Une coproduction de franC doc films et de l’Office national du film du Canada

Dix ans après l’ouverture à Malartic de la plus grosse mine d’or à ciel ouvert du Canada, le miracle économique attendu s’avère-t-il un mirage ? Après avoir documenté les espoirs de prospérité de la population locale dans La règle d’or (2010), le réalisateur Nicolas Paquet retourne dans la petite communauté d’Abitibi pour constater l’écart criant entre le déclin de la ville et la richesse inouïe de son « locataire ». Combinant une macro-analyse à des témoignages personnels, il révèle les promesses trahies et les rouages d’un système à l’opacité déroutante. Entre étude anthropologique au long cours et enquête au cœur du pouvoir, Malartic dissèque les liens entre sociétés privées, administrations publiques et monde judiciaire, un espace décisionnel où la population citoyenne n’a pas voix au chapitre. Ce documentaire sur la faillite du droit et le déficit démocratique pose la question universelle de la gestion durable et juste du territoire.

En une phrase
Révélant les promesses trahies d’un mégaprojet de mine d’or à ciel ouvert, Malartic plonge au cœur du pouvoir et pose la question de la gestion de notre territoire.

En deux phrases
Dix ans après l’ouverture de l’énorme mine d’or à ciel ouvert de Malartic, le miracle économique attendu n’est plus que mirage. Constatant l’écart criant entre le déclin de la ville et la richesse de la compagnie minière, le réalisateur Nicolas Paquet révèle les rouages d’un système décisionnel opaque où la population citoyenne n’a pas voix au chapitre. Entre étude anthropologique et enquête au cœur du pouvoir, Malartic pose la question universelle de la gestion démocratique du territoire.

Dix ans après l’ouverture de la plus grosse mine d’or à ciel ouvert du Canada, en plein cœur de Malartic, les promesses de revitalisation ont-elles été tenues, ou le miracle économique attendu s’avère-t-il un mirage ?

Après avoir observé le bouleversement subi par la communauté de Malartic dans La règle d’or (2010), le réalisateur Nicolas Paquet retourne sur les lieux de son premier long métrage documentaire, alors même que la compagnie minière s’apprête à doubler la taille de la fosse. À la fin des années 2000, la majorité des quelque 3000 résidents et résidentes de cette ancienne ville minière d’Abitibi accueillit avec enthousiasme ce mégaprojet, synonyme de création d’emplois, de boom démographique et d’avenir prospère. L’espoir de retrouver une fierté locale étouffa alors les réserves quant aux répercussions socio-environnementales et à l’effacement complet du quartier sud de la ville. Mettant en relief l’écart criant entre le déclin de la ville et la richesse inouïe de son imposant « locataire », le cinéaste élargit aujourd’hui son regard pour révéler non seulement les promesses trahies, mais aussi les rouages d’un système à l’opacité déroutante. Combinant une macro-analyse à des témoignages très personnels, il part de l’expérience humaine sur le terrain pour remonter jusqu’aux sources de l’argent, et s’interroge au passage sur le rôle des organismes responsables de protéger l’environnement et la santé publique.

Entre étude anthropologique et enquête au cœur du pouvoir, Malartic dissèque les liens entre sociétés privées, administrations publiques et monde judiciaire, un espace décisionnel complexe où la population citoyenne a peu voix au chapitre. Fruit d’une démarche de longue haleine, le film expose comment les collectivités, abandonnées par les organismes censés les représenter, doivent prendre en charge leur propre défense, au prix de douloureux clivages sociaux et d’une perte de confiance dans les autorités. Récit nécessaire de la faillite du droit et du déficit démocratique, Malartic pose la question universelle de la gestion durable et juste de notre territoire et de nos ressources.

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