Memento mori
2016 | 90 min
Prix et festivals
Sélection officielleAtlantic Film Festival 2016
Synopsis
Filmé dans les coulisses de l’hôpital de transplantation d’organes le plus fréquenté au Canada, Memento mori propose un parcours cinématographique sans compromis dans un univers où la vie et la mort se côtoient sans cesse. Tourné dans le style du cinéma direct, le film nous fait vivre les expériences les plus intenses qui soient dans la vie d’un être humain : les moments d’insupportable incertitude qui précèdent une perte brutale et insensée ou l’incommensurable joie d’avoir une seconde chance. Un bébé extirpé des griffes de la mort. Un père qui lutte pour sa vie afin de voir grandir sa fille. Les parents d’un jeune homme subitement emportés dans une tourmente qui mettra leur humanité à l’épreuve. Avec empathie et honnêteté, Memento mori nous transporte au sein d’un univers que très peu d’entre nous connaissent mais dans lequel nous risquons tous d’être aspirés un jour. Du cinéma d’observation à la fois beau et profond. Un véritable tour de force.
Synopsis long
Dans un hôpital spécialisé en transplantation d’organes, toutes les minutes sont comptées et toutes les émotions propres à l’expérience humaine — dont la joie, l’angoisse, la douleur — se frôlent dans les corridors où règne aussi une profonde appréciation de la beauté de la vie et de l’inexorabilité de la mort.
Avec un accès inconcevable aux moments les plus intimes de la vie et de la fin de vie, Memento mori confronte les spectateurs à des histoires rarement ou jamais filmées auparavant et à leurs protagonistes. Le film suit plusieurs trames, dont celle du destin tragique de Matthew, 28 ans, victime d’une impossible tragédie, qui se bat pour sa vie entouré de ses parents et de sa famille atterrés. À un autre étage, un nouveau-né dépérit tandis que ses jeunes parents implorent un miracle. Des hommes espérant voir grandir leurs enfants et petits-enfants attendent dans une angoissante incertitude qu’un donneur se manifeste à temps.
Pendant ce temps, des avions nolisés transportant les précieux organes et des équipes de chirurgiens d’un bout à l’autre du continent s’ajoutent en renfort de ce système fascinant et extrêmement coûteux visant à déjouer la mort.
Mais ces considérations sont bien étrangères à la famille de Matthew, laquelle doit envisager le pire scénario et, dans la mesure du possible, y voir du positif. Memento mori accompagne les membres de la famille de Matthew pendant la semaine la plus éprouvante de leur vie et au-delà, lorsqu’ils doivent faire face à une nouvelle réalité. Ils ne savent rien des familles qui sont de l’autre côté du mur, mais le spectateur qui assiste à leur douleur est aussi témoin du soulagement et du bonheur extraordinaires qu’une tragédie comme celle de Matthew peut engendrer.
Bénéficiant d’un accès inouï, le cinéaste Niobe Thompson a été en mesure de capter l’aspect humain de la transplantation d’organes dans ses moindres détails, avec une grande honnêteté. Nous suivons les organes qui sont acheminés de toute urgence vers l’hôpital par avion ou par ambulance tandis que chaque minute qui passe risque d’anéantir les efforts déployés. Pendant de longues nuits en salle de chirurgie, dans les petites salles de réunion de l’unité de soins intensifs, au chevet des patients, nous assistons à la prise des douloureuses décisions qui mènent à la vie — et à la mort.
Accomplissement artistique remarquable d’un cinéaste qui assume avec compassion et dévouement la lourde responsabilité que confère l’accès sans restriction à des êtres se trouvant dans un état de vulnérabilité extrême.
Bande-annonce
Il existe également une version de 52 minutes appelée Liens vitaux:
Synopsis court
Le Canada possède le taux de dons d’organes le plus faible du monde industrialisé – et chaque organe perdu est un espoir de vie de moins. Pour la première fois à l’écran, les auditoires ont un accès sans précédent aux réalités d’un centre de transplantation d’organes. Dans Liens vitaux, les spectateurs suivent les parents de Matthew, un athlète de 28 ans ayant subi de graves lésions cérébrales, dans le processus de décision qui les mènera à faire don des organes de leur fils. Les spectateurs font aussi la connaissance de Harlow, une petite fille de deux semaines, qui reçoit le cœur d’un donneur décédé à l’autre bout du continent. Ces histoires vraies et puissantes témoignent des incidences durables et de l’importance capitale du don d’organes au Canada.
Synopsis long
Tout le monde a entendu parler de la crise de dons d’organes. Même dans les pays riches, les médecins perdent des patients qu’une transplantation d’organe aurait pu sauver. Au Canada seulement, une personne sur quatre décède alors qu’elle est en attente d’une greffe de poumon. Plus de 4500 Canadiens attendent une greffe de rein. Il en meurt quatre par jour.
Pour la toute première fois, le nouveau documentaire d’une heure Liens vitaux entraîne les auditoires dans le centre de transplantation d’organes le plus occupé du Canada. Les spectateurs prennent conscience des effets sur le plan humain de la transplantation d’organes et constatent personnellement en quoi le processus peut affecter le quotidien de gens comme eux.
Le documentaire, d’une incontestable authenticité, donne un accès sans précédent aux chirurgies et aux unités de soins intensifs. Les spectateurs prennent la mesure de la réalité à laquelle sont confrontés les patients qui sont aux soins intensifs, en attente d’une transplantation. Ils assistent au processus décisionnel entourant le décès d’un être aimé; ils prennent conscience de l’importance du facteur temps dans le transfert critique des organes humains par avion et ambulance; ils vivent le soulagement d’une famille qui apprend qu’on a enfin trouvé l’organe pour la greffe tant attendue.
Le récit comprend plusieurs séquences inédites tournées sur le vif, extrêmement puissantes. Alors que des parents doivent se résigner à perdre leur fils bien-aimé de 28 ans, la caméra suit les déchirantes étapes d’un combat entre la vie et la mort à l’issue tragique. Les spectateurs accompagnent les parents dans leur douloureux cheminement et sont à leurs côtés lorsqu’ils doivent prendre la décision fatidique de donner les organes de leur fils pour offrir une seconde chance à d’autres.
Au travers de ces récits personnels extrêmement poignants, les auditoires voient les chirurgiens et les scientifiques repousser les limites de la médecine au-delà de ce qui est possible alors que les techniques qu’ils emploient aujourd’hui offrent aussi la promesse de remédier à la pénurie d’organes et d’éliminer le rejet d’organes greffés.
Images
Équipe
Générique
Réalisé par
Niobe Thompson
Producteurs exécutifs
Rosvita Dransfeld
David Christensen pour l’ONF
Productrices
Rosvita Dransfeld
Bonnie Thompson pour l’ONF
Direction de la photographie
aAron Munson
Sergio Olivares
Montage
Scott Parker
Scénario
Niobe Thompson
Musique originale
Jonathan Kawchuk
Assistante au montage
Esther Viragh
Images additionnelles
Daron Donahue
Tamarra Canu
Blake McWilliam
Directrice de production
Sandra Tober
Coordonnatrice de production
Esther Viragh
Assistants de production
Tamarra Canu
Dylan Rhys Howard
Myles Belland
Prise de son
Philip Dransfeld
Carey Opper
Postproduction audio
Johnny Blerot Sound Inc.
Conception sonore et mixage
John Blerot
Conception sonore additionnelle
Jonathan Kawchuk
Montage son
John Blerot
Perry Blackman
Iain Pattison
Jordan Ivey
Chris Szott
Musiciens
Christine Hanson – violoncelle
Rafael Hoekman – violoncelle
Clayton Leung – alto
Jennifer McMillan – piano, voix
Dianne New – violon
Neda Yamach – violon
Keri Zwicker – harpe
Musique du film enregistrée dans les studios de l’Université MacEwan à Edmonton
Paul Johnston Enregistrement de la musique et mixage
Erin Yamabe Assistant à l’enregistrement et au mixage
Andrew Reid Orchestration
Josh Rapanos Stagiaire en musique
Conseiller musical Darren Fung
Nous remercions tout particulièrement John McMillan
Coloriste et monteur en ligne
Joe Owens, CSI
Graphiques
Scott Portingale
Sous-titrage
Zoé Major
Comptable de production
Richard Warburton
Tenue de livres
Hui Min
Conseiller juridique
Norman Bishop
Recherche visuelle
Gina Cali
Photographies
Tamarra Canu
Nous remercions tout particulièrement
Margaret Lidstone
Dr Jim Kutsogiannis
Kim Worton
Dr Thomas Mueller
Leslie Keith, Carl Babchishin et leur famille
Judy et Jason Bergen ainsi que leur famille
Patricia Fisher et Adrian Hodgett
Willis Wood et sa famille
La famille Veyda
Lee Sanderson et sa famille
Dean et Lana Dukart
Ron Kube
Les Services de santé de l’Alberta
L’ Hôpital de l’Université de l’Alberta, la Stollery Children’s Hospital et l’Institut de cardiologie Mazankowski :
Les services administration et communications
Le troisième étage et les salles d’opération du Mazankowski
Le programme d’échange HOPE (Human Organ Procurement and Exchange Program)
L’unité de soins intensifs en neurochirurgie
L’unité de soins intensifs généraux
L’unité de soins intensifs pédiatriques
L’unité de soins intensifs en chirurgie cardiovasculaire
Le personnel du 5C4
L’Hôpital Royal Alexandra –
L’unité de soins intensifs généraux
Le centre hospitalier Foothills à Calgary
L’unité 91
Le service d’ambulance au sol d’Edmonton
L’Hôpital de Montréal pour enfants
Le bloc opératoire
Sunwest Aviation à Calgary
Le service d’ambulance aérienne STARS à Edmonton
L’Institut de transplantation de l’Alberta (ATI)
Le programme national de recherche en transplantation au Canada (PNRTC)
Dre Lori West
Dr Sam Shemie
Dr James Shapiro
Dr Ivan Rebeyka
Dr Daniel Kim
Dr Simon Urschel
Dr Holger Buchholz
Dr Dominic Cave
Dr Vijay Anand
Dr Paul Kantor
Dre Monica Henry
Dre Mary vanWijngaarden-Stephens
Dr Darren Hudson
Dr Derek Townsend
Dr Norm Kneteman
Dr Bob Broad
Dr Scott Livingstone
Dr Timothy Caulfield
Dr Darren Freed
Dr Jayan Najendran
Dr Gerry Todd
Dr David Bigam
Dr Nikul Sharma
Remerciements:
Alberta Health Services
University of Alberta
University Relations
Kidney Foundation Northern Alberta & The Territories Branch
The Alberta Transplant Institute
Relations de presse
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Katja De Bock
Attachée de presse – Vancouver
C. : 778-628-4890
k.debock@onf.ca | @NFB_Katja
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.