Le documentaire très attendu Le silence (Ça Tourne Productions/ONF) de Renée Blanchar sera à l’affiche dès le 20 novembre au Cineplex de Dieppe. En salle dès aujourd’hui au Cinéma du Centre de Caraquet et au Cinéma Péninsule de Tracadie.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
13/11/2020
Le 13 novembre 2020 – Moncton – Office national du film du Canada (ONF)
À l’affiche dès aujourd’hui au Cinéma du Centre de Caraquet, ainsi qu’au Cinéma Péninsule de Tracadie, le tout nouveau long métrage documentaire de Renée Blanchar, Le silence, sera présenté dès le vendredi 20 novembre au Cineplex de Dieppe. Cette sortie sur grand écran suit la première mondiale du film au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA). Dans ce documentaire coproduit par Ça Tourne Productions et l’ONF, en collaboration avec Radio-Canada, Renée Blanchar s’attaque avec sensibilité à un sujet délicat : les scandales d’abus sexuels perpétrés par des prêtres catholiques sur de jeunes garçons en Acadie. Une question on ne peut plus d’actualité, alors que cette situation s’ajoute à la longue liste d’affaires de pédophilie touchant l’Église catholique ailleurs au Canada, aux États-Unis et dans d’autres pays du monde.
Opposant la parole au silence, Renée Blanchar signe avec ce nouveau long métrage une œuvre bouleversante, personnelle, nécessaire. Résolument ancrée dans son milieu, elle découvre que son premier documentaire, Vocation ménagère (1996), tourné dans des presbytères en Acadie, l’a déjà menée à son insu au plus près de cet enjeu lourd de conséquences. Avec Le silence, elle va à la rencontre de victimes de prêtres pédophiles, dont les confidences témoignent de vies brisées. Ces hommes se sont longtemps tus, mais ils peuvent aujourd’hui, grâce à leur décision courageuse de dénoncer les responsables, espérer une sorte de justice et un début de guérison.
Ce que les médias en disent
« En regardant le film de Renée Blanchar, on a envie de crier. Les témoignages sont troublants et on constate que les blessures sont encore vives. » — Sylvie Mousseau, Acadie Nouvelle
« Un documentaire troublant […] de voir ces hommes-là, nos pères, nos maris, qui ont passé à travers cela seuls. » — Camille Bourdeau-Potvin, Radio-Canada Acadie
« Toute leur communauté et toute l’Acadie, je pense, vont être frappées par ce film. » — Martine Blanchard, Radio-Canada Acadie
À propos du film
Le silence de Renée Blanchar (1 h 46 min)
Coproduit par Ça Tourne Productions (Maryse Chapdelaine) et le Studio de la francophonie canadienne de l’ONF à Moncton (Christine Aubé), en collaboration avec Radio-Canada
Pourquoi taire les choses les plus graves ? Le silence ne contribue-t-il pas à perpétuer la souffrance ? Des années 1950 aux années 1980, des prêtres catholiques ont commis de nombreux abus sexuels sur de jeunes garçons dans plusieurs villages francophones du Nouveau-Brunswick. Mis au grand jour alors que les victimes avaient atteint la cinquantaine et plus, ces scandales ont provoqué effarement et indignation dans les médias et l’opinion publique. Pourquoi les communautés affectées ont-elles si longtemps préféré le secret à la justice et à la vérité ? Profitant de leur influence pour imposer un « silence pieux » à leurs paroissiens, certaines figures d’autorité semblent avoir construit, pour ainsi dire, une véritable structure d’abus qui témoigne tout autant des oppressions propres aux populations acadiennes que du déni systémique de l’Église catholique. Interpellée par la puissance du silence collectif, la cinéaste chevronnée Renée Blanchar cherche à en démêler les causes profondes en allant à la rencontre des survivants. Avec le film Le silence, elle nous amène au plus près de l’humanité de ces hommes brisés, et révèle les conséquences sournoises et multiples du silence, non seulement au sein des communautés touchées, mais dans l’ensemble de la société acadienne.
À propos de la cinéaste
La cinéaste acadienne Renée Blanchar étudie le cinéma en France, avant de mener une prestigieuse carrière dans le milieu de la télévision et du cinéma au Nouveau-Brunswick. Son parcours, à bien des égards, s’avère précurseur tant pour la cinématographie acadienne que pour la place des femmes dans l’industrie. En fiction, elle se démarque en étant pendant cinq saisons à la barre de la télésérie Belle-Baie. À l’instar de son plus récent film, Le silence, ses documentaires se distinguent par la force de leurs sujets et leur capacité à révéler l’humanité de leurs protagonistes. Raoul Léger, la vérité morcelée (2002) et On a tué l’Enfant-Jésus (2007) remportent chacun le prix La vague du meilleur film acadien au FICFA. Les héritiers du club (2014) et Nos hommes dans l’Ouest (2017) sont tous deux présentés en ouverture du festival, résonnant fort dans leur milieu et au-delà. Renée écrit et réalise presque tous ses films depuis sa ville de Caraquet, un lieu de sens pour elle.
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Liens connexes
Festival international du cinéma francophone en Acadie
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