Le 9 août 2024 – Toronto – Office national du film du Canada (ONF)

Cette année, un nouveau long métrage documentaire de l’Office national du film du Canada et deux courts métrages d’animation coproduits par l’ONF ont été sélectionnés en vue du Festival international du film de Toronto (TIFF), lequel se tiendra du 5 au 15 septembre. Avec ces productions, le public peut s’attendre à de captivantes explorations de l’identité et à des récits percutants.

TIFF Docs

• PREMIÈRE MONDIALE : De jeunes gens à la recherche de colocataires se dévoilent dans Cohabiter, premier long métrage documentaire de Halima Elkhatabi. Au fil de saynètes filmées dans une quinzaine d’appartements à Montréal, la réalisatrice brosse le portrait complexe et attachant d’une génération habituée à sortir toutes les cartes de son identité pour trouver sa place dans le monde. Cohabiter est l’une des deux œuvres de la réalisatrice montréalaise à avoir été sélectionnées dans le cadre du TIFF 2024.

Short Cuts

• PREMIÈRE MONDIALE : Dans la coproduction de Spotted Fawn Productions et de l’ONF Inkwo à la défense des vivants, de la cinéaste métisse (michif) Amanda Strong, Dove, une personne guerrière et défenseure de la terre, a recours à son remède autochtone (l’Inkwo) pour protéger sa communauté d’une horde de créatures terrifiantes. Adaptation animée d’un récit de Richard Van Camp, le film fait appel aux voix de Paulina Alexis, Tantoo Cardinal et Art Napoleon.
• PREMIÈRE NORD-AMÉRICAINE : Maybe Elephants, une coproduction de Mikrofilm (Norvège) et de l’ONF, est un film autobiographique tendre et enjoué de l’animatrice Torill Kove, établie à Montréal. Lauréate d’un Oscar pour The Danish Poet, la réalisatrice évoque ici ses années d’adolescence, alors qu’avec ses parents et ses deux sœurs, elle doit troquer sa vie confortable et routinière en Norvège pour la fraîcheur du renouveau au Kenya, dans la trépidante Nairobi des années 1970.

Cohabiter (Living Together), Halima Elkhatabi, 75 min, Québec (Canada)
Version originale en français avec sous-titres en anglais
Production : Nathalie Cloutier
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/cohabiter

• Premier long métrage documentaire d’une cinéaste au regard tendre et généreux, Cohabiter dessine une mosaïque contemporaine de cultures et d’idées, où se croisent dans un mouvement constant les notions de communauté, d’individualisme et de droit au logement.
• Cinquante-deux personnes ont été filmées pour la création de Cohabiter, qui met en scène une riche diversité de rencontres multiculturelles, multiethniques, multigénérationnelles et multigenres. Le film présente un portrait vivant du Montréal d’aujourd’hui — et de la vie actuelle dans les grands centres urbains.
• Née en France et d’origine marocaine, la scénariste et réalisatrice montréalaise Halima Elkhatabi est diplômée de l’Institut national de l’image et du son. Elle crée des documentaires, des œuvres de fiction, ainsi que des documentaires audio. Elle a participé à titre de coréalisatrice au documentaire collectif À St-Henri, le 26 août, produit par l’ONF, réalisé le court métrage de fiction Nina(classé parmi les Canada’s Top Ten au TIFF en 2015) et signé les balados La route du bled, Chloé et Abdi, Songe d’une nuit d’hiver et La route de l’Eldorado.
• Cette année, au TIFF, Halima Elkhatabi gagnera vraiment en notoriété, puisque le Festival présente aussi un autre de ses films: le court métrage de fiction Fantas.

Inkwo for When the Starving Return (Inkwo à la défense des vivants), Amanda Strong (Spotted Fawn Productions/ONF, 18 min 27 s)
Production : Amanda Strong (Spotted Fawn Productions), Maral Mohammadian (ONF), Nina Werewka (Spotted Fawn Productions)
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/inkwo-a-la-defense-des-vivants

• À deux vies d’aujourd’hui, le monde vacille. Dove, une jeune personne guerrière, a reçu de l’Inkwo(un remède) et en découvre peu à peu les bons et les mauvais côtés en cherchant à se défendre contre une horde de monstres affamés.
• Le courage et la résilience de Dove, ainsi que son alliance avec la Terre sont mis à rude épreuve lorsqu’il lui faut combattre ces monstres sanguinaires qui puisent de nouvelles forces dans chaque corps qu’ils dévorent. Inkwo à la défense des vivants est un appel à l’action qui nous invite à lutter et à nous protéger contre les forces de la cupidité et de la consommation.
• Le film est une adaptation animée de la courte histoire « Wheetago War » du conteur tlicho déné primé Richard Van Camp, publiée dans son recueil Night Moves. « Wheetago War » est inspirée de l’entrevue qu’a réalisée Art Napoleon avec sa défunte grand-mère Suzette Napoleon, publiée dans Bushland Spirit: Our Elders Speak.
• Inkwo fait appel aux voix extraordinaires de Paulina Alexis (lauréate d’un prix Critics Choice), de Tantoo Cardinal (décorée de l’Ordre du Canada) et du producteur de télévision, acteur et conteur polyvalent Art Napoleon.
• Écrivaine, productrice, réalisatrice, cinéaste et mère de famille, Amanda Strong est une artiste métisse (michif). En tant que propriétaire et productrice exécutive de Spotted Fawn Productions Inc., elle réalise des créations collaboratives qui portent les récits et les visions du monde autochtones. Les œuvres d’Amanda Strong ont été nommées aux prix Écrans canadiens et aux Emmy Awards. Ses films — dont Biidaaban et Four Faces of the Moon — ont été présentés dans le monde entier, entre autres au TIFF, au marché du film de Cannes, à l’Academy Museum of Motion Pictures et à l’American Museum of Natural History.

Maybe Elephants (Peut-être des éléphants), Torill Kove (Mikrofilm/ONF, 16 min 43 s)
Production : Lise Fearnley (Mikrofilm), Maral Mohammadian (ONF), Tonje Skar Reiersen (Mikrofilm)
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/peut-etre-des-elephants

• Dans les années 1970, trois adolescentes rebelles, une mère qui ne tient pas en place, un père qui perd le compte de ses pommes de terre et, peut-être, des éléphants se retrouvent dans la bouillonnante Nairobi. La famille en sera changée à tout jamais.
• Narré par Torill Kove, Peut-être des éléphants met en scène la distribution de son court métrage nommé aux Oscars Ma Moulton et moi. Ce film plein d’esprit, à la palette de couleur joyeuse et à l’environnement sonore énergisant, relate des voyages en famille mémorables, des facéties de jeunesse et d’inévitables moments de révélations adolescentes habillés ici d’une riche nostalgie.
• Peut-être des éléphants a été réalisé avec la collaboration de plusieurs Canadiennes et Canadiens d’origine kényane qui tiennent les rôles des protagonistes kényans et que Torill Kove a consultés au sujet de la langue swahilie et de la culture kényane.
• Torill Kove est une cinéaste et une animatrice d’origine norvégienne vivant au Canada. Trois de ses films ont été nommés aux Oscars : Ma grand-mère repassait les chemises du roi, Ma Moulton et moi, et Le poète danois, narré par Liv Ullmann en anglais, qui a remporté la prestigieuse statuette en 2007. Les œuvres de Torill Kove sont reconnues pour leur expressivité et les thèmes autobiographiques enjoués et émouvants qu’ils abordent.

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