Seances présente une nouvelle forme d’expérience du récit cinématographique à travers le prisme de la perte. Fruits d’une véritable prouesse technique en création de récits guidés par les données, les films sont assemblés dynamiquement selon des configurations qui ne se répèteront jamais. Impossible de faire un arrêt sur image, d’utiliser le retour ou l’avance rapide, ou de partager les films : ils n’existent que dans le moment présent et ne seront vus qu’une fois avant de disparaître.

Ce projet est né de l’imagination de l’un des réalisateurs les plus excessifs au monde, Guy Maddin, longtemps hanté par l’idée que 80 pour cent des films de l’époque du cinéma muet étaient perdus. Mus par le désir de redonner vie à ces histoires disparues, Maddin et les frères Evan et Galen Johnson ont imaginé ce que cette abondance de films pouvait bien raconter, dans le but exprès de les combiner et de les recombiner pour créer une infinité de permutations narratives.

Typique du génie et de l’esthétique inimitables du trio – qui reprend le langage et l’esprit des débuts du cinéma parlant à travers un filtre de son invention, où sont inextricablement liés l’histoire, le mélodrame et les névroses à la sauce bromance – Seances est une création conjointe de l’ONF, qui se décline sous forme de production Web et d’installation cinématographique interactive. Quelle que soit la forme expérimentée, l’auditoire a l’occasion d’influer sur le film qu’il est sur le point de voir, mais ce film n’existera dans cette version qu’une seule fois.

Seances introduit une nouvelle forme d’expérience du récit cinématographique présentée à travers le prisme de la perte. Fruits d’une véritable prouesse technique en création de récits guidés par les données, les films sont assemblés dynamiquement selon des configurations qui ne se répèteront jamais. Impossible de faire un arrêt sur image, d’utiliser le retour ou l’avance rapide, ou de partager les films : ils n’existent que dans le moment présent et ne seront vus qu’une fois avant de disparaître.

Ce projet est né de l’imagination de l’un des réalisateurs les plus excessifs au monde, Guy Maddin, longtemps hanté par l’idée que 80 pour cent des films de l’époque du cinéma muet étaient perdus. Mus par le désir de redonner vie à ces histoires disparues, Maddin et les frères Evan et Galen Johnson ont imaginé ce que cette abondance de films pouvait bien raconter, dans le but exprès de les combiner et de les recombiner pour créer une infinité de permutations narratives.

Typique du génie et de l’esthétique inimitables du trio – qui reprend le langage et l’esprit des débuts du cinéma parlant à travers un filtre de son invention, où sont inextricablement liés l’histoire, le mélodrame et les névroses à la sauce bromance – Seances est une création conjointe de l’ONF, qui se décline sous forme de production Web et d’installation cinématographique interactive. Quelle que soit la forme expérimentée, l’auditoire a l’occasion d’influer sur le film qu’il est sur le point de voir, mais ce film n’existera dans cette version qu’une seule fois. Dans le moment présent.

L’ONF a collaboré avec Nickel Media pour marier un langage cinématographique dense à la plus récente technologie audio et vidéo en nuage. Grâce au logiciel propriétaire Imposium, Maddin et les frères Johnson ont appliqué des méthodes algorithmiques à leur mise en récit, créant ainsi un tout nouveau mode cinématographique.

Seances est à la fois anachronique et bien de son temps. L’œuvre couvre un grand pan de l’histoire, depuis les débuts du cinéma jusqu’à l’impressionnante application sans pareille de la technologie d’aujourd’hui. Ainsi, elle atteint une profondeur inattendue et une étonnante intensité émotive. Humoristique et touchante, captivante et magnifique, elle témoigne de la perte et de l’éphémérité à l’ère d’Internet.

Chaque fois qu’un utilisateur invoque un nouveau film, qui ne sera vu qu’une seule fois, il participe directement à le faire disparaître à jamais. Cet examen de la perte dans le cadre d’une forme qui y contribue elle-même est un paradoxe, amplifié encore par l’état d’esprit induit aujourd’hui par Internet selon lequel tout est éternellement accessible d’un seul clic de souris. Dans cette contradiction absurde se trouve une vérité : ce qui est éphémère et fragile devient précieux et inestimable. Tout comme les nombreuses œuvres perdues du premier demi-siècle d’existence du cinéma.

Seances repose sur la plus récente technologie informatique en nuage et sur l’impitoyable machine à générer et à détruire des films, qui les crée délibérément, et strictement pour les détruire après un seul et unique visionnage.

Cette machine est une version ultra-personnalisée d’Imposium, logiciel de composition et de compilation de sons et d’images en nuage mis au point par Nickel Media. Ce logiciel propriétaire fonctionne avec AWS (Amazon Web Services) en nuage et répond à la demande du public par l’entremise de 500 machines virtuelles ou plus capables de produire d’innombrables vidéos à l’heure – une première dans la génération de films. En suivant les instructions algorithmiques de Guy Maddin, Evan Johnson, Galen Johnson et l’ONF, ces machines ordonnent et juxtaposent dynamiquement un éventail de séquences de films; elles sont ainsi capables de créer des centaines de milliers de récits uniques. Chaque vidéo qui en résulte devient un film tenant de la poupée russe – un film dans un film –, chacun portant son propre titre et racontant sa propre histoire.

Quand un film est déclenché dans le site Web ou dans l’installation Seances, il joue sans qu’il soit possible de faire un arrêt sur image. Et quand son visionnage est terminé, il est définitivement effacé du système et rejoint le cimetière des films perdus. Ce film particulier ne pourra plus jamais être vu.

Non seulement Seances fait progresser la notion de récit guidé par les données, mais il repousse aussi, encore et encore, les limites mêmes de la cohésion du récit cinématographique. C’est du cinéma manqué à la puissance infinie!

Seances a été tourné au Centre Phi, à Montréal, et au Centre Georges-Pompidou, à Paris, avec une impressionnante brochette d’actrices et d’acteurs canadiens et étrangers. Le film imagine les scénarios des œuvres perdues de légendes du cinéma comme Alice Guy‐Blaché, Alexandre Dovjenko, Jacques Feyder, Benjamin Fondane, Alfred Hitchcock et plusieurs autres.

Le site Web Seances fait partie de l’œuvre plus vaste intitulée Seances Storyworld, créée par les cinéastes primés Guy Maddin, Evan et Galen Johnson, en collaboration avec l’entreprise de développement d’applications et de vidéos interactives Nickel Media et produite par l’Office national du film du Canada. Seances Storyworld comprend également le long métrage primé en 2015 The Forbidden Room, magnifique ode aux œuvres cinématographiques perdues, créée par Maddin, ainsi que l’installation de visionnage mise en place pour l’édition 2016 du Festival du film de Tribeca.

Seances se trouve à l’adresse nfb.ca/seances.

Seances : nouvelle forme de récit cinématographique à travers le prisme de la perte. Prouesse technique en création de récits guidés par les données, les films sont assemblés dynamiquement selon des configurations qui ne se répèteront jamais. Impossible de faire un arrêt sur image, d’utiliser le retour ou l’avance rapide, ou de partager les films : ils n’existent que dans le moment présent et ne seront vus qu’une fois avant de disparaître.

Seule et unique chance de voir ce film.

Des films qu’on n’a jamais vus et qu’on ne reverra jamais.

Des films inédits, qu’on ne reverra jamais.

Nickel Media est une agence de création technologique primée aux Emmy, dont les œuvres font évoluer la culture. Par exemple, takethislollipop.com a enthousiasmé des millions de visiteurs en ligne. En mettant directement en scène les auditoires dans les vidéos, la technologie de génération de contenu de l’agence estompe la frontière entre la fantaisie et la réalité, donnant ainsi naissance à une toute nouvelle approche de la mise en récit. Pour Seances, Nickel Media a adapté sa plateforme propriétaire de contenus pour créer une nouveauté mondiale : la première et l’unique « machine à générer et à détruire des vidéos ». En ordonnant et en juxtaposant dynamiquement des séquences de films, la plateforme est capable de générer des milliers de vidéos jamais vues auparavant et qui ne se répéteront jamais. Nickel Media est établie à Halifax, au Canada, et se trouve à  www.jnickel.com.

Imposium est la première plateforme de rendu de contenu dynamique utilisée par les cinéastes les plus en vue de l’industrie. Elle fait participer l’auditoire en lui faisant générer des vidéos individualisées captivantes à partir de données dynamiques provenant de l’utilisateur, des médias sociaux et d’autres sources personnalisées. Reconnue à l’échelle internationale, cette technologie propriétaire est développée spécifiquement pour plonger le spectateur dans un divertissement sur mesure et créer des moments inoubliables pour des marques reconnues, des agences mondiales, des réseaux internationaux et des studios de cinéma de renommée mondiale. Les cinéastes et les créateurs d’histoires ont maintenant le loisir de donner libre cours à leurs idées grâce à un logiciel de génération de contenu simple ayant le pouvoir de servir des millions d’utilisateurs. Imposium est une création de Nickel Media, producteur du succès fracassant Take this Lollipop, gagnant d’un Emmy, qui a suscité plus de 200 millions de visites à ce jour. Pour avoir plus de renseignements sur les fonctionnalités d’Imposium qui changent la donne et sur les façons de les utiliser sur votre prochaine idée de génie, visitez imposium.com ou jnickel.com.