Vieux chien
2020 | 3 min
Sélections et prix
Sélection officielle Vancouver International Film Festival, Vancouver, Canada (2020)
Sélection officielle FIN Atlantic International Film Festival, Halifax, Nouvelle-Écosse (2020)
Sélection officielle Spark Animation Film Festival, Vancouver, Canada (2020)
Sélection officielleChicago International Children's Film Festival, Chicago, États-Unis (2020)
Sélection officiellePortland International Film Festival, Oregon, États-Unis (2021)
Compétition internationaleTricky Women/Tricky Realities International Animation Film Festival, Vienne, Autriche (2021)
Sélection officielle Aspen Shortsfest, Colorado, États-Unis (2021)
Sélection officielle – Compétition jeunesse World Festival of Animated Film – Animafest Zagreb, Croatie (2021)
Sélection officielle Brooklyn Film Festival, New York, États-Unis (2021)
Sélection officielle Spokane International Film Festival, Washington, États-Unis (2022)
Henri vieillit. Sa vue n’est plus ce qu’elle était, ses articulations lui font mal quand il se promène et, parfois, il fait pipi sur le tapis.
La scénariste et réalisatrice Ann Marie Fleming (La vie en Rosie) expose toute la tendresse du travail d’accompagnement d’un être vulnérable dans son nouveau court métrage d’animation, Vieux chien. Depuis que sa copine Lucie est morte, Henri le vieux carlin dépend de l’aide de son maître. L’amour, ça peut se dire autrement qu’avec des cœurs et des fleurs : en brossant un pelage emmêlé, en offrant des chaussettes chaudes et antidérapantes ou une couche mauve pour chien.
Inspiré de l’expérience des aidants du monde entier, ce charmant court métrage d’animation rend compte de cette dynamique dans une série de scènes émouvantes. Grâce aux petits gestes du quotidien — repas, bain, grattements de la tête —, Henri reçoit chaleur et soutien. Le lien de longue date entre ces deux âmes qui ont grandi ensemble au fil des ans va au-delà du réconfort et de la camaraderie. C’est une histoire d’amour, purement et simplement.
UNE ET DEUX LIGNES
En deux lignes
Après avoir perdu sa copine Lucie, un vieux carlin nommé Henri dépend de son propriétaire, qui lui offre aide et compagnie. La scénariste et réalisatrice Ann Marie Fleming (La vie en Rosie) expose toute la tendresse des soins prodigués à un être vulnérable dans son nouveau court métrage d’animation, Vieux chien. Tous les chiens (et les gens) devraient être aussi chanceux et aimés que l’est Henri.
En une ligne
Après avoir perdu sa copine Lucie, un vieux carlin nommé Henri s’en remet à son maître pour obtenir de l’aide au quotidien, dans cette touchante ode au vieillissement signée Ann Marie Fleming.
ENTRETIEN AVEC LA RÉALISATRICE ANN MARIE FLEMING
Que peut-on tirer comme enseignement de la relation entre Henri et son maître à un moment où le travail d’aidant a pris une importance particulière, voire critique ?
L’idée de départ du film était de parler du vieillissement, inspirée que j’étais par mon homonyme, Ann-Marie Fleming (elle écrit son prénom avec un trait d’union), qui apparaît toujours en même temps que moi dans les résultats de recherche sur Internet. Cette Ann-Marie a une entreprise qui conçoit des outils technologiques pour les chiens vieillissants et aussi pour leurs propriétaires. J’ai été frappée par la compassion qu’elle a envers ces animaux vulnérables, les aidant à franchir les dernières étapes de leur vie, et par tout ce que les chiens ont à apprendre aux êtres humains.
Avec la pandémie de COVID-19, la manière dont nous prenons soin des aînés et des personnes vulnérables se retrouve sous les projecteurs, et nos valeurs comme société sont mises à l’épreuve. Les médecins, les soignants, mais aussi tous les aidants sont nos travailleurs de première ligne. Pour le reste d’entre nous, la façon dont nous prenons soin de nous-mêmes et des autres peut faire la différence entre la vie et la mort, le maintien ou l’effondrement de l’économie, le bien-être ou le mal-être mental et physique. Il en a toujours été ainsi, mais aujourd’hui, tout ça se situe à l’avant-plan.
Le vieillissement touche les animaux et les humains de manière différente, mais il existe des points communs étonnants. Pensez-vous qu’il est plus facile de comprendre et d’accepter les défis du vieillissement lorsque celui-ci nous est présenté par l’intermédiaire d’autres créatures ?
Absolument ! C’est la raison pour laquelle j’ai voulu faire ce film. Certaines personnes peuvent penser que nous traitons mieux les animaux que les êtres humains, qu’en fait, nous les traitons trop bien. La première affirmation est peut-être vraie, mais pas la seconde. Et si nous traitions les gens avec la même patience, le même soin, la même bonne humeur et la même tolérance que nous manifestons à nos amis à quatre pattes ? L’attention peut marquer la différence entre une vie remplie de joie et de sécurité, et une vie dominée par la tristesse et la négligence.
Était-il important de raconter cette histoire au moyen de l’animation ?
L’animation était le moyen idéal pour la raconter. Elle rend l’expérience de l’homme et du chien plus universelle. L’animation permet paradoxalement de se rapprocher d’un sujet parce qu’elle maintient une légère distance avec lui. On n’a pas nécessairement de souvenirs personnels associés à ce qui est à l’écran, ce qui permet à tout le monde d’être interpellé par l’histoire. Il ne s’agit pas de ce chien et de cet homme en particulier, mais du monde des possibles.
L’animation et le style de Vieux chien sont très simples : les illustrations au trait et le léger tremblement des images reflètent la vulnérabilité des sujets sans tomber dans le sentimentalisme. Alors qu’Henri est expressif, son maître humain n’a même pas de visage. Rien ne nous détourne alors de l’essence même du vécu : un petit geste, un mouvement, une caresse, un acte tendre de bienveillance entre espèces. L’animation nous aide à saisir l’insoutenable légèreté de l’être.
Vous êtes-vous inspirée de votre propre expérience d’aidante pour vos parents âgés ou d’autres membres de votre famille lorsque vous avez fait le film ?
Mes parents habitent au Royaume-Uni et je ne les vois pas souvent. Mon père souffre de la maladie d’Alzheimer et de diverses affections liées à l’âge. C’est ma mère qui prend soin de lui. J’étais en route pour les rejoindre lorsque le confinement a débuté. Je venais de terminer le film.
Je suis à un âge où beaucoup de mes amis s’occupent de parents vieillissants, à divers degrés. Peu d’entre eux hébergent leurs parents, voire aucun. C’est toutefois le cas de mon homonyme, l’autre Ann-Marie Fleming.
Le film rappelle l’importance des plus petits gestes de soutien, mais aussi celle de l’indépendance et de la dignité. Pensez-vous qu’apprendre à s’occuper des animaux facilite ensuite les soins aux humains ?
Oui ! Ann-Marie Fleming affirme que le fait de s’occuper de ses chiens âgés a fait d’elle une meilleure personne. Une fois qu’on voit les similitudes entre nos expériences de vie communes, il devient plus facile de manifester davantage de gentillesse à l’égard des autres humains et de soi-même.
Ce qui est bien avec les chiens, c’est qu’ils vivent dans le présent. Prendre soin d’eux, c’est vraiment prendre soin de nous-mêmes. Voilà une excellente métaphore pour nous aider à traverser les moments difficiles dans nos relations avec les gens.
Que peuvent enseigner les chiens aux humains en matière d’empathie, d’amour et de compassion ?
Comme je l’ai dit, les chiens vivent dans le présent et ils montrent leur joie si facilement. Chaque jour est un jour nouveau. Ils sont le miroir de nos sentiments, de la façon dont ils sont traités. Eckhart Tolle a écrit un livre intitulé Guardians of Being: Spiritual Teachings from Our Dogs and Cats [Gardiens de l’être. Enseignements spirituels de nos chiens et de nos chats]. À vrai dire, nous ne sommes peut-être pas prêts pour cela, mais la leçon n’en est pas moins juste.
Matériel promotionnel
Extraits
Images
Équipe
Générique
L’Office national du film du Canada présente
VIEUX CHIEN
Scénario et réalisation
Ann Marie Fleming
Animation
Kevin Langdale
Voix
Gil Madsen-Lefebvre
Composition et conception sonore
Gordon Durity
Production
Shirley Vercruysse
Mixage
Doug Paterson
Répartition des rôles
Neera Garg
Production déléguée
Jennifer Roworth
Coordination technique
Wes Machnikowski
Administration du studio
Carla Jones
Coordination de la production
Nicolas Ayerbe Barona
Mise en marché
Kay Rondonneau
Relations de presse
Katja De Bock
Production exécutive, Studio de la C.-B. et du Yukon
Shirley Vercruysse
Inspiré par l’autre Ann-Marie Fleming et par le travail qu’elle accomplit afin d’améliorer la vie des chiens âgés et celle de leurs humains
Remerciements particuliers à :
Gil Madsen-Lefebvre, Erik Whittaker
Lily, Winnie, Bamboo, Flip et Moune
ONF.ca
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Relations de presse
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Attachée de presse – Vancouver
C. : 778-628-4890
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est un chef de file dans l’exploration de l’animation comme forme d’art, de mise en récit et de contenu innovateur pour les nouvelles plateformes. Il produit des œuvres d’animation audacieuses dans ses studios situés à Montréal, mais aussi partout au pays, et collabore avec les créateurs et créatrices les plus en vue de la planète dans le cadre de coproductions internationales. Les productions de l’ONF ont remporté plus de 7000 récompenses, dont, en animation, 7 Oscars et 7 Grands Prix du Festival d’Annecy. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.