Trois mille
2017 | 14 min 04 s
Sélections et prix
Sélection officielleCamden International Film Festival 2017
Meilleur Film ExpérimentalImagineNATIVE 2017
Sélection officielle20e Rencontres internationales du documentaire de Montréal 2017
Sélection officielleCalifornia's American Indian & Indigenous Film Festival 2017
Sélection officielle - NATIVeBerlinale 2018
Sélection officielleDOXA Documentary Film Festival 2018
Prix: Meilleur Court Autochtone MondialFestival de Films des peuples autochones Skábmagovat Finlande - 2018
Sélection officielleCinemAmbiente – Environmental Film Festival 2018
Sélection officielleFestival international de Film d’Édimbourg 2018
Sélection officielleIndigenous Film and Arts Festival 2018
Mon père a vu le jour dans un igloo du printemps fait de neige et de peaux.
Je suis venue au monde à l’hôpital. J’avais une jaunisse et deux dents.
L’artiste inuite Asinnajaq nous plonge dans un sublime univers imaginaire. En quatorze minutes de cinéma lumineux inspiré par des documents d’archives, elle revisite le passé et le présent du peuple inuit pour imaginer son avenir sous un angle nouveau et saisissant.
À partir des vastes archives de l’ONF, elle examine l’histoire complexe de la représentation du peuple inuit au cinéma en glanant demi-vérités et événements fortuits dans diverses sources : actualités filmées, films de propagande, documentaires ethnographiques et œuvres de cinéastes autochtones. Intégrant des images historiques à une animation originale, elle fait apparaître une vision d’espoir et de belles possibilités.
Trois mille est une production de l’Office national du film du Canada, réalisée par Isabella Weetaluktuk, alias Asinnajaq, et produite par Kat Baulu.
Texte long
Mon père a vu le jour dans un igloo du printemps fait de neige et de peaux.
Je suis venue au monde à l’hôpital. J’avais une jaunisse et deux dents.
Avec maîtrise et retenue, la jeune artiste inuite Asinnajaq nous plonge dans un sublime univers imaginaire. En quatorze minutes de cinéma lumineux inspiré par des documents d’archives, elle revisite le passé et le présent du peuple inuit pour imaginer son avenir sous un angle nouveau et saisissant.
À partir des vastes archives de l’ONF, elle examine l’histoire complexe de la représentation du peuple inuit au cinéma en glanant demi-vérités et événements fortuits dans diverses sources : actualités filmées, films de propagande, documentaires ethnographiques et œuvres de cinéastes autochtones.
Deux enfants inuits fixent sans aucune réserve l’objectif braqué sur eux dans une perspective colonialiste. Des décennies plus tard, d’autres enfants détournent précipitamment les yeux d’une caméra qui se fait indiscrète. Plus près de nous, la grand-mère d’Asinnajaq fabrique un panier en seigle de mer, à l’aise sous le regard empreint de tendresse du documentariste et père de la réalisatrice, Jobie Weetaluktuk.
À la fois technicienne et artiste, Asinnajaq fusionne les sensibilités contemporaines avec l’esthétique sobre de ses ancêtres en créant une fresque où s’entrelacent l’animation dessinée à la main et assistée par ordinateur et des fragments d’images historiques émouvantes. En replaçant les archives dans une ère nouvelle, elle envisage un avenir prometteur.
Une bande-son à la fois intimiste et mystérieuse met en valeur la conception sonore de Catherine Van Der Donckt, la musique originale d’Olivier Alary et les prestations vocales de Tanya Tagaq, Celina Kalluk et Asinnajaq elle-même. Patrick Defasten signe l’animation originale.
Trois mille est une production de l’Office national du film du Canada, réalisée par Isabella Weetaluktuk, alias Asinnajaq, et produite par Kat Baulu.
Bande-annonce
Entretien avec ASINNAJAQ, réalisatrice de Trois mille
À la fois artiste visuelle, cinéaste et auteure, Asinnajaq, ou Isabella Weetaluktuk, est mue par la volonté de soutenir et de promouvoir son patrimoine culturel. Elle a terminé depuis peu un court métrage intitulé Trois mille, dans lequel elle juxtapose une animation inédite à des images émouvantes tirées des riches archives de l’Office national du film du Canada. Trois mille est produit par Kat Baulu pour le Studio du Québec et de l’Atlantique de l’ONF.
Comment décrivez-vous votre patrimoine ?
Innujunga ! Je suis inuite. Je suis née à Kuujjuaq, mais j’ai grandi surtout à Montréal, ce qui fait de moi une Inuite urbaine. Mon père, Jobie Weetaluktuk, est cinéaste, et sa famille élargie habite Inukjuak, au Nunavik. Ma mère, Carol Rowan, enseigne à l’université en éducation de la petite enfance.
Quel contact avez-vous eu avec la culture inuite, vous qui avez grandi à Montréal ?
Quand j’étais enfant, nous nous réunissions à l’occasion avec d’autres Inuit lorsqu’il y avait des fêtes, et ma famille se rendait à Inukjuak dès qu’elle le pouvait. Ma mère nous a toujours incités à connaître notre patrimoine et à le faire découvrir. Récemment, j’ai collaboré à diverses manifestations culturelles avec mes compatriotes inuits. Stephen Puskas et moi avons été invités par la Galerie FOFA à mettre sur pied un festival annuel du film inuit. Je fais également partie d’un groupe de couture qui se réunit toutes les semaines pour confectionner des vêtements traditionnels, par exemple des pualoks et des amautis. Il y a des années que les Inuit habitent la ville, mais j’ai le sentiment qu’en ce moment nous travaillons davantage ensemble pour accentuer notre présence culturelle au sein de la vie urbaine.
Avez-vous voyagé dans l’Inuit Nunangat ?
J’ai bien de la chance. Après le secondaire, l’un de mes premiers emplois a consisté à travailler sur un bateau de croisière dans l’Arctique. J’ai donc beaucoup voyagé dans les quatre régions de l’Inuit Nunangat. Je suis allée à l’île de Baffin, aux monts Torngat, à l’île Beechey et à de nombreux autres endroits, et j’ai eu l’occasion de visiter les caches de vivres traditionnelles, ainsi que les habitations de Thulé. Quelle expérience extraordinaire ! J’ai beaucoup appris sur la culture et sur l’histoire des Inuit durant cette période.
Et puis, je rends régulièrement visite à ma famille au Nunavik, histoire de retrouver mes cousins et de renouer avec le territoire. J’essaie d’y passer un mois l’hiver et un autre l’été pour faire du bateau, cueillir des petits fruits et chasser le phoque. J’aime le thé du Labrador : on m’a appris où le trouver et j’en rapporte des feuilles en quantité suffisante pour en boire toute l’année. Et j’adore me trouver là-bas lorsqu’on célèbre une naissance chez l’un de mes proches.
Parlez-nous de votre formation artistique.
J’aime fabriquer des choses depuis que je suis petite. J’utilise différentes techniques : couture, gravure sur linoléum, perlage. J’ai récemment contribué à une installation collective dont le titre était 10,000 BEADS. J’ai étudié la céramique et les arts textiles, et je suis diplômée du Collège d’art et de design de la Nouvelle-Écosse, où je me suis spécialisée en cinéma.
L’école de cinéma s’est révélée une expérience formidable. Grâce à mes camarades de classe, je me suis familiarisée avec divers styles et j’ai pu entreprendre ma propre démarche. J’ai réalisé quelques courts métrages, mais je me rappelle surtout avoir trimballé une caméra Red et tout le matériel qui l’accompagne et avoir marché une bonne demi-heure dans les bois, en hiver, avec tout ça sur le dos ! J’étais vraiment désireuse de prendre part aux productions de mes camarades !
Lorsque j’étais à l’école, il y avait une foule d’artistes inuits contemporains que je ne connaissais pas vraiment. Mon univers était lacunaire, mais ce n’est plus le cas. Il est aujourd’hui peuplé de tant d’artistes inuits exceptionnels ! C’est l’abondance. Pour moi, le cinéma permet de communiquer une impression, et ce qu’en font les gens leur appartient. Le film est un moyen d’explorer et de comprendre le monde. Comme il se trouve que je suis inuite, c’est cet univers que j’explore.
À quels films avez-vous collaboré, avant de réaliser Trois mille ?
Ma participation au documentaire de mon père Timuti, sur les rituels inuits entourant la naissance et la petite enfance, a constitué l’une de mes premières expériences professionnelles. Plus récemment, j’ai moi-même réalisé un court métrage intitulé Upinnaqusitik (Lucky). La Galerie Christina Parker, à St. John’s, l’a projeté en première durant iNuit blanche, le tout premier festival d’arts circumpolaire tenu dans cette ville. Le film a aussi été présenté à Ottawa à l’occasion de la Journée nationale des Autochtones, puis à la télé, en accompagnement d’une prestation en direct d’Elisapie Isaac. Je me suis servie de plans d’archives, et je les ai entrecoupés de vieilles photos de famille et d’images vidéo que j’avais tournées alors que je chassais avec ma famille à la baie d’Hudson. C’est en somme un court film sur les choses qui me plaisent dans le fait d’être inuite et d’appartenir à cette culture.
Quelles sont vos influences artistiques ?
Fervente lectrice, j’accorde aux mots une grande valeur. Je lis davantage pour ce que je ressens que pour l’histoire elle-même. J’adore l’auteure Helen Oyeyemi, cette façon qu’elle a de créer des mots à la fois réels et irréels. Vous avez lu On Elegance While Sleeping (De la elegancia mientras se duerme), de l’écrivain argentin Viscount Lascano Tegui ? Je ne sais même pas ce que raconte l’histoire, mais je pourrais relire ce livre en boucle. Il commence ainsi [traduction libre] : « J’écris par pure volupté. Alors, telle une courtisane, je prendrai tout mon temps, et commencerai par retirer mes chaussures. » Il m’arrive souvent de lire et de relire des livres, juste pour le plaisir. De la même façon, j’aime les films qui utilisent le son et l’image afin de créer des sentiments qui vont au-delà d’une simple trame linéaire. Des films qu’on se plaît à voir et à revoir.
Abordez-vous le public inuit et le public non inuit de façon différente ?
Oui, il y a une différence. Lorsque vous créez un film, ou n’importe quelle œuvre d’art, vous devez vous demander qui est votre interlocuteur et comment vous vous adressez à lui. Par exemple, si ce que je réalise est exclusivement destiné à un public inuit, je n’ai pas à expliquer ce qu’est un amauti. Nous partageons déjà une certaine compréhension commune du monde. Mais lorsque je m’adresse à des spectateurs qui ne sont pas inuits et qui connaissent sans doute peu cette culture, je sais que je dois expliquer davantage.
Vous avez intégré beaucoup d’images d’outils et d’objets traditionnels dans Trois mille…
Oui. J’aime toutes ces choses, les uluks, les pualoks, les amautis. J’ai l’impression qu’elles me relient au passé, à une vaste temporalité. Chaque fois que je me sers de mon ulu (couteau universel) pour couper quelque chose, une peau ou un tissu, j’accomplis un geste que des milliers d’Inuit ont fait avant moi et qu’ils continueront — je l’espère — d’accomplir. Ce sentiment d’appartenance peut modifier la façon dont on se voit soi-même, et celle dont on perçoit le temps, également.
Comment le public réagit-il à vos films ?
La projection d’Upinnaqusitik a été une expérience formidable. Lorsque je l’ai présenté à iNuit blanche, les gens ont eu des commentaires vraiment positifs. Des Inuit m’ont dit qu’ils s’étaient sentis chez eux en visionnant le film. C’est la plus belle chose qu’on pouvait me dire, parce que c’est précisément ce que je souhaitais faire — représenter leur chez-soi par des paysages, des enfants, des visages souriants — pour contrer cette image de « terre stérile ». Je crois que les spectateurs l’ont bien compris. Ils ont saisi que le film incarnait la joie.
Aucune des images d’archives ne s’accompagnait de son. Comment avez-vous abordé la piste sonore, pour Trois mille ?
Les anciennes archives sont muettes. Ce ne sont que des images en mouvement. Il m’a semblé essentiel de rendre hommage à des gens qui avaient été réduits au silence en créant intentionnellement un son évoquant la vie. Le souffle forme donc la base de la trame sonore. Nous avons enregistré la prestation vocale de Tanya Tagaq et de Celina Kalluk — des sons qui raniment ces images silencieuses. Ces chants de gorge des femmes inuites évoquent la sonorité de la vie qui les entoure : les traîneaux à chiens, le vent et ainsi de suite. Catherine Van Der Donckt, conceptrice sonore, et moi avons aussi réalisé plusieurs enregistrements de notre propre souffle en réagissant de différentes façons à ce qui se déroulait à l’écran.
Nous avons ensuite ajouté le bruitage, tous ces sons d’ambiance qui confèrent aux images une immédiateté, puis la musique. Olivier Alary et moi nous sommes beaucoup consultés à mesure que les images prenaient forme. J’ai entendu sa version finale sans trop savoir si elle allait convenir exactement, mais c’est tout à fait le cas ! Elle est subtile, quelque part entre la tristesse et la joie.
Pouvez-vous nous recommander trois films que toute personne qui n’est pas inuite devrait voir afin de mieux comprendre le point de vue et la culture des Inuit ?
Le journal de Knud Rasmussen, Timuti et Inuk en colère me viennent spontanément à l’esprit. Le journal de Knud Rasmussen illustre une période durant laquelle le christianisme commence à l’emporter sur le chamanisme. Ce changement a eu des répercussions qui continuent de se faire sentir aujourd’hui et qui demeureront aussi longtemps qu’existeront les Inuit. Parallèlement, le film renseigne sur la vie traditionnelle — les igloos, les déplacements, l’univers spirituel des Inuit.
Timuti présente certains des aspects les plus délicats et les plus particuliers de la tradition inuite. Comme mon père est le réalisateur du film, j’en connais un peu les intentions. Il s’agissait de montrer la façon dont les Inuit accueillent la venue au monde d’un bébé. Mais le film donne également un aperçu des difficultés qui entourent la vie familiale, de la façon dont les gens s’adaptent à une grossesse imprévue — des réactions influencées par l’imposition du christianisme.
Enfin, Inuk en colère est un film important parce qu’il porte sur des enjeux actuels urgents : les préjugés culturels, auxquels il faut opposer l’affirmation de sa fierté. Des quantités de gens appuient les mouvements qui dénoncent la chasse au phoque, mais ces mouvements causent en fait beaucoup de tort aux Inuit. Ils comprennent mal notre histoire et notre culture et les dévalorisent.
Lorsque vous vient l’idée d’un projet, qu’il s’agisse d’un film ou d’une autre forme d’art, quelles considérations éthiques entrent en jeu, pour vous ?
Celle-ci d’abord : je crois qu’il vaut toujours mieux raconter ses propres histoires. Si d’autres personnes sollicitent votre aide pour raconter les leurs, parfait. Et si, pour un motif quelconque, une personne ne peut pas raconter son histoire, parce que cela présente trop de risques par exemple, vous pouvez donner le meilleur de vous-même pour en faire le récit.
Quels conseils pourriez-vous donner à d’autres jeunes artistes au sujet des pratiques exemplaires en matière d’éthique ?
En dernier ressort, il appartient à chaque artiste de décider pour lui-même. Mais il est toujours bon de consulter beaucoup de belles personnes, de personnes intelligentes. Cela inclut les gens de la communauté que vous représentez. Ils vous aideront à trouver la meilleure voie. Mon père, lui, m’a appris à faire confiance aux membres de l’équipe de création, à laisser à la personne chargée du montage ou à celle qui s’occupe de l’image une marge de manœuvre suffisante.
Vous vous présentez comme une Inuite et parlez d’Inukjuak comme de votre communauté d’origine. En quoi cela influe-t-il sur votre travail ?
Peu importe ce que je fais ou ce que je réalise, je pense à la famille — à mes nièces, à mes cousins et aux autres membres de la famille élargie — et j’essaie de bien faire.
Matériel promotionnel
Images
Équipe
Générique
Un film de
Asinnajaq – Isabella-Rose Weetaluktuk
Scénario et réalisation
ASINNAJAQ
Narration
ASINNAJAQ
Animation
PATRICK DEFASTEN
JONATHAN NG
Prise de son en extérieur
ASINNAJAQ
Montage
ANNIE JEAN
Musique originale
OLIVIER ALARY
Chant de gorge
TANYA TAGAQ
CELINA KALLUK
Berceuse interprétée par
ASINNAJAQ
Conception sonore et montage
CATHERINE VAN DER DONCKT
Consultant au son
BENOIT DAME
Bruitage
KARLA BAUMGARDNER
Illustrations
NALUTURUK WEETALUKTUK
TANYA INNAARULIK
Plans d’archives
NFB/ONF ARCHIVES
Recherche
ASINNAJAQ
Consultants
ALETHEA ARNAQUQ-BARIL
TANYA TAGAQ
GERONIMO INUTIQ
JUDITH GRUBER-STITZER
Monteur en ligne
YANNICK CARRIER
Coordination et soutien aux projets
PIERRE FERLATTE
Chef, Ressources techniques
STEVE HALLÉ
Coordonnateur technique
JEAN-FRANÇOIS LAPRISE
Techniciens, montage numérique
PIERRE DUPONT
ISABELLE PAINCHAUD
PATRICK TRAHAN
Directeur technique, animation
ELOI CHAMPAGNE
Coordonnateur technique, animation
RANDALL FINNERTY
Mixage et bruitage
GEOFF MITCHELL
Conseils – voix
ALANIS OBOMSAWIN
JOBIE WEETALUKTUK
Traduction
JOBIE WEETALUKTUK
MYLÈNE AUGUSTIN
Agente de mise en marché
AMANDA LAUKYS
Relationniste
PATRICIA DILLON-MOORE
Coordonnatrices de production principales
CAMILA BLOS
ISABELLE LIMOGES
Coordonnatrice de production
CHRISTINE WILLIAMS
Administratrices de programme
LESLIE ANNE POYNTZ
CAMILA BLOS
Productrice
KAT BAULU
Productrice exécutive
ANNETTE CLARKE
Directrice exécutive
MICHELLE VAN BEUSEKOM
Ce film est dédié à
LUCY AULLUQ WEETALUKTUK
Merci speciaux
MYLÈNE AUGUSTIN
MICHAEL FUKUSHIMA
HEATHER IGLOLIORTE
DR. CAROL ROWAN
ELIASIE WEETALUKTUK
JOBIE WEETALUKTUK
KITTY WEETALUKTUK
ZEBEDEE WEETALUKTUK
DONALD MCWILLIAMS
Les recherches concernant ce film ont été effectuées au Tiotia:ke, le territoire traditionnel des Kanien’kehá:ka.
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.