel et Rotterdam. Sa recherche constante de talents, qu’ils soient de la relève ou bien établis, a donné lieu à un éventail de documentaires de création qui explorent différents styles d’approches narratives, allant du film d’enquête géopolitique à l’exploration de récits d’expériences personnelles complexes.
Colette Loumède redéfinit sans cesse les paramètres de sa profession et de la recherche créatrice en ayant à cœur de communiquer la vision de l’artiste et de faire du documentaire une plateforme artistique universelle pour le récit visuel.
Colette Loumède a été pendant plusieurs années responsable de l’analyse des projets documentaires pour la SODEC, l’organisme public de financement de film du Québec. Elle a aussi fondé et dirigé le Programme documentaire de l’Institut national de l’image et du son de Montréal (INIS), le premier centre de formation professionnelle en cinéma au Québec. Pendant son mandat à l’Institut, elle s’est appuyée sur sa solide expérience de productrice pour transmettre sa passion pour le cinéma d’auteur ainsi que sa vision à nombre d’aspirants cinéastes et producteurs.
Aujourd’hui, Colette s’investit plus que jamais dans les nouvelles productions de l’ONF : elle explore des idées neuves avec de jeunes talents tout en travaillant avec des créateurs d’expérience, toujours dans le but de produire des œuvres à présenter aux auditoires du monde.
Images
Générique
Avec la participation de
Daniel Breton
André Bélisle
Alyssa Symons-Bélanger
Mikaël Rioux
Réalisation
Olivier D. Asselin
Recherche et scénarisation
Olivier D. Asselin
Santiago Bertolino
Direction photo
Olivier D. Asselin
Montage
Boban Chaldovich
Musique originale
Claude Fradette
Prise de son
Santiago Bertolino
Stéphane Barsalou
Simon Van Vliet
Ariane Lorrain
David Widgington
Conception sonore
Patrice Leblanc
Développé par
Productions Multi-Monde inc.
Lucie Pageau
Malcolm Guy
Participants
Michel Bélanger
Émeraude Boisvert
Patrick Bonin
Mike Bonnano
Jacqueline Breton
Alain Brunel
Kim Cornelissen
Pierre-Luc Demers-Hébert
Jean-Marie Dion
Philippe Dumont
Paul Dupuis
Claudie Gagné
Patrick Givre
Françoise Guénette
Steven Guilbault
Olivier Huard
Natasha Kanapé Fontaine
Lucie Lacoursière
Jessica Lambert Massicotte
Philippe Landry
Julie Leblanc
Sophie-Anne Legendre
Luc Lemoine
Shaun Lovejoy
Sébastien Mariel
Guy Marsil
Eric Michaud
Gabriel Nadeau-Dubois
Marie-Philip Ouellet
Nicholas Ouellet
Gilles E. Pelletier
Karine Péloffy
Martin Poirier
Geneviève Puskas
Sylvie Robert
François Saillant
Christian Simard
Corinne Trubiano
Marius Vigne
Images additionnelles
Nicolas Falcimaigne
Santiago Bertolino
Ariane Lorrain
Matias Ollivier
Stéphane Groleau
Mathieu LeBlanc
Soutien technique au montage image
Pierre Dupont
Isabelle Painchaud
Patrick Trahan
Traduction
Vision Globale
Infographie et titres
Jacques Bertrand Simard
Cynthia Ouellet
Montage en ligne
Denis Pilon
Bruitage
Alexis Farand
Mixage
Serge Boivin
Musiciens
Claude Fradette
guitares, basse, clavier et percussions
Robin Boulianne
Enregistrement et mixage de la musique
Studio Frad.
Musique additionnelle
Lost For Ever,
composée et interprétée par
ACT(Kristian Aduriz)
Relations de presse
Marie-Claude Lamoureux
Agent de mise en marché
François Jacques
assisté de
Theodora Kolovos
Administratrice
Sia Koukoulas
Coordonnatrice de production
Chinda Phommarinh
Adjointe administrative
Pascale Savoie-Brideau
Coordonnatrice technique
Mira Mailhot
Productrice déléguée
Mélanie Lasnier
Producteur
Denis McCready
Productrice exécutive
Colette Loumède
© 2015 OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA
Relations de presse
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Marie-Claude Lamoureux
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-297-7192
m.c.lamoureux@onf.ca | @MC_ONF
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 27 prix Écrans canadiens, 21 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour accéder au riche contenu de l’ONF et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.