Apatrides
2020 | 95 min 30 s
HISPANIOLA PRODUCTIONS en coproduction avec L'OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA
Version originale en espagnol et en créole haïtien avec sous-titres français
Sélections et prix
Meilleur long métrage documentaireBlackStar Film Festival, Philadelphie, USA (2020)
Prix spécial du Jury - Long métrage canadienHot Docs International Canadian Documentary Film Festival, Toronto, Canada (2020)
Prix du public - Meilleur long métrageBoston Latino International Film Festival, USA (2020)
Sélection officielle (Première mondiale) Tribeca Film Festival, New York, USA (2020)
Sélection officielleDOXA Documentary Film Festival, Vancouver, Canada (2020)
Sélection OfficielleTrinidad and Tobago Film Festival (2020)
Sélection OfficielleRencontres Internationales du Documentaire de Montréal (RIDM), Montreal, Canada (2020)
Sélection OfficielleChicago Latino Film Festival (CLFF), Chicago, USA (2021)
Sélection OfficielleNorthWestFest, Edmonton, Canada (2021)
Nomination - Meilleur long métrage documentaire Ted Rogers Prix Écrans canadiens (2021)
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine sur la seule base du racisme à l’encontre des Noirs. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929, rendant ainsi plus de 200 000 personnes apatrides. Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson suit la campagne d’une jeune avocate du nom de Rosa Iris, qui lutte contre la corruption des élus et pour la protection du droit à la citoyenneté pour tous.
Synopsis
Une phrase
À travers la campagne citoyenne d’une candidate aux élections, Rosa Iris, le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson révèle la profondeur de la haine raciale et de l’oppression institutionnalisée qui divisent Haïti et la République dominicaine.
Une phrase (deuxième option)
Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson révèle l’histoire complexe et la politique actuelle d’Haïti et de la République dominicaine à travers la campagne électorale d’une jeune avocate nommée Rosa Iris.
Synopsis
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine en raison de la haine à l’égard des Noirs fomentée par le gouvernement dominicain. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929. Résultat : plus de 200 000 personnes se retrouvent sans nationalité, identité, ni patrie. Dans ce climat dangereux, une jeune avocate du nom de Rosa Iris mène une campagne citoyenne pour lutter contre la corruption des élus et plaider pour la justice sociale.
Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson, Apatrides, expose le lourd tribut de l’histoire et de la politique actuelle, alors que le racisme sanctionné par l’État s’infiltre dans les bureaux, dans les salons et dans les manifestations.
Filmé avec un effet clair-obscur et imprégné d’éléments de réalisme magique, Apatrides combine des images granuleuses de caméra cachée à l’histoire d’une jeune femme qui fuit la violence brutale pour renverser le discours dominant, et dévoile la profondeur de l’oppression institutionnalisée.
À PROPOS DU FILM
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été assassinés par l’armée dominicaine, plusieurs uniquement en raison de la couleur de leur peau. Ce soi-disant « problème haïtien » était en fait une tentative de contrôler la frontière entre les deux pays et de blanchir la population dominicaine dirigée par un dictateur obsédé par la race.
En 2013, la Cour suprême de la République dominicaine a retiré la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929. Cette décision a rendu apatrides plus de 200 000 personnes, qui perdaient ainsi nationalité et identité.
Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson, Apatrides, expose le lourd tribut de l’histoire et de la politique actuelle, alors que le racisme sanctionné par l’État s’infiltre dans les bureaux, dans les salons et dans les manifestations. Toute personne qui défend des groupes marginalisés fait face à des menaces de violence. Dans ce climat dangereux, une jeune avocate du nom de Rosa Iris mène une campagne citoyenne pour lutter contre la corruption des élus et plaider pour la justice sociale. Toute l’ampleur de son combat se révèle tandis que, faisant campagne pour se faire élire au congrès, elle continue de témoigner son dévouement à sa famille et à sa communauté.
Haïti et la République dominicaine partagent une histoire tourmentée qui remonte à l’époque coloniale, lorsque la France et l’Espagne ont divisé l’île d’Hispaniola selon des critères culturels et raciaux. Malgré la solidarité transfrontalière historique et la coexistence pacifique entre Haïtiens et Dominicains, les vagues de violence parrainées par l’État ont continué de déferler sous la forme d’expulsions forcées et de ciblage racial. Pendant que les gens de part et d’autre de la frontière sont aux prises avec une vague croissante de haine nationaliste et de justice populaire, une crise humanitaire se déroule, faisant écho à des catastrophes similaires en matière d’immigration partout dans le monde.
Filmé en clair-obscur et intégrant des éléments de réalisme magique, Apatrides allie des images granuleuses de caméra cachée à l’histoire d’une jeune femme qui fuit la violence brutale pour renverser le discours dominant, et révèle la profondeur de l’oppression institutionnelle.
Mot de la réalisatrice
Ayant grandi dans une famille haïtienne et latino-américaine (latinx) et dans des communautés de la diaspora en Amérique du Nord, je n’ai cessé d’entendre par hasard des anecdotes au sujet de mon lieu de naissance. Ces histoires portaient sur la race, la couleur, la classe sociale, le colonialisme et les droits de la personne. Elles m’ont pour l’essentiel permis de comprendre le monde qui m’entourait, d’autant plus qu’elles entraient en conflit avec le racisme, la ségrégation et la discrimination auxquels nous nous heurtions dans nos pays d’adoption. Ces expériences ont alimenté le besoin que je ressentais d’approfondir les conséquences de notre passé profondément douloureux d’esclavage et de colonialisme, et la façon dont nous continuons d’intérioriser la haine de soi.
Apatrides constitue, à certains égards, l’aboutissement de nombreuses années de travail axées sur le récit, une démarche qui m’a amenée non seulement à me retrouver, mais à exhumer et à exprimer cette douleur venue de l’enfance.
En ma qualité de Latino-Américaine noire aux origines hybrides, je me suis sentie forcée de souligner que le système de castes raciales se trouve profondément ancré dans nos communautés latinx, et de faire remarquer que les questions de l’identité et de la citoyenneté sont étroitement liées au racisme dirigé contre les Noirs. Pourtant, les médias grand public n’abordent le sujet que de façon superficielle, quand il ne leur échappe pas entièrement.
Apatrides met en exergue les thèmes universels de l’accès à la citoyenneté, de la migration et du racisme systémique. Aux États-Unis, nous assistons à l’effritement des droits des immigrants et des citoyens. Nous sommes confrontés à une crise mondiale provoquée par des suprémacistes blancs qui manipulent les droits des migrants, le droit du sol et la dignité humaine lorsqu’elle touche les personnes à la peau noire ou foncée.
J’ai pour objectif de relier le film à un réseau de partenaires engagés dans la région des Caraïbes, en Amérique latine, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, afin d’utiliser cette production comme plateforme pour leurs travaux sur la protection des droits des migrants et des citoyens, et pour amener les gens à mieux comprendre le lien entre le racisme dirigé contre les Noirs, la migration et les droits de citoyenneté.
Michèle Stephenson, réalisatrice et productrice
Bande-annonce
Bande-annonce - 35s
Extrait 1 : Moraime
Extrait 2 : Gladys et le mouvement national
Extrait 3 : Rosa se lance comme candidate
Images
Équipe
Matériel promotionnel
Générique
HISPANIOLA PRODUCTIONS
en coproduction avec
L’OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA
TÉLÉFILM CANADA
et
LE GROUPE DE FONDS ROGERS
dans le cadre du Programme pour le long métrage documentaire
en association avec
Chicken & Egg Pictures
présentent
un film de MICHÈLE STEPHENSON
Avec la participation de
Rosa Iris Diendomi-Álvarez
Teofilo Murat
Gladys Feliz
Écrit et réalisé par
Michèle Stephenson
Productrices
Jennifer Holness
Michèle Stephenson
Lea Marin
Productrice exécutive
Anita Lee
Producteur exécutif
Joe Brewster
Sudz Sutherland
Productrice exécutive pour Black Public Media
Leslie Fields-Cruz
Productrice exécutive pour Latino Public Broadcasting
Sandie Viquez Pedlow
Direction de la photographie
Alfredo Alcántara
Tito Rodriguez
Naiti Gámez
Nadia Hallgren
Jaime Guerra
Pedro Arnau Bros Santana
Producteurs délégués
Johanné Gómez Terrero
Susibel Espaillat
Tony Then-Repozo
Argenis Mills
Montage
Sophie Farkas-Bolla
Montage additionnel
Andres Landau
Consultants au montage
Ricardo Acosta
Lawrence Jackman
Musique originale
Ben Fox
Productrice déléguée
Norah Wakula
Productrices adjointes
Elise Whittington
Ayana Enomoto-Hurst
Patricia Benabe
Assistant au montage
Jordan Kawai
Chef scénariste
Jennifer Holness
Narration
Rosa Iris Diendomi-Álvarez
2e équipe caméra
Francisco Alberto Rodriguez
Ariel Mota
Caméra additionnelle
Michèle Stephenson
Prise de son
Michèle Stephenson
Johanné Gómez Terrero
Susibel Espaillat
Photographe
Conrad Louis Charles
Assistantes à la réalisation
Dinayuri Rodriguez
Ashley Lin
Assistante de production
Tennile Brown
Assistante administrative
Stephanie Ukonga
Recherche
Dinayuri Rodriguez
Elizabeth Kalbfleisch
Tina Meister
Gisela Zuniga
Infographie
Brett Lamb
Recherche photos et documents visuels
Michèle Stephenson
Scénarimage
Michèle Stephenson
Conseillères juridiques
Hatty Reisman
Divya Shahani
Jennifer Dick
Comptabilité de production
Rajiv Gupta
Dania Kannan
Melissa Kalef
Comptabilité de postproduction
Cheryl Henry
Assurances
Front Row Insurance
Pour l’ONF
Gestionnaire des opérations
Mark Wilson
Administration
Stefanie Brantner
Patricia Bourgeois
Superviseur de production
Marcus Matyas
Coordonnateur technique (Toronto)
Kevin Riley
Coordonnateur technique (Montréal)
Luc Binette
Technicien montage numérique (Montréal)
Patrick Trahan
Coordonnateurs de production
Andrew Martin Smith
Katie Murray
Mise en marché
Melissa Wheeler
Conseiller juridique
Peter Kallianiotis
Chef, affaires commerciales
Mary Graziano
Chauffeurs
Johnny Álvarez Roja
Joseph Etienne
Juan Bautista Soriano Garcia
Services de postproduction
Urban Post-Production
Directrice de postproduction
Roberta Bratti
Coloriste
Mila Patriki
Montage son
Ryan Birnberg
Bruitage
Andrea Agro
Enregistrement du bruitage
Joshua Pichardo
Mixage
Chris Guglick
Matt McKenzie
Assistant au mixage
Calvin Tran
Montage en ligne
Rouben Boudagian
Sous-titrage
Zoé Major
Urban Picture Operations
Bruce Rees
Coordonnateur de postproduction
Tyler Evans
Traductions
Michèle Stephenson
Andres Landau
Ricardo Acosta
Dinayuri Rodriguez
Janil Santana
Natalie Rivera
Leobianny Hilario
Williams M. Amaya
Berlotte Antoine
Gisela Zuniga
L’histoire de Moraime est inspirée du roman El Masacre se pasa a pie
de Freddy Prestol Castillo
Musique
Ben Fox – The Cabin Studios
avec
Michael Peter Olsen – violoncelle
Adrian Cook – clarinette, clarinette basse
Dennis Patterson – Big Smoke Audio
Chanson pour la campagne de Rosa Iris
Interprétée par
Ricardo Ochoa
Paroles de MC Baby
La Otra Cara
Musique de
Ezel Feliz
Paroles de
James Vergneau alias Rebel Layonn,
Perla Marola, Omar Tavarez alias Pepaflow
Produite et interprétée par Azuei
Instrumental – dembow dominicain
Composé et interprété par Victor Montero
Documents d’archives
Acento.com
El Jarabe News Show
EuroNews
HispanTV
Presidencia República Dominicana Media Channel
La chaîne de télévision russe RT
Avec le soutien de
Cinereach
Gucci Tribeca Documentary Fund
John Simon Guggenheim Memorial Foundation
Le programme de subventions pour les arts
du National Association of Latino Arts and Cultures Fund
Sundance Documentary Film Program
La Fondation Surdna
TFI Pond5 Program
En association avec
Chicken & Egg Pictures
Produit avec l’aide financière du
Hot Docs Ted Rogers Fund
Aide financière additionnelle
Women in Film Finishing Fund
Ce film a été complété grâce au soutien de
Women Make Movies
Produit en association avec
Black Public Media
Produit en association avec
Latino Public Broadcasting
Ce film est une présentation de Black Public Media et de Latino Public Broadcasting
avec un financement important de la Corporation for Public Broadcasting
© 2020 Hispaniola Productions et Office national du film du Canada
Relations de presse
-
Jennifer Mair
Attachée de presse – Toronto
C. : 416-436-0105
j.mair@onf.ca | @NFB_Jennifer
Matériel promotionnel
-
L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.