Maintenant plus que jamais
2019 | 16 min
Sélections et prix
Sélection officielleSundance Film Festival, Park City, Utah, USA (2020)
Sélection officielleToronto International Film Festival, Toronto, Canada (2019)
Sélection officielleVancouver International Film Festival, Vancouver, Canada (2019)
Sélection officielleAmerican Indian Film Festival, San Francisco, California (2019)
Sélection officielleimagineNATIVE Film + Media Arts Festival, Toronto, Canada (2019)
Sélection officielleCamden International Film Festival, Camden, USA (2019)
Sélection officielleMaoriland Film Festival, Otaki, New Zealand (2020)
Sélection officielleBig Sky Documentary Film Festival, Missoula, Montana, USA (2020)
Sélection officielleReel 2 Real International Film Festival for Youth, Vancouver, Canada (2020)
Sélection officielleAFI DOCS Film Festival, Los Angeles, California, USA (2020)
Lauréat du prix Golden Sheaf, catégorie Œuvres autochtones Golden Sheaf Award, Yorkton Film Festival, Yorkton, Saskatchewan, Canada (2020)
Lauréat du prix Golden Sheaf, catégorie Documentaire — Arts et culture Yorkton Film Festival, Yorkton, Saskatchewan, Canada (2020)
Prix du jury du meilleur court métrage canadienGimli Film Festival, Manitoba, Canada (2020)
Sélection officielle - Short List: ShortsDOC NYC, New York, USA (2020)
Prix du meilleur court canadien - prix Radio-Canada Espaces autochtones Festival international Présence autochtone, Montréal, Canada (2020)
Prix international de la relève Main Film Festival international Présence autochtone, Montréal, Canada (2020)
Alors qu’il n’avait que 22 ans, le sculpteur haïda aujourd’hui internationalement connu Robert Davidson a joué un rôle essentiel auprès de son peuple, modifiant à jamais le cours de son histoire. Avec l’aide de ses grands-parents, de son père et de son jeune frère Reg, Robert Davidson a entrepris de sculpter le premier totem à avoir été réalisé à Old Massett en près d’un siècle.
À l’occasion du 50e anniversaire de l’érection de ce totem, le cinéaste haïda Christopher Auchter remonte le cours de l’histoire pour revisiter cette journée du mois d’août 1969, lorsque tous les habitants du village se sont réunis pour célébrer l’événement qui allait marquer la renaissance de l’esprit haïda.
Riche en animations, en entrevues émouvantes et en séquences originales tournées par ce qui était alors l’Indian Film Crew de l’ONF, Maintenant plus que jamais nous présente trois générations des clans de l’Aigle et du Corbeau s’employant ensemble à ériger le totem en l’élevant lentement comme le veut la coutume, jusqu’à ce qu’il se dresse fièrement dans le ciel limpide.
SYNOPSIS LONG
En 1969, alors qu’il n’avait que 22 ans, le sculpteur haïda aujourd’hui internationalement connu Robert Davidson a joué un rôle essentiel auprès de son peuple, modifiant à jamais le cours de son histoire.
À Vancouver, dans certains musées, il avait bien vu des photographies du village d’Old Massett et de sa forêt de totems faisant face à la mer. Pourtant, chez lui, il n’en restait pas trace. On avait rasé et détruit les totems, mais ce n’était pas tout : les chants, les cérémonies et la culture haïdas avaient aussi été anéantis. « J’allais voir les aînés, dit-il. J’avais l’impression qu’ils n’avaient plus de liens avec quoi que ce soit. Je sentais leur tristesse. J’ai voulu leur donner la possibilité de célébrer quelque chose à nouveau. »
Avec l’aide de ses grands-parents, de son père et de son jeune frère Reg, Robert Davidson a entrepris de sculpter le premier totem à avoir été réalisé en près d’un siècle.
À l’occasion du 50e anniversaire de l’érection de ce totem, le cinéaste haïda Christopher Auchter remonte le cours de l’histoire pour revisiter cette journée du mois d’août 1969, lorsque tous les habitants du village d’Old Massett se sont réunis pour célébrer l’événement qui allait marquer la renaissance de l’esprit haïda. Riche de magnifiques séquences originales tournées par ce qui était alors l’Indian Film Crew de l’ONF, Maintenant plus que jamais abonde en images d’archives, en animations et en entrevues émouvantes avec Robert, Reg et l’universitaire haïda Barbara Wilson.
Des scènes lumineuses et kaléidoscopiques nous montrent des femmes dansant pieds nus, des hommes qui s’encouragent mutuellement, des aînés portant des coiffures de papier et des enfants, tous dessinés à l’aquarelle dans de magnifiques couleurs. Les rires et les pleurs jaillissent de toutes parts pendant que trois générations des clans de l’Aigle et du Corbeau se rassemblent pour ériger le totem en l’élevant lentement comme le veut la coutume, jusqu’à ce qu’il se dresse fièrement dans le ciel limpide.
Dans son studio, Robert Davidson sourit à l’évocation de ce souvenir. « J’étais jeune et je me pensais bien malin, dit-il. J’imaginais pouvoir enseigner quelque chose aux aînés, mais c’est le contraire qui s’est produit. »
SYNOPSIS COURT
Alors qu’il n’avait que 22 ans, le sculpteur haïda aujourd’hui internationalement connu Robert Davidson a créé le premier totem érigé à Haida Gwaii, en Colombie-Britannique, en près d’un siècle. À l’occasion du 50e anniversaire de l’érection de ce totem, le cinéaste haïda Christopher Auchter remonte le cours de l’histoire pour revisiter cette journée du mois d’août 1969, lorsque tous les habitants du village d’Old Massett se sont réunis pour célébrer l’événement qui allait marquer la renaissance de l’esprit haïda.
Synopsis (42 mots)
À l’occasion du 50e anniversaire de l’érection du premier totem créé à Haida Gwaii, en Colombie-Britannique, en près d’un siècle, le cinéaste haïda Christopher Auchter remonte le cours de l’histoire pour revisiter la journée qui allait marquer la renaissance de l’esprit haïda.
UN MESSAGE DE ROBERT DAVIDSON
La sortie de Maintenant plus que jamais me fournit l’occasion de mettre en contexte l’histoire de l’installation du totem qui s’est déroulée à Massett le 22 août 1969.
Pendant plusieurs décennies, Massett s’est trouvé privé de totems ou de créations artistiques en raison des restrictions qu’imposait la législation canadienne dans le cadre de la Loi sur les Indiens, promulguée pour la première fois en 1876. On a par la suite modifié cette loi pour nous interdire de pratiquer nos cérémonies, y compris nos chants et nos danses.
Il y a 50 ans que mon frère Reg et moi avons sculpté ce totem pour Massett. Les membres de ma famille, dont mes parents, Claude et Vivian, Naanii Florence et Tsinii Robert, ainsi que Susan, nous ont énormément soutenus durant cette période. Mes oncles, Alfred Davidson, Sam Davis et Victor Adams, mes tantes et de nombreux aînés m’ont guidé dans la réalisation de ce projet et pour la célébration qui a entouré l’érection du totem.
De sa propre initiative, papa a parcouru la forêt pendant deux semaines pour repérer un arbre qui convenait. Maman et Susan nous ont constamment appuyés durant tout l’été. Audrey Hawthorn, alors conservatrice du musée de l’Université de la Colombie-Britannique, a obtenu une subvention culturelle de 3000 $ pour ce projet. Naanii et Tsinii nous ont conseillés et accompagnés sans relâche et nous ont ouvert leur porte pour la tenue de nombreuses réunions avec les aînés, au cours desquelles nous discutions de l’histoire et de ce qu’impliquait l’érection d’un totem. Les étapes de la préparation et de la consultation avec les aînés se sont entièrement déroulées au cours de l’été à l’occasion de ces réunions. Les répétitions des chants et des danses avaient lieu après les réunions, et Naanii a même fait la démonstration de l’une des danses la tête recouverte d’un sac en papier brun percé de deux trous pour les yeux parce que nous n’avions pas de masque. C’était une véritable expérience spirituelle que de voir toute la joie qui s’exprimait dans les chants et les danses de ces aînés dont les plus jeunes avaient 70 ans ! Une fois son année scolaire terminée, Reg m’a prêté main-forte. Il sculptait pour la première fois, mais c’était comme s’il avait déjà fait ça. Il travaillait dix, douze heures par jour, six jours par semaine la plupart du temps.
Cette idée de sculpter et d’ériger un totem à Massett m’a été inspirée par mon amitié avec les aînés de l’époque. Lorsque j’ai déménagé à Vancouver, j’ai vu les formidables créations artistiques de mes ancêtres. Mais je rentrais au village et il n’y avait aucune œuvre d’art, parce qu’on nous avait réduits au silence et qu’on nous avait interdit de pratiquer nos cérémonies et notre mode de vie. Je sentais aussi de la tristesse chez les aînés et je voulais leur donner une raison de célébrer quelque chose encore une fois, comme ils savaient le faire. Cela m’a incité à entreprendre la sculpture du totem. Et ni mes parents ni mes grands-parents n’ont manifesté le moindre doute sur ma capacité de mener ce projet à bien.
Le jour de l’installation, le soleil brillait de tous ses feux. Cela semblait magique. Nous avons érigé le totem comme s’il s’agissait d’un événement habituel, guidés par une force plus grande que nous. Tsinii a aidé papa à orienter les personnes qui soulevaient le totem. Quand il a été érigé, les gens se sont spontanément mis à chanter et à danser autour. Beaucoup d’Haïdas portaient des coiffures en papier et il n’y avait que deux tambours, dont l’un était un jouet qui avait appartenu à mon tsinii. C’était une célébration, une renaissance : nous pouvions de nouveau établir le contact avec notre spiritualité. De nombreux Haïdas de Skidegate et d’Hydaburg et yaads xaadee de l’extérieur du village sont venus assister à l’événement et participer à la célébration.
Ce soir-là, un potlatch subventionné par le conseil de bande de Massett et la famille Davidson a eu lieu à la salle communautaire.
Bande-annonce
Matériel promotionnel
Images
Équipe
Christopher Auchter
Réalisateur
Biographie
Photo
Photo : Tracy Auchter
Christopher Auchter
Tout jeune, Christopher Auchter arpentait les plages et les forêts de l’archipel Haida Gwaii, au large de la côte ouest du Canada. Son art est enraciné dans les terres et les histoires des Haïdas. Sa pratique artistique se nourrit de ses liens étroits avec la nature, de ses aventures dans les domaines de la foresterie et de la pêche commerciale et de l’entourage coloré avec lequel il vit et travaille. Chez lui, les sentiments et les impressions se traduisent toujours en images, comme en atteste aujourd’hui sa cinématographie.
Christopher Auchter a étudié les arts médiatiques à l’Université d’art et de design Emily-Carr (à Vancouver, en Colombie-Britannique) et obtenu un diplôme d’études spécialisées en animation par ordinateur du Collège Sheridan (en Ontario). Il vise à créer des films aussi captivants et divertissants que la foule de personnes et de milieux qui l’inspirent, afin de faciliter de véritables échanges entre les Haïdas et la communauté mondiale.
Le premier film qu’a signé Christopher Auchter en tant que réalisateur est le court métrage d’animation maintes fois primé La montagne de SGaana. Parmi les œuvres auxquelles il a collaboré, mentionnons Comment les humains ont obtenu le feu, de Daniel Janke, la série NHL, produite par Electronic Arts, et le jeu Punch-Out!, de Nintendo. Il travaille aussi régulièrement aux séries télévisées pour enfants de Loretta Todd, notamment Coyote Science et Tansi! Nehiyawetan. Il a illustré trois livres pour enfants, dont Just a Walk, de Jordan Wheeler, et des bandes dessinées : Kiss Me Deadly, de Richard Van Camp, et The Ruptured Sky: The War of 1812, de W.L. Liberman.
Selwyn Jacob
Producteur
Biographie
Photo
Photo : ONF
Selwyn Jacob
Entré en 1997 au Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon de l’ONF, Selwyn Jacob y a depuis signé la production d’une cinquantaine d’œuvres, dont Eau-de-feu, du cinéaste d’Inuvialuit Dennis Allen ; Vie pigmentée, de Vic Sarin ; Le grand Jerome, écrit et réalisé par Charles Officer ; et l’application numérique interactive Circa 1948, de l’artiste vancouvérois Stan Douglas. Ces dernières années, au chapitre des longs métrages, Selwyn Jacob a notamment produit Neuvième étage, de Mina Shum, qui porte sur le soulèvement de 1969 à l’Université Sir George Williams et qui a figuré au palmarès des dix meilleurs films canadiens du TIFF pour l’année 2015, ainsi que Parce qu’on est des filles, de Baljit Sangra, qui se penche sur les conséquences d’une agression sexuelle dans une famille conformiste indo-canadienne d’une petite ville de la Colombie-Britannique.
Shirley Vercruysse
Productrice, Productrice exécutive
Biographie
Photo
Photo : Emily Cooper
Shirley Vercruysse
Shirley Vercruysse est productrice exécutive au Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon de l’Office national du film du Canada, où elle dirige l’équipe chargée de produire des projets documentaires et d’animation. Au nombre des dernières réalisations du studio figurent les longs métrages documentaires Sovereign Soil, La baleine et le corbeau et Because We Are Girls ; le documentaire musical Droit devant ; les courts métrages d’animation Initiation à la technologie et Le zoo ; et les courts métrages documentaires La voie du chasseur et Maintenant plus que jamais. Citons également la série documentaire Direction nord, couronnée d’un prix Webby.
Teri Snelgrove
Productrice déléguée
Biographie
Photo
Photo : Emily Cooper
Teri Snelgrove
Teri Snelgrove est productrice au Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon de l’Office national du film du Canada, où elle a collaboré à des documentaires aussi prestigieux que La route du paradis (Sandra Ignagni), Because We Are Girls (Baljit Sangra), Droit devant (Marie Clements), Débris (John Bolton) et Beautés (Christina Willings), ainsi qu’au projet interactif Pain (Mariette Sluyter). Elle a également apporté sa contribution à plusieurs films d’animation, dont La montagne de SGaana (Christopher Auchter), Initiation à la technologie (Hart Snider) et Le zoo (Julia Kwan). Originaire de Terre-Neuve, Teri est diplômée du programme de cinéma et vidéo de l’Emily Carr Institute (établissement universitaire).
Générique
Avec la participation de
Robert Davidson
Reg Davidson
Barbara Wilson
Et les voix de
Jane Kristovich
Percy Rodriguez
Joe Weir
Florence Davidson
Victor Adams
Scénario et réalisation
Christopher Auchter
Production
Selwyn Jacob
Productrice déléguée
Teri Snelgrove
Productrice des séquences en extérieur
Jennifer Roworth
Direction de la photographie
Asia Youngman
Montage
Sarah Hedar
Musique originale
Genevieve Vincent
Conception sonore et mixage
Chris McLaren
Caméra additionnelle
Vince Arvidson
Prise de son
Ramsay Bourquin
1re assistante à la caméra
Odessa Shuquaya
Électriciens
CameronWatts
Mike Hjorth
Coordonnatrice de production
Kristyn Stilling
Coordonnateur technique
Wes Machnikowski
Animation
Christopher Auchter
Rigging
Tara Baker
Stop Motion Animation
Alicia Eisen
Consultantes en animation image par image
Alicia Eisen
Kaho Yoshida
Coloriste
Lorne Wright
Remerciements
Nikita Auchter
Tracy & Tony Auchter
Maddex & Logan Auchter
Kevin Borserio (Skidegate Haida Immersion Program)
Dr. Margaret B. Blackman
Tyson Brown
Delores Churchill
Terri-Lynn Williams-Davidson
Babs Hageman
Lisa Hageman
Imbert Orchard
Tug Phipps
Chris Sheldon
Helen Shuttlewood
Craig Smith
Lisa Telford
Michael Nicoll Yahgulanaas
Merci à
Barbara Wilson
Maintenant plus que jamais a été tourné sur les terres ancestrales
des Premières Nations Semiahmoo, Tsleil-Waututh,
S’ólh Téméxw (Stó:lō) et W̱SÁNEĆ
Documents d’archives
NFB Archives
Royal BC Museum and Archives
CBC Archive Sales
Musiciens
Peggy Lee, Violoncello
David Brown, Contrabass
Cameron Wilson, Violin
Genevieve MacKay, Viola
Mixage de la musique
Lori Castro
Mise en marché
Kay Rondonneau
Relationniste
Katja De Bock
Administration
Carla Jones
Productrice exécutive, Studio de la C.-B. et du Yukon
Shirley Vercruysse
Directrice exécutive, Programme anglais
Michelle van Beusekom
Produit en collaboration avec Knowledge Network
Relations de presse
-
Katja De Bock
Attachée de presse – Vancouver
C. : 778-628-4890
k.debock@onf.ca | @NFB_Katja
-
L’ONF en bref
L’ONF est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et innovantes, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences immersives. Depuis 1968, l’ONF a produit plus de 300 œuvres signées par des cinéastes inuits, métis et des Premières Nations, constituant ainsi une collection sans pareille de films qui bousculent les récits de la culture majoritaire et proposent des perspectives autochtones aux auditoires d’ici et du reste du monde. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, l’ONF met en œuvre un plan d’action comportant une série d’engagements, notamment consacrer au minimum 15 % des dépenses globales de production aux œuvres réalisées par des artistes autochtones et rendre la collection de films autochtones de l’ONF plus accessible au moyen d’une nouvelle destination sur ONF.ca et de ses applications pour appareils mobiles.