Peut-être des éléphants
2024 | 16 min 43 s
Animation 2D
Version anglaise avec sous-titres français
Prix et festivals
Sélection officielle – Courts métrages en compétition L'officielleFestival international du film d'animation d'Annecy, France (2024)
Sélection officielleTIFF - Toronto International Film Festival, Canada (2024)
Sélection officielle – Narrative Short Film CompetitionOttawa International Animation Festival, Canada (2024)
Sélection officielleAtlantic International Film Festival, Halifax, Nouvelle-Écosse (2024)
Sélection officielle – Compétition internationaleCurtas Vila do Conde International Film Festival, Portugal (2024)
Sélection officielleGiffoni Film Festival, Italie (2024)
Sélection officielleOff-Courts Trouville, Trouville-sur-Mer, France (2024)
Gagnant – Winner, Audience Prize for Short FilmBucheon International Animation Festival, Corée du Sud (2024)
Sélection officielle – Compétition internationaleCINANIMA – International Animated Film Festival, Espinho, Portugal (2024)
Sélection officielleNewport Beach Film Festival, Californie, États-Unis (2024)
Sélection officielleInterfilm Berlin International Short Film Festival, Allemagne (2024)
Sélection officielleAFI Fest, Los Angeles (2024)
Gagnant – Winner, Canadian FilmSpark Animation Festival, Vancouver, Canada (2024)
Gagnant – Winner, Best Nordic-Baltic Animated Youth FilmFredrikstad Animation Festival, Norvège (2024)
Gagnant – Prix animé TVA Abitibi-TémiscamingueFestival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda (2024)
Une coproduction de Mikrofilm et de l’Office national du film du Canada
Dans les années 1970, trois adolescentes rebelles, une mère qui ne tient pas en place, un père qui perd le compte de ses pommes de terre et, peut-être, des éléphants se retrouvent dans la bouillonnante Nairobi. La famille en sera changée à tout jamais.
Récit autobiographique tendre et enjoué de Torill Kove, lauréate d’un Oscar® pour Le poète danois, Peut-être des éléphants est un hommage à la famille, à l’adolescence et au pouvoir thérapeutique du souvenir, aussi peu fiable soit-il.
Bande-annonce
Affiche
SYNOPSIS LONG
Torill Kove, cinéaste lauréate d’un Oscar®, évoque ses années d’adolescence dans une famille aimante soudainement tiraillée par les besoins divergents de tout un chacun. Avec ses parents et ses deux sœurs, elle doit troquer sa vie confortable et routinière en Norvège pour la fraîcheur du renouveau dans la trépidante Nairobi des années 1970. Mettant en scène la distribution de Ma Moulton et moi, Peut-être des éléphants explore les remous causés par une mère incapable de rester en place et les répercussions de ses décisions sur sa famille.
Court métrage d’animation plein d’esprit, à la palette de couleur joyeuse et à l’environnement sonore énergisant, Peut-être des éléphants est un vibrant hommage aux années que la cinéaste a passées dans la bouillonnante culture kenyane de Nairobi. Voyages en famille mémorables, facéties de jeunesse et inévitables moments de révélations adolescentes sont habillés ici d’une riche nostalgie. En revisitant l’enfance complexe de la réalisatrice, Peut-être des éléphants révèle les vérités parfaitement subjectives que peuvent contenir les souvenirs imparfaits.
EN UNE PHRASE
Trois adolescentes rebelles, une mère qui ne tient pas en place, un père qui perd le compte de ses pommes de terre et, peut-être, des éléphants se retrouvent à Nairobi : est-ce la recette des ennuis ?
Entrevue avec Torill Kove
Qu’est-ce qui vous a poussée à faire ce film ?
Je vois ce film comme la suite de mon court métrage de 2015, Ma Moulton et moi, un portrait semi-biographique de ma famille dans les années 1960, lorsque mes sœurs et moi avions moins de dix ans et que mes parents étaient jeunes et branchés. C’est à cette famille que je m’intéresse à nouveau dans Peut-être des éléphants.
Je pense que tout le monde a une histoire importante à raconter. Elle peut être catastrophique, comme une guerre, ou romantique. Peut-être des éléphants, c’est mon histoire, et elle va ainsi : nous étions une famille heureuse, puis nos parents nous ont laissées à nous-mêmes.
Votre film traite de la nature sélective de la mémoire et de la manière dont notre esprit, consciemment ou inconsciemment, reformule parfois les événements passés. Quelle liberté créative avez-vous prise avec la « réalité » dans Peut-être des éléphants ?
J’ai envisagé le projet comme une occasion de profiter de cet écart entre la réalité et les souvenirs qu’on en a. Au début du film, la narratrice dit se souvenir de son enfance. Mais comme son histoire implique des sentiments conflictuels envers ses parents, particulièrement sa mère, elle finit par composer avec cette situation en choisissant de se rappeler seulement certains événements, d’une manière qui lui permette d’aimer sa mère et d’avoir de l’empathie pour elle.
Alors, dans ce sens, oui, j’ai pris des libertés avec cette histoire, mais je pense que nous le faisons tous, tout le temps, pour trouver une signification à nos vies.
Qu’est-ce qui vous a poussée à décrire une expérience adolescente ? De quelle manière ce moment particulier de l’existence vous inspire-t-il ?
À l’adolescence, on aime affirmer son indépendance, alors cela peut être une période de conflit. Chez nous, nous avions le droit de faire ce que nous voulions, tant et aussi longtemps que nous étions de retour à la maison pour l’heure du souper. Mais à Nairobi, nous avons dû composer avec une ville énorme, très étendue, où l’insouciance de nos parents dans la manière de nous élever n’était ni sensée ni sécuritaire.
En fin de compte, nous n’étions alors que des adolescentes, avec des activités d’adolescentes, comme nous faire de nouveaux amis qui venaient du monde entier, apprendre l’anglais, explorer une ville fascinante, aller danser, faire une virée en voiture en écoutant de la musique ou l’école buissonnière, tomber amoureuse un jour et avoir le cœur brisé le lendemain.
Le fait que votre histoire soit campée au Kenya a-t-il été pour vous un sujet de préoccupation ?
Ce qui a été pour moi un sujet de préoccupation était de raconter une histoire qui se passait au Kenya alors que je n’étais pas kényane. Cela dit, Peut-être des éléphants est un récit s’inspirant de notre histoire familiale là-bas, alors je ne vois pas comment j’aurais pu le situer dans un autre pays.
Tout au long de la production, nous avons maintenu un dialogue avec des Montréalais et Montréalaises d’origine kényane et, avec leur aide, je crois que nous avons réussi à faire preuve du plus grand des respects pour le lieu où se situe le film. La question que nous nous sommes sans cesse posée était : qu’est-ce qu’un public kényan penserait ?
Pourriez-vous nous parler du processus de production et de la manière dont Peut-être des éléphants diffère de vos autres films ? Comment avez-vous vécu le fait de prêter votre voix à sa narration ?
La différence, cette fois, était que le calendrier de production du film était relativement court. Il y avait aussi un peu plus d’animateurs et d’animatrices et une plus grosse équipe de création que d’ordinaire, en raison du très grand nombre de personnages et de leurs tenues, et des centaines d’arrière-plans.
Prêter ma voix à la narratrice a été une toute nouvelle expérience pour moi. D’habitude, c’est moi qui fais les pistes pilotes de la narration et du dialogue, et je déteste toujours le son de ma voix. Mais cette fois-ci, j’ai trouvé que cela marchait, alors nous avons décidé de faire une bande avec ma voix. Je joue aussi le rôle de la deuxième des trois sœurs. Extrêmement déroutant, mais vraiment amusant.
Extrait
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Images
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Équipe
Générique
Scénario et réalisation
Torill Kove
Direction artistique
Magnhild Winsnes
Animatique
Torill Kove
Dyveke Skøld
Layout d’animation
Hyun Jin Park
Jo Meuris
Torill Kove
Animation
Jo Meuris
Hyun Jin Park
Louis Bodart
Torill Kove
Parissa Mohit
Kamil Chajder
Jenny Galewski
Eva Cvijanović
Simon Cottee
Lori Malépart-Traversy
Herl Joshua E. Lara
Magnhild Winsnes
Kanza Belali
Décors
Magnhild Winsnes
Torill Kove
Julia Torjak
Katerina Pantela
James Martin
Colorisation
Herl Joshua E. Lara
Kanza Belali
Sunniva Fluge Hole
Composition d’images
Cathinka Tanberg
James Martin
Konrad Hjemli
Kristian Pedersen
Herl Joshua E. Lara
Alexandre Roy
Melrouss
Stage
Michelle Kotsiuba
Montage
Alison Burns
Montage de l’animatique
Xi Feng
Conseils créatifs
Nicholas Kilingi
Jane Nyoike
Victoria Mesopir-Iossel
Conseils linguistiques
Mohamed Komeja
Adaptation swahilie
Nicholas Kilingi
Adaptation française
François Godin
Narration
Torill Kove
Maman
Andrea Bræin Hovig
Adrianne Richards
Papa
Pål Sverre Hagen
Brett Schaenfield
Sœurs
Ella Øverbye
Frances Wheeler-Hughes
Vivild Falk Berg
Jenna Wheeler-Hughes
Torill Kove
Gunnar Haugeland
Kåre Conradi
Femme kényane
Jane Nyoike
Homme kényan
David Wang’ang’a Njuguna
Adolescents kényans
Nicholas Kilingi
Enfants kényans
Victoria Mesopir-Iossel
Voix supplémentaires
Mats Brånå
Aksel Hegge
Simen Håbu
Henriette Neksum
Ingeborg Mjelve
Direction des voix anglaises
Alex Ivanovici
Musique originale
Luigi Allemano
Nyatiti et chant
Daniel Onyango
Piano
Staffan Bråsjö
John Sadowy
Guitare
Tobias Andersson
Basse
Morgan Moore
Percussion
Kebba Jobateh
Valérie Lacombe
Enregistrement de la musique
Luc Léger (NFB)
Willem Bleeker (Immersive Music)
Assistants
Basma Jabbar
Bernard Belley
“Pata Pata”
Écrit et composé par
Miriam Makeba & Jerry Ragovoy
Avec l’autorisation de
Concord Music Group Inc. & K7 Music GmbH
Conception sonore et mixage
Håkon Lammetun
Conception sonore additionnelle
Anna Nilsson
Enregistrement des voix
Håkon Lammetun
Geoffrey Mitchell
Luc Léger
Bruitage
Rune van Deurs
Enregistrement du bruitage
Liana Degtiar
Direction technique
Eloi Champagne
Cathinka Tanberg
Mathieu Tremblay
Soutien technique
Alexandre Roy
Johanne Ste-Marie
Coordination technique
Luc Binette
Étalonnage
Camilla Holst Vea
Générique
Cynthia Ouellet
Direction de production
Laetitia Seguin
Ragna Midtgard
Coordination de production
Dominique Forget
Barry Ahmad
Administration et opérations
Victoria Angell
Rosalina Di Sario
Lise Fearnley
Camille Fillion
Anne Vollstad
Mise en marché
Judith Lessard-Bérubé
Relations de presse
Nadine Viau
Production
Lise Fearnley
Maral Mohammadian
Tonje Skar Reiersen
Production exécutive
Robert McLaughlin
Michael Fukushima
Remerciements
Kevin Dean
Runa Kove
Lis Kove Rendal
Bente Bech Kove
Marie-Josée Archambault
John Ciccone
Marcy Page
Anders Hofseth
Kajsa Næss
Marit Krogstad
Christian Wieberg-Nielsen
Nosizwe Lise Baqwa
Donald McWilliams
Everyone at Mikrofilm & NFB | Toutes les équipes de Mikrofilm et de l’ONF
Produit avec le soutien de
Norsk filminstitutt | Institut du film norvégien
Responsable de programme Lars Daniel Krutzkoff Jacobsen
Conseils en production Ravn Wikhaug
Fond for lyd og bilde | Fonds pour l’audiovisuel
Viken filmsenter | Centre du film Viken
Responsable de programme Cecilie Stranger-Thorsen
Fritt ord | Fondation Fritt Ord
Peut-être des éléphants
Une coproduction de
Mikrofilm AS, The National Film Board of Canada | Office national du film du Canada
© 2024 Mikrofilm AS, National Film Board of Canada | Office national du film du Canada
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.
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Mikrofilm
Compagnie de production et studio d’animation créé à Oslo, en Norvège, en 1996, Mikrofilm doit sa réputation à la production de nombreux courts métrages indépendants. La compagnie a notamment coproduit les films de Torill Kove Le poète danois (lauréat d’un Oscar®) et Ma Moulton et moi (nommé aux Oscars®), ainsi que le long métrage Ma mère est un gorille (et alors ?), nommé aux European Film Awards. En 2022, Mikrofilm a lancé son premier long métrage d’animation en tant que producteur majoritaire, le très remarqué Titina. Compagnie de production se spécialisant dans les films d’auteur, Mikrofilm est toujours en quête d’expressions artistiques singulières.