Un homme imaginé
2024 | 62 min
Documentaire
Anglais
Prix et festivals
Sélection officielleInternational Film Festival Rotterdam, Rotterdam, Pays-Bas (2024)
Sélection officielleDOXA Documentary Film Festival, Vancouver, Canada (2024)
Sélection officiellelnternational Festival Signes de Nuit, Bangkok, Thaïlande (2024)
Sélection officielleGuanajuato International Film Festival, Guanajuato, Mexique (2024)
Sélection officielleCalgary International Film Festival, Calgary, Canada (2024)
Directors’ Choice AwardTallahassee Film Festival, Tallahassee, USA (2024)
Un portrait intime et hallucinatoire d’un homme atteint de schizophrénie qui subsiste au milieu des détritus et de la décrépitude urbaine. Repoussant les limites du cinéma de non-fiction, Un homme imaginé suit Lloyd, 67 ans, alors qu’il vend des rebuts aux passants, passantes et automobilistes. Explorant les confins de la psychologie, le film révèle la solitude existentielle d’un homme à la fois doux et marqué par un passé mouvementé.
Bande-annonce
En une ligne
Un portrait intime et hallucinatoire d’un homme atteint de schizophrénie qui subsiste au milieu des détritus et de la décrépitude urbaine.
Synopsis long
Repoussant les limites du cinéma de non-fiction, Un homme imaginé brosse un portrait intime et hallucinatoire d’un homme atteint de schizophrénie qui subsiste au milieu des détritus et de la décrépitude urbaine. Réalisée en étroite collaboration avec Lloyd, 67 ans, cette fable documentaire immersive suit le parcours en dents de scie d’un homme qui survit dans la rue depuis des décennies, résistant à des hivers rigoureux et des étés torrides, alors qu’il vend des rebuts aux automobilistes, dort dans des décharges et s’abandonne à des rêveries quasi psychédéliques.
Lorsque Lloyd révèle un détail surprenant de son passé, les cinéastes tentent de l’aider à reconstituer une histoire qui s’étale en fragments — le casse-tête abstrait d’une enfance douloureuse qui semble contenir un mystère indicible en son cœur.
Grâce à une caméra subjective et lyrique et une conception sonore expressionniste, le dernier film des cinéastes Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky trouve une puissance poétique et une transcendance dans l’esprit tourmenté de son protagoniste, livrant une méditation poignante sur la vie en marge de la société.
Mot des cinéastes
Nous avons fait la connaissance de Lloyd après avoir travaillé pendant presque un an comme bénévoles dans un refuge local pour personnes itinérantes. Nous avions au départ l’intention de tourner un film avec plusieurs protagonistes et de brosser un tableau des personnes en situation d’itinérance, mais tout ça a changé quand nous avons rencontré Lloyd. Il est venu vers nous, intrigué par notre caméra et notre présence au refuge, et nous a discrètement fait part de son envie de participer à notre projet. Il avait indéniablement une aura quasi biblique et un besoin d’être vu qu’il cherchait à dissimuler.
Nous étions en février 2020, à peine quelques semaines avant que le monde entier s’éteigne. Et puis, subitement, la sœur de Melanie est décédée dans les jours qui ont suivi la rencontre avec Lloyd. Il est la dernière personne que nous avons vue avant son décès et la première que nous avons vue après. Nous n’allions pas tarder à découvrir que Lloyd avait lui aussi vécu des pertes inexplicables et nous avons ressenti une profonde affinité avec lui et avec son histoire.
Ensemble, pendant deux ans et demi, nous avons réalisé un portrait intime et immersif d’un homme à la vie intérieure foisonnante, mais généralement ignoré et souvent craint. Nous avons travaillé avec lui de la façon dont on le fait parfois dans les films néoréalistes avec les gens qui ne sont pas acteurs. C’était comme une danse : tantôt, Lloyd menait et nous suivions, tantôt c’était l’inverse. Notre collaboration est devenue un baume pour nous trois. La nature douce de Lloyd nous a permis de maintenir notre équilibre au cœur de cette gigantesque tempête et lui s’est senti pour sa part entouré et vu.
Lloyd ayant vécu en marge durant toute sa vie adulte, il n’a pas eu à s’adapter beaucoup au confinement. Il a toujours agi à sa façon, dégagé des rythmes quotidiens qui nous absorbent et menacent de nous engloutir. Nous savions qu’il était risqué de fonder un long métrage sur un protagoniste unique sans domicile fixe ni téléphone, qui pouvait à tout moment se volatiliser. Mais Lloyd s’est toujours présenté en faisant preuve d’un engagement profond et indéfectible envers la réalisation de ce film.
Un homme imaginé se veut un hommage à la survie.
Extraits
Images
Équipe
Générique
écrit et réalisé par
BRIAN M. CASSIDY et MELANIE SHATZKY
direction de la photographie
BRIAN M. CASSIDY
prise de son
MELANIE SHATZKY
conception sonore
ILYAA GHAFOURI
BRIAN M. CASSIDY
MELANIE SHATZKY
montage
BRIAN M. CASSIDY
MELANIE SHATZKY
PABLO ALVAREZ-MESA
production
ROHAN FERNANDO
Les cinéastes tiennent à exprimer leur gratitude à leur collaborateur, Lloyd, pour son engagement indéfectible et sa persévérance dans la création de ce film
assistant à la caméra
CARLOS SANCHEZ
superviseure de production
ROZ POWER
coordonnateurs techniques
DANIEL LORD
CHRISTOPHER MACINTOSH
animation graphique
RON MCDOUGALL
transcription
LORI HEATH
montage en ligne
SERGE VERREAULT
sous-titrage
ZOÉ MAJOR
conseiller linguistique
PHILIP LEWIS
graphisme et conception du générique
MÉLANIE BOUCHARD
techniciens en montage numérique
PIERRE DUPONT
MARIE-JOSÉE GOURDE
PATRICK TRAHAN
mixage
JEAN PAUL VIALARD
bruitage
LOUIS DURANLEAU
enregistrement du bruitage
BANDE À PART
archives visuelles
ARCHIVES ONF
coordonnateurs de production
CAROLINA BERMUDEZ GUERRERO
YANIS AIT MOHAMED
coordonnatrices de production principales
CHERYL MURGATROYD
ANNA MACLEAN
administration
LESLIE ANNE POYNTZ
producteurs exécutifs
ANNETTE CLARKE
ROHAN FERNANDO
mise en marché
JAMIE HAMMOND
relationniste
OSAS EWEKA-SMITH
conseiller juridique
PETER KALLIANIOTIS
nous remercions tout particulièrement
MATT BOYD
LA FAMILLE CASSIDY
BENJAMIN GRAY
KARIM HUSSAIN
PENELOPE
PIXEL
LA FAMILLE SHATZKY
LA FAMILLE TALBOT
JOSÉ TEIXEIRA
À la mémoire d’Andrea Shatzky qui aimait sans réserve
1975-2020
Une production de l’Office national du film du Canada
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.