La fin des terres
2019 | 90 min
Sélections et prix
Film de clôtureRVQC 2019
La fin des terres de Loïc Darses donne la parole à 17 jeunes d’horizons diversifiés, qui ont en commun d’être nés trop tard pour pouvoir voter au référendum de 1995 sur la souveraineté du Québec. Se superposent à leurs mots des lieux, vides, où s’est pourtant écrit le récit québécois, du calvaire d’Oka à la grande mosquée de Québec, en passant par Manic-5, Kahnawake et l’Assemblée nationale.
Œuvre cinématographique aussi sensible qu’hypnotique, La fin des terres trace la cartographie du Québec et interroge de manière poétique le devenir de notre collectivité. L’identité, la question nationale, la place des Autochtones dans la société, l’appropriation du territoire et l’environnement : autant d’enjeux actuels qui nous permettent de saisir la délicate suite du monde québécois. Un peu comme si c’était à partir d’eux-mêmes que ces jeunes gens, qui n’ont pas perdu l’envie de rêver, cherchaient aujourd’hui à créer de nouvelles « Terres des Hommes ».
Bande-annonce
Synopsis
SYNOPSIS
Sur fond d’errance à travers les lieux qui ont fait le Québec, La fin des terres interroge le récit québécois en donnant la parole à des jeunes qui n’ont pas pu voter au référendum de 1995. C’est à partir d’eux-mêmes qu’ils cherchent aujourd’hui à créer de nouvelles « Terres des Hommes ».
RÉSUMÉ EN UNE LIGNE
Œuvre cinématographique aussi sensible qu’hypnotique, La fin des terres sonde avec finesse et lucidité la conscience politique et identitaire de notre époque, du point de vue de millénariaux.
À PROPOS DU FILM
Le propos du documentaire La fin des terres, du réalisateur Loïc Darses, pourrait très certainement tenir en ces mots : « Nous les avons toutes vues, ces archives. » C’est en tout cas ainsi que l’un des 17 jeunes Québécois présents dans le film, qui ont en commun d’être nés trop tard pour avoir pu voter au référendum de 1995 sur la souveraineté du Québec, exprime les difficultés de créer son identité après la fin du grand récit québécois, dont nous connaissons, en effet, toutes les images. Nous ne sommes plus à l’Expo 67, ni au centre Paul-Sauvé le soir de la victoire du Parti québécois, ni au cœur de campagnes référendaires électrisantes, comme en 1980 et en 1995. Nous ne sommes même plus au printemps 2012, tandis que 200 000 citoyens et citoyennes marchaient dans les rues de Montréal, lors de la plus longue grève étudiante de l’histoire du pays. À ces jeunes, on a peu enseigné l’espoir, dit l’une des protagonistes. C’est à partir d’eux-mêmes qu’ils cherchent, aujourd’hui, à créer de nouvelles « Terres des Hommes ». En effet, cinquante ans après Expo 67, l’ambitieux projet qui symbolisait à l’époque l’ouverture du Québec sur le monde, La fin des terres interroge sans complaisance les moments emblématiques qui ont façonné la conscience politique québécoise.
Refusant toute concession à la nostalgie, Loïc Darses donne ici la parole à une génération à la croisée des chemins : Maïtée Labrecque-Saganash, Jean-François Ruel (alias Yes McCan), Carl Bergeron, Nora Loreto, Mélanie Hotchkiss, Lucia Carballo, Sibel Ataogul, Jade Barshee, Aurélie Lanctôt, Catherine Dorion, Jonathan Durand Folco, Simon-Pierre Savard-Tremblay, Pierre-Luc Brisson, Alexandre Leduc, Léane Labrèche-Dor, Patricia Boushel et Clara L’Heureux-Garcia. Mais nous ne verrons jamais ces citoyens et citoyennes de cultures et d’horizons divers. Seules leurs voix, plus ou moins anonymes, seront entendues, se mêlant parfois aux échos du passé, à peine audibles. Promenant sa caméra à travers les lieux où s’est écrit le récit du Québec, du calvaire d’Oka à la grande mosquée de Québec, en passant par Manic-5, Kahnawake et l’Assemblée nationale, mais également près des remous du Saint-Laurent et le long des berges de la Gaspésie, entre autres, Loïc Darses donne à voir, en contrepoint, des lieux paradoxalement vides. Des lieux à habiter, donc.
Le film se déploie en trois grands mouvements : le questionnement, l’impasse et la réappropriation. Les protagonistes s’y expriment librement sur l’identité, l’engagement militant, la place des Autochtones dans la société québécoise, la question nationale, la langue, le mode de vie nord-américain, l’environnement, l’histoire, la transmission des héritages et l’appropriation du territoire. La fin des terres trace la cartographie du Québec, vu à la lumière de ses enjeux actuels et non plus seulement des luttes passées. Sobre mais audacieux, son parti pris formel, laissant place à une succession de mouvements de caméra lents et méditatifs, est une invitation à la réflexion. Le regard du réalisateur, combinant une introspection sensible et une ouverture à tous les vents, permet d’interroger de manière poétique notre héritage comme notre horizon. Ses images d’errance aux quatre coins du Québec y prédisposeront le spectateur, immergé dans son propre pays — dont on révèle, sans artifice, l’envoûtante beauté.
Le film La fin des terres permet de saisir la délicate « suite du monde » québécois, pour reprendre les mots de Pierre Perrault, dont l’œuvre a quelque chose, ici, du passage intergénérationnel. Un peu comme si ces jeunes gens n’avaient pas perdu le goût de rêver.
MOT DU RÉALISATEUR
On dit souvent qu’un film est d’abord un point de vue. Or, mon expérience m’apprend que faire un film, c’est surtout une histoire de posture.
Comment se positionner face au réel ? Comment, par exemple, s’engager dans un film alors que l’air du temps, lui, nous voue au désengagement ? De quelle manière aborder le politique, en effet, en cet âge étrange où nos élans pulsionnels ne trouvent plus de sublimation dans des luttes collectives, mais dans des diversions isolées ou encore dans des dérives populistes ? En bref, quelle posture adopter ?
« Ce film est un suspense, car son dénouement dépend de nous tous », déclarait le cinéaste Gilles Groulx au début de son documentaire militant 24 heures ou plus. Dans le contexte sociopolitique qui était le sien, à savoir au tournant de la décennie 1970 et de ses multiples horizons révolutionnaires, une telle confiance en la capacité d’action transformatrice et libératrice des peuples de la Terre était certes à propos, mais aujourd’hui, que reste-t-il de cet « optimisme inquiet » ?
À l’ère du triomphe du capitalisme mondialisé et de l’échec avéré de l’indépendance du Québec, comment un cinéaste voulant témoigner du lieu et de l’époque dont il est issu peut-il encore poser la question de sa collectivité ?
Force est de constater que réitérer aujourd’hui l’« optimisme inquiet » de Groulx serait, justement, une imposture.
Le cinéma ne peut pas changer le monde. Ce qu’il exprime, ce qu’il renvoie aux hommes, c’est un reflet subjectif de la nature des choses. Tout simplement. Ce reflet, geste esthétique, n’a aucune prise véritable sur le réel. Il appartient alors aux hommes — métamorphosés ou non par l’épreuve de ce reflet — de transformer ou pas ce lieu qui est le leur.
Le reflet que j’ai voulu renvoyer avec La fin des terres est celui d’une voix et d’un espace qui, je trouve, nous manquaient.
Non pas la voix d’une génération ; plutôt la voix que j’avais besoin d’entendre, mais que je n’entendais plus.
Non pas l’espace d’un quelconque chantier idéologique ; plutôt l’espace d’une réflexion qui m’habitait, mais que je ne pouvais plus habiter.
Le voyage auquel convie ce film, je l’ai moi-même maintes fois entrepris, et mon point de vue, chemin faisant, n’a jamais cessé d’évoluer. J’ai traversé ce film comme on traverse la vie, c’est-à-dire en doutant à chaque instant de la route à emprunter et en oubliant parfois qu’un tracé se dessine, mais ne se complète jamais vraiment. Son temps désormais scellé n’est autre que le témoin instantané d’une période soutenue d’errance et de questionnement.
La fin des terres aurait pu être un suspense, mais il n’a jamais été à propos de son dénouement.
J’en ressors cependant avec une conviction (lire ici un point de vue qui ne me quittera plus) : face à l’impasse politique qu’exprime le film, il nous faut changer de posture.
Peut-être qu’un optimisme nouveau, sans peur et sans reproche, pourrait s’incarner dans la quête d’une foi ravivée dans le pouvoir des hommes à créer ; à travers l’art comme à travers toutes choses ; au lieu et place de cette grande révolution tangible et intégrale dont la perspective seule a de tout temps soulevé passions et répressions ; de plus petits mais innombrables bouleversements, sensibles comme métaphysiques, dans le cœur de tous ceux et celles qui se surprennent parfois à avoir encore envie de s’émouvoir de nous.
À cela, oui, j’aimerais croire.
L'origine du projet, racontée par Colette Loumède
La fin des terres vient, d’abord, de l’importance fondamentale d’aller continuellement à la rencontre de nouveaux talents là où ils se trouvent. Pour le projet Repêchage, les collaborateurs de l’École des médias de l’UQAM m’ont donné accès au bassin de talents des finissants, en 2015, afin que je choisisse un trio prometteur de jeunes créateurs de trois métiers différents. L’objectif : leur permettre de signer une première création professionnelle au Studio documentaire de l’ONF, une œuvre d’exception, avec tout leur talent et leur potentiel.
Au trio de départ, le réalisateur Loïc Darses, le monteur Philippe Lefebvre et la directrice de la photographie Charlotte Lacoursière, s’est joint pendant le tournage le directeur photo Louis Turcotte. Mon travail a été d’accompagner ces jeunes artistes à travers leur travail de recherche artistique, en toute liberté de création.
Pour moi, produire un film est à chaque fois l’occasion d’apprendre sur mon métier, là où je ne m’y attends pas. Pour La fin des terres, travailler avec la très jeune relève représentait un véritable rendez-vous générationnel. Quel cadeau de pouvoir découvrir et révéler leur façon de raconter le monde, en leur donnant les moyens d’exprimer leur rapport aux images, en les invitant à s’approprier à leur guise les outils du cinéma. Bref, leur faire confiance. Merci et bravo à eux d’avoir joué le jeu à fond !
Pour la petite histoire, La fin des terres, un film sur la conscience politique, territoriale et identitaire du Québec, ne compte aucune image d’archives ni aucun discours de politicien… alors que je suis la productrice de La part du diable et de La mémoire des anges de Luc Bourdon, exclusivement créés à partir d’archives ! Ce que je sais avec certitude, c’est que chaque projet est une occasion de se réinventer dans la forme et le propos, malgré le vertige.
De toute façon, je considère qu’à l’ONF, le producteur public du Canada, nous n’avons pas le droit de ne pas prendre de risques, de ne pas chercher à nous renouveler : c’est une magnifique invitation au dépassement, pour les jeunes créateurs, les cinéastes établis, mais aussi pour tous les artisans de l’ONF et d’ailleurs. Pour La fin des terres, c’est justement ce que j’ai suggéré : choisir le film le moins évident, aller vers l’idée qui nous fait peur au départ, miser sur le projet le moins sûr. Pour arriver, toujours, à créer du sens, en ayant à cœur de ne jamais perdre le spectateur de vue.
L'origine du projet, racontée par Loïc Darses
Il y a de ces films que l’on porte parfois en nous et qui ne demandent qu’à exister : au premier contexte, à la première occasion, ils émergent. Mais il y a aussi de ces œuvres qui voient le jour justement à la suite d’une conjoncture particulière, de circonstances précises. Je rangerais personnellement La fin des terres dans la seconde catégorie.
Non pas que ce film soit moins proche de moi qu’un autre ou moins senti, au contraire, mais force est de constater que sa genèse même est inextricablement liée à son contexte de production, à savoir l’obtention de mon diplôme du programme de cinéma de l’UQAM et mon entrée à l’ONF grâce à ma productrice Colette Loumède, qui est littéralement venue me chercher sur les bancs d’école afin que l’on travaille ensemble.
Autrement dit, je n’aurais pas fait ce film, du moins cette version-là, si ce n’avait été l’Office.
Ils sont en effet rares, les cinéastes d’à peine 20 ans à qui l’on ouvre les portes de la plus importante institution de cinéma documentaire au pays en disant : « Viens-t’en, ti-cul, on veut que tu nous fasses une vue » … De cet appel est donc née une responsabilité. Celle d’être à la hauteur : non pas seulement d’une institution, mais bien aussi de la chance incroyable qui m’était donnée.
De plus, ce contexte, improbable, me permettait aussi de conceptualiser une œuvre qui allait pouvoir l’être tout autant. Car, il faut le dire, un tel film aurait été virtuellement irréalisable dans à peu près n’importe quel autre contexte. L’immense liberté qui m’a été accordée, la confiance (parfois aveugle) de ma productrice et l’absence de contraintes réelles liées à la recherche de financement ont fait en sorte que j’ai pu penser un film en vase clos, hors des normes traditionnelles.
De ce carré de sable, de cette carte blanche, m’est venue l’idée de faire le film que je rêvais de voir, mais dont je savais trop bien à quel point il ne pouvait exister autrement que par le contexte précis dans lequel je me retrouvais. D’abord accompagné par deux autres collègues finissants, Philippe Lefebvre et Charlotte Lacoursière, aux postes respectifs de monteur et de directrice de la photographie, puis rejoint plus tard par un quatrième mousquetaire, Louis Turcotte, lui aussi à l’image ainsi qu’aux effets visuels, je me suis donc lancé dans la folle aventure de « tourner vers nous la caméra » et de tenter bien humblement, en ce lieu appelé le Québec, de cerner à travers la parole de nos semblables l’esprit politique de l’époque.
Cela étant dit, il me faut reconnaître qu’avant même de penser La fin des terres, j’ai toujours pensé à « un film de l’ONF ».
Qu’est-ce que ça veut dire, ça ?
Qu’est-ce donc qu’ « un film de l’ONF », en 2019, pour un jeune cinéaste qui a notamment parfait sa culture cinématographique nationale au cœur même de cette enceinte que l’on pourrait qualifier de sacrée ?
Disons que La fin des terres, c’est un peu aussi ma réponse à cette question.
Face au cinéma direct des années 1960 et, plus largement, au cinéma québécois et « ONFien » des années 1970 — dont La fin des terres s’inspire grandement —, le film reprend, puis actualise une part sensible des thèmes phares de l’époque, soit l’identité, la politique, le territoire, etc., mais ce faisant, il propose une approche, disons, plus… « indirecte ».
Et à cette question ouverte, les prémices d’une réponse se situent sûrement dans la posture même adoptée dans l’œuvre : celle d’un équilibrisme de fil-de-fériste entre tradition et modernité, héritage et avenir, où la meilleure façon d’entrer en relation avec « les ancêtres » consiste peut-être à s’efforcer de formuler de nouveaux dialogues.
Ce qui est fascinant pour moi, comme cinéaste, c’est de réaliser que cette tension créatrice qui est au cœur du contexte de gestation « ONFien » du projet agit comme une métaphore de la réflexion même qu’offre le film sur le Québec en transition qu’il dépeint. Et c’est d’ailleurs justement en ce sens que le documentaire, résolument, s’inscrit aussi dans une tradition. En posant la question : « Qu’est-ce qu’un film de l’ONF aujourd’hui ? », La fin des terres cherche à rapailler le fil de l’histoire en faisant ce que tous ceux qui nous ont précédés ont toujours fait : raconter un présent au passé afin que puissent s’en saisir tous ceux qui suivront.
Communiqué de presse
L’Office national du film du Canada prendra part aux 37es Rendez-vous Québec Cinéma, qui se tiendront du 20 février au 2 mars 2019, avec une sélection de 15 productions et coproductions aux signatures d’auteur fortes : neuf longs métrages documentaires, cinq courts métrages d’animation et un récit documentaire immersif. Ces œuvres posent un regard assumé et audacieux sur la notion de territoire, qu’il soit intérieur ou habité et concret. Le long métrage documentaire La fin des terres de Loïc Darses sera présenté en première mondiale et en clôture des RVQC. Cette œuvre cinématographique poignante, où le cinéaste adopte une posture sans compromis, sonde la conscience politique, territoriale et identitaire de notre époque, du point de vue de millénariaux. Poursuivre la lecture.
Équipe
Matériel promotionnel
Images
Générique
Sibel Ataogul
Jade Barshee
Carl Bergeron
Patricia Boushel
Pierre-Luc Brisson
Lucia Carballo
Catherine Dorion
Jonathan Durand Folco
Mélanie Hotchkiss
Clara L’Heureux-Garcia
Léane Labrèche-Dor
Maïtée Labrecque-Saganash
Aurélie Lanctôt
Alexandre Leduc
Nora Loreto
Jean-François Ruel (alias Yes McCan)
Simon-Pierre Savard-Tremblay
Recherche, scénario et réalisation
Loïc Darses
Produit par
Colette Loumède
Montage
Philippe Lefebvre
Images
Charlotte Lacoursière
Louis Turcotte
Musique originale
Tim Hecker
Conception sonore
Marie-Pierre Grenier
Datamoshing
Louis Turcotte
Production déléguée
Mélanie Lasnier
Baril de fin
Consultation technique – caméra
Steve Hallé
Assistant caméra additionnel
Hubert Auger
Soutien technique au montage image
Pierre Dupont
Isabelle Painchaud
Patrick Trahan
Titres
Mélanie Bouchard
Montage en ligne
Yannick Carrier
Prise de son – entrevues
Geoffrey Mitchell
Luc Léger
Bruitage
Nicolas Gagnon
Enregistrement du bruitage
Geoffrey Mitchell
Mixage
Shelley Craig
Musiques additionnelles
SPECTRAL
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de
SUNBLIND MUSIC
HARMONY IN BLUE I
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de
KRANKY, LTD.
BORDERLANDS
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de
KRANKY, LTD.
MUSIC OF THE AIR
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de
PAPER BAG RECORDS INC.
PASSACAILLE ET FUGUE
EN UT MINEUR, BWV 582
Composé par
JEAN-SÉBASTIEN BACH
Interprété par GERHARD ZUKRIEGEL
Avec l’aimable permission de
NAXOS OF AMERICA INC.
NO DRUMS
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de
KRANKY, LTD.
UNE LUTTE
Composé par
SIMON CHIOINI
BALKANIZE-YOU
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de
SUNBLIND MUSIC
TRADE WINDS, WHITE HEAT
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de
SUNBLIND MUSIC
HARMONY IN BLUE III
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de
KRANKY, LTD.
AERIAL LIGHT-POLLUTION ORANGE
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de
SUNBLIND MUSIC
DUNGEONEERING
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de KRANKY, LTD.
INCURABLY OPTIMISTIC!
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de
SUNBLIND MUSIC
BLOOD RAINBOW
Composé et interprété par
TIM HECKER
Avec la permission de WARP PUBLISHING
Parution avec l’aimable autorisation de KRANKY, LTD.
Merci à
Simon Beaulieu
Yousra Benziane
Santiago Bertolino
Rosalie Chicoine Perreault
Yann Darses
Yohann Darses
Alexandra de Launière
Amélie Hardy
Patricio Henriquez
Yannick Grandmont
Laurie Laberge
Alexandre Lefebvre
Sylvia Mezei
Colin Nixon
René Roberge
Lucie Tremblay
ainsi que
Gilles Groulx
Pierre Vallières
Conseiller juridique
Christian Pitchen
Relationniste de presse
Marie-Claude Lamoureux
Agente de mise en marché
Judith Lessard-Bérubé
assistée de
Jolène Lessard
Administratrice
Sia Koukoulas
Coordonnatrices de production
Chinda Phommarinh
Pascale Savoie-Brideau
Gabrielle Dupont
Rozenn Potin
Coordonnatrice technique
Mira Mailhot
Ce film a été produit dans le cadre de l’initiative
REPÊCHAGE
avec l’aimable collaboration du programme de cinéma de
L’ÉCOLE DES MÉDIAS DE L’UQAM
Nous tenons à remercier
DENIS CHOUINARD,
responsable du Programme Cinéma de
L’ÉCOLE DES MÉDIAS DE L’UQAM
ainsi que
DIANE POITRAS et PAUL TANA
pour leur précieuse collaboration
PROGRAMME FRANÇAIS
STUDIO DOCUMENTAIRE
UNE PRODUCTION DE
L’OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA
© 2019 OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA
Relations de presse
-
Marie-Claude Lamoureux
Attachée de presse – Montréal
C. : 438-304-6358
m.lamoureux@onf.ca | @MC_ONF
-
L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.