Si j’étais le bon Dieu
2014 | 8 min
Description
Que feriez-vous si vous découvriez soudain, à l’âge de 12 ans, que vous possédez des pouvoirs comparables à ceux de Dieu? Vous serviraient-ils à faire du bien? Du mal? Un peu des deux? Pour un garçon de septième année dont l’esprit s’évade alors qu’il dissèque une grenouille durant le cours de biologie, les possibilités semblent infinies : disposer du pouvoir de vie et de mort, créer des monstres capables de punir ceux qui le torturent quotidiennement (surtout Augie, assis dans la dernière rangée), mais mieux encore, matérialiser cette journée parfaite avec Lily, l’amour de sa jeune vie.
Réalisée par l’animateur sélectionné à deux reprises aux Oscars et collaborateur de longue date de l’ONF Cordell Barker (Le chat colla…, Tombé du ciel), la fantaisiste et grinçante animation Si j’étais le bon Dieu… explore le difficile passage de l’enfance à l’adolescence, ce moment où les pouvoirs de l’âge adulte se rapprochent et sont souvent confondus avec la toute-puissance. S’inspirant de souvenirs d’une journée de septième année particulièrement difficile, Cordell Barker utilise diverses techniques allant de l’animation traditionnelle aux marionnettes animées image par image pour créer un court métrage en 3D d’allure artisanale, aussi imparfaitement humain que l’univers que chacun de nous se façonne.
Bande-annonce
Équipe
Filmographie : prix et reconnaissances
1990 – National Educational Media Network Competition – Prix Silver Apple
1990 – A.T.O.M. Awards for Short Educational Films & Videos – Prix A.T.O.M.
1990 – BACA Film and Video Festival / The Brooklyn Arts Council – Certificat spécial BACA pour une animation remarquable
1989 – Festival international du film et de la vidéo de Columbus – Statuette Chris
1989 – Baltimore Annual Independent Film and Video Makers Competition – Troisième Prix
1989 – Chicago Itinérant – American Film and Video Festival – Prix Blue Ribbon
1989 – Prix Génie – Prix Génie décerné au meilleur film d’animation de court métrage
1989 – Los Angeles International Animation Celebration – Prix de la Critique de Los Angeles (ex aequo avec Vykrutasy de Garri Bardin, URSS)
1989 – Los Angeles International Animation Celebration – Premier Prix – Premières œuvres
1988 – Festival international du film d’animation de Shanghai – Deuxième Prix – Films pour enfants
1988 – Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue – Prix Animé
1988 – Festival international du film – Hugo d’Argent – Films d’animation
1988 – Festival international du film pour enfants de Chicago – Premier Prix – court d’animation
1988 – Festival mondial du film d’animation de Zagreb – Prix du public
1988 – Festival mondial du film d’animation de Zagreb – Prix spécial du Jury décerné pour l’humour
1988 – Festival mondial du film d’animation de Zagreb – Prix spécial du Jury décerné pour la musique (John McCulloch)
2003 – The BLIZZARDS/Manitoba Motion Picture Ind. Ass. Film & Video Awards – Prix BLIZZARD – meilleur son d’ensemble
2003 – The BLIZZARDS/Manitoba Motion Picture Ind. Ass. Film & Video Awards – Prix BLIZZARD – meilleure animation
2002 – Berlin International Shortfilm Festival – Interfilm – Prix de la meilleure animation – Compétition Internationale
2002 – Festival international d’animation de Hiroshima – Prix spécial
2002 – Festival mondial du film d’animation de Zagreb – Distinction spéciale « pour le grand sens d’humour, le synchronisme et le design »
2002 – Festival de film de Yorkton – Prix du Jury
2002 – Golden Gate Awards Competition & International Film Festival – Prix Golden Gate – Division film et vidéo – Animation
2002 – WorldFest – Festival international du film de Houston – Prix Bronze
2002 – Black Maria Film and Video Festival – Prix Black Maria choix du Directeur
2002 – The New York Festivals / Festival Competition – Gold World Medal – court d’animation
2001 – Tallinn Black Nights Film Festival & Animated Dreams – Mérite spécial animation
2001 – Festival international du film et de la vidéo – Prix Silver Chris
2001 – Festival international de films documentaires et d’animation de Leipzig – Mention spéciale de la part du Jury International pour les films d’animation (ex-aequo avec Camouflage de Jonathan Hodgson – UK)
2001 – Festival International du film de Catalonie / Sitges – Prix du public pour le meilleur court métrage d’animation
2001 – Festival Int’l de film d’animation / I Castelli Animati – Grand Prix « I Castelli Animati »
2001 – Festival international du film d’animation d’Annecy – Mention spéciale du jury
2010 – China International Animation and Digital Arts Festival – Prix « Golden Cartoon » pour le meilleur court métrage
2010 – Plein la bobine – Festival de Cinéma Jeunes Publics, Paris – Prix du public
2010 – Plein la bobine – Festival de Cinéma Jeunes Publics, Paris – Mention pour le prix de la classe jury
2010 – Plein la bobine – Festival de Cinéma Jeunes Publics, Paris – Mention pour le prix du jury professionnel
2010 – Festival international du film, Huesca – Prix spécial
2010 – Festival de film de Yorkton – Prix Gerbe d’or : Animation
2010 – Newport Beach Film Festival – Meilleur court métrage d’animation
2010 – Florida Film Festival – Prix du public – meilleur court métrage international
2010 – Dallas International Film Festival – Grand prix du jury
2010 – International Children’s Film Festival, New York – Prix du public (agé de 5 à 10 ans)
2009 – Carrousel international du film, Rimouski – Camério L’Avantage du meilleur court métrage d’animation : Catégorie 12 ans et moins
2009 – New York City Short Film Festival – Meilleur film d’animation
2009 – Festival international du film d’animation d’Annecy – Prix spécial du jury
2009 – Festival international du film de Cannes – Petit Rail d’Or du meilleur court métrage
Entrevue avec le réalisateur
Animateur et collaborateur de l’ONF depuis longtemps, Cordell Barker a reçu deux nominations aux Oscars. Il parle ici de son tout dernier film avec l’ONF, Si j’étais le bon Dieu… (If I was God), un court métrage d’animation à l’humour noir fantaisiste, et de sa première expérience de collaboration pour un projet personnel.
Q. Si j’étais le bon Dieu… raconte une drôle de journée dans une classe de 7e année. Qu’est-ce qui vous a incité à vouloir revivre cette époque difficile?
Les histoires sur le passage à l’âge adulte m’ont toujours fasciné, car la puberté est la période de la vie où l’on se sent tout-puissant. Pour moi, les premières années du secondaire sont le tremplin vers l’âge adulte. C’est la période où l’avenir s’ouvre sur des possibilités infinies. À 12 ans, on s’imagine un monde beaucoup plus puissant et réglé qu’il ne l’est en réalité.
Q. Jusqu’à quel point cette histoire est-elle autobiographique ou est-elle pure invention?
C’est une invention de toutes pièces. Je n’ai absolument aucun souvenir de cette époque. C’est le vide total. J’ai donc pensé que ce serait intéressant de fabriquer un souvenir puisque je n’en ai aucun de personnel. C’est pour ça que le film débute sur « L’Office national du film du Canada présente » et qu’« Une histoire vraie » est entre parenthèses. Je veux que le public aborde le film comme s’il s’agissait d’un vrai souvenir, même si l’histoire devient vite ridicule et prouve le contraire.
Q. C’est votre quatrième film avec l’ONF. Les deux premiers, Le chat colla et Tombé du ciel, ont tous les deux étés en nomination aux Oscars. Le troisième, Train en folie, a reçu un accueil très favorable à Cannes, à Sundance et dans d’autres grands festivals. Avez-vous adopté une approche différente pour Si j’étais le bon Dieu… ou vous en êtes-vous tenu à une méthode qui a fait ses preuves?
Pour ce film, j’ai collaboré quotidiennement avec une équipe, ce qui est une première pour moi. Pour les films précédents, j’ai eu très peu d’interactions avec les autres, et essentiellement pour passer des commandes. La plupart du temps, je travaillais seul dans une pièce d’un bout à l’autre de l’année, année après année. Cette fois, j’ai constamment été en interaction avec les autres. J’ai dû imposer ma sensibilité et mon sens du tempo : un grand saut pour moi. C’est aussi pour cette raison que j’ai utilisé l’animation image par image, parce que cette technique me forçait à la collaboration.
Q. Avez-vous aimé cette approche ou avez-vous trouvé difficile de ne plus avoir la maîtrise à laquelle vos autres films vous ont habitué?
J’ai adoré le processus de collaboration, même si, au début, l’idée de travailler avec un groupe me faisait peur, car je suis passablement introverti. J’ai eu du mal à lâcher prise mais, pour faire l’expérience d’une collaboration véritable, il faut donner aux autres l’occasion de laisser leur marque.
Et le processus de collaboration m’a permis de garder une certaine distance. Pour mes autres films, à la fin, je n’avais plus aucun recul. Je me disais que Le chat colla était terrible, que j’anéantissais avec ce film tout espoir de faire carrière en animation. Même chose pour Tombé du ciel, et encore pire pour Train en folie. Eh bien, je les ai nommés tous les trois [rires].
Mais quand j’ai eu terminé Si j’étais le bon Dieu…, j’ai été capable, pour la première fois, de prendre un peu de recul et de me dire : « Je crois que c’est un bon film. » C’est peut-être parce que je n’ai pas été plongé tout le temps dans mes propres dessins. Ce film repose aussi sur d’autres médiums et d’autres éléments dans lesquels j’ai pu me perdre. Comme il est plus riche sur le plan visuel, je me sens un peu plus optimiste.
Q. Quelle réaction espérez-vous obtenir de l’auditoire qui regarde Si j’étais le bon Dieu…?
J’espère que le public va s’amuser. À mon avis, la comédie est l’outil le plus puissant. C’est dommage qu’elle ait mauvaise réputation dans les festivals et les grands prix. Quelques films du genre retiennent l’attention, mais ils ne viennent jamais vraiment à bout de s’inscrire dans la sphère du meilleur film de l’année. C’est étrange, parce que c’est difficile de faire rire. Docteur Folamour est l’une de mes comédies préférées. C’est un film à l’humour très noir, absurde et fantaisiste. Le mélange parfait. La comédie noire est le but ultime à viser. Parmi mes films, je dirais que Train en folie est ma comédie noire.
Q. L’animation image par image de Si j’étais le bon Dieu… donne l’impression d’être dessinée à la main. Pourquoi avez-vous choisi cette méthode plutôt que l’animation par ordinateur?
Au début, je voulais intégrer tous les types d’animation, y compris par ordinateur. Mais j’ai tôt fait de me rendre compte que ce type d’animation ne convenait pas vraiment à l’évocation de souvenirs. Il fallait que ce soit organique. J’ai donc fini par utiliser les autres médiums de l’époque dont je me rappelais, comme le papier et la craie sur le tableau, et ainsi de suite.
Q. Le film apporte d’ailleurs un souffle rafraîchissant par rapport à la richesse visuelle des grands succès d’animation d’aujourd’hui.
La majorité des films appartiennent à l’une ou l’autre des deux catégories : certains films, comme les superproductions, fondent littéralement sur le public, qui n’a plus qu’à se caler dans son fauteuil et à absorber passivement l’action; d’autres vous tiennent sur le bord de votre siège en vous donnant le sentiment de participer à l’histoire. J’ai dit à mon producteur que je voulais faire un film de cette dernière catégorie. Je voulais que le public soit capable de projeter ses propres pensées, ses propres sensibilités dans le film.
Q. N’est-ce pas beaucoup plus difficile de garder la maîtrise quand on utilise l’animation image par image plutôt l’animation par ordinateur?
Oui. J’ai certainement abandonné un peu de la maîtrise de mon travail car, contrairement à l’animation par ordinateur, avec l’animation image par image, c’est tout ou rien. Si on tourne une scène et qu’elle ne fonctionne pas, il ne reste qu’à la mettre au rebut et à la reprendre à zéro. Avec l’animation 2D et l’animation par ordinateur, le processus est évolutif. Rien n’est vraiment perdu; on garde tout ce qui vaut le coup et on manipule les images de manière à obtenir le résultat voulu. Malheureusement, l’animation par ordinateur n’avait pas sa place dans ce film. D’un autre côté, l’animation par ordinateur n’attire pas autant l’attention des jurys de festivals que l’animation dans laquelle on sent la main de l’artiste.
Q. Comme vos autres films, Si j’étais le bon Dieu… marie l’humour à un style naïf. D’où vient ce style particulier qui vous caractérise?
Il ne découle pas d’un plan délibéré. C’est tout ce que je sais faire. Mes talents de dessinateur ne se comparent pas à ceux de la plupart des animateurs. Enfant, j’ai toujours voulu être animateur, mais j’ai vite appris que, pour parvenir à créer un personnage de toutes pièces et y rester fidèle, je devais faire beaucoup d’effort. C’est un heureux hasard que cette naïveté se marie bien à mon humour. Transposés dans le style Disney, mes gags tomberaient à plat, car la beauté luxuriante de ce style visuel détourne trop l’attention. Comme quoi le genre complètement dénudé a quelque chose de bon. J’ai toujours trouvé que la Warner Bros. faisait des animations plus drôles que celles de Disney. Les dessins sont excellents. Les poses, le dessin précis et serré… C’est ce genre de synchronisme que je m’efforce d’atteindre.
Q. Est-ce que deux nominations aux Oscars vous donnent plus confiance en vous à titre de cinéaste?
Pas vraiment. J’ai tendance à les oublier. Chaque projet me donne du fil à retordre, j’espère juste que l’ONF aimera l’idée. Après ma nomination pour mon premier film, Le chat colla, j’ai vraiment eu peur que le deuxième subisse le mauvais sort qui frappe parfois une deuxième œuvre. J’hésitais à m’éloigner un peu trop d’une recette gagnante, mais je ne voulais pas non plus faire dans la redite… la question me hantait vraiment.
Après mon deuxième film, Tombé du ciel, qui a beaucoup en commun avec Le chat colla sur le plan de la sensibilité et du style dessin animé, je voulais faire quelque chose de complètement différent. Train en folie l’est considérablement, au moins sur le plan du style, qui est un peu plus digne, mais les choses tournent aussi au ridicule après un moment.
Q. J’ai lu que vous aviez mis en moyenne huit ans et demi à finir vos premiers films avec l’ONF. Qu’en est-il de Si j’étais le bon Dieu…?
J’ai mis beaucoup moins de temps, même si l’ONF fait preuve d’une générosité incroyable dans l’établissement des calendriers de production. Il attend simplement que le cinéaste trouve sa muse et s’exécute. C’est peut-être pour ça que j’ai mis si longtemps. Mais pour dire la vérité, si Le chat colla a tant tardé, c’est par pure paresse et insécurité de ma part, car je n’avais jamais fait de film auparavant. J’avais des tonnes de publicités télévisées à mon compte, mais pas de film. Puis, en raison du succès remporté par Le chat colla, je me suis trouvé submergé de travail commercial. L’événement a véritablement propulsé ma carrière. Si mon deuxième a mis tant de temps à voir le jour, c’est essentiellement que j’étais occupé à gagner ma vie.
Q. Quand vous terminez un projet, êtes-vous soulagé ou triste que ce soit fini?
Je me sens toujours soulagé, mais dans ce cas-ci, pas autant que pour mes trois premiers films, qui ont plané tant d’années au-dessus de ma tête. Je ne me plains pas que ce soit terminé. J’attends le jour où la page sera vraiment tournée. J’adore commencer un nouveau projet, riche de promesses, aux possibilités infinies… quand on ne sait rien des petites tortures qui nous attendent.
Q. Envisageriez-vous de travailler à autre chose qu’à un court métrage?
J’adorerais, même si ce n’était pas un long métrage, mais un film d’une demi-heure pour la télévision. J’ai quatre films à mon actif, mais ils ont tous une durée conforme à la règle d’or : autour de sept minutes et demie. Ça m’enchante, car ça impose la concision. Mais le format de 24 minutes, c’est une tout autre affaire sur le plan des revirements, du rythme et de l’enchaînement. Ce serait un défi intéressant à relever — avoir plus de temps pour caractériser les personnages et mettre les gags en place. Et le point culminant viendrait bien plus tard.
Q. Diriez-vous donc qu’avec le court métrage, vous êtes dans votre zone de confort?
C’est le format auquel j’ai pu travailler jusqu’à présent, mais je ne dirais certainement pas qu’il représente ma zone de confort. Train en folie m’a largement fait sortir de ma zone de confort. J’ai même essayé de mettre fin au projet. Quand j’ai regardé le scénarimage que j’avais préparé, j’ai téléphoné à l’ONF pour dire qu’il faillait tout arrêter, parce que ce serait un projet monstrueux. Il y avait trop de personnages, il faudrait animer un train et tout et tout… J’étais déjà vraiment hors de ma zone de confort.
Mais le producteur de l’époque m’a dit de ne pas m’inquiéter, que tout irait bien. Puis il a pris sa retraite [rires]. Parce que du point de vue du producteur, c’est simplement de l’animation et c’est parfaitement faisable. Mais la montagne de travail qui m’attendait par rapport à mes deux films précédents était accablante.
Q. Avec le recul, êtes-vous content d’avoir persévéré jusqu’à l’aboutissement de Train en folie?
Oui, parce que ce film a quelque chose que mes deux autres n’ont pas. C’est une sombre satire sociale. Somme toute, je suis content que le producteur m’ait sauvé de moi-même et n’ait pas tenu compte de ma panique quand j’ai voulu tout arrêter, parce que je suis très fier du résultat. Par contre, je pense que Le chat colla restera toujours mon film le plus marquant parce que le public l’aime tellement et que c’est celui qui me ressemble le plus. C’est un film dynamique, clair et concis. Dans les autres, j’essayais de nouvelles choses qui ont ralenti le rythme, mais c’était seulement de l’expérimentation. Le chat colla, c’est moi tout craché.
Q. Votre prochain projet sera-t-il mené en collaboration ou reviendrez-vous au travail en solo?
D’un côté, j’aspire à retravailler seul, surtout pour voir comment les choses se passeraient, maintenant que j’ai fait l’expérience de la collaboration. Ce serait intéressant de voir si je pourrais garder un peu de recul cette fois. Mais c’est tellement facile à dire au début. Puis la confiance en soi s’effrite et là, rien ne va plus. Je pense que je ne me sentirai jamais sûr de moi, que je douterai toujours de mon travail.
Q. Alors, la suite?
Je prépare une nouvelle proposition de film pour l’ONF; ce serait donc mon cinquième pour l’office. J’ai le sentiment que, quand on travaille à un ensemble de productions, un nombre impair, c’est mieux. Trois films, c’est nettement un ensemble, mais cinq, c’est encore mieux, ça valide mon titre d’animateur.
Gifs animés
Images
Générique
Un film de
Cordell Barker
Écrit et réalisé par
Cordell Barker
Conception et montage par
Cordell Barker
Animation – En classe
(See Creature Animation)
Animatrice principale
Sylvie Trouvé
Animateur
Dale Hayward
Animation – Rêve
Cordell Barker
Supervision animation
(See Creature Animation)
Dale Hayward
Animation 2D
Cordell Barker
Assistance à l’animation 2D
Chris Cormier
Composition d’images et stéréographie
Fred Casia
Directrice la photographie
Stéphanie Weber Biron
Composition d’images – Masquage
Dale Hayward
Sylvie Trouvé
Assistance à l’éclairage
Peter Lavender
Montage en ligne
Denis Pilon
Fabrication des marionnettes
(Studio Jako Lanterne)
Laurent Canniccioni
Emily Bélanger
Costumes des marionnettes
Susana Vera
Décor et accessoires – En classe
Deborah Sullivan
Samantha Scafidi
Accessoires et marionnettes – Rêve
Cordell Barker
Armatures des marionnettes
Thea Pratt
Erik Goulet
Stagiaire – Animation
Audrey Meubus
Musique originale et conception sonore
Luigi Allemano
Musiciens
Luigi Allemano
Didier Dumoutier
François Pilon
John Sadowy
Adrian Vedady
Enregistrement de la musique
Geoffrey Mitchell
Padraig Buttner-Schnirer
Voix
Cordell Barker
Natalie Viebrock
ADR / Reprise de voix
(Channels Audio & Post Production)
John Schritt
Bruitage
Andy Malcolm
Goro Koyama
Sandra Fox
Mixage bruitage
Jack Heeren
Enregistrement bruitage
Jenna Dalla Riva
Stephen Muir
Bruitage enregistré chez
Footsteps Post-Production Sound Inc.
Mixage
Jean-Paul Vialard
Scénariste conseil
Jason Sherman
Remerciements
Dillon Barker
Joshua Barker
Jackson Barker
April Barker
Directrice du doublage
Natalie Hamel-Roy
Voix
Benoît Gouin
Sous-titres
Claude Dionne
Superviseur de production
Mark Power
Coordonnateur technique
Steve Hallé
Directeur technique
Eloi Champagne
Gestionnaire des opérations du Centre
Darin Clausen
Administration
Bree Beach
Ginette D’Silva
Coordonnatrices de production
Faye Yoneda
Jasmine Pullukatt
Mise en marché
Christine Noël
Producteur exécutif
David Christensen
Producteurs
Michael Fukushima
David Christensen
Une production de l’Office national du film du Canada
© 2015 Office national du film du Canada
Relations de presse
-
Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
-
L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est un chef de file dans l’exploration de l’animation comme forme d’art, de mise en récit et de contenu innovateur pour les nouvelles plateformes. Il produit des œuvres d’animation audacieuses dans ses studios situés à Montréal, mais aussi partout au pays, et collabore avec les créateurs et créatrices les plus en vue de la planète dans le cadre de coproductions internationales. Les productions de l’ONF ont remporté plus de 7000 récompenses, dont, en animation, 7 Oscars et 7 Grands Prix du Festival d’Annecy. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.