L’ONF, tant d’histoires à raconter…
L’ONF EN 100 MOTS
L’Office national du film du Canada est le conteur du pays. En tant que producteur et distributeur public unique au monde, l’ONF présente des perspectives canadiennes originales à travers les milliers de films qu’il produit et distribue en collaboration avec des artistes, des communautés et des partenaires de partout au pays et de l’étranger. Reconnu pour sa pratique artistique, son impact social, ses expérimentations technologiques et son innovation continue, l’ONF est considéré par la population canadienne comme une institution publique emblématique. Ses documentaires d’opinion, ses films d’animation d’auteur, ses œuvres interactives audacieuses et ses expériences participatives touchent des millions de personnes chaque année et suscitent les conversations, l’apprentissage et le ravissement.
LE COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT À LA CINÉMATOGRAPHIE ET PRÉSIDENT DE L’ONF :
CLAUDE JOLI-COEUR
- Figure influente de l’industrie cinématographique et audiovisuelle depuis plus de 30 ans, Claude Joli-Coeur est le 16e commissaire du gouvernement à la cinématographie et président de l’Office national du film du Canada. Il y a auparavant occupé le poste de commissaire adjoint (2007-2014), dirigeant les relations gouvernementales, la planification stratégique, les relations d’affaires et les services juridiques.
- Claude Joli-Coeur est reconnu pour son habileté à rallier, son style de leadership axé sur les résultats et son engagement marqué envers les communautés du pays. Cet engagement, allié à son intérêt pour la culture canadienne, lui a inspiré de nombreuses initiatives, notamment avec de grands musées et établissements culturels au Canada. Claude Joli-Coeur a également appuyé plusieurs projets auprès des communautés de la francophonie canadienne et des communautés en situation minoritaire, dont la première entente multipartite avec les anglophones du Québec.
- En mars 2016, il a pris un engagement fort pour la parité : d’ici 2019, l’ONF affectera 50 % de son budget de production aux films réalisés par des femmes et la moitié de ses productions seront signées par des réalisatrices. En mars 2017, il a poussé encore plus loin cet engagement, avec un objectif de 50 % de femmes au sein des postes clés de création pour les projets en production en 2020 à l’ONF.
- Claude Joli-Coeur a également lancé en juin 2017 la mise en œuvre d’un plan triennal pour redéfinir les relations de l’ONF avec les peuples autochtones. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, ce plan comporte 33 engagements, dont celui de consacrer au minimum 15 % des dépenses globales de production aux œuvres réalisées par des artistes autochtones.
- Ce diplômé en droit de l’Université de Montréal et membre du Barreau du Québec a d’abord été spécialiste du droit du divertissement dans le secteur privé, où il a contribué à plusieurs coproductions internationales avec l’Europe. Il a été vice-président à Astral, au Groupe Coscient (Motion International), à TVA International et à Zone 3.
Liste des ex-commissaires de l’Office national du film du Canada
Tel qu’il est stipulé dans le texte de la Loi nationale sur le film de 1950, la personne qui occupe le poste de commissaire du gouvernement à la cinématographie dirige l’Office national du film du Canada (ONF). À ce titre, elle est chargée de l’administration de l’Office, en conduit les activités et peut, sous réserve des règlements administratifs de celui-ci, exercer en son nom tous les pouvoirs confiés à l’organisme.
En plus de conseiller le gouverneur en conseil en matière d’activité filmique, le ou la commissaire s’intéresse principalement à la planification à long terme des activités de l’Office, au développement de ses ressources, à la clarification de ses politiques générales et à la conception de ses politiques de production.
La nomination du ou de la commissaire se fait par le gouverneur en conseil, pour une période maximale de cinq ans, sous réserve de révocation sur recommandation de l’Office.
L’actuel commissaire du gouvernement à la cinématographie est M. Claude Joli-Coeur.
John Grierson
1939-1945
Ross McLean
1945-1947 (intérim)
1947-1950
W. Arthur Irwin
1950-1952
Albert William Trueman
1953-1957
Guy Roberge
1957-1966
Grant McLean
1966-1967 (intérim)
Hugo McPherson
1967-1970
Sydney Newman
1970-1975
André Lamy
1975-1979
James de Beaujeu Domville
1979-1984
François N. Macerola
1984-1988
Joan Pennefather
1989-1994
Sandra M. Macdonald
1995-2001
Jacques Bensimon
2001-2006
Claude Joli-Coeur
2006-2007 (intérim)
Tom Perlmutter
2007-2013
Claude Joli-Coeur
2013-2014 (intérim)
Claude Joli-Cœur
2014-2019
L’ONF, vous connaissez?
1. Le producteur et distributeur public du Canada, rien de moins.
Pilier de la mémoire collective passée et actuelle des Canadiens et Canadiennes, l’ONF produit et distribue des documentaires percutants, des animations d’auteur reconnues mondialement, ainsi que des expériences participatives et des récits interactifs et immersifs audacieux, en collaboration avec des artistes et des artisans d’ici.
2. Notre créativité se fait voir, d’un océan à l’autre.
Les équipes de production travaillent étroitement chaque année avec des centaines d’artistes et d’artisans, chevronnés comme émergents et de toutes les spécialités, traduisant ainsi la riche diversité du pays, de la côte est à la côte ouest et des Grands Lacs à l’Arctique, et couvrant le large spectre des enjeux actuels, de l’intime au social.
3. Une collection de films en ligne parmi les plus importantes du Canada.
Les esprits curieux peuvent vivre un éventail d’expériences et d’émotions et découvrir des perspectives uniques de Canadiens et Canadiennes sur une variété de sujets pertinents, touchants et inspirants sur ONF.ca/NFB.ca.
4. Partout et en tout temps.
Salles de cinéma, festivals, télévision, salles communautaires, bibliothèques et autres espaces publics, plateformes multiples… Ce ne sont pas les endroits qui manquent pour découvrir nos productions et coproductions, autant ici qu’à l’étranger !
5. Une collection vaste et vivante.
L’ONF conserve, restaure et numérise ses œuvres pour transmettre au public canadien ce riche patrimoine collectif, qui comprend également des plans d’archives et des photos. Un grand nombre de films et de productions interactives est accessible gratuitement en ligne, en français et en anglais.
6. On en parle, autrement.
Des documentaires sur des enjeux d’ici et d’ailleurs présentent les points de vue originaux et fascinants de groupes souvent marginalisés, mis en lumière par le regard et la sensibilité des cinéastes. Quoi de mieux pour stimuler la conversation et enrichir nos débats ?
7. Animés tant par la tradition que par l’innovation.
Perpétuant l’héritage de Norman McLaren, reconnu à travers le monde, les artistes et les artisans d’aujourd’hui expérimentent les nouvelles techniques et technologies d’animation et maintiennent une longue tradition de cinéma d’auteur, tout en faisant preuve d’audace.
8. Des œuvres interactives et immersives qui défrichent des territoires narratifs inexplorés.
Pour raconter des histoires, on s’appuie sur le potentiel d’innovation des technologies et des plateformes, en explorant les courants sociaux qui naissent avec les nouveaux modes de communication. Et tout le monde y gagne.
9. De la matière au-delà des bancs d’école.
Au cœur de l’éducation et des activités d’apprentissage, l’ONF propose un contenu adapté et enrichi, toujours pertinent et innovant. Pensons notamment au portail média CAMPUS et à l’expérience d’apprentissage l’École de l’Océan, des plateformes riches qui permettent de pousser l’enseignement encore plus loin grâce aux outils technologiques actuels.
10. À l’image de la population canadienne et de sa diversité.
Des engagements publics et ciblés lient l’ONF en tant qu’employeur, mais aussi en tant que producteur et distributeur.
Vies de stars
– Les cinéastes canadiens Guy Maddin, Denis Villeneuve, Atom Egoyan, Sarah Polley, Don McKellar, Denys Arcand et Robert Lepage ont tous fait un film avec l’ONF.
– Des acteurs et actrices tels que Meryl Streep, Forest Whitaker, Christopher Plummer, Donald Sutherland, Leslie Nielsen, Richard Burton, Xavier Dolan et Caroline Dhavernas ont prêté leur voix à des films de l’ONF.
– George Lucas a créé la célèbre « Force » de La guerre des étoiles après avoir vu le film 21-87 d’Arthur Lipsett. La série La guerre des étoiles comporte d’ailleurs deux clins d’œil à ce film de l’ONF : le numéro de la cellule de prison — 2187 — de la princesse Leia dans Un nouvel espoir et le matricule FN-2187 de Finn, l’ancien stormtrooper du Premier Ordre qui devient un héros de la Résistance.
– Le film Notre univers, de Roman Kroitor et Colin Low, a inspiré à Stanley Kubrick la vision de l’espace qu’il a présentée dans son chef-d’œuvre 2001 : l’odyssée de l’espace. Kubrick a aussi engagé le narrateur de Notre univers, Douglas Rain, pour qu’il prête sa voix à l’ordinateur fou HAL 9000 dans son film.
– Tous les cinéastes sélectionnés pour représenter le Canada aux Oscars® dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère ont collaboré avec l’ONF.
Le saviez-vous?
L’ONF…
– … a remporté le premier Oscar® décerné à un documentaire pour La forteresse de Churchill de Stuart Legg en 1941.
– … a jeté les bases de la forme documentaire du cinéma direct en 1958. Michel Brault, Pierre Perrault, Gilles Groulx et Marcel Carrière se sont ensuite appliqués à les redéfinir.
– … a produit le premier long métrage canadien sélectionné en compétition au Festival de Cannes : Pour la suite du monde, de Pierre Perrault et Michel Brault.
– … a contribué à la mise au point de ce qui allait devenir la technologie IMAX® lors d’Expo 67.
– … a inventé et inauguré des technologies et des techniques d’animation que l’on utilise encore aujourd’hui, notamment la stéréoscopie, la pixillation et SANDDE.
– … a créé l’un des premiers films animés par ordinateur : La faim, de Peter Foldès, en nomination aux Oscars®.
– … a mis sur pied en 1974 le Studio D, un studio de production anglophone entièrement dirigé par des femmes, qui y occupaient tous les postes de création. Les films issus du Studio D ont remporté trois Oscars®.
– … a mis en place en 1972, du côté de la production francophone, le programme En tant que femmes, dont les films sont produits et réalisés par des femmes, notamment Anne Claire Poirier. En 1986, le studio Regards de femmes, dirigé par Josée Beaudet, est fondé.
– … crée, depuis plus de 20 ans, des programmes et des bourses — l’Aide au cinéma indépendant du Canada (ACIC), le Filmmaker Assistance Program, la série Chroniques de notre terre natale, le Doc Lab Saskatchewan, les concours Tremplin et Cinéaste recherché(e), entre autres — visant à encourager des cinéastes canadiens prometteurs, émergents ou en formation de tous les horizons.
– … possède la plus importante collection en ligne de films réalisés par des Autochtones, soit plus de 300 titres sur son portail Web lancé en 2018 et consacré aux histoires autochtones racontées par des cinéastes autochtones.
– … a reçu en 2019 sa 75e nomination aux Oscars® en 80 ans, pour Zoothérapie (Animal Behaviour) d’Alison Snowden et David Fine.
PRODUCTIONS EN COURS
PROGRAMME FRANÇAIS
Le Programme français de l’ONF soutient le cinéma d’auteur (incluant la production numérique et interactive) d’expression française. Il produit et coproduit des œuvres dans une diversité de formats et d’approche; documentaires à caractère social, animations d’auteur et productions interactives audacieuses. Ses productions abordent les grands enjeux sociaux ou culturels qui touchent les francophones du Québec et du Canada.
Voici un aperçu des productions à venir en provenance des studios de création de l’ONF réparti à travers le pays.
PROGRAMME ANGLAIS
Le Programme anglais de l’ONF est un laboratoire de création unique en son genre. Ses producteurs et productrices travaillent avec des créateurs et créatrices des quatre coins du Canada — des cinéastes ainsi que des créateurs et créatrices de contenu médiatique — pour produire des documentaires d’opinion, des films d’animation d’auteur et du contenu interactif original pour toutes les plateformes.
Voici un aperçu des productions à venir en provenance des studios de création de l’ONF réparti à travers le pays.
PROGRAMME INSTITUTIONNEL
Le programme institutionnel a pour mission de créer de nouvelles possibilités de financement, de production, de diffusion et d’exploitation d’œuvres innovantes avec des partenaires traditionnels et non traditionnels. Les objectifs sont d’imaginer, de développer, financer, produire et distribuer des œuvres dans de nouveaux formats, genres et marchés.
Au programme institutionnel, l’innovation passe par une étroite collaboration avec les différents services et programmes de l’ONF, mais aussi avec des partenaires comme Espace pour la vie, la Ville de Montréal, Parcs Canada, le Musée canadien de la nature et NHK.
Liens :
FAITS SAILLANTS DE 2018-2019
LES FEMMES À L’ONF
Il importe que les histoires soient racontées par les bonnes personnes. Pionnier de l’autonomisation des réalisatrices depuis des décennies avec, notamment, son célèbre Studio D, premier studio de production féministe au monde, l’ONF a poussé le cinéma mondial à faire plus, en prêchant par l’exemple. Dans son engagement pris en 2016 en faveur de l’égalité des sexes, geste qui a été salué à l’échelle internationale et qui a démontré qu’il est possible d’apporter rapidement des changements audacieux, l’ONF a promis que d’ici 2019 au moins la moitié de ses productions seront réalisées par des femmes et que 50 % de ses dépenses totales de production seront consacrées à des projets de créatrices, objectif presque déjà atteint en 2018.
Un film est toutefois le fruit des efforts d’une équipe et pas seulement de ceux d’une cinéaste. Aussi, dans le cadre d’un projet de transformation, l’ONF instaurera d’ici 2020 une plus grande parité entre les sexes dans les postes clés de création pour les films d’animation, les documentaires et les œuvres interactives. Les femmes ont longtemps été sous-représentées dans de nombreux métiers clés du secteur du cinéma. Leur contribution croissante dans les domaines du montage, de la direction photo, du son, de l’animation et des technologies interactives confortera assurément l’ONF dans son rôle de producteur public faisant valoir les meilleurs talents du Canada, sans compter qu’elle enrichira son travail de création.
FAITS SAILLANTS
- Les femmes réalisent des films à l’ONF depuis plus de 75 ans.
- La célèbre artiste de l’ONF Evelyn Lambart a été la première femme cinéaste d’animation au Canada.
- En 1974, l’ONF a créé le Studio D, un studio de production anglophone entièrement dirigé par des femmes qui y occupaient tous les postes de création. Les films issus du Studio D ont remporté trois Oscars®.
- Du côté de la production francophone, l’ONF a mis en place en 1972 le programme En tant que femmes, dont les films sont produits et réalisés par des femmes, notamment Anne Claire Poirier.
Liens :
LE CINÉMA AUTOCHTONE
Les premiers conteurs du Canada continuent de nous étonner, peu importe la forme de média utilisée. Pourtant, les histoires sur les réalités des Autochtones, bien qu’elles aient fait l’objet de nombreux films de l’ONF au fil des ans, étaient rarement racontées par des créateurs autochtones. L’ONF a produit plus de 300 œuvres de cinéastes métis, inuits et des Premières Nations, une collection sans précédent qui va au-delà des récits de la culture dominante et offre des points de vue autochtones aux auditoires canadiens et internationaux. Alanis Obomsawin, première voix autochtone à l’ONF, est aujourd’hui considérée comme la cinéaste autochtone la plus prolifique et la plus influente du monde. Âgée de 86 ans, elle a récemment terminé son 50e film en 50 ans, un demi-siècle pendant lequel elle a raconté les histoires de son peuple, des histoires teintées d’un sentiment d’urgence et de compassion et puissantes sur le plan cinématographique.
Fort de ces œuvres importantes et guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, l’ONF a mis en place un plan triennal visant à redéfinir ses relations avec les peuples autochtones, dans le cadre duquel il s’est engagé à consacrer au moins 15 % de ses dépenses totales de production aux projets d’artistes autochtones. Ce faisant, l’ONF bénéficiera d’une force créatrice dynamique tout en favorisant une meilleure compréhension et la réconciliation entre les Canadiens autochtones et non autochtones.
Liens :
L’ONF, LIEU DE NAISSANCE DU CINÉMA QUÉBÉCOIS
Tandis que la Révolution tranquille transforme la société québécoise, le studio de Montréal devient le berceau du cinéma du Québec.
Sous la gouverne de leaders tels que Guy Roberge, premier commissaire francophone de l’ONF, de 1957 à 1966, et de pionniers comme Jacques Bobet et Pierre Juneau, l’ONF réunit une masse critique de jeunes cinéastes québécois visionnaires d’expression française.
Cinéastes :
Hubert Aquin, Denys Arcand, Michel Brault, Marcel Carrière, Gilles Carle, Gilles Groulx, Claude Fournier, Claude Jutra, Pierre Perrault.
Films québécois marquants :
- Les raquetteurs (1958), Michel Brault et Gilles Groulx
- Golden Gloves (1961), Gilles Groulx
- À Saint-Henri le cinq septembre (1962), Hubert Aquin
- La lutte (1961), Michel Brault, Marcel Carrière, Claude Fournier et Claude Jutra
- À tout prendre (1963), Claude Jutra
- Pour la suite du monde (1963), Michel Brault, Marcel Carrière et Pierre Perrault
- Le chat dans le sac (1964), Gilles Groulx
- La vie heureuse de Léopold Z (1965), Gilles Carle
- Mon oncle Antoine (1970), Claude Jutra — généralement considéré comme le meilleur film canadien de tous les temps
Lien : www.onf.ca/cineastes
UNE PRODUCTION DE LANGUE ANGLAISE AVANT-GARDISTE
Constituée à l’origine en 1948, « l’unité B » arrive à Montréal avec le producteur Tom Daly à la tête d’une équipe de talentueux innovateurs en cinéma composée de Norman McLaren, déjà une légende vivante, ainsi que de grands cinéastes comme Colin Low, Roman Kroitor, Terence Macartney-Filgate, Stanley Jackson, Robert Verrall et le prolifique compositeur Eldon Rathburn, pour n’en nommer que quelques-uns.
- Candid Eye (1958), Terence Macartney-Filgate
La série Candid Eye met à profit les innovations de l’ONF en matière de caméra légère. Influencée par l’œuvre du photographe français Henri Cartier-Bresson, cette série est l’une des toutes premières expériences de cinéma-vérité et elle est reconnue pour avoir contribué à révolutionner le récit documentaire.
Autres œuvres phares :
- Lonely Boy (Paul Anka) (1962), Wolf Koenig et Roman Kroitor. Regard en cinéma-vérité sur le chanteur canadien Paul Anka, idole des adolescentes. Le court métrage aura une grande influence sur Peter Watkins et sur son film Privilege (1967), qui porte sur une vedette de la pop imaginaire.
- Universe (Notre univers) (1960), Colin Low et Roman Kroitor. Ce court métrage a grandement influencé Stanley Kubrick pour son film 2001, l’odyssée de l’espace, dans lequel il fait appel au narrateur de Universe (Notre univers), l’acteur canadien Douglas Rain, pour faire la voix de HAL.
- City of Gold (Capitale de l’or) (1957), Colin Low et Roman Kroitor. L’utilisation innovatrice de la caméra d’animation et des photos d’archives inspirera le documentariste américain Ken Burns.
- Le cinéaste expérimental de Montréal Arthur Lipsett, entré à l’ONF en 1958, crée des films de collage avant-gardistes tel Very Nice, Very Nice (1961), une œuvre qui influencera un jeune étudiant en cinéma californien du nom de George Lucas.
Lien : www.onf.ca/cineastes
ANIMATION
L’édifice du 3155, chemin de la Côte-de-Liesse, qui porte le nom du légendaire Norman McLaren, est depuis des décennies un lieu d’excellence en animation avec ses deux studios d’animation oscarisés qui ont contribué à établir Montréal comme un centre mondial pour l’animation d’auteur.
Le premier film que réalise Norman McLaren dans le nouvel édifice de Montréal est le très applaudi A Chairy Tale (Il était une chaise) (1957), un film de pixillation fait avec Claude Jutra qui met en évidence les possibilités accrues de collaboration entre Canadiens anglophones et Québécois francophones qu’ouvre le nouveau siège de l’ONF.
- En 1966, l’édifice Norman-McLaren accueille le nouveau Studio d’animation du Programme français de l’ONF, dirigé par René Jodoin.
- René Jodoin produit deux courts métrages d’animation nommés aux Oscars : La faim, de Peter Foldès, et Monsieur Pointu, d’André Leduc et Bernard Longpré, de même que Balablok, de Bretislav Pojar, gagnant du Grand Prix du court métrage au Festival de Cannes.
-
- Le studio produit aussi des œuvres comme le film oscarisé de Co Hoedeman Le château de sable (1977).
- Le Studio d’animation du Programme anglais à Montréal a produit ou coproduit sept films récompensés d’un Oscar : Special Delivery (Livraison spéciale) (1978), de Eunice Macaulay et John Weldon, Every Child (Chaque enfant) (1979), d’Eugene Fedorenko, Bob’s Birthday(L’anniversaire de Bob) (1994), d’Alison Snowden et David Fine, Ryan (2004), de Chris Landreth, et The Danish Poet (Le poète danois) (2006), de Torill Kove.
LA NAISSANCE D’IMAX (DANS LE LABYRINTHE)
Lorsque Montréal accueille le monde entier à Expo 67, la révolutionnaire projection multiécran In the Labyrinth (Dans le labyrinthe), offerte au pavillon Labyrinthe, est l’une des attractions phares de l’exposition universelle avec plus de 1,3 million de visiteurs en 1967.
- Réalisé par Roman Kroitor, Colin Low et Hugh O’Connor, In the Labyrinth (Dans le labyrinthe) a contribué à préparer le terrain pour le développement par Kroitor (qui quittera l’ONF pour se consacrer à sa nouvelle entreprise) de la technologie canadienne IMAX, un format de pellicule permettant de projeter des images sur écran géant.
- Le studio de Montréal continue d’écrire l’histoire du cinéma sur écran géant avec des œuvres comme Transitions (1986), le premier film IMAX en 3D et en couleurs, et Momentum (1992), le premier film IMAX HD à 48 images par seconde.
SOCIÉTÉ NOUVELLE
Projet de cinéma participatif créé à l’origine pour le Centenaire du Canada, Challenge for Change/Société nouvelledonne lieu à un nouveau média axé sur la communauté. Entre 1967 et 1980, 200 films et vidéos au total sont issus de ce programme : environ 145 œuvres en anglais et plus de 60 en français. Mentionnons entre autres :
- Les films de l’île Fogo (1967-1968), Colin Low
- Saint-Jérôme (1968), Fernand Dansereau
- Opération boule de neige (projet pionnier de vidéo communautaire) (1969), Bonnie Sherr Klein
- La noce est pas finie (1971), Léonard Forest
- En tant que femmes (série phare diffusée à la SRC) (1972), Anne Claire Poirier
- Working Mothers Series (1974-1975), Kathleen Shannon
LES MOMENTS MARQUANTS DE L’ONF
1941
Churchill’s Island (La forteresse de Churchill) de Stuart Legg remporte un Oscar®, le premier à être décerné à un film canadien.
1952
Neighbours (Voisins), le chef-d’œuvre de la pixillation de Norman McLaren, remporte le deuxième Oscar® de l’ONF, dans la catégorie Meilleur court métrage documentaire.
1955
L’ONF obtient sa première Palme d’or du court métrage au Festival de Cannes. C’est l’animation gravée sur pellicule au rythme d’une pièce de jazz Blinkity Blank de Norman McLaren qui est récompensée.
Années 1950 et 1960
L’ONF est à l’avant-garde des développements en cinéma documentaire. Les réalisateurs québécois Michel Brault, Marcel Carrière, Gilles Groulx et Pierre Perrault apportent d’importantes contributions au mouvement du cinéma direct avec des œuvres phares telles que Les raquetteurs (Gilles Groulx et Michel Brault, 1958), documentaire considéré comme le précurseur du cinéma direct. Le film instaure un nouveau rapport au réel et présage de la démarche de l’équipe française de l’ONF, qui se déploiera dans les années 1960, au cœur de l’émergence du cinéma québécois et de l’affirmation identitaire. Des films emblématiques seront réalisés pendant cette période, dont Pour la suite du monde de Pierre Perrault et Michel Brault, La lutte de Michel Brault, Marcel Carrière, Claude Fournier et Claude Jutra, Golden Gloves de Gilles Groulx, Bûcherons de la Manouane d’Arthur Lamothe et À Saint-Henri le cinq septembre, œuvre collective de l’équipe française menée par Hubert Aquin, sans oublier la fiction Le chat dans le sac de Gilles Groulx, qui intègre les méthodes du cinéma direct.
1960
L’ONF produit Universe (Notre univers), un court métrage documentaire de Roman Kroitor et Colin Low qui explique le fonctionnement de l’univers et qui sera inscrit quelques années plus tard au programme de formation des astronautes américains.
On dit que ce film inspire à Stanley Kubrick l’image de l’espace qu’il veut reproduire dans 2001, l’odyssée de l’espace.
1962
Pour la suite du monde de Pierre Perrault et Michel Brault (production de Fernand Dansereau, son de Marcel Carrière) est le premier long métrage canadien à être présenté en compétition à Cannes.
1963
L’ONF lance son premier long métrage de fiction en langue anglaise, Drylanders (Un autre pays), réalisé par Don Haldane.
1964
L’ONF crée le Programme français. Jusqu’alors, les productions en langue française étaient entièrement conçues et gérées au sein de l’unité de production anglaise. Par cette initiative, l’institution confirme sa volonté de contribuer à établir une identité distincte pour le cinéma francophone à l’ONF. La même année, l’ONF lance son premier long métrage de fiction en langue française, Le chat dans le sac de Gilles Groulx.
1967
Le programme Challenge for Change — dont le pendant francophone, Société nouvelle, sera mis en place en 1969 — donne le coup d’envoi à un nouveau type de cinéma immersif, à l’intention de communautés entières.
1967
L’ONF fait prendre une toute nouvelle dimension au récit immersif grâce à l’expérience multiécran In the Labyrinth (Dans le labyrinthe), présentée à Expo 67, à Montréal, et qui mènera à la naissance du format IMAX et à une série de premières pour écran géant. Ce film expérimental attire plus de 1,3 million de personnes.
1968
En collaboration avec le ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada, l’ONF met en place un programme de formation destiné aux cinéastes autochtones.
1971
Claude Jutra réalise pour l’ONF son chef-d’œuvre Mon oncle Antoine, qui remporte le Hugo d’or au Festival international du film de Chicago et le Prix du meilleur long métrage au Palmarès du film canadien.
1974
L’ONF crée au sein du Programme anglais le Studio D, le premier studio consacré aux films faits par et sur des femmes. Y seront produites des œuvres phares telles que Not a Love Story: A Film About Pornography (C’est surtout pas de l’amour – Un film sur la pornographie) de Bonnie Sherr Klein (1981) et If You Love This Planet (Si cette planète vous tient à cœur) de Terre Nash (1982). Ce studio va récolter trois Oscars® au total, pour I’ll Find a Way (Je trouverai un moyen) (1977), If You Love This Planet (Si cette planète vous tient à cœur) et Flamenco at 5:15 (Flamenco à 5 h 15) (1983).
1974
L’ONF trace la voie de l’animation par ordinateur quand René Jodoin produit l’un des premiers films entièrement animés par ordinateur au monde, La faim de Peter Foldès, qui remporte le Prix du jury – court métrage au Festival de Cannes et qui est sélectionné aux Oscars®.
1976
L’ONF produit le film officiel de la XXIe olympiade, sous la supervision de Jean-Claude Labrecque (32 équipes, 168 personnes, 100 000 mètres de pellicule).
1977
J.A. Martin photographe fait un triomphe à Cannes : Monique Mercure reçoit le Prix d’interprétation féminine et le film remporte le Prix du jury œcuménique. La même année, le film gagne le Prix du meilleur long métrage au Palmarès du film canadien.
1986
Tout premier film IMAX en couleurs et entièrement en 3D à utiliser l’animation stéréoscopique par ordinateur, Transitions, produit par l’ONF pour le pavillon du Canada à Expo 86, à Vancouver, attire 1 700 000 spectateurs.
1986
Le Studio d’animation du Programme français se dote d’un centre d’animatique pour continuer à repousser les frontières dans le domaine émergent de l’animation par ordinateur, portant l’art et la science de l’animation cinématographique à l’avant-garde du 20e siècle. L’équipe compte parmi ses membres Daniel Langlois, fondateur de Softimage.
1992
L’ONF ouvre en octobre la CinéRobothèque, un centre de haute technologie comprenant un vidéothéâtre et une salle de cinéma. Elle abrite le premier grand serveur audiovisuel au Canada, pouvant répondre à une cinquantaine de demandes à la fois, que celles-ci viennent de l’intérieur ou de l’extérieur du centre. Kodak Canada lui attribue le prix Livernois soulignant son caractère novateur, créatif et de leadership en imagerie. La CinéRobothèque sert de modèle pour la création de la Médiathèque ONF à Toronto, en 2002, et positionne très tôt l’ONF par rapport à l’avenir numérique de la distribution de films.
2009
L’ONF lance en janvier ONF.ca | NFB.ca, son Espace de visionnage en ligne acclamé et le premier site audiovisuel entièrement bilingue et biculturel.
2009
L’ONF poursuit sur sa lancée avec la première d’une populaire famille d’applications mobiles, l’application ONF pour iPhone, sélectionnée parmi les meilleures applications 2009 par iTunes Canada et qualifiée par CNET d’« ingénieuse » et d’« or en barre sur iPhone ».
2009
Sortie du documentaire web Waterlife (L’eau, c’est la vie), qui rapporte un deuxième prix Webby à l’ONF, dans la catégorie Film ou vidéo documentaire à épisode unique, ainsi que de nombreux autres honneurs, dont celui de la meilleure présentation multimédia aux Online Journalism Awards.
2011
Dépositaire de la plus importante collection de films inuits au monde, l’ONF lance sa compilation phare Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
2012
Sarah Polley achève à l’ONF Stories We Tell (Les histoires qu’on raconte). Ce documentaire qui renouvelle le genre s’inscrit parmi les plus grands succès critiques et commerciaux de tous les temps dans le domaine du documentaire canadien, remportant 11 prix et distinctions (en date de juin 2018).
2014
Alors que l’ONF célèbre son 75e anniversaire, ONF.ca | NFB.ca et ses plateformes partenaires ont dépassé les 50 millions de visionnages, et les productions interactives ainsi que les plateformes numériques de l’ONF ont remporté plus de 100 récompenses, dont 10 prix Webby.
2014
Annonce le 25 septembre du déménagement du siège social de l’ONF à l’Îlot Balmoral, au cœur du Quartier des spectacles à Montréal.
2016
Collaboration avec des partenaires internationaux du numérique : « Créé en collaboration avec les équipes de Chrome et de RV chez Google, le DocLab IDFA et Sound and Vision, Bear 71 VR a été présenté en tant qu’installation RV au DocLab IDFA par l’ONF et au VR Bar du programme New Frontier du Festival du film de Sundance 2017 par Google » (rapport annuel, 2016-2017).
2016
Annonce le 8 mars d’engagements fermes en faveur de la parité hommes-femmes. L’ONF s’engage à ce que, d’ici 2019, 50 % des productions soient réalisées par des femmes et à ce que 50 % des budgets de production soient consacrés à des films réalisés par des femmes. Les résultats seront publics et dévoilés chaque année.
2016-2017
L’animation Vaysha l’aveugle (2016) de Theodore Ushev remporte 28 prix et récompenses, incluant une nomination aux Oscars®, durant l’année 2016-2017.
2017
Le 7 mars, l’ONF pousse plus loin son engagement pour la parité, avec un objectif de 50 % de femmes au sein des postes clés de création pour les projets en production en 2020 dans les domaines de l’animation, du documentaire et des œuvres interactives. Les disciplines ciblées sont notamment le montage, la direction de la photographie, la scénarisation et la composition musicale, ainsi que d’autres activités de création liées à l’animation et au récit immersif.
2017
L’ONF annonce le 20 juin son plan triennal visant à redéfinir ses relations avec les peuples autochtones. Principaux engagements : atteindre la parité de représentation de sorte que 4 % des effectifs de l’ONF se définissent comme des Autochtones d’ici 2025 ; consacrer au minimum 15 % des dépenses globales aux œuvres réalisées par des artistes autochtones ; créer des protocoles et des lignes directrices concernant la production, la distribution et l’utilisation des archives.
2017
Créée à l’occasion du 50e anniversaire de l’Exposition universelle de Montréal et du 375e anniversaire de Montréal, l’œuvre immersive magistrale Expo 67 Live est présentée sur l’Esplanade de la Place des Arts.
2017-2018
Hedgehog’s Home (La maison du hérisson) (2017) d’Eva Cvijanović remporte 32 prix et reconnaissances en 2017-2018.
2017-2018
68 millions de visionnages des productions ou installations de l’ONF ont été enregistrés au total, incluant les visionnages sur appareils mobiles, en salle et en ligne.
2017-2018
Les productions de l’ONF ont remporté un nombre record de 154 prix nationaux et internationaux.
2017-2018
L’ONF a compté 1,2 millions de visionnages de ses productions lors de projections publiques au Canada et ailleurs dans le monde.
2018
Lancement d’un portail Web sur ONF.ca consacré aux histoires autochtones racontées par des cinéastes autochtones. La même année, l’ONF a adopté le système Indigenous Materials Classification Schema pour cataloguer ces films, qui représentent une des plus importantes collections en ligne d’œuvres réalisées par des Autochtones.
2019
Déménagement du siège social de l’ONF à Îlot Balmoral, au cœur du Quartier des spectacles à Montréal.
Le siège social de l’ONF, d’Ottawa à Montréal
1939 : Fondation du bureau de l’ONF à Ottawa, au 25, rue John et dans neuf autres bâtiments dispersés dans la ville.
1956 : Le besoin se fait sentir de regrouper toutes les activités de l’ONF sous un même toit, selon les normes les plus élevées de l’industrie cinématographique. On déménage alors le siège social à Montréal, au 3155, chemin de la Côte-de-Liesse, dans un tout nouveau studio de cinéma entièrement intégré, sur le modèle des grands studios hollywoodiens, le seul du genre au Canada. Le fait d’être à Montréal permettait aussi de recruter de nouveaux talents dans l’important bassin de créateurs et créatrices de la ville, et d’inclure plus d’artistes francophones.
L’ONF à l’Îlot Balmoral
Le nouveau siège social de l’ONF occupe six des treize étages de l’Îlot Balmoral, situé au cœur du Quartier des spectacles de Montréal au 1501, rue de Bleury. En plus d’un espace public et d’une salle de projection à la fine pointe de la technologie (comportant 135 places), qui seront inaugurés en 2020, on y retrouve dès à présent :
- Près de 400 employés, experts, artistes et artisans.
- Des espaces consacrés à la production d’animations, de documentaires et d’œuvres interactives et immersives.
- Des installations de postproduction pour le mixage et le montage.
- Un laboratoire d’expérimentation des nouvelles technologies.
- Une bibliothèque, une photothèque et des archives.
- Toute l’expertise des employés travaillant au rayonnement des œuvres ainsi qu’au développement et au maintien des infrastructures techniques (Bureau des festivals, Ventes nationales et internationales, Services juridiques, Communications et marketing, Développement des auditoires, Services techniques, TI, Recherche et développement, etc.).
S’articulant autour de deux volumes marqués par une faille oblique, l’Îlot Balmoral, propriété de la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM), accueille ses locataires dans un esprit de synergie, où coopèrent la créativité, l’innovation et la vitalité. Signé par la firme d’architectes Provencher_Roy, cet immeuble phare de la place des Festivals est candidat à la certification LEED OR NC 2009.
Les salles de conservation et de numérisation de la collection de l’ONF seront déménagées au cours de l’automne 2019 dans un nouvel édifice de l’arrondissement Saint-Laurent à Montréal, au 4725, rue Cousens.
Pause ONF
Relations de presse
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Marie-Claude Lamoureux
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-297-7192
m.c.lamoureux@onf.ca | @MC_ONF
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 27 prix Écrans canadiens, 21 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour accéder au riche contenu de l’ONF et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.