Un homme meilleur
2017 | 79 min
Sélections et prix
Favori du Public - Top vingtHot Docs 2017
Sélection officielleAtlantic International Film Festival 2017
Prix Sabeen Mehmud pour le Courage au CinémaMosaic International South Asian Film Festival 2017
Sélection officiellePEI Festival 2017
Sélection officielleDOC NYC 2017
Sélection officielleGimli Film Festival 2017
Sélection officielleDocumenta 2017
Sélection officielleSan Diego Asian Film Festival 2017
Sélection officielleSt-John’s International Women's Film & Video Festival 2017
Sélection officielleVisioni dal Mondo, Milan 2017
« J’aurais voulu pouvoir être un meilleur homme. »
Il y a de cela 22 ans, par une chaude soirée d’été, Attiya Khan, 18 ans, court à toutes jambes dans les rues de la ville. Craignant pour sa vie, elle fuit son ex-copain, Steve, le jeune homme qui la brutalise quotidiennement.
Aujourd’hui, après toutes ces années, Attiya a demandé à Steve de la rencontrer. Elle souhaite savoir quels souvenirs il a gardés de leur relation et s’il accepte d’assumer la responsabilité de ses actes violents.
Filmée par Attiya avec le consentement de Steve, cette première rencontre qui trahit des émotions à fleur de peau constitue le point de départ du film. Les images brutes marquent un renouveau quant au processus de guérison d’Attiya, ainsi qu’un jalon initial important pour Steve. Pour la toute première fois, il parle des mauvais traitements infligés et se montre prêt à affronter ouvertement le passé.
Un homme meilleur ouvre une perspective novatrice en matière de prévention de la violence familiale. Il nous présente une vision inédite et nuancée non seulement du processus de guérison, mais aussi de la révélation que peut provoquer chez tous les intervenants la responsabilisation des hommes à l’égard de leur comportement violent. Il donne également au public le pouvoir d’aborder cette lutte sous un angle différent, que ce soit à l’intérieur d’une relation personnelle ou dans le cadre d’un militantisme plus large.
Synopsis long
« J’aurais voulu pouvoir être un meilleur homme. »
Il y a de cela 22 ans, par une chaude soirée d’été, Attiya Khan, 18 ans, court à toutes jambes dans les rues de la ville. Craignant pour sa vie, elle fuit son ex-copain, Steve, le jeune homme qui la brutalise quotidiennement depuis deux ans. Attiya a eu du mal à s’échapper : cette violence constante a épuisé son corps et son esprit. Et lorsqu’elle trouve enfin le courage de s’enfuir, Steve la pourchasse. Rapide, elle parvient à le semer. Traumatisée, mais déterminée, l’adolescente qu’elle est commence à comprendre qu’il y a mieux à attendre de la vie.
Aujourd’hui, après toutes ces années, Attiya a demandé à Steve de la rejoindre dans un café. Bien sûr, elle a poursuivi sa route, mais elle porte encore les séquelles émotives de leur relation. Elle souhaite savoir quels souvenirs en garde Steve et comment il explique ce qu’il lui a fait. Découvrir s’il conserve lui aussi des meurtrissures, mais plus encore : lui demander s’il accepte d’assumer la responsabilité de ses actes.
Filmée par Attiya avec le consentement de Steve, cette première rencontre qui trahit des émotions à fleur de peau constitue le point de départ du film. Les images brutes marquent un renouveau quant au processus de guérison d’Attiya, ainsi qu’un jalon initial important pour Steve. Pour la toute première fois, il parle des mauvais traitements infligés et se montre prêt à affronter ouvertement le passé.
Un homme meilleur relate cet épisode de la vie personnelle d’Attiya au moyen de conversations intimes qui se déroulent entre l’ancien couple et le thérapeute Tod Augusta-Scott, reconnu pour son travail auprès des hommes ayant eu recours à la violence. Avec l’aide du thérapeute, Steve arrive à revenir sur un passé dont il croyait s’être débarrassé et s’autorise à se remémorer des incidents précis de maltraitance. Alors que Steve et Attiya retrouvent leurs anciens appartements, leur école et les lieux qu’ils fréquentaient, deux types de souvenirs bien distincts refont surface. Démontrant une empathie et un courage étonnants, Steve et Attiya dévoilent leur vulnérabilité afin de s’aider mutuellement à affronter cette violence, blessure de leur passé commun. Si le récit et le processus de guérison d’Attiya constituent le pivot du film, il s’agit néanmoins de l’histoire de Steve aussi bien que de la sienne.
D’entrée de jeu, Attiya mesure la part de souffrance qu’entraînera la réalisation de ce film. Mais l’exercice va bien au-delà de sa propre démarche d’apaisement. À titre de conseillère en matière de violence familiale, elle est personnellement témoin de la persistance de la maltraitance à l’égard des femmes, et cela, malgré les efforts soutenus de celles et de ceux qui luttent pour faire changer les choses. Au fil de l’expérience, Attiya s’interroge : pourquoi les hommes comme Steve éprouvent-ils tant de difficulté à solliciter l’aide dont ils ont besoin pour changer ? Que peut-on faire pour les soutenir dans un contexte de réadaptation ? Et si les efforts portaient davantage sur la prévention que sur la sanction ?
Un homme meilleur ouvre une perspective novatrice en matière de prévention de la violence familiale. Il nous présente une vision inédite et nuancée non seulement du processus de guérison, mais aussi de la révélation que peut provoquer chez tous les intervenants la responsabilisation des hommes à l’égard de leur comportement violent.
En montrant que les hommes qui ont recours à la violence peuvent consentir à prendre part à la démarche de guérison et y apporter une participation valable, le film insuffle une énergie nouvelle au mouvement visant à contrer la violence faite aux femmes. Il donne au public le pouvoir d’aborder cette lutte sous un angle différent, que ce soit à l’intérieur d’une relation personnelle ou dans le cadre d’un militantisme plus large.
Un homme meilleur est une coproduction de l’Office national du film du Canada et d’Intervention Productions. Le projet a été lancé grâce à l’une des campagnes de financement du cinéma documentaire les plus fructueuses de l’histoire du Canada : l’objectif fixé a été dépassé de 50 % ! Les appuis sont venus de tous les coins du monde. Margaret Atwood et la musicienne Leslie Feist, de même que de grands syndicats et des groupes antiviolence figurent parmi les donateurs. Le site Web du film — www.abettermanfilm.com — propose des ressources aux personnes qui souhaitent obtenir de l’aide en matière de violence familiale.
Commentaires des coréalisateurs - Attiya Khan
Un homme meilleur est né de mes expériences personnelles et professionnelles en matière de violence familiale. J’ose espérer que le fait de partager ma propre quête de justice et d’apaisement contribuera à la lutte visant à mettre un terme à la violence familiale.
Je souhaite profondément voir cesser cette violence. L’art, le récit, de même que les conversations sérieuses et douloureuses sont une partie intégrante de la solution. En ayant une meilleure compréhension de ce que vivent les survivantes et de ce qui motive les hommes à recourir à la violence, nous arriverons à l’enrayer.
Un homme meilleur décrit une expérience personnelle que mon ancien partenaire violent, Steve, et moi-même sommes en train de vivre : un pas vers la guérison, la compréhension et la responsabilisation. Notre histoire, je l’espère, incitera d’autres personnes à apporter des solutions nouvelles et créatives à un problème qui demeure aujourd’hui une épidémie mondiale.
Le film résulte vraiment d’une entreprise collective. Il tire son financement initial de la contribution de plus de 1000 personnes issues de 30 pays. Artistes, militants, syndicats, dirigeantes de mouvements de femmes, amis et familles ont tenu à apporter leur soutien affectif, financier, créatif et politique à ce projet particulièrement exigeant. Notre équipe de production a su allier son savoir-faire en cinéma documentaire à son expérience du sujet complexe qu’est la violence familiale. La compassion de cette communauté nous a fourni, à Steve et à moi, l’appui dont nous avions besoin durant tout le processus.
Au cours des quelque cinq ans qu’a nécessités la réalisation de ce film, j’ai eu le privilège de faire la connaissance d’une quantité de personnes qui travaillaient à la mise en œuvre de solutions novatrices au problème de la violence familiale. Dans presque chaque communauté, des partisans, des militants, des conseillers et d’autres personnes s’emploient à trouver de nouvelles approches en matière de justice, des façons différentes de guérir, de nouvelles voies vers la non-violence pour quiconque recourt à la maltraitance. Leur démarche est profondément inspirante et mérite que l’on s’y intéresse de près. C’est la raison pour laquelle, parallèlement à notre film, nous avons créé un site Web interactif qui affiche les histoires d’autres hommes cheminant vers la non-violence et qui fait état des ressources consacrées à la lutte contre la violence familiale.
Je relate mon histoire en prenant appui sur toutes ces survivantes qui ont raconté la leur avec bravoure. Un homme meilleur est en outre soutenu et inspiré par un mouvement puissant et d’une ampleur croissante qui, au nom des survivantes, s’emploie depuis des décennies à faire cesser cette violence. Si le film peut contribuer à ce mouvement, s’il peut susciter des conversations plus courageuses au sein des relations, à l’école et en milieu de travail, nous aurons alors commencé à atteindre notre but.
Commentaires des coréalisateurs - Lawrence Jackman
À l’origine, Attiya n’avait pas l’intention de se trouver parmi les protagonistes de ce documentaire. Toutefois, compte tenu des liens personnels et professionnels qui l’unissent à cette question, nous avons eu tôt fait de constater qu’elle constituait un élément fondamental de l’histoire.
Attiya et Steve continuent de ressentir les séquelles de leur vie commune. Attiya consacre encore une grande partie de son temps à essayer de composer avec le traumatisme, et Steve apparaît comme un homme brisé à bien des égards. Il a d’ailleurs accepté de participer au film notamment en vue de montrer aux autres hommes les répercussions qu’ont eues ses actions sur sa vie.
Lorsque nous avons réalisé Un homme meilleur, le principal défi qu’il nous a fallu relever a consisté à exposer au grand jour un processus qui se serait normalement déroulé dans l’intimité. Attiya et Steve étaient prêts à entreprendre sous nos yeux ce cheminement des plus ardus, et l’équipe de tournage avait quant à elle la responsabilité de rendre la démarche aussi simple et honnête que possible.
En ce qui concerne les séances de thérapie, nous prenions soin de tout mettre en place avant l’arrivée d’Attiya et de Steve pour leur permettre d’entrer aisément dans le processus de tournage. Malgré cet environnement étroitement contrôlé, une fois les caméras mises en marche, il s’agissait essentiellement de cinéma-vérité et d’une discussion bien réelle guidée par le thérapeute Tod Augusta-Scott.
Attiya et Steve ont tous deux fait preuve d’un grand courage en nous permettant d’assister à leurs échanges. Cette histoire leur appartient, mais elle a le pouvoir de susciter un changement positif, tant chez les victimes que chez les hommes qui utilisent la violence. De plus, elle attire l’attention sur la responsabilité qui incombe à chacun de nous de faire évoluer la perception de notre société par rapport à la violence familiale et à la violence à l’égard des femmes, de même que sa façon de traiter cet enjeu.
Un enjeu social
La violence fondée sur le sexe figure parmi les violations des droits de la personne les plus répandues au monde : selon un rapport des Nations unies (ONU), jusqu’à 70 % des femmes ont été victimes de la violence physique ou sexuelle infligée par un partenaire intime ou par l’être aimé. L’ONU définit ainsi la violence à l’égard des femmes :
(…) tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. (ONU, 1993)
Un rapport de Statistique Canada publié en 2013 indiquait que le taux de crimes violents commis contre les jeunes femmes de 15 à 24 ans était de 42 % supérieur à celui des crimes violents touchant les femmes de 25 à 34 ans, et de près du double comparativement à celui de tels crimes perpétrés contre des femmes de 35 à 44 ans. Le rapport précisait également que les femmes de 15 à 24 ans étaient les plus vulnérables à certains types d’actes de violence commis dans le cadre de fréquentations, à savoir les atteintes sexuelles. Au Canada, environ tous les six jours, une femme est tuée par son partenaire intime.
Malgré ces statistiques alarmantes, en Amérique du Nord, on investit relativement peu dans la réadaptation visant à empêcher que des hommes ayant déjà commis des actes de maltraitance recourent de nouveau à la violence. S’attaquer à cet enjeu exige une transformation des normes sociales et un changement des comportements interpersonnels. La résolution du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur l’élimination de la violence familiale insiste sur le rôle primordial que peuvent jouer à cet égard les hommes et les garçons, et les incite à devenir des partenaires et des alliés stratégiques. La résolution souligne en outre l’importance de réagir efficacement à la violence commise aussi contre les garçons, si l’on souhaite rompre les cycles de violence intergénérationnels.
Michael Kaufman, auteur, pédagogue de renommée internationale et cofondateur de la Campagne du ruban blanc, affirme ce qui suit : « Je pense que nous pouvons mettre fin à la violence des hommes envers les femmes. Il faut d’abord reconnaître qu’une majorité d’hommes n’utilisent pas la violence dans leurs relations et croire que ceux qui le font peuvent changer. Pour parvenir à un changement réel, il faut un travail réfléchi. Un homme meilleur apporte une contribution courageuse et remarquable à un avenir exempt de toute violence à l’égard des femmes. Il s’attaque à des questions difficiles, écarte les solutions simplistes et s’ouvre à la fois au défi et à la compassion profonde. Il nous propose ainsi une vision remplie d’espoirs et de possibilités immenses. » [Traduction libre]
Un homme meilleur est unique en ce qu’il nous présente un dialogue complet entre une survivante et l’homme qui l’a blessée, aujourd’hui tous deux en quête d’apaisement et de guérison. Ce point de vue inédit sur un problème endémique est à la fois opportun, avant-gardiste et porteur de révélations.
De l’avis de Paulette Senior, présidente et chef de la direction de la Fondation canadienne des femmes, « Un homme meilleur est un documentaire extraordinaire qui a le pouvoir de provoquer des changements quant à la violence faite aux femmes et aux filles. Il est résolument courageux et audacieux : un effort extrêmement révélateur pour lever le voile et mettre en lumière un problème si répandu qu’il laisse perplexes même les militants les plus chevronnés qui luttent contre la violence envers les femmes. Un homme meilleur m’a profondément touchée, et il touchera assurément toute la société ».
Bande-annonce
Extrait 1
Extrait 2
Extrait 3
Extrait 4
Matériel promotionnel
Images
Équipe
Générique
Intervention Productions
en coproduction avec
l’Office national du film du Canada
Produit en association avec TVO
Un film d’Attiya Khan et de Lawrence Jackman
Écrit et réalisé par
Attiya Khan et Lawrence Jackman
Productrice
Christine Kleckner
Productrice
Justine Pimlott
Productrice exécutive
Sarah Polley
Productrice exécutive
Anita Lee
Productrice exécutive pour TVO
Jane Jankovic
Productrices exécutives
Janice Dawe
Kathy Avrich-Johnson
Direction de la photographie
Iris Ng
Montage
Lawrence Jackman
Musique originale
Lesley Barber
Mettant en vedette
Attiya Khan
Steve
Tod Augusta-Scott
Alex Mazer
Elliot Mazer
Seth Martiniuk
Sollange Umwali
Productrice associée
Lori Chodos
Images additionnelles
Jennifer Rowsom
Stan Barua
Marcus Matyas
Curry Leamen
John Price
Mark Caswell
Prise de son Jason Hopfner
Mary Wong
Bruce Cameron
Assistants à la caméra
Jordan Kawai
Eva Percewicz
Stephanie Corfield
Machinistes
Zach Zohr
Mark Feenstra
Stefan Kuchar
David Doldersom
TIN
Set Shuter
TIN supplémentaires
Curry Leamen
Gregory Szymanski
Assistants de production
Shane MacKinnon
Rob Chodos
Photographies
Marina Dempster
Titres et générique
Electric Square
Production d’impact
Steph Guthrie
Consultante pour narration
Soraya Peerbaye
Recherchiste
Elizabeth Kalbfleisch
Médias sociaux
Janette Luu
Directrice de production- développement
Nagmeh Phelan
Supervision de la musique
Jody Colero
Transcription
Laurel Toews
Comptables de production
Candis Buder
Adriana Aviles
Cabinet comptable
Kay & Warburton
Assurances
Arthur J. Gallagher Canada
Financement intérimaire
Rogers Communications Inc.
Location d’équipement
Sim Digital
Charles Street Video
Joe Sutherland Rentals
William F. White International Inc.
Inspired Image Picture Company
Direction des relations d’affaires
Nava Rastegar
Agente, productions indépendantes – TVO
Linda Fong
Pour l’ONF
Superviseur de production
Mark Wilson
Administration
Stefanie Brantner
Coordonnateur technique
Marcus Matyas
Coordonnateurs de production
Natalie van Dine
Andrew Martin-Smith
Mise en marché
Melissa Wheeler
Amanda Laukys
Services de post-production
Redlab Digital
Directeur de compte
Ahmad Ismail
Productrice IN
Linda Johnston
Coloriste
Jason Zukowski
Montage en ligne
Dave Oliver
Sous-titrage
Zoé Major
Services post-production audio
Tattersall Sound & Picture
Supervision montage sonore
Jane Tattersall
Montage des dialogues
Krystin Hunter
Montage des effets sonores
Claire Dobson
Assistant au montage sonore
Chris King
Mixage
Martin Lee
Assistant au mixage
Jesse Fellows
Enregistrement du doublage
Marcel Ramagnano
Directeur de post-production
Alex Åslund
Nous remercions
Peter Gibson
Musiciens
Cordes, violon Hardanger et clarinette
Drew Jurecka
Piano, claviers et programmation
Lesley Barber
Enregistrement et mixage
Sydney Galbraith
Studio de mixage
Desert Fish Studios, Toronto
Édition musicale
Jakob Thiesen
Assistant musical
Iain Gardner
Words in the Fire
Chanson écrite et interprétée par Patrick Watson,
Simon Angell, Mikhail Stein, et Robbie Kuster
Avec l’aimable autorisation de Secret City Records Inc.
Publiée chez Secret City Publishing Inc.
Relations de presse
-
Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.
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Intervention Productions
Intervention Productions crée des documentaires qui entraînent des changements de paradigmes et facilitent de nouvelles compréhensions de la violence fondée sur le sexe. Conjuguant les récits personnels authentiques avec une méthode révolutionnaire de travail sur le terrain, Intervention Productions raconte des histoires puissantes qui remettent en cause les opinions dominantes et proposent des idées neuves sur les nombreuses formes que peuvent prendre la justice et la guérison. L’innovante campagne Indiegogo 2014 menée par Intervention Productions pour la réalisation de son premier long métrage, Un homme meilleur, hausse la barre du financement participatif de documentaires en recueillant 100 000 $ de donateurs issus de 30 pays, de même que l’appui d’artistes influents comme Margaret Atwood et la musicienne Leslie Feist. Les cofondatrices d’Intervention Productions, Attiya Khan et Christine Kleckner, croient passionnément au pouvoir du documentaire pour transformer nos communautés et le monde en général. Pour obtenir plus d’information ainsi que des ressources portant sur les répercussions du film Un homme meilleur et le travail de proximité, allez à www.abettermanfilm.com.