TESLA : LUMIÈRE MONDIALE
2017 | 8 min 18 s
Sélections et prix
Sélection officielleAnnecy 2017
Sélection officielleSemaine de la critique - Cannes 2017
Sélection officielleSydney Film Festival 2017
Compétition officielle court métrage d'animationFestival international du film d'animation d'Ottawa 2017
Sélection officielle - ShortcutsFestival international du film de Toronto 2017
Sélection officielleWiesbaden International Weekend of Animation 2017
Prix du meilleure technique d'animation & Prix du médiaFestival international du film d'animation d'Ottawa 2017
Sélection officielleCinequest Film & VR Festival 2017
Sélection officielleCanada's Top Ten - 2018
Sélection officielleSanta Barbara International Film Festival - 2018
Prix ExpérimentalYorkton Film Festival 2018
Sélection officiellePalm Springs International ShortFest 2018
Description courte
New York, 1905. L’inventeur visionnaire Nikola Tesla fait un ultime appel à J.P. Morgan, son mécène de jadis… Entre les déboires professionnels du génial Tesla et son amour absolu pour un oiseau qu’il aime « comme un homme aime une femme », TESLA : LUMIÈRE MONDIALE est une fantaisie tragique épousant le destin du père du courant électrique alternatif. Les mots que l’ingénieur adresse au banquier forment le canevas d’un récit émouvant et éblouissant, où la science et l’art se rejoignent pour faire naître une utopie, celle de l’énergie illimitée pour tous.
La démarche du réalisateur Matthew Rankin (Mynarski chute mortelle) relève autant du documentaire animé que du cinéma expérimental. Le cinéaste s’inspire en effet d’événements réels qu’il inscrit dans une esthétique se référant aux avant-gardes européennes du début du XXe siècle. Le résultat est électrisant! Autour de la figure de Tesla se déploie un monde lumineux et profondément original, truffé d’idées éclairantes, le film vibrant d’une force fiévreuse qui culmine en une spectaculaire apothéose, tout autant vision d’horreur qu’épiphanie créatrice, véritable explosion formelle en hommage au génie incandescent de cette immense figure de la modernité.
Description longue
New York, 1905. L’inventeur visionnaire Nikola Tesla fait un ultime appel à J.P. Morgan, son mécène de jadis… Entre les déboires professionnels du génial Tesla et son amour absolu pour un oiseau qu’il aime « comme un homme aime une femme », TESLA : LUMIÈRE MONDIALE est une fantaisie tragique épousant le destin du père du courant électrique alternatif. Les mots que l’ingénieur adresse au banquier forment le canevas d’un récit émouvant et éblouissant, où la science et l’art se rejoignent pour faire naître une utopie, celle de l’énergie illimitée pour tous.
La démarche du réalisateur Matthew Rankin (Mynarski chute mortelle) relève autant du documentaire animé que du cinéma expérimental. Le cinéaste s’inspire en effet d’événements réels qu’il inscrit dans une esthétique se référant aux avant-gardes européennes du début du XXe siècle. Ainsi, le coup de foudre qui vient lier l’inventeur à son âme sœur pigeon se traduit par des motifs rappelant la Symphonie diagonale de Viking Eggeling. Au même moment, ce sont les cercles de Duchamp que l’on croit reconnaître, tandis qu’ailleurs dans le film ce sont les constructions géométriques d’Hans Richter. Le résultat est électrisant et TESLA : LUMIÈRE MONDIALE a des allures de musique visuelle tant les formes abstraites qui entourent le personnage imposent un rythme et une tonalité qui viennent structurer l’ensemble.
C’est qu’autour de la figure de Tesla se déploie un monde lumineux et profondément original, truffé d’idées éclairantes qui font écho au foisonnement intellectuel du personnage. Par conséquent, le film vibre d’une force fiévreuse qui culmine en une spectaculaire apothéose, tout autant vision d’horreur qu’épiphanie créatrice, véritable explosion formelle en hommage au génie incandescent de cette immense figure de la modernité.
L’ingéniosité technique dont fait preuve Matthew Rankin s’inscrit donc en parfaite cohérence avec l’esprit d’invention de Tesla. Le cinéaste anime la lumière image par image; il utilise les sources lumineuses comme d’autres manieraient le pinceau pour dessiner des lignes flottantes, pour créer des formes tridimensionnelles qui définissent l’espace entourant le personnage, celui-ci devenant la marionnette de ses propres visions.
Par la façon dont il parvient à éblouir le spectateur, TESLA : LUMIÈRE MONDIALE renoue avec l’esprit des fantasmagories du cinéma des premiers temps. C’est l’œuvre d’un magicien de l’image, d’un prestidigitateur malicieux qui déjoue les sens, qui trompe l’œil et enchante par ses tours singuliers, par son humour décalé et par l’affection sincère qu’il porte à son passionnant sujet.
À l’imagerie inventive qu’il nous donne à voir, le réalisateur ajoute des textures sonores tout aussi riches et innovantes qui viennent densifier l’univers dans lequel évolue Tesla. Aux accents de science-fiction qui ouvrent le film succède le bouillonnement cauchemardesque qui accompagne la fin de l’utopie. « Ce n’était pas un rêve, dit alors Tesla, mais un exploit d’ingénierie électrique… Ô monde sceptique! Lâche! Aveugle! »
Bref résumé
New York, 1905. L’inventeur visionnaire Nikola Tesla fait un ultime appel à J.P. Morgan, son mécène de jadis… Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant est une spectaculaire explosion audiovisuelle puisant son énergie autant dans le documentaire animé que dans les références au cinéma d’avant-garde.
Bande-Annonce
Revue de tournage
Qui était Nikola Tesla?
Né en 1856, Nikola Tesla est un ingénieur et inventeur serbe naturalisé américain. Il est l’homme derrière certaines des plus grandes avancées technologiques du 20e siècle. C’est à lui que l’on doit le système de distribution du courant alternatif, une méthode efficace et sécuritaire pour acheminer l’électricité. Toujours à la merci de ceux qui acceptaient de financer ses expériences, le visionnaire s’est déplacé d’un laboratoire à l’autre, déterminé à prouver ses hypothèses, aussi farfelues puissent-elles être.
Enfant, dans son petit village austro-hongrois — aujourd’hui en Croatie —, Tesla montre un vif intérêt pour les mathématiques. Plus tard, il confirme sa passion pour l’ingénierie en faisant des études dans ce domaine à l’Université de Prague, avant de partir travailler dans des laboratoires à Budapest, à Paris et à Strasbourg, où il jette tranquillement les bases de ce qui va devenir le système de distribution du courant alternatif.
En 1884, Tesla s’embarque pour les États-Unis, où il espère trouver l’appui nécessaire à l’avancement de ses recherches. Il arrive à New York sans le sou et rencontre Thomas Edison, qui l’embauche à son laboratoire du New Jersey afin qu’il l’aide à parfaire son système de distribution d’électricité. Mais Edison travaille avec le courant continu et juge le courant alternatif dangereux. Ainsi, le scientifique balaie du revers de la main les plans de Tesla. Bien que ce dernier contribue grandement à la progression des travaux d’Edison, les deux hommes sont souvent en désaccord. Finalement, un an plus tard, Tesla décide de voler de ses propres ailes et quitte le laboratoire d’Edison. Les deux savants travaillent désormais sur leurs systèmes électriques respectifs, devenant publiquement rivaux. En 1888, Tesla s’associe au principal concurrent d’Edison, George Westinghouse, puis lui vend tous ses brevets.
S’ensuit toute une série d’inventions révolutionnaires, comme la bobine dite « de Tesla », qui est un transformateur de courant alternatif, jusqu’à la mise au point de son système de distribution, en 1893. Par la suite, il participe à la construction de la centrale électrique de Niagara Falls, la plus grande de l’époque — dont le moteur conçu par Tesla est encore utilisé aujourd’hui. C’est également lui qui dépose les brevets du premier système radio viable. En 1900, en grande partie grâce au soutien financier de John Pierpont Morgan, il entreprend la construction d’une antenne géante à Long Island, connue sous le nom de « tour de Tesla » ou « tour de Wardenclyffe ». Dans sa tête, l’inventeur est alors en train d’ériger le centre mondial de radiodiffusion. Après d’énormes dépassements de coûts, le mécène principal du projet, J. P. Morgan, refuse d’octroyer davantage d’argent et l’entreprise prend fin. En 1917, la tour est détruite.
Sur le plan personnel, Tesla n’a que très peu d’amis, notamment certains auteurs, dont Robert Underwood Johnson et Mark Twain. Il est, semble-t-il, excentrique, compulsif et, en vieillissant, il développe une phobie des germes. Il parle d’inventions étranges, ce qui va certainement alimenter son image de savant fou. À la suite de la destruction de la tour de Wardenclyffe, il s’isole dans une chambre d’hôtel de New York et ne sort que pour aller nourrir les pigeons à Central Park. Il en ramène même parfois dans sa chambre. L’inventeur s’éteint le 7 janvier 1943, laissant derrière lui plus de 300 brevets et plusieurs reconnaissances scientifiques, dont, ironiquement, la médaille Edison remportée en 1917.
Entrevue avec le réalisateur
1. Qu’est-ce que représente Nikola Tesla pour vous ? Qu’est-ce qui vous a amené à consacrer un film à cet homme plutôt qu’à un autre génie de la science ?
Je suis intéressé par les utopies du 20e siècle qui ont échoué. Nous sommes les héritiers de ces échecs et c’est pourquoi, à mon sens, nous vivons aujourd’hui dans une époque anti-utopiste. L’échec de Tesla est pour moi l’un des plus beaux et des plus tragiques dans l’histoire de l’effort humain. C’était un scientifique idéaliste. Il était convaincu que ses inventions allaient sauver la planète et libérer l’espèce humaine, mais il s’est fait complètement anéantir par les puissances capitalistes de son temps. L’image de Tesla, seul et instable dans sa chambre, avec ses oiseaux et ses idées rejetées, me touchait énormément.
Il y a des moments dans la vie où l’échec devient tellement astronomique et monumental que ça touche presque au sublime, c’est grandiose, extatique. Ma carrière cinématographique — comme ma vie — est continuellement tournée vers ce genre d’expérience.
2. Votre cinéma s’inscrit dans un rapport très direct à l’histoire. On y croise des personnages historiques, mais ceux-ci sont placés dans un environnement esthétique très singulier, qui n’a rien de réaliste. Comment définiriez-vous votre approche de cinéaste par rapport à l’histoire ?
Mon travail se situe dans le minigenre de la « fausse biographie », comme Le Casanova de Fellini ou Naked Lunch de Cronenberg, des films qui transforment avec imagination les éléments factuels sur lesquels ils se basent. Le passé est une muse pour moi. C’est la matière première avec laquelle je m’exprime. Ma formation universitaire porte sur l’histoire du Québec. Maintenant, en tant qu’artiste, je continue mes études avec la même curiosité et la même rigueur que celles qui m’animaient lorsque j’étais à l’université. La différence, c’est que l’artiste n’a pas de devoir scientifique envers le passé. L’historien doit mesurer le passé empiriquement, dresser ses chronologies sans passion, pour arriver à ce que Werner Herzog appelle la « vérité des comptables ». Or, la mise en narration du passé exige une opération artistique, et la « mise en images » du passé est encore plus radicale. J’aime aller dans les particules sous-atomiques de l’histoire et chercher les abstractions, dénicher une vérité qui est plus vraie que la vérité, ce qui est le devoir de l’artiste. Quoique, dans le cas de Tesla, lumière mondiale, je suis assez fidèle aux événements factuels.
3. On reconnaît dans Tesla, lumière mondiale des références à Hans Richter, à Viking Eggeling… Est-ce que ces références se sont imposées dès l’origine du projet ?
Oui. Dans son autobiographie, Tesla nous raconte que, lorsqu’il se trouvait dans un état d’émotion extrême — la peur, le choc, la dépression, l’amour —, ses yeux se remplissaient de formes abstraites et lumineuses. Tesla n’utilise pas le mot, mais je soupçonne qu’il était atteint d’une sorte de synesthésie, un état neurologique où, par exemple, les émotions peuvent se manifester visuellement. Ce détail m’a tout de suite fait penser à la musique visuelle et aux Lichtspielen de Richter, Eggeling, Walter Ruttmann et Oskar Fischinger. Je pense aussi qu’il y a des parallèles spirituels qu’on peut établir entre les artistes de l’avant-garde et un futuriste comme Tesla. L’abstraction radicale appartient autant au monde des sciences qu’à celui des arts. Pour toutes ces raisons, donc, je me sers des iconographies avant-gardistes afin d’incarner et de raconter des moments d’émotion extrême dans la vie de Tesla : son découragement, son amour et, surtout, la crise nerveuse qui a mis fin à sa carrière active en 1905.
4. Votre cinéma a un caractère très « bricolé ». On y perçoit l’utilisation de techniques anciennes, une confection très artisanale et un assemblage de procédés techniques parfois surprenant. Quelle est votre relation à la technique ?
Ma relation avec la technique peut être comparée à la situation du saumon qui, en période de frai, se lance ridiculement contre le courant des rivières. Je suis de plus en plus habité par des images qui sont très difficiles à réaliser, et la possibilité de désastre est extrêmement élevée. Avec chaque projet, je tente de relancer le Hindenburg…
Alors, autant que possible, j’essaie d’éviter toute intervention numérique, car ce serait, pour le genre d’images que je veux réaliser, une sorte de contrefaçon. Soyons clairs : certains de mes meilleurs amis sont des ordinateurs. Mais je les trouve un peu fascistes et psychopathes lorsqu’on fait du cinéma ensemble. J’aime mieux les images qui sont faites à la main, avec toute l’artificialité, l’imperfection et l’humanité que ça implique. J’estime que la plupart des effets spéciaux qui méritent d’être retenus ont été conçus par Georges Méliès et maîtrisés par Karel Zeman. J’essaie donc de toujours tourner sur pellicule et de faire les images dans la caméra.
5. On parle souvent de vous comme d’un créateur d’images fortes et originales. Or, quand on s’attarde à Tesla, lumière mondiale, on réalise que la trame sonore est aussi extrêmement soignée. Quelle est votre relation au son ? Est-ce une zone de création dans laquelle vous vous investissez ?
Oui. Beaucoup. De manière obsessionnelle, même. Pour Tesla, lumière mondiale, j’ai eu l’immense bonheur de travailler avec l’artiste sonore Sacha A. Ratcliffe. Son travail est à la fois dark et lumineux, romantique et profondément extra-terrestre. Elle était vraiment la conceptrice sonore parfaite pour Tesla. Très tôt dans notre collaboration, Sacha a « patenté » la réplique d’un instrument radiophonique que Tesla avait inventé. Ça s’appelle le « Tesla Spirit Radio », et ça peut capter et diffuser la sonorité des ondes lumineuses. L’effet est totalement fascinant. Les intensités et les textures du son varient selon les vibrations de la lumière. Sacha a réalisé une bonne partie des ambiances sonores du film avec cette machine bizarre. Alors, c’est un film qui se compose pleinement de lumière, de ses images jusqu’à sa trame sonore.
6. Quand on connaît le cinéma de Guy Maddin, celui de Deco Dawson, le vôtre, on a l’impression qu’il existe une véritable école de Winnipeg. Quelle est votre perception à ce sujet ? Avez-vous le sentiment de continuer à faire partie d’un courant, même si vous travaillez au Québec depuis très longtemps ? Comment expliquez-vous l’esthétique singulière que plusieurs films de cinéastes ayant vécu à Winnipeg ont en commun ?
Je dirais que l’élément qui réunit les cinéastes winnipégois, c’est surtout un penchant pour l’humour bizarre. La première fois que j’ai eu le sentiment de reconnaître ma ville et ma culture dans un film, c’était en regardant The Big Snit de Richard Condie. D’ailleurs, ce dernier a eu une énorme influence sur ma jeune vie. Lorsque j’étais enfant, je dessinais tout le temps et j’ai eu l’audace d’envoyer mes dessins à Condie — qui n’habitait pas loin de chez moi — et de lui dire à quel point je « tripais » sur son film. Il a répondu en m’adressant un celluloïd original de The Big Snit avec, en plus — et ça, c’est particulièrement rare à Winnipeg —, des mots d’encouragement ! Aujourd’hui encore, je suis très ému par sa générosité. Deco Dawson, pour sa part, m’a payé une Slurpee chez 7-Eleven une fois, il y a quelques années, ce qui était aussi très généreux, surtout venant de lui.
Mais pour revenir à votre question : oui, plusieurs générations de cinéastes à Winnipeg partagent une relation fétiche — à la fois ironique et très sincère — avec les formes éphémères, dégradées, obsolètes du cinéma. Je pense que le phénomène découle directement de la situation particulière de Winnipeg. Il s’agit d’une ville excentrique, totalement exclue du mainstream nord-américain ; une ville qui est loin des centres de pouvoir, qui est systématiquement dénigrée dans l’imaginaire anglo-canadien. C’est une source de frustration profonde pour la Chambre de commerce de Winnipeg, et c’est aussi, je crois, la source de toute l’originalité de cette ville sur le plan artistique. L’idée même de tenter d’imiter un cinéma propre, sophistiqué, normal, revêtu de la dignité spielbergienne, est complètement impensable à Winnipeg. Alors, les cinéastes ont plutôt choisi d’assumer pleinement leur anormalité, de fétichiser et de maîtriser les formes du cinéma qui sont autrement écartées, oubliées, rejetées. Il y a une sagesse créative et une originalité visionnaire là-dedans, et je suis fier de ma ville natale à cet égard. Ça me fait penser à Hubert Aquin qui, dans son essai La fatigue culturelle du Canada français, dit : « Il faut embrasser pleinement et douloureusement la difficulté de notre existence. »
7. Tesla, lumière mondiale est votre première réalisation à l’ONF. Est-ce que cela a changé quelque chose dans votre manière de travailler ?
Je suis habitué à faire mes films dans les bas-fonds sous-humains du court-métrage indépendant, alors travailler à l’ONF était une véritable émancipation pour moi. L’équipement créatif et technique de l’ONF est tel que je pouvais vraiment aller jusqu’au bout de TOUTES mes idées, sans compromis. Cette expérience était aussi, en quelque sorte, ma porte d’entrée dans le monde du cinéma d’animation. Mes films sont normalement hybrides, mais les cinéastes d’animation sont plus proches de l’univers des beaux-arts, alors je me sens vraiment chez moi avec eux. Ce fut donc la découverte d’une nouvelle patrie artistique. Surtout, ça fait très longtemps que j’admire les productions du Studio d’animation français de l’ONF. C’est, à mon avis, un des plus beaux écosystèmes créatifs au monde, et c’était extrêmement inspirant pour moi d’y travailler.
Équipe
Images
Générique
Réalisation, animation et montage
Matthew Rankin
Direction de la photographie
Julien Fontaine
Conception des décors et effets spéciaux
Dany Boivin
Acteur
Robert Vilar
Chef électricien
Christian Mouzard
Conception de la marionnette
Atelier Sylvain Racine inc.
Costumes & coiffure
Becca Blackwood
Direction artistique
Louisa Schabas
Techniciens aux décors
Ismaël Tremblay-Desgagnés
Simon Besré
Direction de production
Guillaume Bilodeau
Assistants à la production
Nellie Carrier
Frédérick Ouellet
Louis -Thomas Paradis Barnabé
Alexis Veilleux
Développement de pellicule
Niagara Custom Lab
Tournage Fries Mitchell 35R 434
Luka Sanader
Conception sonore
Sacha A. Ratcliffe
Musique
Christophe Lamarche
Mixage
Jean Paul Vialard
Infographie
Adrian Replanski
Montage en ligne
Serge Verreault
Coloriste télécinéma
Aldo La Ricca
Traduction
Annie Goulet
Voix
Maurice Krank
Enregistrement des voix
Pierre Yves Drapeau
Studiotoons Inc.
Bruitage
Lise Wedlock
Enregistrements sonores
Geoffrey Mitchell
Luc Léger
Direction technique
Pierre Plouffe
Coordination technique, animation
Yannick Grandmont
Coordination technique
Daniel Lord
Coordination de production
Michèle Labelle
Agente de mise en marché
Karine Sévigny
Paule Béland
Administratrice
Diane Régimbald
Équipe administrative
Diane Ayotte
Karine Desmeules
Productrice
Julie Roy
Une production de l’Office National du film du Canada
Relations de presse
-
Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est un chef de file dans l’exploration de l’animation comme forme d’art, de mise en récit et de contenu innovateur pour les nouvelles plateformes. Il produit des œuvres d’animation audacieuses dans ses studios situés à Montréal, mais aussi partout au pays, et collabore avec les créateurs et créatrices les plus en vue de la planète dans le cadre de coproductions internationales. Les productions de l’ONF ont remporté plus de 7000 récompenses, dont, en animation, 7 Oscars et 7 Grands Prix du Festival d’Annecy. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.