Simplement Viola
2016 | 75 min 30 s
Prix et festivals
Film d'ouvertureFestival international du cinéma francophone en Acadie 2016
Description courte
À 85 ans, Viola Léger incarne toujours la Sagouine, célèbre personnage de la pièce éponyme d’Antonine Maillet créée en 1971. À l’aube d’une nouvelle série de spectacles à Gatineau, l’Acadienne ressent une grande fébrilité à l’idée de retourner sur les planches. Le réalisateur Rodolphe Caron la suit pas à pas dans ses préparatifs. Avec tendresse et délicatesse, il la filme de près, la laissant exprimer librement ses désirs, ses doutes et ses craintes.
Cumulant plus de quarante ans de métier, Viola Léger a présenté les monologues de La Sagouine plus de 2500 fois, en français et en anglais, au Canada, aux États-Unis et en Europe. En fouillant dans ses souvenirs, l’actrice raconte avec bonheur les passions qui ont ponctué son parcours et qui l’animent encore aujourd’hui. Avec humour, bonté et douceur, elle parle de son père, de ses consœurs de la Congrégation Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, de ses années d’enseignement, sa découverte et sa passion du théâtre, son amitié avec Antonine Maillet, ses tournées de spectacles, ses années au Sénat… Et toujours cette chance et cette reconnaissance d’être si bien entourée. Bien qu’elle passe encore ses étés sur scène à Bouctouche, elle ne peut s’empêcher de penser à la fin de la Sagouine. Chose certaine, le personnage survivra.
Description longue
À 85 ans, Viola Léger continue de monter sur scène pour incarner la Sagouine, célèbre personnage de la pièce éponyme d’Antonine Maillet créée en 1971. À l’aube d’une nouvelle série de spectacles, l’Acadienne replonge dans ses souvenirs, racontant avec bonheur les passions qui ont ponctué son parcours et qui l’animent encore aujourd’hui.
Cumulant plus de quarante ans de métier, Viola Léger a présenté les monologues de La Sagouine plus de 2500 fois, en français et en anglais, au Canada, aux États-Unis et en Europe, en plus d’enchainer les rôles au théâtre et à la télévision. Malgré sa solide expérience et son talent reconnu, l’Acadienne ressent toujours une grande fébrilité à l’idée de retourner sur les planches. Cette fois, elle se prépare pour une vingtaine de représentations à Gatineau. La Sagouine, avec ses mimiques, ses tics, sa voix rauque et sa parlure, n’est jamais bien loin; mais la comédienne travaille, questionne et répète comme si elle l’interprétait pour la toute première fois. Bien que l’énergie de l’actrice ne soit plus la même, Viola Léger s’adapte. Mais au fil des lectures, mise en place et générale, le trac l’envahit. Le public sera-t-il au rendez-vous? Comment l’accueillera-t-il?
Viola Léger n’a jamais eu peur de se retrousser les manches. Son entourage la décrit comme une fonceuse passionnée, une femme qui ne regarde pas en arrière. Dans ce documentaire, Simplement Viola, le réalisateur Rodolphe Caron (Marie Hélène Allain en dialogue avec la pierre, Pour la cause, Viola Léger, ensemble) la retrouve en salle de répétition. Il la suit pas à pas dans ses préparatifs. Avec tendresse et délicatesse, il la filme de près, la laissant exprimer librement ses désirs, ses doutes et ses craintes avant le jour J. La tête et l’esprit de Viola sont vifs, et son sens de la répartie fait sourire à maintes reprises. Quand elle enfile ses vieilles « guenilles », qu’elle maquille son visage ridé et attache sa coiffe, on sent tout le bonheur qu’elle éprouve à retrouver sa Sagouine, femme de cœur et de justice au parlé franc et coloré. Pour sa célèbre interprète, le succès de la pièce s’explique simplement : l’histoire est universelle, les textes sont d’une qualité remarquable, et les thèmes abordés, indémodables.
Le réalisateur s’efface complètement pour laisser toute la place à cette femme au parcours fascinant. C’est en fouillant dans ses boites de souvenirs remplies d’archives et de documents soigneusement classés, ses albums photos et ses accessoires de théâtre que Viola Léger se rappelle et se raconte, retraçant le chemin qui l’a menée à son métier d’actrice, à quarante ans, alors qu’elle enseignait avec Antonine Maillet. Cette dernière parle d’une rencontre très importante : « Sans Viola, la Sagouine ne serait pas arrivée à ce qu’elle est devenue. » Son témoignage fait écho à l’époque qui a vu naitre la pièce. Au début des années 70, alors qu’on se questionne et qu’on craint pour l’avenir de l’Acadie et de la langue française, Antonine Maillet crée un personnage fort qui devient la voix d’un peuple. Viola, elle, ne se doute pas de l’aventure et du succès qui l’attendent!
Rodolphe Caron utilise archives et photos pour illustrer le récit de Viola Léger. Avec humour, bonté et douceur, l’Acadienne parle de son père, ce petit homme qu’elle voyait comme un géant, de son entrée en communauté, de ses consœurs de la Congrégation Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, de ses années d’enseignement, sa découverte et sa passion du théâtre, son amitié avec Antonine Maillet, la naissance de la Sagouine, ses tournées de spectacles, ses années au Sénat… Et toujours cette chance et cette reconnaissance d’être si bien entourée. Dans une boite pleine, elle retrouve les nombreux prix et médailles qui lui ont été décernés : l’Ordre du Canada (1989), l’Ordre du Nouveau-Brunswick (2007), l’Ordre des Arts et des Lettres de la France (1991), l’Ordre des Francophones d’Amérique (1998)… Aux côtés de Jean Lapointe et d’Aline Chrétien, elle se souvient de ses années au Sénat (2001 à 2006), où elle a choisi de représenter les minorités, défendant avec passion les droits des Autochtones et le rôle des artistes dans la société.
Bien qu’elle passe encore ses étés sur scène à Bouctouche, au pays de la Sagouine, à jouer de l’harmonica et à conter ses histoires, Viola Léger ne peut s’empêcher de penser à la fin de la Sagouine. Y aura-t-il une autre actrice pour chausser de si grandes chaussures? Chose certaine, le personnage survivra : il est « trop extraordinaire ». La nouvelle interprète devra avoir de la force et du talent! Et une simplicité complètement charmante, pourrait-on ajouter.
Extrait
Équipe
Matériel promotionnel
Images
Générique
Recherche, scénarisation et réalisation
Rodolphe Caron
Direction de production
Michelle Paulin
Images
Mario Paulin
Rodolphe Caron
Images additionnelles
Marcel Gallant
Prise de son
Serge Arseneault
Rodolphe Caron
Montage image
Julien Cadieux
Musique originale
Claude Fournier
assisté de
Studio d’enregistrement de la musique
Productions Tibasse
Montage sonore
Paul Goguen
Mixage
Serge Boivin
Bruitage
Lise Wedlock
Enregistrement des bruitages
Geoffrey Mitchell
Montage en ligne
Serge Verreault
Infographie et titres
Mélanie Bouchard
Service de transcription
Pro Documents
Sous-titrages
MELS
Recherche d’archives
Francine Hébert
Archives
Viola Léger
Guy Dubois
Pierre Desjardins
Nir Bareket
Raymond Poitras
Wendy Longlade
Centaur Theatre Company
Dolorès Breau
Don Johnson
Theatre New Brunswick
Nérée De Grâce
Centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson
Lorraine Bourque
Thomas Bourgeois
Communauté Notre-Dame-du-Sacré-Cœur
Société historique de Grand-Sault
Journal La Cataracte
Compagnie Viola Léger
Sénat du Canada
Œuvres originales
La Sagouine – Antonine Maillet
Poème du mois de juillet 1982 – Raymond Guy LeBlanc
La petite histoire de la Sagouine, Veillée avec Viola – Viola Léger
Équipe du studio
Agent de mise en marché
François Jacques
Administratrice
Geneviève Duguay
Coordonnatrices de production
Colette Allain
Audrey Rétho
Coordonnateurs techniques
Daniel Claveau
Mira Mailhot
Soutien technique
Patrick Trahan
Soutien technique additionnel
Isabelle Painchaud
Pierre Dupont
Myriam Léger-Bélanger
Conseiller juridique
Christian Pitchen
Producteurs
Jac Gautreau
Maryse Chapdelaine
Producteur exécutif
Dominic Desjardins
Avec la collaboration de SRC
Directrice de la programmation
Services régionaux
Marie-Claude Dupont
Directeur, Radio-Canada Acadie
Richard Simoens
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.