Pauline Julien, intime et politique
2018 | 77 min 39 s
Sélections et prix
Prix du public - Long métrageFestival de cinéma de la ville de Québec 2018
Sélection officielleRendez-vous du cinéma québécois 2019
Le Grand PrixVues sur mer 2019
Pauline Julien aurait eu 90 ans en 2018. Et pourtant, vingt ans après son décès, c’est l’image d’une femme résolument libre et engagée que la chanteuse continue de projeter dans ce documentaire que lui consacre Pascale Ferland. Suivant un minutieux choix d’extraits d’entrevues, de spectacles et de photos, puisés à même un colossal et riche fonds d’archives, Pauline Julien, intime et politique nous entraîne, des années 1950 aux années 1990, dans le sillage de cette figure emblématique de la chanson québécoise. Entière, parfois vulnérable, l’artiste s’y raconte sans fard à travers des confidences, des chansons et des passages de son journal intime. Tandis qu’elle relate le destin hors de l’ordinaire de Pauline Julien, dont son histoire d’amour avec Gérald Godin, la réalisatrice offre une vivante leçon d’histoire du Québec et brosse le portrait d’une femme inspirante, dont les idéaux souverainistes et féministes résonnent encore aujourd’hui.
Description détaillée
Pauline Julien aurait eu 90 ans en 2018. Et pourtant, vingt ans après son décès, c’est l’image d’une femme éternellement jeune, résolument libre et passionnément amoureuse que la chanteuse continue de projeter. Le sourire contagieux, la chevelure indomptable, c’est ainsi que cette fougueuse égérie du féminisme et du souverainisme apparaît, d’une décennie à l’autre, dans ce documentaire que lui consacre Pascale Ferland. Avec originalité, la réalisatrice esquisse un portrait introspectif sous la forme d’une plongée aux accents oniriques dans la psyché d’une femme complexe aux convictions profondes.
Et qui de mieux pour parler de Pauline Julien que l’auteure-compositrice-interprète elle-même ? Suivant un minutieux choix d’extraits d’entrevues, de spectacles et de photos, puisés à même un colossal et riche fonds d’archives, Pauline Julien, intime et politique nous entraîne, des années 1950 aux années 1990, dans le sillage de cette figure emblématique de la chanson québécoise. Entière, intègre, intense, l’artiste s’y raconte sans fard à travers ses confidences, ses chansons et des passages de son journal intime.
En contrepoint des archives, Pascale Ferland donne la parole à l’artiste visuel Alan Glass, meilleur ami de Pauline, qui dévoile avec émotion des moments méconnus de la vie de la chanteuse dont il fut le témoin privilégié. D’entrée de jeu, Glass se remémore une randonnée en train avec la chanteuse. Alors qu’elle pleure, le regard perdu à l’horizon, il lui demande ce qu’elle a. « Ça !… Ça !… », répond-elle en désignant la vastitude du paysage. Faisant référence à L’avalée des avalés de Réjean Ducharme, Alan Glass révèle alors l’angoisse permanente qui animait cette artiste d’une sensibilité à fleur de peau.
Née à Trois-Rivières, le 23 mai 1928, Pauline Julien se destinait à une carrière d’actrice. Elle épouse en 1950 l’acteur Jacques Galipeau, avec qui elle aura deux enfants. De 1951 à 1957, Pauline vit à Paris, où elle fait du théâtre et chante dans les cabarets. Sur le pont des Arts, on la voit chanter l’amour avec la gouaille d’Édith Piaf et l’élégance de Jeanne Moreau.
Après avoir conquis la France en chantant Ferré, Vian et Weil, Pauline Julien revient au Québec où elle séduit le public avec les mots de Vigneault, de Langevin et de Lévesque, qu’elle fera découvrir par la suite aux Français. « Pauline Julien est un petit arbre dur, entêté, tout à la fois noueux et fragile qui s’impose par sa volonté et cet entêtement qui sont ce qu’on appelle la présence », écrira le journaliste Jacques Godin, subjugué, à propos de Julien dans Le Nouvelliste en 1961.
Séparée de Jacques Galipeau, Pauline Julien affirme en entrevue n’avoir aucun regret, comme dans la chanson. Elle révèle aussi l’admiration qu’elle a pour Marilyn Monroe, son extrême sensibilité que l’on sent dans ses films et dans ses chansons. « Sa mort m’a extrêmement touchée, je l’ai comprise dans un sens. Je comprends ceux qui se suicident… », confie-t-elle comme si elle entrevoyait son propre destin.
Bien qu’elle ait toujours refusé d’être une chanteuse engagée, le souffle nationaliste qui déferle sur le Québec des années 1960 et sa rencontre avec Gérald Godin, qui sera l’homme de sa vie jusqu’à ce que la mort les sépare, transformeront Pauline Julien. Déjà forte de ses convictions féministes, elle embrassera la cause nationaliste. À la même époque, elle commence à écrire ses propres chansons. Adulée autant au Québec qu’au Canada anglais, elle défend avec panache, dans un charmant anglais imparfait, ses convictions nationalistes face au journaliste Patrick Watson lors d’un passage dans la Ville Reine.
Tandis qu’elle raconte le fabuleux destin de Julien et son histoire d’amour avec Godin à travers la poésie de ce dernier, des extraits de leur abondante correspondance de plus de 500 lettres, sur des airs de jazz, conférant au couple mythique l’allure de vedettes de la Nouvelle Vague, Pascale Ferland offre une vivante leçon d’histoire du Québec. Ce faisant, la cinéaste donne une nouvelle vie aux chansons immortalisées par Pauline. Alors qu’elle interprète Bozo les culottes, faisant écho aux actes du FLQ et à la Loi sur les mesures de guerre, dont Julien et Godin firent les frais, La danse à Saint-Dilon, après l’élection de Godin dans Mercier en 1976, ou Mommy, dans le contexte de l’échec référendaire de 1980, chaque chanson prend tout son sens.
Emporté par un cancer du cerveau en 1994, Gérald Godin laisse dans le deuil, après trente-deux ans de vie commune, sa muse et compagne. Quatre ans plus tard, atteinte d’une aphasie dégénérative, elle se donne la mort. « Ça semble loin, loin, loin déjà, c’est le sort que nous allons tous vivre, tout le monde va nous oublier », croit Alan Glass alors qu’il relate le suicide de sa grande amie, le 1er octobre 1998. Tous ? Pas Pauline, immortelle et actuelle, telle que nous la présente Pascale Ferland dans Pauline Julien, intime et politique.
Mot de l'auteure
J’ai fait la connaissance de Pascale Galipeau, la fille aînée de la chanteuse Pauline Julien, en 1999, peu après que cette dernière se fut enlevé la vie. Victime d’une aphasie dégénérative, cette figure emblématique d’une époque charnière de l’histoire du Québec s’était retirée de la scène publique depuis plusieurs années déjà. L’idée d’un film sur elle m’avait alors effleuré l’esprit, mais la famille était dévastée. Je sentais que ce n’était pas le moment, et qui plus est, Pascale avait mis les archives sous scellés pour une période de dix ans.
À l’automne 2014, je revisitais mes anciens carnets lorsque j’ai redécouvert quelques notes sur Pauline Julien. Avec le temps, sa mémoire s’estompait, tout comme celle de la plupart des acteurs de la Révolution tranquille du Québec, d’ailleurs.
J’ai alors repris contact avec Pascale pour lui proposer un film sur sa mère. Je n’avais pas l’intention d’idolâtrer Pauline, ce qu’elle craignait. Je souhaitais plutôt valoriser sa force de caractère, son indépendance d’esprit et son engagement artistique, social et politique. Cet angle me permettait également de faire revivre une époque déterminante de notre histoire à travers le prisme d’un regard féminin.
Pascale m’a aussitôt permis d’accéder aux fonds d’archives professionnels et familiaux, aux extraits de journaux intimes tenus depuis les débuts de Pauline à Paris jusqu’à sa mort, ainsi qu’à sa correspondance amoureuse avec Gérald Godin, échelonnée sur une trentaine d’années. Comment aborder une telle somme d’informations, à la fois privées et publiques, et insuffler à cet ensemble une forme cinématographique singulière pouvant correspondre à cette vie si riche ? C’est là que résidait pour moi le plus grand défi.
D’entrée de jeu, j’ai pris le parti de ne pas construire mon film autour d’entrevues actuelles, mais plutôt à partir d’archives filmiques et photographiques. Seul son ami Alan Glass, qu’elle avait connu dans la vingtaine et côtoyé jusqu’à sa mort, interviendrait ponctuellement dans le récit.
Adulée en Europe et respectée au Canada anglais malgré ses prises de position affirmées sur le féminisme, la langue française et l’indépendance du Québec, Pauline Julien était omniprésente dans les médias d’une certaine époque, et j’espérais trouver assez de matériel pour qu’elle puisse se faire valoir par elle-même. Je me suis donc mise à chercher dans un très large spectre — dans tous les pays où elle s’était produite —, afin de reconstituer son parcours artistique et politique.
L’univers intérieur de Pauline a été plus difficile à concevoir cinématographiquement. Cette femme avait toutefois pris l’habitude d’écrire pour calmer ses angoisses. Or, c’est à travers ses journaux intimes et sa correspondance avec Gérald Godin qu’un traitement cinématographique plus onirique et métaphorique a pris forme, me permettant ainsi d’explorer l’évolution du combat politique de Pauline vers celui, beaucoup plus intime, de la maladie. De fait, son amoureux, Gérald Godin, a été emporté à 56 ans par une tumeur au cerveau peu de temps après le premier référendum sur l’indépendance du Québec, le 12 octobre 1994. Parallèlement à cet événement traumatique s’est révélée sa propre maladie, une aphasie dégénérative qu’elle a longtemps gardée secrète. Témoin de l’échec du second référendum en 1995 et de l’agonie de l’idée d’indépendance du Québec qui s’en est suivie, Pauline, graduellement privée de la parole, a décliné à son tour et s’est suicidée le 1er octobre 1998.
Il résulte de cet imposant travail un film des plus personnels. Non seulement parce qu’il a été conçu en toute liberté, mais surtout parce que j’ai eu l’honneur de mieux connaître Pauline Julien : une femme dont l’engagement pour la défense d’un Québec plus juste et inclusif inspire et résonne bien au-delà des générations.
Matériel promotionnel
Équipe
Images
Générique
Recherche, scénarisation et réalisation
Pascale Ferland
Tournage au Mexique
Images
Ernesto Pardo
Prise de son
Federico Gonzalez
Assistance de production
Cristobal Jasso Aguilar
Francesco Javier Reyna Lucero
Production déléguée
Mélanie Lasnier
Images additionnelles
Pascale Ferland
Montage
René Roberge
Assistance au montage
Marie-Ève Chabot
Soutien technique au montage
Isabelle Painchaud
Patrick Trahan
Pierre Dupond
Conception des titres et infographie
Mélanie Bouchard
Assistée de
Jacques Bertrand Simard
Cynthia Ouellet
Restauration des archives
Sylvie Marie Fortier
Montage de finition
Denis Pilon
Conception sonore
Olivier Calvert
Mixage
Jean Paul Vialard
Enregistrement de la musique et des narrations
Geoffrey Mitchell
Musique originale
Jean-Phi Goncalves
Musiciens
Batterie, percussions, piano, vibraphone … Jean-Phi Goncalves
Batterie … Kevin Warren
Saxophone baryton, arrangements pour cuivres … Jean-François Ouellet
Trombone … Jean-Nicolas Trottier
Contrebasse … Mathieu Désy
Narrations
Dominique Quesnel
Marc Béland
Textes des narrations
Extraits Journaux intimes de Pauline Julien 1957-1996
© Pascale et Nicolas Galipeau
Extraits correspondance entre
Pauline Julien et Gérald Godin
1962-1994
© Pascale et Nicolas Galipeau
POÈME de Gérald Godin
Portage
Sarzènes 1983
© Écrits des Forges
Extraits musicaux
À nos amours
Auteur … Maurice Fanon
Compositrice … Yvonne Schmitt
Éditeur … Tara Entertainment Limited UK
Interprète … Pauline Julien
1957
Au hasard
Auteur-compositeur … Jacques Létourneau
Éditeur … Industriel Musical Enrg.
Piano … François Cousineau
Interprète … Pauline Julien
1957
La Lune
Auteurs-compositeurs … Léo Ferré et Albert Charles
Éditeur – Meridian Éditions
Sous-édition – Éditorial Avenue
Interprète – Pauline Julien
1959
Jack Monoloy
Auteur-compositeur … Gilles Vigneault
Éditeur … – Les éditions du Vent qui vire
Interprète … Pauline Julien
1961
La chanson difficile
Auteur-compositeur … George Dor
Éditeur … Les éditions Gamma Ltée
Interprète … Pauline Julien
1966
Bozo les culottes
Auteur … Raymond Lévesque
Compositeur … François Cousineau
Éditeur … Les éditions Gamma Ltée
Interprète … Pauline Julien
1966
La Manic
Auteur-compositeur … George Dor
Éditeur … Les éditions Gamma Ltée
Interprète … Pauline Julien
1967
Engagement
Auteur … Marcel Sabourin
Compositeur … Robert Charlebois
Éditeur … Les éditions Gamma Ltée
Interprète … Robert Charlebois
1967
Comme je crie, comme je chante
Auteur … Gilbert Langevin
Compositeur … François Cousineau
Éditeur … Les éditions Nicolas Enrg.
Interprète … Pauline Julien
1968
Le temps des vivants
Auteur … Gilbert Langevin
Compositeur … François Cousineau
Éditeurs – Éditorial Avenue et Les éditions Peace of Mind
Interprète … Pauline Julien
1970
L’âme à la tendresse
Auteure … Pauline Julien
Compositeur … François Dompierre
Éditeurs … Les productions François Dompierre et Les éditions Nicolas Enrg.
Interprète … Pauline Julien
1972
La danse à Saint-Dilon
Auteur-compositeur … Gilles Vigneault
Éditeur … Les éditions du Vent qui vire
Interprète … Pauline Julien
1962
Mommy
Auteurs-compositeurs … Marc Gélinas et Gilles Richer
Éditeur … Disques Marci Inc.
Interprète … Pauline Julien
1975
Je cherche mon chemin
Auteure … Anne Sylvestre
Interprète … Pauline Julien
1978
Le temps qui passe
Auteurs-compositeurs … Boris Vian et André Willy Hodeir
Éditeur … Majestic Éditions SA
Interprète … Pauline Julien
1968
Al Baculis
Musique tirée du film … Fabienne sans son Jules
Réalisateur … Jacques Godbout
© ONF 1964
Les mains nettes
Auteur … Maurice Blackburn
Musique tirée du film … Fabienne sans son Jules
Réalisateur … Jacques Godbout
© ONF 1958
Extraits de spectacles live
Les voix parallèles
Auteures … Pauline Julien et Hélène Loiselle
Mise en scène … Lorraine Pintal
Composition et interprétation … Bernard Buisson et Claude Lamothe
© 1990
Archives filmées
Société Radio-Canada
Office national du film du Canada
Canadian Broadcasting Corporation
Télé-Québec
Sonuma Belgique
CNA Luxembourg
Gaumont Pathé
Institut national de l’audiovisuel
Archives nationales du Canada
Robert David Mintz
Photographies
Succession Pauline Julien
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Air Canada
Antoine Desilets
Gabor Szilasi
Gaby / Ronald Desmarais
Il Cittadino Canadese
Kèro
L’Express / SFR Presse
La Presse
Le Magazine Maclean / Rogers Media
Le Nouvelliste
Le Soleil
Luis Castañeda
Succession Guy Borremans / SODRAC
The Spectator
TVA Publications
Recherche visuelle
Sylvia Mezei
Claire Bourbonnais
Recherche et libération des droits images et médias
Sylvia Mezei
Recherche et libération des droits musicaux
Claire Bourbonnais
Recherche additionnelle
Pascale Bilodeau
Pascale Ferland
Archives ONF
Ragnhild Milewski
Lea Nakonechny
Assistance à la recherche
Emmanuelle Lacombe
Chronologie et décryptage de la correspondance
entre Pauline Julien et Gérald Godin 1961-1994
Emmanuelle Germain
Nos plus sincères remerciements à
Pascale Galipeau
Nicolas Galipeau
Alan Glass
Jacques Godbout
pour les extraits de son film Fabienne sans son Jules
© ONF 1964
Nous tenons également à remercier
Alain Badiou
Clémence Desrochers
Andrée Lachapelle
Simon Beaulieu
André Escojido
Michèle Lalonde
Santiago Bertolino
Carol Faucher
Jean Pierre Lannes
Gabriel Boileau-Cloutier
Marc-André Faucher
Lucienne Lauzier
Jérôme Bourquin
Louise Forestier
Anne Magnol
Richard Brouillette
Elena Fracas
Geneviève Roussier
Sylvain Charbonneau
Florian Daveau
Julie Roy
Robert Charlebois
Jacques Galipeau
Nathalie Saint-Pierre
François Cousineau
Simon Galiero
Brigitte Sauriol
Geneviève Cousineau
Nadine Gomez
Maude Smith-Gagnon
Claude Cloutier
Benjamin Hogue
Gilles Vigneault
Marco de Blois
Magalie Huault
Patrick Watson
Francine Allaire et Michel Scheffer
Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ)
et tous ceux et celles qui œuvrent à la préservation des archives et du patrimoine vivant. Leur contribution à ce film ainsi qu’à la mémoire collective du Québec est essentielle et inestimable.
Conseillère juridique
Dominique Aubry
Relations de presse
Nadine Viau
Agent de mise en marché
François Jacques
assisté de
Jolène Lessard
Administration
Sia Koukoulas
Coordination de production
Chinda Phommarinh
Gabrielle Dupont
Isabelle Limoges
Adjointe administrative
Pascale Savoie-Brideau
Coordination technique
Mira Mailhot
Production
Johanne Bergeron
Production exécutive
Colette Loumède
Avec la collaboration de
Jean Pelletier, Premier directeur, Information télévision, Services français
Georges Amar, réalisateur-coordonnateur, Documentaires
Relations de presse
-
Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
-
L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.