Vaysha l’aveugle
2016 | 8 min 13 s
EN NOMINATION DANS LA CATÉGORIE MEILLEUR COURT MÉTRAGE D’ANIMATION • 89E CÉRÉMONIE DES OSCARS®
Conçu en 3D et se déclinant également en 2D ainsi qu’en réalité virtuelle (RV).
Prix et festivals
Prix du Meilleur court-métrage d'animation narratif remis par Cartoon NetworkOttawa International Animation Film Festival
Prix du Meilleur court-métrage canadien remis par Canadian Film InstituteOttawa International Animation Film Festival
Prix du jury junior pour un court métrage & Prix du juryAnnecy 2016
Sélection officielleToronto International Film Festival
Sélection officielleHiroshima International Animation Festival 2016
Sélection officielleBerlin Film Festival
Animation (Gold Plaque)Chicago International Film Festival 2016
Gryphon Award Generator +18 (Animation)Giffoni Festival du film
Silver PegasusPoznan Animator International Animation Festival
Honorary Award of BadenBaden Fantoche International Animation Film Festival
Prix du publicGenève Hôpital-de Belle-Idée
Mention spéciale du Jury professionelAngoulême Festival Courant 3D
Prix relief du Jury étudiantAngoulême Festival Courant 3D
Prix du public reliefAngoulême Festival Courant 3D
Gagnant - Prix du juryBucheon International Animation Festival 2016 (BIAF)
Prix du public du meilleur court métrage et Prix de la Révélation CréativeAnima Brussels 2017
Sélection meilleur court animationAnnie Awards 2017
Meilleur court métrage d'animationCanadian Screen Awards 2017
Meilleur prix du court métrage d'animationVictoria Film Festival 2017
Meilleur scénarioAnima Mundi 2016
Trophée ABCA "O Kaiser" - Meilleur animateurInternational Short Film Festival 2016
Mention spéciale pour le meilleur court métrage de la compétition internationaleFestival du nouveau cinéma 2016
Prix du Public de la Compétition AnimationFestival Séquence Court-Métrage
Meilleur court métrage d'animation pour enfants âgés de 12 ans et plusSeattle Children's Film Festival
Sélection officielleRegard- Festival international du court métrage au Saguenay 2017
Synopsis court
Vaysha n’est pas une jeune fille comme les autres : elle est née avec un œil vert et l’autre, marron. Ses yeux vairons ne sont pas l’unique caractéristique de son regard.
Elle ne voit que le passé de l’œil gauche et le futur de l’œil droit. Véritable sortilège, sa vision scindée l’empêche de vivre au présent. Elle est aveuglée par le passé et tourmentée par l’avenir ; son regard unique est parfaitement divisé en deux temporalités irréconciliables. Vaysha l’aveugle… c’est ainsi que tout le monde l’appelle.
Ce nouveau conte métaphorique du cinéaste Theodore Ushev nous rappelle avec sagesse et humour l’importance du moment présent. À voir en réalité virtuelle, pour vivre une expérience viscérale et bouleversante.
Synopsis long
Vaysha n’est pas une jeune fille comme les autres : elle est née avec un œil vert et l’autre, marron. Ses yeux vairons ne sont pas l’unique caractéristique de son regard.
Elle ne voit que le passé de l’œil gauche et le futur de l’œil droit. Véritable sortilège, sa vision scindée l’empêche de vivre au présent. Elle est aveuglée par le passé et tourmentée par l’avenir ; son regard unique est parfaitement divisé en deux temporalités irréconciliables. Vaysha l’aveugle… c’est ainsi que tout le monde l’appelle.
Enfant prodige du milieu de l’animation, le cinéaste Theodore Ushev adapte une nouvelle philosophique de Georgi Gospodinov, un auteur multidisciplinaire majeur issu de la jeune génération des écrivains bulgares. Dans un style expressif et percutant, à mi-chemin entre la peinture religieuse et la linogravure, Ushev s’impose une fois de plus en virtuose de l’expérimentation visuelle. Il signe un film symbolique et à la portée de tous, qui fait la part belle tant aux paysages bucoliques européens qu’à l’architecture bénédictine.
Brillamment narré par la comédienne Caroline Dhavernas, ce film est un conte métaphorique sur la difficulté de vivre ici et maintenant. Présenté en 2D et en 3D stéréoscopique, Vaysha l’aveugle bénéficie désormais d’une version en réalité virtuelle qui saura accroître l’identification au personnage principal. Une œuvre qui nous rappelle, avec sagesse et humour, l’importance du moment présent.
Entrevue avec Theodore Ushev
Le présent d’une conversation : un samedi après-midi avec Theodore Ushev
Superbe samedi après-midi tempéré de février. J’ai rendez-vous avec le cinéaste Theodore Ushev au café de la Cinémathèque québécoise pour discuter de son plus récent film d’animation, Vaysha l’aveugle, lancé en grande pompe à la dernière Berlinale.
Theodore arrive en avance. À peine entré, on vient le saluer et lui demander les dernières nouvelles. Un puissant rayon illumine la pièce! Solidement établi à Montréal depuis 1999, l’artiste émérite a enchaîné les projets personnels récompensés sans concession aucune. Fort de son savoir-faire, de son érudition et de son intuition, Theodore peut aussi compter sur son intégrité devenue une constante essentielle de son œuvre.
Vaysha l’aveugle, c’est le titre de son nouveau film, mais c’est avant tout le surnom de sa jeune héroïne aux yeux vairons, l’œil gauche tourné vers le passé et l’œil droit plaqué sur le futur. Aux croisements de la philosophie et du divertissement, cette nouvelle œuvre nous parle de notre incapacité à vivre le moment présent. Avec Vaysha, Theodore signe un conte riche et avant-gardiste, capable de charmer les spectateurs de tous âges. Portrait de l’artiste et de son projet original en trois temps…
Le passé : la cité médiévale
P- Vaysha l’aveugle, c’est d’abord une nouvelle de l’auteur bulgare Georgi Gospodinov. Pourquoi avoir choisi d’adapter cette nouvelle plutôt qu’une autre?
T- Avec des amis cinéastes, nous avons décidé de faire un projet omnibus à partir de courtes nouvelles de Gospodinov. Je suis tombé par hasard sur le conte philosophique Vaysha l’aveugle et j’ai été profondément touché. Je l’ai tout de suite imaginée et j’ai commencé à faire des illustrations. J’ai décidé de soumettre le projet pour un séjour d’un mois en résidence d’écriture immersive à l’abbaye de Fontevraud, dans la région des Pays de la Loire, en France. Le film est donc né dans des circonstances uniques, alors que je me trouvais complètement isolé du monde.
P- Comment la géographie et l’aménagement si particuliers de ces lieux religieux ont-ils influé sur votre démarche et votre dessin?
T- Le bâtiment d’inspiration bénédictine a été construit au 12e siècle. C’est un lieu imprégné d’histoire et entouré de jardins luxuriants. C’est aussi l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe. Aliénor d’Aquitaine, figure historique majeure et hors norme de l’Europe médiévale, s’y est retirée vers la fin de sa vie et s’y trouve aujourd’hui inhumée. Les vitraux, l’architecture, l’art médiéval, les paysages environnants et les portraits d’Aliénor imprègnent l’ensemble de mon projet, à commencer par le visage du personnage de Vaysha. Tout le visuel du film provient de croquis réalisés à l’abbaye de Fontevraud. Mon séjour d’écriture aura permis de donner une véritable impulsion, une direction précise et une grande cohérence stylistique au film.
P- Vous êtes d’origine bulgare et votre père est peintre. Est-ce que cela a un lien avec votre intérêt pour les avant-gardes?
T- Absolument. En Bulgarie, l’art abstrait a été interdit pendant plusieurs années, jusqu’à la fin du communisme en 1989. Mon père est parvenu à exposer clandestinement des dessins abstraits pendant l’époque communiste, mais la censure était très stricte. L’art devait nécessairement glorifier les travailleurs et le parti. Pour moi, l’art abstrait est lié à la liberté d’expression et à la notion de liberté tout court.
Le présent : le risque, la liberté et les alliances
P- Le choix des pièces musicales est crucial dans votre film. Pourtant, certains des morceaux choisis font contrepoint aux images présentées. Par exemple, la naissance de Vaysha est marquée par une musique funèbre. Pourquoi ce contraste?
T- Pour souligner la naissance de Vaysha, j’ai utilisé un morceau classique et intemporel du compositeur anglais Henry Purcell intitulé « Music for the Funeral of Queen Mary ». Cet hymne funéraire parvient à cerner avec subtilité et adresse l’esprit de Gospodinov quand il écrit dans La Physique de la mélancolie : « Il y a la naissance et il y a la mort. Entre les deux, il n’y a rien ». Le choix des différentes pièces musicales me permet d’ajouter une ambiance particulière, mais aussi de nouvelles couches de sens au film. J’utilise également la musique de Nikola Gruev de la formation bulgare Kottarashky & The Rain Dogs. Gruev intègre dans ses pièces des sons trouvés et authentiques qu’il a glanés un peu partout au cours de ses promenades en Bulgarie. Son travail s’inscrit dans le mouvement appelé futurisme musical, un style que les critiques définissent sous l’appellation « Balkan Psychedelic ». Les sons trouvés ont la particularité d’être réels et non professionnels. Il capte et intègre à ses compositions des sonorités allant de la musique de mariage à des hymnes funéraires. C’est ma troisième collaboration avec ce compositeur. Nos pères se connaissent depuis leurs études en art. Gruev et moi, nous nous sommes trouvés tout à fait par hasard et nous sommes devenus de bons amis. Avec Gospodinov, nous formons un redoutable trio, une petite équipe naturelle et libre, dans laquelle il n’y a pas de compromis. Tous les trois, nous n’avons pas peur du risque. Nous aimons expérimenter et prendre des libertés dans nos disciplines respectives.
P- Pourquoi avoir choisi la comédienne Caroline Dhavernas pour narrer les deux versions de votre film?
T- J’aime beaucoup le travail de cette grande comédienne. Pour ce projet précis, je lui ai demandé de ne pas trop jouer. C’est là une particularité de l’animation. Il s’agit d’un langage visuel très fort qu’une narration trop expressive viendrait écraser. À ma demande, Caroline a dû narrer les deux versions du film sans support visuel et je suis très fier du résultat.
P- Le film est conçu pour être présenté en 3D. Pourquoi avoir choisi de faire ce film en trois dimensions?
T- En vérité, c’est un film en quatre dimensions, puisque le spectateur se promène non seulement dans l’espace, mais aussi dans le temps avec plusieurs allers-retours du passé vers le futur, et du futur vers le passé. Le temps est conçu comme un espace physique que l’on peut mesurer, comme un territoire. Horizontalité, verticalité, profondeur et temps.
Et l’avenir?
P- Sur quel projet tablez-vous actuellement?
T- Présentement, je travaille sur l’adaptation d’une autre nouvelle de Gospodinov. Mon film s’appelle La physique de la tristesse, tiré du roman La physique de la mélancolie. L’ouvrage a remporté un grand succès autour du monde, et il a été traduit en 35 langues. Vaysha l’aveugle, c’est un peu le chemin à côté, un projet stimulant impossible à refuser. Le film sera bientôt présenté sur la chaîne ARTE France. La station a par ailleurs préparé un documentaire dans lequel le grand philosophe français Jean-Luc Nancy commente mon film. Je pense que ce sera un très beau complément de projection. Vaysha est une héroïne intemporelle et sans racines. Son histoire transcende toutes les frontières, toutes les cultures et toutes les époques. C’est d’ailleurs de cette façon que je perçois l’histoire humaine en général.
Technique d’animation
Theodore Ushev a plus de 35 ans d’expérience en technique de linogravure. Pour son dernier film, Vaysha l’aveugle, Ushev a recréé cette vieille technique au moyen d’une tablette graphique (Wacom Cintiq). Il a utilisé le même principe que la linogravure; chaque couleur est animée séparément, sur différents niveaux, et superposée en créant une composition évoquant la gravure. C’est le point de rencontre esthétique entre le passé et le futur technologique.
Bande-annonce
Extrait
Matériel promotionnel
Équipe
Theodore Ushev
Réalisateur
Biographie
Photo
Photo : ONF
Theodore Ushev
Né à Kyustendil, en Bulgarie, en 1968, Theodore Ushev est diplômé de l’Académie nationale des beaux-arts de Sofia. Il se fait d’abord connaître comme affichiste dans son pays d’origine avant de s’installer à Montréal en 1999. Là, il acquiert rapidement une réputation de cinéaste d’animation prolifique et doué, grâce à des films comme L’homme qui attendait (2006) et Tzaritza (2006).
En 2006, il amorce une trilogie remarquée sur les relations entre l’art et le pouvoir : Tower Bawher (2006), bientôt suivi par Drux Flux (2008), puis par Gloria Victoria (2013). En parallèle, il réalise plusieurs courts métrages qui prennent pour sujet des artistes – cinéastes dans leur rapport au monde : Les journaux de Lipsett (2010), son film le plus connu, primé à 16 reprises, Rossignols en décembre (2011) et Joda (2012). Fasciné par les nouvelles plateformes de diffusion, il réalise des films pour Internet (Vertical, 2003), les téléphones portables (Sou, 2004) et un vidéoclip (Demoni, 2012). Avec 3e page après le soleil (2014) Theodore Ushev propose une réflexion cinglante sur le destin des livres. Littéralement dessiné avec son sang, Manifeste de sang (2015) est un pamphlet sur les idéaux qui méritent — ou non — qu’on donne sa vie pour les défendre. Basé sur la nouvelle de Georgi Gospodinov, son plus récent film Vaysha l’aveugle, est une métaphore sur la difficulté de vivre le moment présent.
Marc Bertrand
Producteur (ONF)
Biographie
Photo
Photo : ONF
Marc Bertrand
Producteur au Studio d’animation français de l’ONF depuis 1998, Marc Bertrand a à son actif plus d’une centaine de productions, dont des titres applaudis tels que la série Une minute de science, svp ! (2001) et Noël Noël (2003) de Nicola Lemay, tous deux gagnants d’un prix Gémeaux pour la meilleure émission ou série d’animation en 2002 et 2004 ; le film de Masoud Raouf Bleu comme un coup de feu (2003), couronné d’un Jutra en 2004 ; et L’hiver de Léon (2007), lauréat du Grand Prix d’excellence de l’Alliance pour l’enfant et la télévision en 2008. Marc Bertrand a également produit en 2006 la série documentaire 24 idées/seconde, consacrée au cinéma d’animation et à ses créateurs, ainsi qu’un coffret DVD, Norman McLaren – L’intégrale, regroupant les chefs-d’œuvre restaurés numériquement du célèbre cinéaste, pionnier de la fusion entre musique et animation. Séduit par les nouvelles technologies, il a coproduit en 2008 le film stéréoscopique Champlain retracé de Jean-François Pouliot et a également produit Les yeux noirs, une création stéréoscopique de Nicola Lemay. Il a aussi signé la production d’Empreintes (2004) de Jacques Drouin, ainsi que des œuvres de Theodore Ushev Tower Bawher (2006), Drux Flux (2009) et Les journaux de Lipsett (2010), lauréat d’un prix Génie et primé au Festival d’animation d’Annecy. En 2011, il a coproduit Romance, du célèbre cinéaste d’animation Georges Schwizgebel, qui a remporté le prix Génie 2012 du meilleur film d’animation. En 2011 également, il a produit Dimanche de Patrick Doyon, qui a été en nomination aux Oscars® et qui a reçu le Jutra 2012 du meilleur film d’animation.
En 2013, Marc est devenu membre de l’AMPAS (Academy of Motion Picture Arts and Sciences) et a complété la coproduction de Terre d’écueil (Michelle et Uri Kranot) et de Gloria Victoria (Theodore Ushev), qui s’est vu attribuer le prix FIPRESCI au Festival d’Annecy 2013.
En 2014, c’est une autre production de Marc, Nul poisson où aller, qui a remporté cet honneur. La même année, le film Jutra de Marie-Josée Saint-Pierre, une coproduction MJSTP Films et ONF, est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et, en février 2015, gagne un Jutra et un prix Écrans canadiens pour le meilleur court film d’animation. À l’automne 2016, J’aime les filles de Diane Obomsawin gagne le Grand Prix du Festival d’animation d’Ottawa et le Prix du jury jeunesse au FIFEM. En 2016, le film Vaysha l’aveugle de Theodore Ushev, dont Marc a assuré la production, remporte le Prix du jury et le Prix du jury junior à Annecy avant d’être mis en nomination aux Oscars® en 2017, dans la catégorie Meilleur court métrage d’animation.
Julie Roy
Productrice exécutive (ONF)
Biographie
Photo
Photo : ONF
Julie Roy
Productrice exécutive au Studio d’animation français de l’Office national du film du Canada, Julie Roy a produit une quarantaine de courts métrages d’animation. Titulaire d’une maîtrise en études cinématographiques de l’Université de Montréal, elle a publié de nombreux textes portant sur les femmes et le cinéma d’animation.
Parmi ses productions, citons Le sujet de Patrick Bouchard et TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin, tous deux présentés à Cannes, le premier à la Quinzaine des réalisateurs en 2018 et le second à la Semaine de la critique en 2017. En 2016, elle a coproduit Une tête disparaît de Franck Dion (Papy 3D/ONF), qui a remporté le Cristal du court métrage au Festival international d’animation d’Annecy. Claude Cloutier, Michèle Lemieux, Regina Pessoa et bien d’autres font partie des artistes qu’elle a accompagnés sur plusieurs œuvres.
Préconisant la diversité des approches cinématographiques, Julie Roy développe actuellement un projet d’installation interactive avec Nicolas Brault, ainsi que le prochain court métrage de Chris Lavis et Maciek Szczerbowski (Madame Tutli-Putli, 2007).
Images
Générique
un film de
Theodore Ushev
Basé sur la nouvelle Vaysha, l’aveugle de Georgi Gospodinov
© Georgi Gospodinov, 2001
Voix
Caroline Dhavernas
Directrice de plateau
Julie Burroughs
Conception sonore
Olivier Calvert
Bruitage
Lise Wedlock
Enregistrement bruitage
Geoffrey Mitchell
Mixage
Serge Boivin
Musique
Mandra
Composition de Nikola Gruev
Interprétée par Kottarashky
Tirée de l’album Opa Hey!
Édition Asphalt Tango Records 2009
Music for the funeral of Queen Mary Z. 860
Burial Service March
Composition de Henry Purcell
Interprétée par Oxford Camerata
Courtoisie de Naxos of America
Directeur technique
Pierre Plouffe
Coordonnateur technique
Daniel Lord
Coordonnatrice de production
Michèle Labelle
Monteur en ligne
Serge Verreault
Agente de mise en marché
Geneviève Bérard
Administratrice
Diane Régimbald
Équipe administrative
Diane Ayotte
Karine Desmeules
Remerciements
Mélanie Gleize
Olivier Catherin
Ce projet a bénéficié de la Résidence d’écriture de l’Abbaye de Fontevraud, Programme Odyssée – ACCR, avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication et de la Région des Pays de la Loire.
Avec la participation d’ARTE France
Unité de programmes cinéma
Responsable des courts : Hélène Vayssières
Productrice exécutive
Julie Roy
Producteur
Marc Bertrand
Programme français
Studio d’animation français
© 2016 Office national du film du Canada
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) produit des animations innovantes dans ses studios de Montréal, dans ses centres situés partout au pays et dans le cadre de coproductions internationales avec les animateurs les plus en vue de la planète. Il est également un chef de file en matière d’approches novatrices en stéréoscopie 3D et en contenu animé pour nouvelles plateformes. L’ONF a réalisé plus de 13 000 productions et remporté au-delà de 7000 récompenses. Ses animations ont récolté 7 de ses 12 Oscars, 6 Grands Prix au Festival international du film d’animation d’Annecy, en France, 4 Palmes d’or au Festival de Cannes et 2 Ours d’or à la Berlinale. Pour accéder aux animations primées de l’ONF et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.