Wilfred Buck
2024 | 96 min
Documentaire
anglais, cri
Prix et festivals
Sélection officielCPH: DOX (2024)
Top 5 – Favoris du public Hot Docs (2024)
Sélection officielDOXA (2024)
Sélection officielYorkton FF (2024)
Sélection officielCalgary International Film Festival (2024)
Une coproduction de Door Number 3 et de l’Office national du film du Canada
Évoluant entre terre et ciel, passé et présent, ce documentaire hybride exubérant suit l’extraordinaire parcours de Wilfred Buck, qui a surmonté une déchirante histoire en se réappropriant la connaissance ancestrale des étoiles.
Synopsis court
Il est « de ce peuple fraîchement sorti du bois, à demi civilisé, colonisé, déplacé » et il est là pour nous mener jusqu’aux étoiles. Le portrait que brosse Lisa Jackson de l’aîné cri Wilfred Buck évolue entre terre et ciel, passé et présent, faisant renaître de séculaires enseignements d’astronomie et de cosmologie autochtones pour raconter une histoire qui se déploie sur des générations. Adapté des mémoires du protagoniste, I Have Lived Four Lives, le film rassemble divers épisodes de sa vie, dont les années de déplacement forcé et de toxicomanie qui ont marqué sa jeunesse. Ce documentaire intimiste et néanmoins exubérant entremêle des scènes actuelles, des reconstitutions du passé et des plans d’archives pour nous entraîner sur l’inspirante trajectoire des espaces qui nous dépassent et de ceux qui nous séparent.
Synopsis moyen
Il se nomme « Il a fait un rêve et le garde », mais on l’appelle surtout Wilfred Buck, l’homme des étoiles. Selon ses propres termes, cet aîné cri charismatique à l’esprit rusé est « de ce peuple fraîchement sorti du bois, à demi civilisé, colonisé, déplacé ». Connu pour réunir les savoirs de l’astronomie crie et les transmettre de génération en génération, il a livré ses enseignements dans les amphithéâtres comme dans les huttes de sudation et transcendé les limites de la science occidentale. À la fois intimiste et exubérant, Wilfred Buck est une virée temporelle au cœur d’une déchirante histoire de déplacement forcé et de racisme : il nous conduit de la jeunesse de Wilfred, durant les années 1960 dans le nord du Manitoba, à ses retrouvailles avec la sagesse cosmologique de son peuple. Entremêlant des scènes actuelles, des reconstitutions du passé, des plans d’archives et de magnifiques images célestes ponctuées du rire inimitable de Buck, la réalisatrice Lisa Jackson nous convie à un voyage vers les espaces qui nous dépassent et ceux qui nous séparent.
Synopsis long
Évoluant entre terre et ciel, passé et présent, ce long métrage documentaire hybride suit l’extraordinaire parcours de Wilfred Buck. Charismatique et irrévérencieux, cet aîné cri est parvenu à surmonter une déchirante histoire de déplacement forcé, de racisme et de dépendance en se réappropriant la connaissance et les rites ancestraux liés aux étoiles.
Humble, profond, drôle, toujours authentique, Wilfred Buck est aussi un merveilleux conteur. La narration tirée de son autobiographie transforme le manque et la douleur qui ont marqué sa jeunesse en une poésie puissante évocatrice de la Beat Generation. Lorsque sa communauté du nord du Manitoba se trouve délogée pour faire place à un barrage hydroélectrique, la famille de Wilfred Buck perd tout. Il s’égare alors dans l’obscur dédale de la ville, tâchant de survivre par tous les moyens, puis renoue enfin avec des personnes aînées qui lui ouvrent une voie transformatrice. Poussé par son insatiable curiosité et guidé par ses rêves, il devient un éducateur scientifique et un spécialiste des traditions ancestrales mondialement respecté. Sa mission, plus pertinente et urgente que jamais, consiste à diffuser ces enseignements transformateurs, toujours accompagnés de cérémonies et ancrés dans la terre.
La réalisatrice Lisa Jackson entremêle harmonieusement des scènes réelles de la vie actuelle de Wilfred Buck, des séquences dramatisées de son passé ainsi que des plans d’archives pour brosser un portrait de ce leader bien-aimé qui orchestre aujourd’hui la renaissance des modes autochtones d’acquisition des savoirs.
À propos de Wilfred Buck
Originaire de la nation crie Opaskwayak, l’astronome ininiw (cri) Wilfred Buck est également auteur, pédagogue, gardien du savoir et conférencier. Titulaire de deux diplômes en éducation de l’Université du Manitoba et fort de 25 ans d’expérience à titre d’éducateur, il a travaillé avec des élèves de maternelle aussi bien qu’avec des étudiantes et étudiants de niveau universitaire. Il a également été animateur scientifique durant 15 ans au Centre de ressources éducationnelles des Premières Nations du Manitoba, où il a effectué des recherches approfondies sur les ininiw acakosuk (étoiles et constellations cries).
L’expert en astronomie anime aujourd’hui des présentations à l’aide de son planétarium mobile. Il fait aussi des conférences et des discours thématiques sur les visions du monde et l’astronomie autochtones. On le considère comme la plus haute autorité au monde en matière d’astronomie autochtone.
Wilfred Buck est l’auteur de trois livres : Tipiskawi Kisik: Night Sky Star Stories (2018), l’ouvrage en partie autobiographique I Have Lived Four Lives (2021), dont s’inspire le documentaire de Lisa Jackson Wilfred Buck, et Kitcikisik (Great Sky): Tellings That Fill the Night Sky (2021).
Une mot de directrice
On pourrait dire que tout a commencé par un esturgeon.
C’était à l’été 2017. J’étais en train de lire un article lorsque j’ai vu le mot « esturgeon », et j’ai ressenti ce que j’appelle un zap. Cela m’arrive rarement, quelques fois par décennie, comme un éclair de fascination mêlé d’urgence. J’ai appris à écouter chacun d’entre eux, car mes projets les plus réussis ont commencé de cette manière. J’avais déjà entendu parler de ce poisson ancien, mais il n’avait jamais produit cet effet sur moi. Une graine était semée…
Plus tard dans l’année, un ami m’a demandé d’assister à une table ronde autour des connaissances autochtones sur l’astronomie à l’Université de Toronto, et j’y suis allée. Lorsqu’un homme du Musée des sciences et de la technologie du Canada a mentionné le nom « Wilfred Buck », là encore, zap! J’ai couru vers le présentateur pendant la pause : « Quelqu’un doit faire un film sur Wilfred Buck ! »
Lorsque Wilfred et moi nous sommes entretenus au téléphone quelques semaines plus tard, il m’a confié qu’il venait de terminer l’écriture de l’histoire de sa vie et que personne ne savait qu’il avait ce projet, à l’exception de sa femme et de sa fille. Il m’a dit qu’il me l’enverrait par courriel. Plus tard dans la journée, j’ai lu la première page de ses mémoires, I Have Lived Four Lives :
Je suis Pawami niki titi cikiw, « Celui qui a fait un rêve et le garde », en bref, « le gardien de rêve ».
Je fais partie de ce peuple fraîchement sorti du bois, à demi civilisé, colonisé, déplacé. Les profs, les prêtres, les médecins, les infirmières, les forces de l’ordre, le cinéma, la radio et la télévision m’ont appris à prendre des pilules, à boire beaucoup, à me détester, à me laisser facilement impressionner, à me mettre en colère, à ne pas me conformer, à être inadapté, à être un jeune révolté issu de la génération des baby-boomers, un de ces « sales Indiens ».
Selon toute vraisemblance, me dit-on, je devrais être mort six fois.
J’étais captivée. Passant sans heurt du passé au présent, du déchirant à l’hilarant, Wilfred était d’une honnêteté brutale, ludique et sage. Je découvrais un poète de la Beat Generation, né sur le territoire, arraché à celui-ci et jeté dans une société qui affirmait que son peuple était arriéré, ne savait rien, et que ses ancêtres étaient en enfer. À l’instar de beaucoup d’autres, il est tombé dans un gouffre profond de toxicomanie, de vie dans la rue et de douleur, blessant les autres comme il avait été blessé.
C’était l’histoire du colonialisme, racontée de l’intérieur. Et pas seulement la colonisation des personnes et des territoires, mais aussi celle de l’âme et de l’esprit. En lisant les mots de Wilfred, je voyais quelqu’un qui avait traversé le feu de ce qui a brisé d’innombrables peuples autochtones, et qui avait survécu. Aujourd’hui, avec l’aide de sa famille et de sa communauté, il ouvre la voie à d’autres personnes pour les aider à guérir et à se reconnecter aux enseignements profonds de leurs ancêtres grâce aux cérémonies et à la connaissance des étoiles.
À la dernière page des mémoires de Wilfred figure l’histoire de Namew, l’esturgeon. Cette constellation crie nous rappelle le principe de responsabilité des sept générations et au-delà : nous faisons partie de la continuité du savoir à travers le temps et devons veiller à ce que les générations suivantes aient ce qu’il faut pour mener une bonne vie. L’esturgeon a une longue durée de vie ; c’est un poisson qui a nagé avec les dinosaures, et qui a survécu à des menaces d’extinction. Il nage en profondeur dans les rivières et les lacs, et est porteur de leçons. Certains disent qu’il peut passer d’un monde à l’autre, entre le haut et le bas. En lisant cela, j’ai su que je serais la cinéaste idéale pour réaliser ce film.
La colonisation a porté un coup à la chaîne des connaissances transmises par nos ancêtres, mais elle ne l’a pas rompue. Grâce au travail de Wilfred et d’innombrables autres aînés et aînées, gardiens et gardiennes du savoir, enseignants et enseignantes et oskapiwis (aides), le savoir est à nouveau transmis ; il n’est plus proscrit, ridiculisé et diminué.
Et bien que le film véhicule des enseignements ininew (cris), des enseignements autochtones, il a beaucoup à apprendre à tout le monde sur la façon dont on peut guérir et acquérir de nouvelles connaissances. Que signifie ouvrir son esprit, ne pas considérer le « savoir » comme purement rationnel, distinct de notre expérience vécue, du cœur et de l’esprit ? Les connaissances autochtones sont fondées sur des observations millénaires de la Terre et des cieux, qui fournissent des indications sur la manière de frayer son chemin et de vivre en équilibre. Dans un monde noyé sous les données et les informations, nous manquons de sagesse et de perspective. Le film nous invite à réfléchir à la question suivante : que manque-t-il lorsqu’il n’y a pas de rites ?
Lorsque j’ai entrepris de réaliser ce film, je croyais que je serais témoin d’un dialogue entre les perspectives occidentales et les perspectives autochtones sur l’astronomie et la science. Mais ce que j’ai découvert, c’est que le savoir occidental et le savoir autochtone viennent à peine de se présenter l’un à l’autre. Et bien que le savoir écologique traditionnel soit de plus en plus reconnu, la catégorisation moderne voulant que la pensée rationnelle et les données quantifiables soient complètement séparées des autres modes de connaissance constitue un frein. Il y a peut-être une volonté d’écouter, mais il reste un fossé entre les langages et les visions du monde. J’espère que ce film sera une invitation à entamer ce dialogue.
Mon histoire
Ma mère anichinabée est décédée à l’âge de 53 ans, alors que je n’avais que 19 ans, après une vie difficile marquée par de nombreux traumatismes, que Wilfred a également vécus. Elle a été arrachée à sa communauté et à sa famille à l’âge de cinq ans pour être amenée dans un pensionnat, et elle n’a jamais eu l’occasion de renouer avec sa communauté ou sa culture. Elle était profondément humaine et artiste, avec un esprit et une intelligence aiguisés. À bien des égards, j’ai consacré ma vie à exprimer et à accomplir ce qu’elle n’a jamais pu faire.
Mon père est né en 1917 d’un héritage mixte de colons européens. Il était ingénieur mécanicien de métier, membre de Mensa, et son héros était Einstein. Sa curiosité pour le monde était la qualité qui définissait ce lecteur vorace. Il avait toujours un crayon à mine et des fiches dans la poche de sa chemise, prêt à consigner des données, à faire des calculs, à noter une théorie.
Dès le début, mon travail a été reconnu pour son caractère novateur : il abordait des sujets inhabituels, difficiles ou complexes grâce à une utilisation créative de la forme pour toucher un large public. J’ai travaillé en documentaire, en fiction, en animation, en IMAX, en réalité virtuelle et en installation. En d’autres termes, je ne suis pas du genre à m’enfermer dans une voie. Je me fie à ma curiosité, à ma muse artistique et à ce qui me semble avoir une résonance dans le temps présent, en choisissant la meilleure approche pour chaque projet.
Cela peut paraître énorme, mais j’ai le sentiment que c’est l’œuvre de ma vie. Cette histoire m’a amenée à entrelacer des reconstitutions dramatiques et le documentaire avec des images d’archives et des scènes abstraites poétiques. Je crois que la façon dont tout cela s’assemble permet de créer quelque chose de spécial : un film qui peut toucher nos cœurs, nos têtes et nos esprits.
Nos cultures autochtones valorisent l’humilité, la communauté, les personnes aînées, l’écoute et la relation avec les autres et avec le monde animé qui nous entoure, jusqu’aux étoiles. Ces enseignements discrets mais puissants ont beaucoup à offrir à une culture dominante qui valorise la jeunesse, la confiance, le volume, l’individu, l’autodidactisme. La science est alimentée par notre curiosité et notre désir de comprendre le monde qui nous entoure, d’explorer un peu plus l’inconnu. Wilfred a aussi cette curiosité et cette fascination — c’est un geek, un aîné, un enseignant et parfois un filou. Il est profondément attaché à la connaissance, à la génération qui suit et au fait de rendre hommage à ses ancêtres. Et je me suis engagée à traduire cela en film.
Affiche
Images
Bande-annonce
Extraits
Équipe
Générique
Dedicated to Skip Cook – 1962 – 2022
Written and Directed by
LISA JACKSON
Produced by
LISA JACKSON
LAUREN GRANT
ALICIA SMITH
Narrated by
BRANDON ALEXIS
Adapted From
“I HAVE LIVED FOUR LIVES” BY WILFRED BUCK
Featuring
BRANDON ALEXIS AS ADULT WILFRED
RAYMOND CHARTRAND AS YOUNG WILFRED
ED AZURE AS ELDER
ETHAN NECKOWAY AS MARAUDER
CAINE ROBINSON AS MARAUDER
MOE MCGILLIVARY AS MARAUDER
Executive Producers
JENNIFER BAICHWAL
NICHOLAS DE PENCIER
DAVID CHRISTENSEN
Co-Executive Producers
JANICE DAWE
KATHY AVRICH-JOHNSON
GREG BOUSTEAD
JESSICA HARROP
Associate Producer
BRITTANY RYAN
Cinematography: Drama
JUSTIN BLACK
Cinematography: Documentary
AARON MUNSON
NICHOLAS DE PENCIER CSC
JOHN PRICE
JUSTIN BLACK
Editor
DAVID SCHMIDT
Co-Editors
EUI YONG ZONG
MATTHEW LYON
Production Designer
ADRIAN GREENLAW
Costume Designer
CARMEN THOMPSON
Music Supervisors
JODY COLERO
AMANDA CLEMENS
Line Producer
GEOFF EWART
First Assistant Director
CHAD BELAIR
Second Assistant Director
CHRIS MORRIS
Featuring – Documentary
WILFRED BUCK
ROBERT VAN DER HILST
ANNE BEE
BOMGIIZHIK (ISAAC MURDOCH)
AUTUMN BUCK
ARAINA TATARYN
KENT MONKMAN
LANA & MIKE ISAACS
JESSIE BEAR
ALVIN HARVEY
LEROY LITTLE BEAR
SUSAN FUNK
MISTAWASIS BUCK
KIM VENN
SAYLYNN FROGG
JOHN J. DENNIS
CHRISSY ISAACS
BECKY COOK
ALAN KEEPER
SKIP COOK
ANDRAY CHARTRAND
NINA LYTTON
IDA COPENACE
SHAWN VAN WALLEGHEM
EDWIN JEBB
NATHAN ISAACS
TRAYZEUS CHARTRAND
OMAR CONSTANT
PURVIS ROSS
JASON FOBISTER
ROREY FAVEL
MEGEAN TAYLOR
COLLEEN OMAND
CLEMENTINE LEVEQUE
BESIM FOX
SUEZANNA BEARDY
CONNIE WEST-BUCK
SETH BEARDY
HEIDI FOX
JOHN OMAN
MALACHI QUEQUISH
BEATRICE FOX
RAYMOND FAVEL-CHARTRAND
MONA GORDON
JOHN FOX
ELIZABETH WOOD
BRENDA COOK
TYLER MACINTYRE
CONNOR WOOD
HEATHER MILTON
TINA ANDERSON
WALTER HARPER
AIDAN WRIGLEY
DRAYDEN SUMNER
ANDRE UHL
LUC WRIGLEY
FELIX WALKER
DAVE THOM
RYLAN BEE
RAUL R. MORALES-MORALES
RAYMOND CHARTRAND JR
Featuring – Drama
ALLAN DUNKELD
ED BENJAMIN
LORI LATHLIN
AMARA MONEYAS
ETHAN WILDCAT
MACABEUS CHAMPAGNE
ANAKIN BIGNELL
FREDERIC BEARDY
MALKA LAUFER
APRIL BLACKBIRD
GARRET GUNNING
MARCUS CHOCHRANE
ASHLEY LYNN PLEDGER
GENEVIE COOK
MARIA DIRKS
BRADEN SWAMPY
GWEN MARIE BIRD
MOSES SUZUKI
CHANTEL DEBRME
HARLS YOUNG
NATHAN MCKAY
CHANTIN THOMPSON
JAMIE FELIX PAMELA
ROZ FISCHER
CINDY SWAMPY
JEFF GAFFRAY
SHERRY CLOUTIER
CURTIS HAWSON
JOSEPH FAURE
TRAVIS HARPER
DAMARCUS PASIDWEK
JOSH GANDIER
TRAYZEUS CHARTRAND
DAVID GIASSON
KELLI HICKES-HAKAYAK
TYLER SCHUEDER
DAVID SWIM
KENDRA BAUER
VALERIE MALALUAN
DIANE ISFELD
KEVIN DAVEY
VERN BIRD
DOMINIQUE LEMOINE
LANCE CASTEL
VICTOR MELO
LAWRENCE FRANK
Archival Researchers
KRISTINE RYALL
ELIZABETH KLINCK
PAUL SEESEQUASIS
Sturgeon and Meteorite Filming
FRANCOIS GUINAUDEAU (THE MACRONAUTS)
NOÉ SARDET (THE MACRONAUTS)
Additional Sturgeon Filming
YVES BISSON STURGEON CO.
Underwater Camera Operator
AARON SZIMANSKI
Additional Camera
TYLER FUNK
SHANE BELCOURT
1st Assistant Camera
LUIS PLANA
1st Assistant Camera: Documentary
CAMERON SAVILLE
2nd Assistant Camera
TOM WOOD
AC Camera Tests
CARINE ZAHNER
GAFFER
GUILLAUME COTTIN
Key Grip
JAMES BARNETT
Swings
CONNOR BOYD
MARLIN GREYEYES
PHILLIPE BELLEFEUILLE
Art Director
SHAUN MAJID
Property Master
DOMINIQUE SIMARD
Set Decorator
CHRISTINE YOUNG
Set Dec Crew
RYAN KING
Assistant Costume Designer
TINTHI TEMBO
Daily Costumer
TIA MORANN
Key Hair & Makeup Artist
HANNAH ROONEY
Hair & Makeup Assistants
KAILLIE LYNN BUSH
SHAE-LYN COLUCCI
Special Effects Makeup
BRANDI BOULET
LORI SASKI
Special Effects
MARC REICHEL
ANDY ANTOINE
Sound Recordists: Drama
CHANDRA BULUCON
RACHEL MCLEAN
KEVIN BACON
Sound Recordists: Documentary
KEVIN BACON
DAVID DRAPER
REID GOOBIE
JIM KEANEY
JASON MILLIGAN
Production Accountant
AUDREY QUINN
1st Assistant Accountant
MONIQUE RENAUD
Producer Consultant
LORI LOZINSKI
Production Coordinator
BOESEYA PETRA
Office Production Assistant
CONNOR BOYD
Production Consultant
ALEX WILSON
Community Liaisons
CRYSTAL CONSTANT
OMAR CONSTANT
EDWIN JEBB
Production Assistants
NEIL BIGNELL
STEVEN BIGNELL
GABRIEL CONSTANT
JENNA VANDAL
Location Manager
CHANTALE GARAND
Assistant Location Manager
CHRUSSY BYRD
Location Production Assistants
DAVEY COLE
ALLIE HARTMANN
CYSTAL STARYK
Location Scouts
CHERYL ANTONIO
KEVIN SETTEE
Stills Photographers
ALICIA SMITH
TOM WOOD
Family Portrait Photographer
JONATHAN VENTURA
Stunt Coordinator
BERNADETTE COUTURE
Stunt Driver
ROB BORGES
Casting & Background Casting
FAWNDA NECKOWAY
Key Craft Services
CINDY BURKE
Assistant Craft Services
BORIS MINKEVICH
Transportation Coordinator
DAVE LAMONT
Drivers
DENNIS BIGNELL
BRANDI FROESE
GARY MORGAN
NATE JONES
Picture Vehicle Coordinator
DUSTIN JACKSON
Security Coordinator
WAYNE GLESBY
Post Supervisors
ADAM PHIPPS
ALEX ORDANIS
Editing Consultant
SHANE BELCOURT
Assistant Editors
CAMERON SAVILLE
KYLE CARRIE-MATTIMOE
SAMSON DANNETTA
ALFIO FOTI
PAUL STRAVROPOULOS
Title Design
JUSTIN STEPHENSON
SHEREE STEPHENSON
Music Supervision Services
THE WILDERS
Post Production Services Provided by
URBAN POST PRODUCTION
Re-recording Mixers
RENAN DEDATO
BRAD TIGWELL
Re-recording Assistant
LUCAS CECCHETTI
Sound Designer
DAVID ROSE
Dialogue Editor
JEREMY LAING
Foley Artists
TESS MOIR
MATT THIBIDEAU
Foley Recordist
DAVE MERCEL
Colourist
JIM FLEMING
Online Editor
KYLE BROCK
Post Producer
IKE MURPHY
V.P. of Operations
ROBERTA BRATTI
Picture Operations Manager
BRUCE REES
Picture Facilities Technician
JON MORRISON
Closed Captioning
QUAY MEDIA SERVICES
Descriptive Video
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Cree Translation
RANDY MORIN
French Translation
CARINE TREHOUT
Film Camera Equipment Grip & Electric Equipment
KESLOW CAMERA
WILLIAM F.WHITE
Payroll Services
CAST & CREW
Medical Services by
JIM HUYNH
Audit Services by
KUDLOW YE
Business Affairs
BIZABLE MEDIA
Insurance Provided by
FRONT ROW INSURANCE BROKERS
Legal Services Provided by
EDWARDS CREATIVE LAW
Script Clearances Provided by
EASTERN SCRIPT
Manitoba Production Services
PALLASITE WEST PRODUCTIONS INC.
Manitoba Agent
JEFF PEELER
For the NFB
Studio Operations Managers
DARIN CLAUSEN
DEVON SUPEENE
Production Supervisors
ESTHER VIRAGH
APRIL DUNSMORE
Studio Administrators
BREE BEACH
DEVON SUPEENE
Production Coordinators
APRIL DUNSMORE
EVERETT SOKOL
BROOKE FISHWICK
Legal Counsel
PETER KALLIANIOTIS
Marketing Managers
LEENA MINIFIE
CARLY KASTNER
Marketing Coordinator
HARMONIE HEMMING
Publicists
KATJA DE BOCK
JENNIFER MAIR
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.
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Door Number 3 Productions est une entreprise basée à Toronto qui crée du contenu médiatique innovant racontant des histoires captivantes et importantes. Créée en 2020, la société est dirigée par Lisa Jackson, une créatrice primée qui travaille dans tous les genres. Door Number 3 développe des projets de fiction et de non-fiction et est connu pour sa réflexion originale et son engagement à apporter des changements positifs, en adoptant la collaboration pour créer un travail axé sur une histoire, accessible et visuellement frappant, mais ne privilégiez jamais le style sur le fond.
Relations de presse
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Katja De Bock
Attachée de presse – Vancouver
C. : 778-628-4890
k.debock@onf.ca | @NFB_Katja -
Jennifer Mair
Attachée de presse – Toronto
C. : 416-436-0105
j.mair@onf.ca | @NFB_Jennifer
Le film a été tourné sur les territoires traditionnels de la nation crie Opaskwayak, de la nation Brokenhead Ojibway, de la première nation Onigaming et de la première nation Asubpeeschoseewagong; sur le territoire visé par le traité no. 1 qui inclut les nations Anishinaabeg, Anishiniewuk, Dakoka Oyate, Denesuline, Nehethowk et qui est la terre natale des Métis de Red River; sur les territoires des peuples Mississaugas du Credit, Anishnabeg, Chippewa, Haudenosaunee et du peuple Wendat; et sur les territoires des peuples Massachusetts et Pawtucket.