Plastisapiens
2022 | 15 min
Réalité virtuelle - Quest 2
Français
Prix et festivals
Sélection officielleTribeca (2022)
Sélection officielleFestival du nouveau cinéma, Montréal (2022)
DocLab Special Jury Award for Creative TechnologyIDFA, Amsterdam (2022)
Expérience XRPrix NUMIX, Montréal (Canada) 2023
BEST INNOVATION VRCinequest (USA) 2023
Prix de l'impactNewImages Festival, Paris (France) 2023
BEST EXPERIENCE/TECHNIQUEGuanajuato International Film Festival (Mexique) 2023
Une production de Dpt., de l’Office national du film du Canada et de Lalibela Productions
Produit avec la participation financière de Fonds des médias du Canada, Makor Foundation for Israeli Films, Israel Film Council et le Israel Ministry for Culture and Sports
Ce projet a été conçu dans le cadre de Nouvelles identités, un partenariat de coproduction entre Israël et le Canada en création numérique.
Prenez une grande respiration. Expirez. Inspirez. Expirez. Détendez-vous et contemplez un monde où le plastique fait corps avec l’environnement. Plastisapiens est une expérience méditative de réalité virtuelle, un univers où plonger avec curiosité et où jouer avec l’inattendu. Prenant appui sur la science, le récit bifurque vers une fable écofuturiste d’une beauté étrange et ironique, un voyage à travers le temps et l’évolution, vers un avenir imaginé de toutes pièces. Alors que nous interagissons avec les organismes autour de nous, puis que nous assistons à la fusion du plastique et de notre être virtuel et organique, l’expérience met en place une bulle de bienveillance où nous pouvons nous laisser bercer par cette matière. Doucement guidés à travers un univers stupéfiant de corps hybrides, nous sommes amenés à nous demander comment la relation de réciprocité entre les humains et l’environnement transforme notre identité, jusqu’au cœur de notre ADN.
Bande-annonce
En une ligne
Plastisapiens est une expérience de réalité virtuelle surréaliste qui nous projette dans un univers où les corps et le plastique ne font plus qu’un.
En deux lignes
Quel est le futur de l’identité humaine? Plastisapiens vous entraîne dans une expérience de réalité virtuelle étrange et apaisante, où les corps et le plastique ne font plus qu’un.
Synopsis long
Nous sommes des êtres perméables, des créatures de notre environnement.
Plus nous le saturons de plastique, plus nous devenons plastique.
Prenez une grande respiration. Expirez. Inspirez. Expirez. Détendez-vous et contemplez un monde où le plastique fait corps avec l’environnement. Plastisapiens est une expérience méditative de réalité virtuelle, un univers où plonger avec curiosité et où jouer avec l’inattendu.
On présente souvent les relations entre les êtres humains et la pollution causée par le plastique comme étant à sens unique. C’est en 1907 qu’un matériau a été synthétisé à partir de combustible fossile pour la toute première fois, et maintenant, on en retrouve partout : des “continents” de plastique dans les océans jusqu’aux microparticules qui coulent dans nos veines.
Prenant appui sur la science, le récit bifurque vers une fable écofuturiste d’une beauté étrange et ironique, un voyage à travers le temps et l’évolution, vers un avenir imaginé de toutes pièces. Alors que nous interagissons avec les organismes autour de nous, puis que nous assistons à la fusion du plastique et de notre être virtuel et organique, l’expérience met en place une bulle de bienveillance où nous pouvons nous laisser bercer par cette matière.
Ce voyage d’une durée de 15 minutes se sert du casque de réalité virtuelle Oculus Quest et se tient en équilibre entre douceur et ironie, grâce aux bons soins de ces deux créatrices : la réalisatrice montréalaise Édith Jorisch, dont le documentaire L’héritier a gagné deux prix Gémeaux, et l’artiste montréalaise Miri Chekhanovich, dont les œuvres bioplastiques ont été présentées au Centre Pompidou à Paris, en plus d’avoir présenté l’installation vidéo Being With au Centre Phi et dans le cadre de la 58e Biennale de Venise.
Pour ce projet, les deux artistes se sont inspirées de la théoricienne Donna Haraway et du film Stalker de Tarkovsky, mais Plastisapiens a surtout été influencé par les travaux de l’autrice et chercheuse Heather Davis, qui interrogent les liens entre l’identité queer, le genre, la reproduction, la disparition d’espèces et l’industrie pétrolière. À la manière de son article « Toxic Progeny: The Plastisphere and Other Queer Futures », la « plastisphère » de ce conte virtuel déploie un univers qui, au-delà du nihilisme, fait place à la beauté, invite à dialoguer, à passer de l’observation à l’interaction, et à réfléchir aux façon de transcender les oppositions binaires.
L’expérience d’utilisation
L’expérience de réalité virtuelle interactive Plastisapiens nous invite à explorer un avenir dans lequel vie organique et vie plastique ne font qu’un.
Elle nous propose de mettre en sourdine l’écoanxiété et les grands titres alarmants de l’actualité pour pénétrer dans une zone animée apaisante. Ici, nous remontons le temps afin d’assister à la naissance de la vie organique et de la vie plastique ; nous découvrons le lien de parenté qui unit l’une et l’autre aux bactéries, aux virus et aux champignons ; nous regardons avec stupéfaction les mains (virtuelles) de ces êtres se transformer en tentacules ondulants, puis en appendices mutants — symboles d’un futur imaginaire dans lequel la peau et les matières synthétiques ont évolué conjointement, et où la survie du plus fort tient à l’acceptation d’une flexibilité du corps et de l’esprit.
Au cours de cette interaction de 15 minutes, nous passons de l’observation à la participation : l’expérience nous conduit de la réactivité et de la crainte à un état d’esprit futur axé sur la curiosité, voire sur l’espoir. Notre attitude devient alors plus propice à la conversation réfléchie et aux mesures concrètes relatives à cette question mondiale pressante de la pollution qu’entraînent les industries pétrochimiques.
La cocréatrice de l’œuvre, Miri Chekhanovich, agit aussi comme narratrice et nous guide en douceur dans la version française et dans la version anglaise ; le compositeur israélien Ori Alboher (ou ORI) nous enveloppe pour sa part d’une ambiance sonore apaisante, utilisant sa voix pour incarner ce rapport de réciprocité entre la substance plastique et la substance organique.
L’expérience peut également se présenter, lors d’événements particuliers, sous la forme d’une installation multisensorielle créée par des artistes en textile et en bioplastique. Dans cette version, plusieurs personnes peuvent participer à la fois et entrer dans un chaleureux cocon où des matières transparentes facilitent la fusion entre les êtres humains et l’environnement. Inspirée par les formes organiques et la biologie humaine, la vie se met à croître et à produire des fleurs (de plastique) au-dessus desquelles se dressent des stalagmites, alors que des « flaques » de bioplastique aux allures de pétrole s’étendent au-dessous. Une fois assis, les participants et participantes se voient offrir un morceau de bioplastique comestible, avant-goût des thèmes de la porosité et des corps hybrides, et brouillage supplémentaire des limites entre le public et l’espace qui l’entoure.
L’expérience Plastisapiens a été conçue pour le casque Quest 2 et est dotée d’un moteur de rendu en temps réel. On peut l’utiliser en position assise ou debout, et naviguer à l’aide d’une manette ou de la main.
Entrevue avec Édith et Miri
Vous présentez un sujet brûlant préoccupant, la pollution par le plastique, sur un ton habituellement réservé aux applications de méditation. Pourquoi avez-vous choisi une telle approche ?
Miri Chekhanovich : Il était important pour nous de faire en sorte que l’on affronte le problème plutôt que de créer une réaction dramatique et marquée par la peur. Ce type d’espace méditatif permettra peut-être une véritable réflexion, qui débouchera sur un vrai débat. Il faut au moins essayer.
Édith Jorisch : On voit et on entend beaucoup de choses comme « Le plastique c’est nuisible ! » ou « Il y a du plastique partout dans l’océan ! » et je pense qu’aujourd’hui, tout le monde le sait. Nous voulions donc adopter une approche plus positive, fondée sur l’acceptation de cette réalité, apporter de l’espoir et des idées et lancer une discussion sur la façon dont nous pourrions améliorer la situation. Parce que nous ne pouvons pas revenir en arrière, le plastique est là pour de bon. Il fait partie de notre réalité.
Miri : Nous ne pouvons pas changer les choses. Le plastique est déjà là. Il y a certes des recherches sur des bactéries et sur des champignons qui peuvent digérer les plastiques. Je trouve cela fascinant, mais je crois que la pureté n’existe pas ; il n’y a pas de point zéro auquel nous pouvons revenir.
Édith : Le plastique fait maintenant partie de l’évolution de l’espèce humaine. Il fait partie de notre écosystème. Alors que devons-nous faire maintenant ?
Qu’est-ce qui vous a d’abord amenées à vous intéresser au plastique ?
Miri : J’ai immigré au Canada il y a neuf ans, et je pense que la première chose que j’ai remarquée ici, c’est l’emballage des aliments. Je viens de Jérusalem où j’avais l’habitude de faire mes courses au marché, qui est très « sale » du point de vue canadien. Des pigeons et des chats s’y promènent librement, et les légumes et les fruits ne sont pas emballés.
C’est donc ici que j’ai commencé à m’intéresser aux déchets, aux emballages et aux plastiques. J’ai monté une série d’ateliers pour les enfants dans les écoles, en montrant qu’au lieu de jeter quelque chose à la poubelle, on peut vérifier si cette chose est utile ou si elle peut être transformée en œuvre d’art. J’ai également réalisé une œuvre dans laquelle je méditais dans la décharge locale et je documentais mon expérience. Par la suite, dans le cadre d’une résidence appelée le Museum for Future Fossils, j’ai rencontré Heather Davis et Kelly Jazvac du Synthetic Collective, qui travaillent beaucoup sur la pollution par les microplastiques, principalement dans les Grands Lacs, en Ontario.
Édith : Dans mon cas, je pense que c’est la collaboration avec Miri qui m’a sensibilisée à la pollution par le plastique. Elle m’a fait lire de nombreux articles scientifiques et je suis devenue aussi obsédée qu’elle par ce sujet.
Comment en êtes-vous arrivées à travailler ensemble ?
Édith : Le projet a démarré avec Nouvelles identités. L’ONF a lancé un appel à six artistes du Canada travaillant dans différents domaines, et à six artistes d’Israël. Nous avons été invités au Festival du film de Haïfa, en Israël, où Miri et moi nous sommes rencontrées. Nous travaillions toutes les deux sur différentes idées à des étapes très précoces, et nous avons constaté que nous avions des goûts et des sujets d’intérêt très semblables. Mon travail porte sur la migration et la transformation, et l’univers de certains de mes projets est surréaliste aussi. Nous nous sommes vraiment rejointes là-dessus.
Quelles ont été vos inspirations pour l’esthétique de Plastisapiens ?
Édith : Nous aimons toutes les deux l’art qui exprime un peu d’humour ou d’ironie. Anicka Yi, par exemple. C’est une artiste formidable.
Miri : J’ai écrit dans le générique que j’aime beaucoup (la psychologue et autrice) Tara Brach. C’est une personne extraordinaire qui propose ces méditations, et je me sens toujours mieux et plus optimiste quant à la vie en général après l’avoir écoutée.
Par ailleurs, nous étions à la Biennale de Venise en 2019 et nous avons toutes deux adoré le pavillon scandinave. C’était une sorte d’installation dystopique, que les matériaux et les palettes de couleurs utilisés rendaient vraiment belle. Je pense cependant que dans l’ensemble, la plus grande inspiration a été le texte de Heather Davis : « Toxic Progeny: The Plastisphere and Other Queer Futures ».
Plastisapiens renvoie à ce texte universitaire et approfondit des notions complexes comme les corps hybrides et les hormones présents dans le plastique. Comment avez-vous fait pour rendre ces sujets accessibles ?
Miri : C’était vraiment difficile, car nous parlons de transformation en créatures pour lesquelles la reproduction biologique n’existera plus nécessairement. Mais alors, qu’en sera-t-il de la maternité, par exemple ? Comment prendrons-nous soin les uns des autres ? Nous explorons l’idée de la création des liens de parenté, une référence à Donna Haraway (théoricienne du manifeste cyborg et auteure de Staying with the Trouble: Making Kin in the Chthulucene).
L’idée derrière la narration est vraiment de montrer comment le plastique nous a rendus flexibles en ce qui a trait aux niveaux de conscience également. Alors, qu’est-ce que cela signifie ? Que nous sommes plus souples, mieux disposés à accepter d’autres êtres, à accepter que la vie ne soit pas hiérarchisée et que nous, les humains, ne soyons pas au centre de la Terre ?
Édith : Ce que nous voulions vraiment transposer, c’est l’idée selon laquelle l’humain et l’environnement ne font plus qu’un : c’est le principe de la « plastosphère », dans laquelle il n’y a pas de gravité, pas de fin, pas de temps ni d’espace. Vous ne savez pas si vous êtes un tout petit microbe ou si vous êtes dans la stratosphère. Rien n’est déterminé.
Comment la réalité virtuelle vous a-t-elle aidées à raconter cette histoire ?
Édith : Ce qui est amusant, c’est que nous n’avions jamais vu d’œuvre en réalité virtuelle lorsque nous avons commencé le projet. Nous avons donc découvert ce médium tout en créant. Je fais des documentaires, je réalise des films. Et il n’y avait là pour moi aucun intérêt à faire un documentaire en réalité virtuelle, parce que la technologie n’est pas encore assez avancée. Elle n’allait pas rendre le sujet plus réel, et ne susciterait pas le même sentiment d’empathie dans un documentaire.
Bref, nous nous sommes dit que si nous allions utiliser ce médium qui est un peu imparfait et qui donne toujours l’impression d’être un peu conçu par ordinateur, autant créer un univers entier sans trop se coller à la réalité. Ce que je n’aurais pas pu réussir dans un documentaire bidimensionnel, c’est la transcendance. [Dans Plastisapiens], on regarde nos mains, notre peau change, puis on a des tentacules.
Miri : Et cette participation active. On traverse le récit, non pas en tant qu’observateur, mais de l’intérieur. Je pense que le véritable pouvoir de la réalité virtuelle est qu’elle permet d’entrer dans un espace différent et d’éprouver le sentiment d’y être vraiment.
Comment aimeriez-vous que les gens se sentent après avoir vécu l’expérience de Plastisapiens ?
Édith : Quant à moi, j’aime le sentiment mitigé que cela me semble créer. Si c’est trop effrayant ou trop moralisateur, on se dit : « Ça suffit ! Ce monde est trop pourri ! On en a assez que des gens nous disent quoi faire. » Mais si c’est trop joyeux, ça ne va pas non plus. On parle quand même d’un sujet sérieux. Je pense que la façon dont nous abordons le sujet est un moyen de susciter un débat.
Miri : J’aime la complexité, aborder les sujets complexes, et pas nécessairement livrer un seul type de message. Penchons-nous d’abord sur cette question et, oui, avec un brin d’ironie. Ce genre de clin d’œil permet de faire naître autre chose qu’une simple réaction de peur.
Extraits
Images
Équipe
Générique
Une production de
Dpt.
Office national du film du Canada
Lalibela Productions
ÉQUIPE CRÉATIVE
Idée originale
Miri Chekhanovich
Édith Jorisch
Écrit et réalisé par
Miri Chekhanovich
Édith Jorisch
Direction artistique, conception, scénario, design et programmation
Dpt.
Musique et conception sonore
Ori Alboher
Narration
Miri Chekhanovich
Traduction de la narration
Jonathan Lamy
Directeur de plateau
Benoit Rousseau
ÉQUIPE DPT.
Directeur de la création
Nicolas S. Roy
Directrice d’expérience
Maude Thibodeau
Productrice
Raphaëlle Sleurs
Développeur Unity
Thibault Séquier
Artistes 3D
Pierre Chaumont
Cindy Ou
Jules Riou-Bourgeois
STUDIO INTERACTIF DE L’ONF
Productrices
Marie-Pier Gauthier
Isabelle Repelin
Producteur exécutif
Louis-Richard Tremblay
Coordonnatrice principale de production
Véronique Tessier
Directeur des technologies
Martin Viau
Coordonnatrice, médias interactifs
Caroline Fournier
Administratrice
Marie-Andrée Bonneau
Coordonnatrice administrative principale
Isabelle Limoges
Coordonnatrices de production
Isabelle Gatti
Evelyne Cortes Oquendo
Services juridiques
Christian Pitchen
Chargée de projet, produits numériques
Catherine Perreault
Enregistrement audio
Luc Léger
Coordonnatrice technique (postproduction)
Mira Mailhot
Agente de mise en marché
Laurianne Désormiers
Avec la contribution de l’équipe du Studio interactif
Marie-Ève Babineau
Johanna Lessard
Sergiu Suciu
Lalibela Productions
Miri Chekhanovich
Danae Elon
Produit avec la participation financière de
Fonds des médias du Canada
Office national du film du Canada
Makor Foundation for Israeli Films
Israel Film Council
Ministry for Culture and Sports
De la part de la Fondation Makor pour les films Israéliens
Amit Goren
Eveline Kluger Kadish
Ce projet a été rendu possible grâce à l’initiative Nouvelles Identités, mise en place avec la précieuse contribution de
Consulat général d’Israël à Montréal
Festival du nouveau cinéma
Haifa International Film Festival
HUB Montréal
Xn Québec
Gesher Multicultural Film Fund
REMERCIEMENTS
pour le Fonds des médias du Canada
Nathalie Clermont
Stéphane Cosentino
Marie-France Thérien
Marilou Loncol-Daigneault
pour la Makor Foundation for Israeli Films
Amit Goren
Eveline Kluger Kadish
Nir Sa’ar
pour le Gesher Multicultural Film Fund
Ziv Naveh, DG
Tal Haring
Guy Ofran
Sharon Shamir
Miriam Ben Yosef
Yael Yakirevich
Liron Benzguida Partush
Remerciements particuliers
Danae Elon
Maude-Isabelle Delagrave
Ana Brzezinska
Kaléidoscope
René Pinnell
Tara Brach
Michal Peleg Alboher
Yehezkel Raz
Guillaume Vasseur
Raphaëlle Rousseau
Adelaide Fringe (AU)
© Dpt., Office national du film du Canada, Lalibela Productions, 2022
Relations de presse
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Mélanie Mingotaud
Communications Mingotwo
514-582-5272
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Au carrefour mondial des contenus numériques, l’Office national du film du Canada (ONF) crée des animations et des documentaires interactifs d’avant-garde, du contenu pour appareils mobiles ainsi que des installations et des expériences participatives. Les productions interactives et plateformes numériques de l’ONF ont remporté au-delà de 100 récompenses, dont 21 prix Webby. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.