Zoothérapie
2018 | 14 min
Dessin numérique 2D
ANIMAL BEHAVIOUR (ZOOTHÉRAPIE) EN NOMINATION DANS LA CATÉGORIE MEILLEUR COURT MÉTRAGE D’ANIMATION • CÉRÉMONIE DES OSCARS® 2019
Une 75e nomination aux Oscars® pour L’ONF !
Sélections et prix
Meilleur court métrage d’animation Prix Écrans canadiens 2019
Grand Prix - Court métrageAnima Mundi International Animation Festival 2018
Prix animé TVA Abitibi-TémiscamingueFestival du Cinéma International en Abitibi Témiscamingue 2018
Meilleure réalisation – Meilleure comédie Los Angeles Animation Festival- L.A.F.F. (2018)
Prix du public - Meilleur court métrageCinéfest Sudbury 2018
Prix du publicFestival Court, c'est COURT! 2018
Prix du publicInternational Weekend of Animation 2018
Prix du publicInternational Film Festival Etiuda & Anima 2018
Sélection officielleTRICKY WOMEN/TRICKY REALITIES International Animation Filmfestival 2019
Prix du jury – meilleur court métrage d'animationPalm Springs International Animation Festival, Palm Springs, U.S.A. (2019)
Sélections
UN FILM D’ALISON SNOWDEN ET DAVID FINE GAGNANTS D’UN OSCAR® POUR L’ANNIVERSAIRE DE BOB
Pas facile de combattre sa propre nature… surtout quand elle est animale.
Dans Animal Behaviour (Zoothérapie), le plus récent court métrage d’animation du duo oscarisé Alison Snowden et David Fine (L’anniversaire de Bob), cinq animaux expriment leur angoisse existentielle lors de séances hebdomadaires de thérapie de groupe animées par le Dr Clement, un psychothérapeute canin.
Les participants à cette thérapie sont Lorraine, une sangsue souffrant d’angoisse de séparation ; Cheryl, une mante religieuse incapable d’entretenir une relation de longue durée avec les mâles ; Todd, un cochon aux prises avec un trouble des comportements alimentaires ; Jeffrey, un oiseau rongé par le sentiment de culpabilité ; et Linda, une chatte à la personnalité obsessionnelle-compulsive.
Or, cette semaine, la séance représente un sérieux défi pour le groupe qui accueille un nouveau venu peu enthousiaste : Victor, un grand singe qui peine à maîtriser sa colère. Tout en observant son comportement au cours de cette première séance, nous découvrons les problèmes de chacun des animaux et comment ils s’efforcent d’apporter des changements positifs dans leur vie. Mais Victor, lui, ne comprend rien à rien et considère les autres participants comme une bande de nombrilistes.
À la fois drôle et émouvant, ce court métrage se penche sur des problèmes de comportement animalier qui ne sont pas sans nous rappeler les nôtres. Doit-on apprendre et s’adapter ou les autres devraient-ils simplement accepter notre vraie nature ?
Synopsis court
Pas facile de combattre sa propre nature… surtout quand elle est animale.
Dans Animal Behaviour (Zoothérapie), le plus récent court métrage d’animation du duo oscarisé Alison Snowden et David Fine (L’anniversaire de Bob), cinq animaux expriment leur angoisse existentielle lors de séances hebdomadaires de thérapie de groupe animées par le Dr Clement, un psychothérapeute canin.
ENTREVUE AVEC ALISON SNOWDEN ET DAVID FINE
D’où vous est venue l’idée de ce film ? Parlez-nous un peu de ce qui vous a inspirés, de la façon dont les choses se sont organisées.
Alison Snowden : J’ai pris part à plusieurs ateliers sur l’amélioration de la confiance en soi afin d’apprendre à vaincre ma timidité. Ces séances ont en quelque sorte constitué un point de départ : elles m’ont permis d’observer le comportement, les traits de personnalité, les difficultés des gens, et de constater qu’il est aussi pénible de changer que de vivre avec nos imperfections. Et alors que les uns sont obsédés par la thérapie, les autres se disent entièrement contre. C’était intéressant de voir tout ça.
David Fine : J’ai quant à moi été interpellé par cette question fondamentale : « Faut-il tenter de modifier nos penchants naturels pour plaire aux autres, ou est-ce plutôt à eux de nous accepter tels que nous sommes ? » En ce qui concerne les comportements naturels, les animaux représentent un point de référence : les singes sont agressifs, les porcs mangent beaucoup, etc. L’analogie nous a semblé très claire. Changer n’a rien de facile. Nous connaissons tous des gens qui malgré leurs efforts y arrivent difficilement.
Comme le fait de suivre une thérapie pour arriver à changer semble constituer un défi de taille, nous nous sommes dit qu’il serait amusant d’examiner cette démarche et de créer un personnage qui en contesterait la validité. Cela dit, nous évitons soigneusement de verser dans la facilité ou de tourner le processus en dérision. Nous ne cherchons pas seulement à poser la question : « La thérapie est-elle valable ? », nous voulons poser la question et lancer la discussion.
Comment l’idée est-elle née ?
DF : Nous n’avions pas fait de court métrage depuis une vingtaine d’années. Nous connaissons Michael [Fukushima, producteur exécutif du Studio d’animation de l’ONF] et l’avons croisé dans une conférence. Il nous a dit que si l’envie nous prenait de réaliser un autre court métrage, il aimerait être mis au courant.
Aussi simple que ça !
Nous avons pensé qu’effectivement ce serait peut-être chouette de faire un autre court métrage. Nous avions réalisé des séries télévisées et des publicités comportant des calendriers de production très serrés, ce qui génère son lot d’enthousiasme et d’adrénaline, puisque tellement de gens participent au processus et y apportent leur vision créatrice. Mais revenir à la plume et au papier — ou à leur équivalent numérique, à présent — et concevoir un film qui ne résulte que de notre propre point de vue tout en étant soutenus par un producteur public qui appuie les créateurs et leur vision nous est apparu comme une occasion exceptionnelle.
J’ai lancé l’idée au Festival international d’animation d’Ottawa. Je me rappelle l’avoir décrite à Michael, mais lui se souvient plutôt que je gesticulais à la manière du singe, grimpé sur une table, et que c’est pour cette raison qu’il a tout de suite été conquis.
Michael Fukushima : La présentation de David a été on ne peut plus simple. Il m’a décrit le principe du film et quelques personnages, puis s’est livré à des imitations spontanées d’interactions entre le thérapeute et les patients. Mais le rythme et la prestation de David étaient déjà parfaits, et en deux minutes, je riais aux larmes. Voilà. En moins de cinq minutes, David m’avait entièrement décrit le scénario, les personnages, et m’avait donné un aperçu de ce qui allait venir. Et dès le départ, je me suis tordu de rire.
AS : En fait, lorsque nous lui avons remis la première ébauche, Michael l’a trouvée drôle, mais pas autant que la présentation de David. Nous nous sommes donc remis au travail en nous fixant pour objectif de le faire rire comme ce jour-là.
Comment vous y prenez-vous pour travailler en équipe, tous les deux ? Est-ce que l’un de vous écrit alors que l’autre anime ? Ou travaillez-vous ensemble à l’écriture comme à l’animation ?
AS : Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous étions tous les deux cinéastes. Nous fréquentions l’école de cinéma, faisions des films et avions dans une large mesure les mêmes compétences.
DF : Nous écrivons ensemble et nous animons tous les deux. Nous faisons tout ensemble, mais séparément. Il nous arrive d’échanger nos scènes si nous avons besoin d’aide ou des trucs du genre. Mais le seul aspect important qui nous distingue est le fait qu’Alison se charge de réaliser tous les personnages. Bien sûr, je donne mon avis, mais c’est elle qui les crée.
AS : Nous avons un sens de l’humour et des sensibilités similaires. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous avons été attirés l’un par l’autre. Cela facilite l’écriture à deux.
DF : Ce qui ne veut pas dire que nous sommes toujours d’accord. Il nous arrive de ne pas être du même avis. Mais c’est bien ainsi. Un désaccord nous amène parfois à analyser la raison pour laquelle l’autre voit les choses différemment, à vouloir suivre son raisonnement et à chercher le terrain d’entente qui nous satisfait tous les deux.
Vous n’aviez pas réalisé de projet avec l’Office national du film depuis près de vingt ans. Comment trouvez-vous cette nouvelle collaboration avec l’équipe de l’ONF ?
DF : En travaillant avec l’ONF, nous souhaitions entre autres choses faire participer les membres de l’équipe à notre démarche de création. Nous ne voulions pas leur présenter un truc et leur dire : « Tenez, voici le produit fini. »
Nous désirions travailler avec une communauté de cinéastes que nous connaissons, recevoir des commentaires, des idées, faire des essais et jouer avec le concept d’une séance de thérapie de groupe entre animaux afin de voir où cela nous conduirait. Il y a donc eu beaucoup de processus et de changements au fil du parcours. Nous avons modifié quelques-uns des animaux.
À un certain moment, David Verrall, qui travaillait temporairement au studio, a jeté un coup d’œil au scénario et nous a dit : « Dans L’anniversaire de Bob, il y a un revirement surprenant. Tout se passe bien, puis quelque chose vient chambouler la situation alors qu’on ne s’y attend pas. Et c’est ce qui manque dans cette histoire. »
Comme la justesse de son argument ne faisait pas de doute, nous nous sommes remis au boulot. Nous avons réfléchi jusqu’à ce que surgisse l’idée d’une transformation du Dr Clement en animal enragé, ce à quoi personne ne s’attend. Cette suggestion de David s’est donc révélée fondamentale.
Puisque nous sommes à Vancouver, nous n’avons pas la possibilité de circuler dans les salles du studio pour voir sur quoi travaillent les autres, d’y trouver l’inspiration et de recueillir des commentaires. Mais nous l’avons tout de même fait par la voie virtuelle. Nous transmettions nos dessins, et des cinéastes comme Janet Perlman, Wendy Tilby et Amanda Forbis nous communiquaient leur réaction, mais tout se faisait à distance.
Et pour ce qui est de travailler avec Michael… même si nous mettions un peu plus de temps que prévu, aucun problème pour lui. Il nous disait : « Non, je suis content de votre travail. Je suis content de ce que vous faites. »
Il tenait à ce que le film soit aussi bon que possible et nous a apporté un soutien inestimable. Durant tout le processus, il a été formidable. Contre vents et marées, il n’a jamais laissé tomber ce film. Il y a toujours cru. Travailler avec lui, c’est extraordinaire.
AS : À l’ONF, on a toujours l’impression de réaliser un film avec une communauté. C’est ce qui est si agréable, dans le fait de travailler avec cette équipe.
Comment l’écriture du scénario s’est-elle déroulée ?
AS : Le scénario s’est révélé assez difficile à écrire. Nous avions cru que ce serait facile, parce que tout se déroule dans la même pièce et qu’il n’y a qu’une seule conversation, mais tous les animaux offrent tant de possibilités ! Et il ne fallait pas se tromper, sans quoi le film risquait de devenir ennuyeux.
Au début, il y avait plusieurs personnages, mais on ne s’attachait à aucun et il a fallu affiner le travail. Le récit repose en fait sur le singe et sur le Dr Clement — c’est la confrontation. Une fois cette orientation établie, tout s’est placé. Les autres se trouvent dans la pièce à titre d’observateurs : ils sont là pour la comédie. Mais les principaux protagonistes, ce sont ces deux-là et leur drame.
Le personnage du singe n’était pas sympathique au départ — son entrée en scène, son attitude de déni, etc. Il fallait lui donner l’allure d’un écolier espiègle qu’on envoie chez le directeur, comme si le Dr Clement était le professeur, et de cette façon, il devenait plus attachant. Nous avons modifié un peu le dialogue et retravaillé l’exécution. À présent, on s’identifie davantage à lui.
Quel moment du film préférez-vous l’un et l’autre ?
AS : Je crois que c’est lorsque Lorraine est vraiment fière de s’entendre répondre « des pois surgelés » quand le Dr Clement demande ce qui a mis Victor en colère.
DF : Pour moi, c’est lorsque le Dr Clement régresse et se met à dire que l’odeur du derrière d’un chien lui rappelle celle d’une tarte aux pommes chaude.
Il s’agit d’une comédie, mais nous souhaitons que le film touche les gens jusqu’à un certain point. Et nous espérons que des moments comme ceux-là y parviennent.
Parlez-nous un peu de la technique d’animation que vous avez utilisée.
DF : Nous nous sommes servis d’un programme appelé TVPaint, qui est pour l’essentiel un programme de dessin naturel et numérique. Il n’y a donc pas d’animation par ordinateur dans le film. Tout est fait à la main à l’aide d’un logiciel qui permet d’animer suivant la méthode traditionnelle, sauf qu’on n’utilise pas de papier. Évidemment, le logiciel permet de saisir des éléments, de les déplacer, de les ajuster, etc. Mais à la base, il s’agit de dessins réalisés à la main. Aucune image n’est générée par ordinateur.
Et c’était chouette, parce qu’il y a vingt ans, nous avons créé L’anniversaire de Bob avec les celluloïds, la peinture et tout ça. C’était la première fois que nous pouvions animer nous-mêmes à l’ordinateur et c’était bien d’apprendre ça.
AS : Il s’est révélé beaucoup plus difficile de rendre ce film intéressant sur le plan visuel. Nous avons dû utiliser les angles les plus dingues et songer à la continuité — ce que nous n’avions jamais fait auparavant. Nous traitions sept personnages à la fois plutôt qu’un ou deux, comme ce à quoi nous étions habitués.
DF : Et comme nous voulions maintenir l’intérêt à l’intérieur de ce lieu clos, les angles se devaient de présenter une qualité cinématographique et dramatique. Nous avons donc eu recours aux images générées par ordinateur, mais sans nous en servir dans le film : nous avons eu recours à un bâti en 3D de la pièce afin de pouvoir placer la caméra là où nous le désirions, puis nous avons imprimé l’image en 2D et l’avons utilisée à titre de référence pour le dessin.
Que comptez-vous faire ensuite, l’un et l’autre ?
AS : Nous voulons faire des choses que nous aimons vraiment. Nous allons marquer une pause et, espérons-le, participer à quelques festivals, faire la promotion du film et profiter de sa vie. Nous ne savons jamais ce qui viendra ensuite. Nous ne sommes pas du genre à tout organiser d’avance. Nous préférons attendre et voir ce qui nous inspire, voir les occasions qui se présentent. Nous laisser porter par le courant, simplement.
Bande-annonce
Teaser 1 - Lorraine
Teaser 2 - Victor
Teaser 3 - Cheryl
Teaser 4 - Todd
Pause ONF | Alison Snowden et David Fine
David Fine et Alison Snowden présentent ZOOTHÉRAPIE
David Fine et Alison Snowden : Les personnages de ZOOTHÉRAPIE
David Fine et Alison Snowden : Les dessins
Matériel promotionnel
Images
DOSSIERS DES PATIENTS ET DU THÉRAPEUTE
Équipe
Générique
Scénario, réalisation et animation
ALISON SNOWDEN et DAVID FINE
Avec les voix de
Dr Clément (le chien) – PHILIPPE MARTIN
Victor (le singe) – SYLVAIN HÉTU
Lorraine (la sangsue) – RACHEL GRATON
Cheryl (la mante religieuse) – CATHERINE BONNEAU
Todd (le cochon) – PAUL AHMARANI
Jeffrey (l’oiseau) – MARTIN WATIER
Linda (la chatte) – JULIE CARRIER PRÉVOST
Direction de voix
JOHANNE GARNEAU
Musique
JUDITH GRUBER-STITZER
© Office national du film du Canada 2018 (SOCAN)
Musiciens
DAVID GOSSAGE – flûte
THOM GOSSAGE – percussions
Conception sonore
OLIVIER CALVERT
Animation additionnelle
JANET PERLMAN
MARIO RICHARD
DAVID BARLOW-KRELINA
Encre et peinture
CHANTAL BEAULNE
LILY SNOWDEN-FINE
AMBER ERICHSON
CHRISTOPHER PARNELL
SARA DESAULNIERS
ANKA DO
SOLALEH KAZEMI
ADAM de SOUZA
Bruitage
LISE WEDLOCK
THOMAS GARANT
Enregistrement du bruitage et de la musique
GEOFFREY MITCHELL
Enregistrement des voix
DIFUZE INC
Montage final
SERGE VERREAULT
Mixage
SHELLEY CRAIG
Directeur technique
ELOI CHAMPAGNE
Coordination technique
RANDALL FINNERTY
CANDICE DESORMEAUX
LUC BINETTE
Remerciements
WENDY TILBY
AMANDA FORBIS
JANET PERLMAN
DAVID VERRALL
CHAD ESSLEY
DON PERRO
PIA GUERRA
DR SHIMI KANG, MD
THE TVPAINT FORUM
CAPILANO UNIVERSITY ANIMATION PROGRAM
EMILY CARR UNIVERSITY ANMATION PROGRAM
Mise en marché
GENEVIÈVE BÉRARD
MICHELLE ROZON
Administration
VICTOIRE ÉMILIE-BESSETTE
ROSALINA DI SARIO
DOMINIQUE FORGET
STÉPHANIE LALONDE
Traduction
FRANÇOIS GODIN
Producteur
MICHAEL FUKUSHIMA
Ce film est dédié aux merveilleux médecins et infirmières ainsi qu’à tout le formidable personnel de l’Hôpital général de Vancouver.
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est un chef de file dans l’exploration de l’animation comme forme d’art, de mise en récit et de contenu innovateur pour les nouvelles plateformes. Il produit des œuvres d’animation audacieuses dans ses studios situés à Montréal, mais aussi partout au pays, et collabore avec les créateurs et créatrices les plus en vue de la planète dans le cadre de coproductions internationales. Les productions de l’ONF ont remporté plus de 7000 récompenses, dont, en animation, 7 Oscars et 7 Grands Prix du Festival d’Annecy. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.
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À propos de Alison Snowden et David Fine
David Fine et Alison Snowden sont des cinéastes oscarisés établis à Vancouver qui se sont rencontrés pendant leurs études au Royaume-Uni. Depuis plus de trente ans, ils écrivent, créent et réalisent ensemble des animations pour la télévision et pour le cinéma, notamment le court métrage de l’ONF gagnant d’un Oscar L’anniversaire de Bob et la série télévisée à succès Bob and Margaret, l’émission d’animation canadienne la mieux cotée de tous les temps. Zoothérapie marque le retour du couple à la réalisation de courts métrages, leur premier depuis L’anniversaire de Bob, sorti en 1993. Pour en savoir plus, visitez leur site web : www.snowdenfine.com.