Une coproduction de Projector Ltd. (Bulgarie) et de l’Office national du film du Canada

Auteur de courts métrages d’animation réputés tels Tower Bawher, Gloria Victoria, le film nommé aux Oscars^® Vaysha l’aveugle et le magistral Physique de la tristesse, Theodore Ushev dévoile ici son univers intérieur, somme d’un demi-siècle d’expériences personnelles vécues dans un monde en perpétuel changement.

Dans ce long métrage documentaire de Borislav Kolev, Theodore Ushev se remémore les « liens invisibles » de sa vie : des liens personnels et historiques ou se rattachant à la culture et à la sous-culture. Des liens qui ont façonné la personne et l’artiste qu’il est aujourd’hui.

Theodore Ushev : liens invisibles entrecroise sans cesse la réalité dite objective et la réalité parallèle que crée Theodore Ushev dans ses films et ses œuvres visuelles conceptuelles. Le film nous transporte à travers le temps et l’espace. Surgissent divers événements du passé, tantôt amusants, tantôt tristes ou carrément absurdes, qui éclairent largement l’artiste et son univers.

Auteur de nombreux courts métrages d’animation réputés, Theodore Ushev dévoile ici son univers intérieur, somme d’un demi-siècle d’expériences personnelles vécues dans un monde en perpétuel changement.

Dans ce long métrage documentaire de Borislav Kolev, Theodore Ushev se remémore les « liens invisibles » de sa vie : des liens personnels et historiques ou se rattachant à la culture et à la sous-culture. Des liens qui ont façonné la personne et l’artiste qu’il est aujourd’hui.

Auteur de nombreux courts métrages d’animation réputés, Theodore Ushev dévoile ici son univers intérieur, somme d’un demi-siècle d’expériences personnelles vécues dans un monde en perpétuel changement.

Ce film a pour objectif d’amener le public à voir les liens invisibles qui unissent les moments décisifs de la vie personnelle de Theodore Ushev aux moments décisifs de sa vie artistique. Il veut braquer les projecteurs sur les choses et les événements qui ont fait de Theo un artiste de renommée mondiale, une personne qui s’exprime et fait valoir son point de vue ; point de vue que d’aucuns estiment radical et qui suscite la colère dans bien des camps. Il veut aussi mettre en lumière la vie de l’artiste, tout comme l’éclairage UV révèle dans le documentaire les signes secrets que dissémine Theo dans la ville de Sofia la nuit venue, pour tisser une intrigue dont le fil parcourt le récit et revêt finalement une portée symbolique.

Le film examine le thème de la mémoire ; les influences spirituelles et esthétiques qui façonnent la vision du monde et la posture créatrice de l’artiste ; l’amalgame entre les racines génétiques et un état d’esprit cosmopolite ; le rôle de la solitude et de la rage dans la lutte menée non seulement pour survivre, mais pour laisser une empreinte sur le monde.

Plus qu’un simple portrait cinématographique, Theodore Ushev : liens invisibles est un voyage dans le temps. On y croise des événements historiques et des bouleversements sociaux, des courants de la culture et de la sous-culture, autant de jalons d’un demi-siècle de turbulences alimentées par une évolution fulgurante tour à tour porteuse d’espoirs et de désespoirs, de joies et de déceptions, de grandeurs et de misères.

Doté d’une structure polyphonique, le film parcourt librement le temps et l’espace, s’accordant au mode de vie de Theo qui voyage sans cesse aux quatre coins du monde, et ponctué de manifestations de son art. Je tenais à montrer que ces scènes tirées de ses films et ces vidéos de ses installations et de ses performances avaient pour origine des événements de la vraie vie. Enrichies de singuliers plans d’archives, la fiction et la réalité s’entremêlent donc constamment.

La musique originale du compositeur Kottarashky, créateur de musique et collaborateur préféré de Theo, ainsi que les chansons alternatives du premier groupe punk de Bulgarie, New Flowers, ajoutent à l’impact émotionnel du film.

Derrière l’homme qui se tourne vers son passé pour observer le chemin parcouru depuis l’enfance — à travers les jeux, la maturité, les amours, les séparations, les décisions déterminantes, la solitude de l’émigration à la fois géographique et spirituelle, l’élan créateur — semble se profiler un film rempli d’émotion et teinté de nostalgie. Mais Liens invisibles n’est pourtant pas dépourvu d’humour. Il comporte cet équilibre essentiel entre le triste et l’amusant, le sérieux et la joie. Comme c’est le cas dans toute bonne œuvre d’art.

Comme c’est le cas dans la vie.

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