L’ONF, tant d’histoires à raconter…
L’ONF : INNOVER POUR RACONTER, RACONTER POUR SE COMPRENDRE
Créé en 1939, l’ONF est l’un des plus grands laboratoires de création au monde. Producteur et distributeur public de contenu canadien, incubateur de talents et vitrine du savoir-faire des cinéastes et des artistes du pays, l’ONF est un joueur clé dans l’industrie audiovisuelle et l’économie créative du Canada. L’organisme produit ou coproduit plus d’une cinquantaine d’œuvres par année : des documentaires engagés, des films d’animation d’exception ainsi que des œuvres interactives et immersives originales.
L’ONF, c’est…
L’ONF en 10 points
FAITS SAILLANTS DE 2021-2022
Vies de stars
Les cinéastes du Canada Guy Maddin, Denis Villeneuve, Atom Egoyan, Philippe Falardeau, Don McKellar, Sarah Polley, Denys Arcand et Robert Lepage ont fait un film avec l’ONF.
Des actrices et acteurs tels que Meryl Streep, Forest Whitaker, Donald et Rossif Sutherland, Leslie Nielsen, Christopher Plummer, Richard Burton, Xavier Dolan, Manuel Tadros, Guylaine Tremblay et Caroline Dhavernas ont prêté leur voix à des films de l’ONF.
– George Lucas a créé la célèbre « Force » de La guerre des étoiles après avoir vu le film 21-87 d’Arthur Lipsett. La série La guerre des étoiles comporte d’ailleurs deux clins d’œil à ce film de l’ONF : le numéro de la cellule de prison — 2187 — de la princesse Leia dans Un nouvel espoir et le matricule FN-2187 de Finn, l’ancien stormtrooper du Premier Ordre qui devient un héros de la Résistance.
Le grand Ravi Shankar est venu à l’ONF pour contribuer à la musique du film Il était une chaise de Norman McLaren en 1957.
– Le film Notre univers, de Roman Kroitor et Colin Low, a inspiré à Stanley Kubrick la vision de l’espace qu’il a présentée dans son chef-d’œuvre 2001 : l’odyssée de l’espace. Kubrick a aussi engagé le narrateur de Notre univers, Douglas Rain, pour qu’il prête sa voix à l’ordinateur fou HAL 9000 dans son film.
– L’ensemble des réalisatrices et réalisateurs sélectionnés pour représenter le Canada aux Oscars® dans la catégorie Meilleur film international ont collaboré avec l’ONF.
En plus de voir leur chanson Complainte pour Ste-Catherine inspirer le court métrage d’animation La fille au béret rouge de Janet Perlman, les chanteuses mondialement reconnues Kate et Anna McGarrigle ont fait l’objet d’un film en 1981, Kate et Anna McGarrigle de Caroline Leaf. Leurs voix se retrouvent aussi, entre autres, dans la trame sonore du film Canada vignettes : la valse du maître draveur de John Weldon.
Le cinéaste Denis Villeneuve a fait partie de l’équipe de tournage d’un des films de Pierre Perrault, L’Oumigmag ou l’objectif documentaire (1993).
Le saviez-vous?
L’ONF…
… a remporté le premier Oscar® décerné à un documentaire pour La forteresse de Churchill de Stuart Legg en 1941.
… a jeté les bases de la forme documentaire du cinéma direct en 1958. Michel Brault, Pierre Perrault, Gilles Groulx et Marcel Carrière se sont ensuite appliqués à les redéfinir.
… a produit le premier long métrage canadien sélectionné en compétition au Festival de Cannes : Pour la suite du monde, de Pierre Perrault, Michel Brault et Marcel Carrière.
… a contribué à la mise au point de ce qui allait devenir la technologie IMAX® lors d’Expo 67.
… a inventé et inauguré des technologies et des techniques d’animation que l’on utilise encore aujourd’hui, notamment la stéréoscopie et la pixillation.
… a créé l’un des premiers films animés par ordinateur : La faim, de Peter Foldès, en nomination aux Oscars®.
… a mis sur pied en 1974 le Studio D, un studio de production anglophone entièrement dirigé par des femmes, qui y occupaient tous les postes de création. Les films issus du Studio D ont remporté trois Oscars®.
… a mis en place en 1972, du côté de la production francophone, le programme En tant que femmes, dont les films sont produits et réalisés par des femmes, notamment Anne Claire Poirier. En 1986, le studio Regards de femmes, dirigé par Josée Beaudet, est fondé.
… crée, depuis des décennies, des programmes et des bourses comme l’Aide au cinéma indépendant du Canada (ACIC), le Filmmaker Assistance Program (FAP) et Hothouse, visant à encourager des réalisatrices et réalisateurs canadiens prometteurs, émergents ou en formation, de tous les horizons.
… possède l’une des plus importantes collections en ligne de films réalisés par des Autochtones, soit plus de 460 titres sur son portail Web lancé en 2018 et consacré aux histoires autochtones racontées par des cinéastes autochtones.
… a vu, en 2023, Le matelot volant (The Flying Sailor) d’Amanda Forbis et Wendy Tilby devenir la 77e de sesfilms en nomination aux Oscars®. En 2024, ce fut au tour de Tuer un tigre (To Kill a Tiger, Notice Pictures/ONF) de Nisha Pahuja d’être la78e mise en nomination aux Oscars® pour une production ou une coproduction de l’ONF.
PRODUCTIONS EN COURS
PROGRAMME FRANÇAIS
Le Programme français de l’ONF soutient la création audiovisuelle d’expression française. Il produit et coproduit des documentaires engagés et des animations d’auteur dans une diversité de formats et d’approches. Ses productions abordent les grands enjeux sociaux ou culturels qui touchent les francophones du Québec et du Canada.
Voici un aperçu des œuvres que préparent les unités de production de l’ONF d’un bout à l’autre du pays.
PROGRAMME ANGLAIS
Au Programme anglais de l’ONF, les producteurs et productrices travaillent avec des artistes des quatre coins du Canada pour produire des documentaires engagés et des films d’animation d’auteur, ce qui contribue à faire de l’ONF un laboratoire de création unique en son genre.
Voici un aperçu des œuvres que préparent les unités de production de l’ONF d’un bout à l’autre du pays.
L’ONF à l’Îlot Balmoral
Apprenez-en plus sur le siège social de l’ONF, qui se trouve depuis 2019 à l’Îlot Balmoral, au cœur du Quartier des spectacles de Montréal : espacemedia.onf.ca/epk/onfbalmoral
Le siège social de l’ONF, d’Ottawa à Montréal
1939 : Fondation du bureau de l’ONF à Ottawa, au 25, rue John et dans neuf autres bâtiments dispersés dans la ville.
1956 : Le besoin se fait sentir de regrouper toutes les activités de l’ONF sous un même toit, selon les normes les plus élevées de l’industrie cinématographique. On déménage alors le siège social à Montréal, au 3155, chemin de la Côte-de-Liesse, dans un tout nouveau studio de cinéma entièrement intégré, sur le modèle des grands studios hollywoodiens, le seul du genre au Canada. Le fait d’être à Montréal permettait aussi de recruter de nouveaux talents dans l’important bassin de créateurs et créatrices de la ville, et d’inclure plus d’artistes francophones.
2019 : Le siège social de l’ONF à l’Îlot Balmoral, dans le Quartier des spectacles de Montréal, est une véritable plaque tournante regroupant les activités de création, de production et de distribution, y compris les services techniques audiovisuels, en lien constant avec les six unités de production établies d’un bout à l’autre du pays. Il comporte également l’Espace ONF et la salle Alanis-Obomsawin, accessibles au public.
LES MOMENTS MARQUANTS DE L’ONF
Découvrez l’histoire de l’ONF en quelques moments marquants :
canada.ca/fr/office-national-film/organisation/a-propos/historique
LES FEMMES À L’ONF
Avec, notamment, son célèbre Studio D, premier studio de production féministe au monde, l’ONF a fait figure de pionnier en appuyant le travail des réalisatrices. Fidèle à cette tradition de chef de file, l’ONF a été la première institution publique à promouvoir la parité hommes-femmes. En 2016, il s’est formellement engagé à ce que la moitié de ses productions soit réalisée par des femmes et à ce que la moitié des budgets de production soit allouée à des projets de réalisatrices. Cet engagement est toujours d’actualité et s’étend à d’autres activités de création comme la scénarisation, le montage, la direction de la photographie et la composition musicale.
Liens :
LE CINÉMA AUTOCHTONE
Bien qu’elles aient fait l’objet de nombreux films de l’ONF au fil des ans, les réalités des Autochtones étaient rarement dépeintes par des créateurs et créatrices autochtones. L’ONF a produit ou coproduit à ce jour plus de 460 titres de cinéastes métis, inuit et des Premières Nations, une collection qui va au-delà des récits de la culture dominante et offre des points de vue autochtones aux auditoires canadiens et internationaux. Alanis Obomsawin, première voix autochtone à l’ONF, est aujourd’hui considérée comme la cinéaste autochtone la plus prolifique et la plus influente du monde. Membre de la nation abénaquise, elle a jusqu’à présent réalisé 65 films en plus de 55 ans de carrière, racontant pendant plus d’un demi-siècle les histoires de son peuple, des histoires teintées d’un sentiment d’urgence et de compassion et puissantes sur le plan cinématographique.
Fort de ces œuvres importantes et guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, l’ONF a mis en place un plan d’action comportant une série d’engagements, dont celui de consacrer au moins 15 % de ses dépenses de production totales aux projets d’artistes autochtones. Ce faisant, l’ONF bénéficie d’une force créatrice dynamique tout en favorisant la compréhension et la réconciliation entre les Autochtones et les non-Autochtones au Canada.
Liens :
Équité, diversité et inclusion
En 2021, l’ONF a formulé ses objectifs et ses engagements en matière d’équité, de diversité et d’inclusion dans un plan visant à susciter des changements durables et notables qui en feront une organisation égalitaire, ouverte et diversifiée. De plus, en 2023, l’ONF s’est engagé à ce que, d’ici le 31 mars 2025, plus de 30 % de ses productions et coproductions en cours soient réalisées par des cinéastes et des artistes s’identifiant comme personnes noires et de couleur.
L’ONF, LIEU DE NAISSANCE DU CINÉMA QUÉBÉCOIS
Tandis que la Révolution tranquille transforme la société québécoise, le studio de Montréal devient le berceau du cinéma du Québec.
Sous la gouverne de leaders tels que Guy Roberge, premier commissaire francophone de l’ONF, de 1957 à 1966, et de pionniers comme Jacques Bobet et Pierre Juneau, l’ONF réunit une masse critique de jeunes cinéastes québécois visionnaires d’expression française.
Cinéastes :
Hubert Aquin, Denys Arcand, Michel Brault, Marcel Carrière, Gilles Carle, Gilles Groulx, Claude Fournier, Claude Jutra, Pierre Perrault.
Films québécois marquants :
- Les raquetteurs (1958), Michel Brault et Gilles Groulx
- Golden Gloves (1961), Gilles Groulx
- La lutte (1961), Michel Brault, Marcel Carrière, Claude Fournier et Claude Jutra
- À Saint-Henri le cinq septembre (1962), Hubert Aquin
- Pour la suite du monde (1962), Michel Brault, Marcel Carrière et Pierre Perrault
- Le chat dans le sac (1964), Gilles Groulx
- La vie heureuse de Léopold Z (1965), Gilles Carle
- Mon oncle Antoine (1971), Claude Jutra — généralement considéré comme le meilleur film canadien de tous les temps
Lien : www.onf.ca/cineastes
UNE PRODUCTION DE LANGUE ANGLAISE AVANT-GARDISTE
Constituée à l’origine en 1948, « l’unité B » arrive à Montréal avec le producteur Tom Daly à la tête d’une équipe de talentueux innovateurs en cinéma composée de Norman McLaren, déjà une légende vivante, ainsi que de grands cinéastes comme Colin Low, Roman Kroitor, Terence Macartney-Filgate, Stanley Jackson, Robert Verrall et le prolifique compositeur Eldon Rathburn, pour n’en nommer que quelques-uns.
- Candid Eye (1958), Terence Macartney-Filgate
La série Candid Eye met à profit les innovations de l’ONF en matière de caméra légère. Influencée par l’œuvre du photographe français Henri Cartier-Bresson, cette série est l’une des toutes premières expériences de cinéma-vérité et elle est reconnue pour avoir contribué à révolutionner le récit documentaire.
Autres œuvres phares :
- Lonely Boy (Paul Anka) (1962), Wolf Koenig et Roman Kroitor. Regard en cinéma-vérité sur le chanteur canadien Paul Anka, idole des adolescentes. Le court métrage aura une grande influence sur Peter Watkins et sur son film Privilege (1967), qui porte sur une vedette de la pop imaginaire.
- Universe (Notre univers) (1960), Colin Low et Roman Kroitor. Ce court métrage a grandement influencé Stanley Kubrick pour son film 2001, l’odyssée de l’espace, dans lequel il fait appel au narrateur de Universe (Notre univers), l’acteur canadien Douglas Rain, pour faire la voix de HAL.
- City of Gold (Capitale de l’or) (1957), Colin Low et Roman Kroitor. L’utilisation innovatrice de la caméra d’animation et des photos d’archives inspirera le documentariste américain Ken Burns.
- Le cinéaste expérimental de Montréal Arthur Lipsett, entré à l’ONF en 1958, crée des films de collage avant-gardistes tel Very Nice, Very Nice (1961), une œuvre qui influencera un jeune étudiant en cinéma californien du nom de George Lucas.
Lien : www.onf.ca/cineastes
ANIMATION
L’ONF est depuis des décennies un lieu d’excellence avec ses deux unités d’animation oscarisées, qui ont contribué à établir Montréal comme un centre mondial pour l’animation d’auteur.
Le premier film que réalise Norman McLaren à Montréal est le très applaudi A Chairy Tale (Il était une chaise) (1957), un film de pixillation fait avec Claude Jutra qui met en évidence les possibilités accrues de collaboration entre Canadiens anglophones et Québécois francophones qu’ouvre le nouveau siège social de l’ONF, établi à l’époque sur le chemin de la Côte-de-Liesse.
- En 1966 est créé le nouveau Studio d’animation du Programme français de l’ONF, dirigé par René Jodoin.
- René Jodoin produit deux courts métrages d’animation nommés aux Oscars : La faim, de Peter Foldès, et Monsieur Pointu, d’André Leduc et Bernard Longpré, de même que Balablok, de Bretislav Pojar, gagnant du Grand Prix du court métrage au Festival de Cannes.
- Le studio produit aussi des œuvres comme le film oscarisé de Co Hoedeman Le château de sable (1977).
- L’Unité d’animation anglophone à Montréal a produit ou coproduit cinq films récompensés d’un Oscar : Special Delivery (Livraison spéciale) (1978), de Eunice Macaulay et John Weldon, Every Child (Chaque enfant) (1979), d’Eugene Fedorenko, Bob’s Birthday(L’anniversaire de Bob) (1994), d’Alison Snowden et David Fine, Ryan (2004), de Chris Landreth, et The Danish Poet (Le poète danois) (2006), de Torill Kove.
Œuvres interactives et immersives
De 2009 à 2024, les studios interactifs de Montréal et de Vancouver ont été le terrain d’invention de nouvelles grammaires, un espace où ont émergé des façons inédites de raconter le monde. Ces créations novatrices – des animations et des documentaires interactifs d’avant-garde, du contenu pour appareils mobiles ainsi que des installations et des expériences participatives – ont remporté plus de 100 récompenses, dont 21 prix Webby. Pour voir ces œuvres : onf.ca/interactif
LA NAISSANCE D’IMAX (DANS LE LABYRINTHE)
Lorsque Montréal accueille le monde entier à Expo 67, la révolutionnaire projection multiécran In the Labyrinth (Dans le labyrinthe), offerte au pavillon Labyrinthe, est l’une des attractions phares de l’exposition universelle avec plus de 1,3 million de visiteurs en 1967.
Réalisé par Roman Kroitor, Colin Low et Hugh O’Connor, In the Labyrinth (Dans le labyrinthe) a contribué à préparer le terrain pour le développement par Kroitor (qui quittera l’ONF pour se consacrer à sa nouvelle entreprise) de la technologie canadienne IMAX, un format de pellicule permettant de projeter des images sur écran géant.
Le studio de Montréal continue d’écrire l’histoire du cinéma sur écran géant avec des œuvres comme Transitions (1986), le premier film IMAX en 3D et en couleurs, et Momentum (1992), le premier film IMAX HD à 48 images par seconde.
SOCIÉTÉ NOUVELLE
Projet de cinéma participatif créé à l’origine pour le Centenaire du Canada, Challenge for Change/Société nouvelle donne lieu à un nouveau média axé sur la communauté. Entre 1967 et 1980, 200 films et vidéos au total sont issus de ce programme : environ 145 œuvres en anglais et plus de 60 en français. Mentionnons entre autres :
- Les films de l’île Fogo (1967-1968), Colin Low
- Saint-Jérôme (1968), Fernand Dansereau
- Opération boule de neige (projet pionnier de vidéo communautaire) (1969), Bonnie Sherr Klein
- La noce est pas finie (1971), Léonard Forest
- En tant que femmes (série phare diffusée à la SRC) (1972), Anne Claire Poirier
- Working Mothers Series (1974-1975), Kathleen Shannon
LA COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT À LA CINÉMATOGRAPHIE ET PRÉSIDENTE DE L’ONF : SUZANNE GUÈVREMONT
Suzanne Guèvremont est devenue la 17e commissaire du gouvernement à la cinématographie et présidente de l’Office national du film du Canada en novembre 2022. Elle est la troisième femme à occuper ce poste, et la première femme francophone.
Avec plus de 25 ans d’expérience comme gestionnaire dans les secteurs de l’enseignement supérieur, de la culture et des technologies, Mme Guèvremont est reconnue pour avoir contribué de manière significative au développement et à la vitalité des industries créatives, particulièrement celles de l’animation 3D, des effets visuels, du jeu vidéo et de l’immersion au Québec. Elle a dirigé l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD-UQAC) entre 1999 et 2022, qui s’est transformée sous sa gouverne en établissement universitaire mondialement reconnu. Mme Guèvremont a conclu plusieurs partenariats internationaux, notamment celui d’un double diplôme avec la Tianjin University of Technology en Chine. Entre 2018 et 2020, mandatée par le ministère de l’Enseignement supérieur, elle met en place SYNTHÈSE – Pôle Image Québec, qui favorise la collaboration entre les milieux de l’enseignement, de la recherche et de la création ainsi que les entreprises créatives du numérique.
Mme Guèvremont a siégé au sein de plusieurs conseils d’administration d’organismes pancanadiens, dont ceux de CBC/Radio-Canada et du Fonds Bell, en plus de ceux de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et de l’Alliance numérique au Québec. Elle est aussi une conférencière chevronnée sur la scène canadienne et internationale.
Mme Guèvremont est administratrice de sociétés certifiée (ASC) depuis 2021 et titulaire d’un diplôme d’études supérieures en gestion de HEC Montréal depuis 1997. Elle a été membre du Barreau du Québec de 1993 à 2012 et a obtenu un baccalauréat en sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal en 1992.
Liste des ex-commissaires de l’Office national du film du Canada
Tel qu’il est stipulé dans le texte de la Loi nationale sur le film de 1950, la personne qui occupe le poste de commissaire du gouvernement à la cinématographie dirige l’Office national du film du Canada (ONF). À ce titre, elle est chargée de l’administration de l’Office, en conduit les activités et peut, sous réserve des règlements administratifs de celui-ci, exercer en son nom tous les pouvoirs confiés à l’organisme.
En plus de conseiller le gouverneur en conseil en matière d’activité filmique, le ou la commissaire s’intéresse principalement à la planification à long terme des activités de l’Office, au développement de ses ressources, à la clarification de ses politiques générales et à la conception de ses politiques de production.
La nomination du ou de la commissaire se fait par le gouverneur en conseil, pour une période maximale de cinq ans, sous réserve de révocation sur recommandation de l’Office.
Claude Joli-Cœur
2019-2022 (deuxième mandat)
Claude Joli-Cœur
2014-2019 (premier mandat)
Tom Perlmutter
2007-2013
Claude Joli-Coeur
2006-2007 (intérim)
Jacques Bensimon
2001-2006
Sandra M. Macdonald
1995-2001
Joan Pennefather
1989-1994
François N. Macerola
1984-1988
James de Beaujeu Domville
1979-1984
André Lamy
1975-1979
Sydney Newman
1970-1975
Hugo McPherson
1967-1970
Grant McLean
1966-1967 (intérim)
Guy Roberge
1957-1966
Albert William Trueman
1953-1957
Arthur Irwin
1950-1952
Ross McLean
1947-1950
1945-1947 (intérim)
John Grierson
1939-1945
Pause ONF
Pour voir l’ensemble des vidéos Pause ONF.
Contactez l’attachée de presse de l’ONF pour obtenir des images en haute résolution destinées à l’impression.
Images
Relations de presse
-
Magalie Boutin
Chef, Relations médias, ONF
C. : 514-233-8646
m.boutin@onf.ca | @NFB_Magalie
-
L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.