Ode à la planète de Nova Ami et de Velcrow Ripper, Métamorphose prend le pouls de notre Terre et témoigne d’une période de changements profonds : la perte d’un monde et la naissance d’un autre.

Métamorphose capte la portée véritable de la crise environnementale qui secoue le monde entier. Des feux de forêt consument des communautés, des espèces disparaissent et des écosystèmes entiers s’effondrent. La croissance économique repose sur une extraction des ressources qui va s’accélérant et elle a engendré des mécanismes capables de détruire la vie sous toutes ses formes.

Mais cette crise offre également l’occasion d’une transformation.

Libérant un flot d’images éblouissantes, Métamorphose jette un pont entre le présent et l’avenir en vue d’offrir à l’humanité et au monde une vision nouvelle, audacieuse.

À Milan, des architectes conçoivent des forêts verticales, c’est-à-dire des tours urbaines couvertes d’arbres et de buissons qui réduisent le CO₂, produisent de l’oxygène et insufflent à la ville une nouvelle vie. À Phoenix, en Arizona, on transforme des piscines en jardins auto-entretenus où abondent plantes et poissons qui permettent de nourrir la population. À Los Angeles, l’installation de panneaux solaires dans les quartiers défavorisés procure une énergie plus propre à des familles qui n’auraient normalement pas les moyens d’en bénéficier.

Parmi ces récits et d’autres encore qui mettent en lumière la créativité et le sens du renouveau de certains artistes, scientifiques, penseurs et jeunes enfants, émergent des solutions systémiques dont l’ensemble de la planète aussi bien que nos communautés tireront parti.

De la fibre écologique solide qui crée le tissu humain et nous rassemble naît une forme d’espoir radicale, dynamique et vigoureuse s’ouvrant telle une chrysalide pour laisser place à la vie nouvelle sur le point d’éclore. Métamorphose se penche sur les voies inexplorées auxquelles donnera accès cette transformation de l’humanité issue des crises environnementales qu’elle a elle-même provoquées.

Ode à la planète de Nova Ami et de Velcrow Ripper, Métamorphose prend le pouls de notre Terre et témoigne d’une période de changements profonds : la perte d’un monde et la naissance d’un autre.

Métamorphose capte la portée véritable de la crise environnementale qui secoue le monde entier. Des feux de forêt consument des communautés, des espèces disparaissent et des écosystèmes entiers s’effondrent. La croissance économique repose sur une extraction des ressources qui va s’accélérant et elle a engendré des mécanismes capables de détruire la vie sous toutes ses formes.

Mais cette crise offre également l’occasion d’une transformation. Libérant un flot d’images éblouissantes, Métamorphose jette un pont entre le présent et l’avenir en vue d’offrir à l’humanité et au monde une vision nouvelle, audacieuse.

Nous nous sommes mis à discuter du concept de Métamorphose juste après le passage du typhon Haiyan aux Philippines. Ce cyclone tropical, l’un des plus puissants à avoir été observés jusqu’ici, a fait plus de 6000 morts. Nous nous sommes demandé en quoi un phénomène climatique d’une telle importance changeait une personne, une communauté, une espèce. Au cours du processus de création du film, des bouleversements climatiques sont survenus à nos portes, ici en Amérique du Nord. Des feux de forêt ont menacé nos familles, il y a eu des sécheresses sans précédent et des événements météorologiques extrêmes se sont manifestés sur notre territoire.

Métamorphose a été conçu à peu près au même moment que notre enfant, Phoenix. Le fait de savoir que notre fils allait hériter de ce monde en crise et que le changement climatique n’était plus pour demain, mais qu’il se produisait en ce moment même a intensifié notre sentiment d’urgence et d’immédiateté. Nous avons entrepris de créer une œuvre cinématographique qui allait constituer à la fois une réflexion sur notre époque et le catalyseur d’une transformation.

Au fil de nos voyages, et en constatant sur place les conséquences des catastrophes climatiques, nous nous sommes mis à explorer l’incidence affective et psychologique de la crise écologique. Comment faire pour transformer ce deuil d’autant plus déchirant que les tragédies ne cessent de se succéder ? Comment éviter de succomber à « l’engourdissement psychique » qu’évoque Robert Jay Lifton dans le film : cet empressement à détourner les yeux devant l’immensité de la crise ? À Oakland, nous avons rencontré Nikki Silvestri, laquelle suggère de remplacer le chagrin lié au sentiment de perte par l’éloge de ce que nous aimons, et de nous inspirer de ce sentiment positif pour servir et protéger la Terre.

Métamorphose vise à stimuler l’imagination. Les solutions présentées dans le film font valoir quelques principes fondamentaux, par exemple la décentralisation, le recyclage des matières existantes, la fin des cycles de croissance perpétuelle sur l’ensemble de la planète, l’abandon des conceptions reposant sur des produits à forte teneur en carbone, la recherche de méthodes qui permettraient de débarrasser l’atmosphère de ce carbone. En cette ère de bouleversements climatiques, le thème de la métamorphose suscite des questions plus profondes sur la façon dont nous composons avec le changement, dont nous nous y adaptons, et sur ce qu’il faut à l’humanité pour être en mesure de transformer cette crise planétaire. L’intention du film est de faire naître un nouveau discours au sujet du changement climatique : non pas un discours reposant sur le blâme ou le déni, mais axé au contraire sur la résilience, la transformation et l’action.