L’ONF, tant d’histoires à raconter…
L’ONF EN 100 MOTS
L’Office national du film du Canada est le conteur du pays. En tant que producteur et distributeur public unique au monde, l’ONF présente des perspectives canadiennes originales à travers les milliers de films qu’il produit et distribue en collaboration avec des artistes, des communautés et des partenaires de partout au pays et de l’étranger. Reconnu pour sa pratique artistique, son impact social, ses expérimentations technologiques et son innovation continue, l’ONF est considéré par la population canadienne comme une institution publique emblématique. Ses documentaires d’opinion, ses films d’animation d’auteur, ses œuvres interactives audacieuses et ses expériences participatives touchent des millions de personnes chaque année et suscitent les conversations, l’apprentissage et le ravissement.
LES MOMENTS MARQUANTS DE L’ONF
Découvrez l’histoire de l’ONF en quelques moments marquants :
canada.ca/fr/office-national-film/organisation/a-propos/historique
FAITS SAILLANTS DE 2020-2021
L’ONF à l’Îlot Balmoral
Le siège social de l’ONF occupe six des treize étages de l’Îlot Balmoral, situé au cœur du Quartier des spectacles de Montréal au 1501, rue de Bleury. En plus d’un espace public et d’une salle de projection à la fine pointe de la technologie (comportant 135 places), on y retrouve :
- Près de 400 employés, experts, artistes et artisans.
- Des espaces consacrés à la production d’animations, de documentaires et d’œuvres interactives et immersives.
- Des installations de postproduction pour le mixage et le montage.
- Un laboratoire d’expérimentation des nouvelles technologies.
- Une bibliothèque, une photothèque et des archives.
- Toute l’expertise des employés travaillant au rayonnement des œuvres ainsi qu’au développement et au maintien des infrastructures techniques (Bureau des festivals, Ventes nationales et internationales, Services juridiques, Communications et marketing, Développement des auditoires, Services techniques, TI, Recherche et développement, etc.).
S’articulant autour de deux volumes marqués par une faille oblique, l’Îlot Balmoral, propriété de la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM), accueille ses locataires dans un esprit de synergie, où coopèrent la créativité, l’innovation et la vitalité. Signé par la firme d’architectes Provencher_Roy, cet immeuble phare de la place des Festivals est candidat à la certification LEED OR NC 2009.
Les salles de conservation et de numérisation de la collection de l’ONF se trouvent maintenant dans un nouvel édifice de l’arrondissement Saint-Laurent à Montréal, au 4725, rue Cousens.
L’ONF, vous connaissez?
1. Le producteur et distributeur public du Canada, rien de moins.
Pilier de la mémoire collective passée et actuelle des Canadiens et Canadiennes, l’ONF produit et distribue des documentaires percutants, des animations d’auteur reconnues mondialement, ainsi que des expériences participatives et des récits interactifs et immersifs audacieux, en collaboration avec des artistes et des artisans d’ici.
2. Notre créativité se fait voir, d’un océan à l’autre.
Les équipes de production travaillent étroitement chaque année avec des centaines d’artistes et d’artisans, chevronnés comme émergents et de toutes les spécialités, traduisant ainsi la riche diversité du pays, de la côte est à la côte ouest et des Grands Lacs à l’Arctique, et couvrant le large spectre des enjeux actuels, de l’intime au social.
3. Une collection de films en ligne parmi les plus importantes du Canada.
Les esprits curieux peuvent vivre un éventail d’expériences et d’émotions et découvrir des perspectives uniques de Canadiens et Canadiennes sur une variété de sujets pertinents, touchants et inspirants sur ONF.ca/NFB.ca.
4. Partout et en tout temps.
Salles de cinéma, festivals, télévision, salles communautaires, bibliothèques et autres espaces publics, plateformes multiples… Ce ne sont pas les endroits qui manquent pour découvrir nos productions et coproductions, autant ici qu’à l’étranger !
5. Une collection vaste et vivante.
L’ONF conserve, restaure et numérise ses œuvres pour transmettre au public canadien ce riche patrimoine collectif, qui comprend également des plans d’archives et des photos. Un grand nombre de films et de productions interactives est accessible gratuitement en ligne, en français et en anglais.
6. On en parle, autrement.
Des documentaires sur des enjeux d’ici et d’ailleurs présentent les points de vue originaux et fascinants de groupes souvent marginalisés, mis en lumière par le regard et la sensibilité des cinéastes. Quoi de mieux pour stimuler la conversation et enrichir nos débats ?
7. Animés tant par la tradition que par l’innovation.
Perpétuant l’héritage de Norman McLaren, reconnu à travers le monde, les artistes et les artisans d’aujourd’hui expérimentent les nouvelles techniques et technologies d’animation et maintiennent une longue tradition de cinéma d’auteur, tout en faisant preuve d’audace.
8. Des œuvres interactives et immersives qui défrichent des territoires narratifs inexplorés.
Pour raconter des histoires, on s’appuie sur le potentiel d’innovation des technologies et des plateformes, en explorant les courants sociaux qui naissent avec les nouveaux modes de communication. Et tout le monde y gagne.
9. De la matière au-delà des bancs d’école.
Au cœur de l’éducation et des activités d’apprentissage, l’ONF propose un contenu adapté et enrichi, toujours pertinent et innovant. Pensons notamment au portail média CAMPUS et à l’expérience d’apprentissage l’École de l’Océan, des plateformes riches qui permettent de pousser l’enseignement encore plus loin grâce aux outils technologiques actuels.
10. À l’image de la population canadienne et de sa diversité.
Des engagements publics et ciblés lient l’ONF en tant qu’employeur, mais aussi en tant que producteur et distributeur.
Le saviez-vous?
L’ONF…
– … a remporté le premier Oscar® décerné à un documentaire pour La forteresse de Churchill de Stuart Legg en 1941.
– … a jeté les bases de la forme documentaire du cinéma direct en 1958. Michel Brault, Pierre Perrault, Gilles Groulx et Marcel Carrière se sont ensuite appliqués à les redéfinir.
– … a produit le premier long métrage canadien sélectionné en compétition au Festival de Cannes : Pour la suite du monde, de Pierre Perrault et Michel Brault.
– … a contribué à la mise au point de ce qui allait devenir la technologie IMAX® lors d’Expo 67.
– … a inventé et inauguré des technologies et des techniques d’animation que l’on utilise encore aujourd’hui, notamment la stéréoscopie, la pixillation et SANDDE.
– … a créé l’un des premiers films animés par ordinateur : La faim, de Peter Foldès, en nomination aux Oscars®.
– … a mis sur pied en 1974 le Studio D, un studio de production anglophone entièrement dirigé par des femmes, qui y occupaient tous les postes de création. Les films issus du Studio D ont remporté trois Oscars®.
– … a mis en place en 1972, du côté de la production francophone, le programme En tant que femmes, dont les films sont produits et réalisés par des femmes, notamment Anne Claire Poirier. En 1986, le studio Regards de femmes, dirigé par Josée Beaudet, est fondé.
– … crée, depuis plus de 20 ans, des programmes et des bourses — l’Aide au cinéma indépendant du Canada (ACIC), le Filmmaker Assistance Program, la série Chroniques de notre terre natale, le Doc Lab Saskatchewan, les concours Tremplin et Cinéaste recherché(e), entre autres — visant à encourager des cinéastes canadiens prometteurs, émergents ou en formation de tous les horizons.
– … possède la plus importante collection en ligne de films réalisés par des Autochtones, soit plus de 400 titres sur son portail Web lancé en 2018 et consacré aux histoires autochtones racontées par des cinéastes autochtones.
– … a reçu en 2019 sa 75e nomination aux Oscars® en 80 ans, pour Zoothérapie (Animal Behaviour) d’Alison Snowden et David Fine.
Vies de stars
– Les cinéastes canadiens Guy Maddin, Denis Villeneuve, Atom Egoyan, Sarah Polley, Don McKellar, Denys Arcand et Robert Lepage ont tous fait un film avec l’ONF.
– Des acteurs et actrices tels que Meryl Streep, Forest Whitaker, Christopher Plummer, Donald Sutherland, Leslie Nielsen, Richard Burton, Xavier Dolan et Caroline Dhavernas ont prêté leur voix à des films de l’ONF.
– George Lucas a créé la célèbre « Force » de La guerre des étoiles après avoir vu le film 21-87 d’Arthur Lipsett. La série La guerre des étoiles comporte d’ailleurs deux clins d’œil à ce film de l’ONF : le numéro de la cellule de prison — 2187 — de la princesse Leia dans Un nouvel espoir et le matricule FN-2187 de Finn, l’ancien stormtrooper du Premier Ordre qui devient un héros de la Résistance.
– Le film Notre univers, de Roman Kroitor et Colin Low, a inspiré à Stanley Kubrick la vision de l’espace qu’il a présentée dans son chef-d’œuvre 2001 : l’odyssée de l’espace. Kubrick a aussi engagé le narrateur de Notre univers, Douglas Rain, pour qu’il prête sa voix à l’ordinateur fou HAL 9000 dans son film.
– Tous les cinéastes sélectionnés pour représenter le Canada aux Oscars® dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère ont collaboré avec l’ONF.
PRODUCTIONS EN COURS
PROGRAMME FRANÇAIS
Le Programme français de l’ONF soutient la création audiovisuelle d’expression française. Il produit et coproduit des œuvres dans une diversité de formats et d’approches : documentaires à caractère social, animations d’auteur et récits numériques et interactifs audacieux. Ses productions abordent les grands enjeux sociaux ou culturels qui touchent les francophones du Québec et du Canada.
Voici un aperçu des productions que préparent les studios de création de l’ONF d’un bout à l’autre du pays.
PROGRAMME ANGLAIS
Le Programme anglais de l’ONF est un laboratoire de création unique en son genre. Ses producteurs et productrices travaillent avec des artistes des quatre coins du Canada — des cinéastes ainsi que des créateurs et créatrices de contenu médiatique — pour produire des documentaires d’opinion, des films d’animation d’auteur et du contenu interactif original pour toutes les plateformes.
Voici un aperçu des productions que préparent les studios de création de l’ONF d’un bout à l’autre du pays.
DES PRODUCTIONS EN PARTENARIAT
L’ONF produit également des œuvres innovantes avec des partenaires traditionnels et non traditionnels, dont Espace pour la vie (Kyma, ondes en puissance), le Musée canadien de la nature (Au-delà des glaces), Affaires mondiales Canada (TRACES pour l’Expo 2020 de Dubaï), la Fondation Vimy (Vimy retrouvé) et le Partenariat du Quartier des spectacles (Instrument à vent), sans oublier sa contribution à des commémorations importantes, comme le 375e anniversaire de Montréal (Expo 67 Live).
LES FEMMES À L’ONF
Il importe que les histoires soient racontées par les bonnes personnes. Pionnier de l’autonomisation des réalisatrices depuis des décennies avec, notamment, son célèbre Studio D, premier studio de production féministe au monde, l’ONF a poussé le cinéma mondial à faire plus, en prêchant par l’exemple. En 2016, l’ONF s’est formellement engagé à ce que, d’ici 2019, la moitié de ses productions soit réalisée par des femmes et à ce que la moitié des budgets de production soit allouée à des projets de réalisatrices. Un an plus tard, l’organisation a poussé plus loin son engagement en visant la parité au sein des postes clés de création d’ici 2020 (notamment en scénarisation, en montage, en direction de la photographie et en composition musicale).
En 2020-2021, pour la cinquième année de suite, l’ONF a atteint ses objectifs dans la répartition du nombre de productions et des budgets de production. Si la parité est aujourd’hui bien ancrée au sein de l’ONF, elle demeurera toujours une priorité. L’organisation poursuivra notamment ses efforts en ce qui concerne certaines activités de création, telles que la direction photo et la composition musicale, où les objectifs ne sont pas atteints. Ces efforts seront coordonnés avec ceux des acteurs de l’industrie.
FAITS SAILLANTS
- Les femmes réalisent des films à l’ONF depuis plus de 75 ans.
- La célèbre artiste de l’ONF Evelyn Lambart a été la première femme cinéaste d’animation au Canada.
- En 1974, l’ONF a créé le Studio D, un studio de production anglophone entièrement dirigé par des femmes qui y occupaient tous les postes de création. Les films issus du Studio D ont remporté trois Oscars®.
- Du côté de la production francophone, l’ONF a mis en place en 1972 le programme En tant que femmes, dont les films sont produits et réalisés par des femmes, notamment Anne Claire Poirier.
Liens :
LE CINÉMA AUTOCHTONE
Les premiers conteurs du Canada continuent de nous étonner, peu importe la forme de média utilisée. Pourtant, les histoires sur les réalités des Autochtones, bien qu’elles aient fait l’objet de nombreux films de l’ONF au fil des ans, étaient rarement racontées par des créateurs et créatrices autochtones. L’ONF a produit plus de 400 œuvres de cinéastes métis, inuits et des Premières Nations, une collection sans précédent qui va au-delà des récits de la culture dominante et offre des points de vue autochtones aux auditoires canadiens et internationaux. Alanis Obomsawin, première voix autochtone à l’ONF, est aujourd’hui considérée comme la cinéaste autochtone la plus prolifique et la plus influente du monde. Membre de la nation abénaquise, elle a jusqu’à présent réalisé 53 films en 54 ans de carrière, plus d’un demi-siècle pendant lequel elle a raconté les histoires de son peuple, des histoires teintées d’un sentiment d’urgence et de compassion et puissantes sur le plan cinématographique.
Fort de ces œuvres importantes et guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, l’ONF a mis en place un plan d’action comportant une série d’engagements, notamment consacrer au moins 15 % de ses dépenses totales de production aux projets d’artistes autochtones. Ce faisant, l’ONF bénéficiera d’une force créatrice dynamique tout en favorisant une meilleure compréhension et la réconciliation entre les Canadiens autochtones et non autochtones.
Liens :
L’ONF, LIEU DE NAISSANCE DU CINÉMA QUÉBÉCOIS
Tandis que la Révolution tranquille transforme la société québécoise, le studio de Montréal devient le berceau du cinéma du Québec.
Sous la gouverne de leaders tels que Guy Roberge, premier commissaire francophone de l’ONF, de 1957 à 1966, et de pionniers comme Jacques Bobet et Pierre Juneau, l’ONF réunit une masse critique de jeunes cinéastes québécois visionnaires d’expression française.
Cinéastes :
Hubert Aquin, Denys Arcand, Michel Brault, Marcel Carrière, Gilles Carle, Gilles Groulx, Claude Fournier, Claude Jutra, Pierre Perrault.
Films québécois marquants :
- Les raquetteurs (1958), Michel Brault et Gilles Groulx
- Golden Gloves (1961), Gilles Groulx
- À Saint-Henri le cinq septembre (1962), Hubert Aquin
- La lutte (1961), Michel Brault, Marcel Carrière, Claude Fournier et Claude Jutra
- À tout prendre (1963), Claude Jutra
- Pour la suite du monde (1963), Michel Brault, Marcel Carrière et Pierre Perrault
- Le chat dans le sac (1964), Gilles Groulx
- La vie heureuse de Léopold Z (1965), Gilles Carle
- Mon oncle Antoine (1970), Claude Jutra — généralement considéré comme le meilleur film canadien de tous les temps
Lien : www.onf.ca/cineastes
UNE PRODUCTION DE LANGUE ANGLAISE AVANT-GARDISTE
Constituée à l’origine en 1948, « l’unité B » arrive à Montréal avec le producteur Tom Daly à la tête d’une équipe de talentueux innovateurs en cinéma composée de Norman McLaren, déjà une légende vivante, ainsi que de grands cinéastes comme Colin Low, Roman Kroitor, Terence Macartney-Filgate, Stanley Jackson, Robert Verrall et le prolifique compositeur Eldon Rathburn, pour n’en nommer que quelques-uns.
- Candid Eye (1958), Terence Macartney-Filgate
La série Candid Eye met à profit les innovations de l’ONF en matière de caméra légère. Influencée par l’œuvre du photographe français Henri Cartier-Bresson, cette série est l’une des toutes premières expériences de cinéma-vérité et elle est reconnue pour avoir contribué à révolutionner le récit documentaire.
Autres œuvres phares :
- Lonely Boy (Paul Anka) (1962), Wolf Koenig et Roman Kroitor. Regard en cinéma-vérité sur le chanteur canadien Paul Anka, idole des adolescentes. Le court métrage aura une grande influence sur Peter Watkins et sur son film Privilege (1967), qui porte sur une vedette de la pop imaginaire.
- Universe (Notre univers) (1960), Colin Low et Roman Kroitor. Ce court métrage a grandement influencé Stanley Kubrick pour son film 2001, l’odyssée de l’espace, dans lequel il fait appel au narrateur de Universe (Notre univers), l’acteur canadien Douglas Rain, pour faire la voix de HAL.
- City of Gold (Capitale de l’or) (1957), Colin Low et Roman Kroitor. L’utilisation innovatrice de la caméra d’animation et des photos d’archives inspirera le documentariste américain Ken Burns.
- Le cinéaste expérimental de Montréal Arthur Lipsett, entré à l’ONF en 1958, crée des films de collage avant-gardistes tel Very Nice, Very Nice (1961), une œuvre qui influencera un jeune étudiant en cinéma californien du nom de George Lucas.
Lien : www.onf.ca/cineastes
ANIMATION
L’ONF est depuis des décennies un lieu d’excellence avec ses deux studios d’animation oscarisés qui ont contribué à établir Montréal comme un centre mondial pour l’animation d’auteur.
Le premier film que réalise Norman McLaren dans les studios à Montréal est le très applaudi A Chairy Tale (Il était une chaise) (1957), un film de pixillation fait avec Claude Jutra qui met en évidence les possibilités accrues de collaboration entre Canadiens anglophones et Québécois francophones qu’ouvre le nouveau siège de l’ONF, établi à l’époque sur le chemin de la Côte-de-Liesse.
- En 1966 est créé le nouveau Studio d’animation du Programme français de l’ONF, dirigé par René Jodoin.
- René Jodoin produit deux courts métrages d’animation nommés aux Oscars : La faim, de Peter Foldès, et Monsieur Pointu, d’André Leduc et Bernard Longpré, de même que Balablok, de Bretislav Pojar, gagnant du Grand Prix du court métrage au Festival de Cannes.
- Le studio produit aussi des œuvres comme le film oscarisé de Co Hoedeman Le château de sable (1977).
- Le Studio d’animation du Programme anglais à Montréal a produit ou coproduit cinq films récompensés d’un Oscar : Special Delivery (Livraison spéciale) (1978), de Eunice Macaulay et John Weldon, Every Child (Chaque enfant) (1979), d’Eugene Fedorenko, Bob’s Birthday(L’anniversaire de Bob) (1994), d’Alison Snowden et David Fine, Ryan (2004), de Chris Landreth, et The Danish Poet (Le poète danois) (2006), de Torill Kove.
LA NAISSANCE D’IMAX (DANS LE LABYRINTHE)
Lorsque Montréal accueille le monde entier à Expo 67, la révolutionnaire projection multiécran In the Labyrinth (Dans le labyrinthe), offerte au pavillon Labyrinthe, est l’une des attractions phares de l’exposition universelle avec plus de 1,3 million de visiteurs en 1967.
- Réalisé par Roman Kroitor, Colin Low et Hugh O’Connor, In the Labyrinth (Dans le labyrinthe) a contribué à préparer le terrain pour le développement par Kroitor (qui quittera l’ONF pour se consacrer à sa nouvelle entreprise) de la technologie canadienne IMAX, un format de pellicule permettant de projeter des images sur écran géant.
- Le studio de Montréal continue d’écrire l’histoire du cinéma sur écran géant avec des œuvres comme Transitions (1986), le premier film IMAX en 3D et en couleurs, et Momentum (1992), le premier film IMAX HD à 48 images par seconde.
SOCIÉTÉ NOUVELLE
Projet de cinéma participatif créé à l’origine pour le Centenaire du Canada, Challenge for Change/Société nouvelle donne lieu à un nouveau média axé sur la communauté. Entre 1967 et 1980, 200 films et vidéos au total sont issus de ce programme : environ 145 œuvres en anglais et plus de 60 en français. Mentionnons entre autres :
- Les films de l’île Fogo (1967-1968), Colin Low
- Saint-Jérôme (1968), Fernand Dansereau
- Opération boule de neige (projet pionnier de vidéo communautaire) (1969), Bonnie Sherr Klein
- La noce est pas finie (1971), Léonard Forest
- En tant que femmes (série phare diffusée à la SRC) (1972), Anne Claire Poirier
- Working Mothers Series (1974-1975), Kathleen Shannon
Le siège social de l’ONF, d’Ottawa à Montréal
1939 : Fondation du bureau de l’ONF à Ottawa, au 25, rue John et dans neuf autres bâtiments dispersés dans la ville.
1956 : Le besoin se fait sentir de regrouper toutes les activités de l’ONF sous un même toit, selon les normes les plus élevées de l’industrie cinématographique. On déménage alors le siège social à Montréal, au 3155, chemin de la Côte-de-Liesse, dans un tout nouveau studio de cinéma entièrement intégré, sur le modèle des grands studios hollywoodiens, le seul du genre au Canada. Le fait d’être à Montréal permettait aussi de recruter de nouveaux talents dans l’important bassin de créateurs et créatrices de la ville, et d’inclure plus d’artistes francophones.
LE COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT À LA CINÉMATOGRAPHIE ET PRÉSIDENT DE L’ONF :
CLAUDE JOLI-COEUR
- Figure influente de l’industrie cinématographique et audiovisuelle depuis plus de 30 ans, Claude Joli-Coeur est devenu le 16e commissaire du gouvernement à la cinématographie et président de l’Office national du film du Canada en 2014. À l’ONF depuis 2003, il a notamment exercé les fonctions de commissaire adjoint (2007-2014), dirigeant les relations gouvernementales, la planification stratégique ainsi que les relations d’affaires et les services juridiques.
- Claude Joli-Coeur est reconnu pour son habileté à rallier, son style de leadership axé sur les résultats et son engagement marqué envers les communautés du pays, notamment les communautés linguistiques en situation minoritaire, comme en témoigne son appui à plusieurs projets issus de la francophonie canadienne et à la première entente multipartite avec les anglophones du Québec.
- Il a été l’un des premiers dans l’industrie au Canada à avoir pris des engagements clairs en matière de parité hommes-femmes (2016), à avoir lancé un plan d’action pour soutenir les perspectives autochtones (2017) et à avoir instauré des mesures et des objectifs concrets pour favoriser la diversité, l’équité et l’inclusion (2021). Il a également présenté en 2020 le Plan stratégique 2020-2023, catalyseur pour l’avenir de l’ONF, qui place la création et l’engagement des auditoires au cœur de ses priorités.
- Diplômé en droit de l’Université de Montréal et membre du Barreau du Québec, Claude Joli-Coeur a d’abord été spécialiste du droit du divertissement dans le secteur privé, où il a contribué à plusieurs coproductions internationales avec l’Europe. Il a été vice-président à Astral, au Groupe Coscient (Motion International), à TVA International et à Zone 3.
Liste des ex-commissaires de l’Office national du film du Canada
Tel qu’il est stipulé dans le texte de la Loi nationale sur le film de 1950, la personne qui occupe le poste de commissaire du gouvernement à la cinématographie dirige l’Office national du film du Canada (ONF). À ce titre, elle est chargée de l’administration de l’Office, en conduit les activités et peut, sous réserve des règlements administratifs de celui-ci, exercer en son nom tous les pouvoirs confiés à l’organisme.
En plus de conseiller le gouverneur en conseil en matière d’activité filmique, le ou la commissaire s’intéresse principalement à la planification à long terme des activités de l’Office, au développement de ses ressources, à la clarification de ses politiques générales et à la conception de ses politiques de production.
La nomination du ou de la commissaire se fait par le gouverneur en conseil, pour une période maximale de cinq ans, sous réserve de révocation sur recommandation de l’Office.
L’actuel commissaire du gouvernement à la cinématographie est M. Claude Joli-Coeur.
John Grierson
1939-1945
Ross McLean
1945-1947 (intérim)
1947-1950
W. Arthur Irwin
1950-1952
Albert William Trueman
1953-1957
Guy Roberge
1957-1966
Grant McLean
1966-1967 (intérim)
Hugo McPherson
1967-1970
Sydney Newman
1970-1975
André Lamy
1975-1979
James de Beaujeu Domville
1979-1984
François N. Macerola
1984-1988
Joan Pennefather
1989-1994
Sandra M. Macdonald
1995-2001
Jacques Bensimon
2001-2006
Claude Joli-Coeur
2006-2007 (intérim)
Tom Perlmutter
2007-2013
Claude Joli-Cœur
2014-2019 (premier mandat)
Claude Joli-Cœur
2019-2022 (deuxième mandat)
Pause ONF
Relations de presse
-
Magalie Boutin
Chef, Relations médias, ONF
C. : 514-233-8646
m.boutin@onf.ca | @NFB_Magalie
-
L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF), le producteur et distributeur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées, collabore avec des créateurs et créatrices de talent à l’échelle du pays pour proposer des documentaires, des animations d’auteur, des récits interactifs et des expériences participatives. Il prend des mesures concrètes pour combattre le racisme systémique et devenir une organisation plus ouverte et diversifiée. Il s’emploie en outre à affermir la production autochtone et à promouvoir l’équité des genres dans les secteurs du cinéma et des médias numériques. Les productions de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 12 Oscars. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.