Luben et Elena
2019 | 75 min
Sélections et prix
Sélection officielleFIN Atlantic International Film Festival, Halifax, Nova Scotia (2019)
Sélection officielleSt. John’s International Women’s Film Festival, St. John's, Newfoundland & Labrador (2019)
Luben et Elena est une histoire d’amour des temps modernes sur les artistes de renom Luben Boykov et Elena Popova, qui ont fui la répression de la Bulgarie communiste et trouvé refuge sur l’île de Terre-Neuve. Célébrant l’amour de l’art et l’art de l’amour, ils nous rappellent que le plus grand risque est de tenir l’un ou l’autre pour acquis.
Résumés
En une ligne
Luben et Elena brosse un portrait époustouflant des immigrants et artistes de renom Luben Boykov et Elena Popova, qui embrassent sans peur l’inconnu dans leur vie et leur travail, se donnant ainsi la possibilité de rêver, de se transformer et de faire mieux.
Synopsis
Luben et Elena est une histoire d’amour moderne sur les artistes de renom Luben Boykov et Elena Popova, qui fuient la répression de la Bulgarie communiste au début des années 1990. Ils trouvent refuge sur l’île de Terre-Neuve et, avec le temps, leur travail en vient à interpréter intimement la culture de ce lieu, soulignant de façon très tangible ce que l’immigrant peut y offrir.
Ce film visuellement éblouissant nous plonge au cœur du processus créatif de Luben et d’Elena, faisant de nous des témoins du travail rigoureux derrière leur pratique artistique — ainsi que de leur engagement à se renvoyer mutuellement une image toujours honnête. Alors qu’ils traversent les systèmes sociaux et les frontières, Luben et Elena défient activement le climat nationaliste actuel. Ils se sentent chez eux dans chacun des endroits qu’ils habitent, preuve qu’il n’y a pas de définition absolue des identités liées à un lieu. Le défi n’est pas d’en adopter une, mais d’être reconnaissant d’avoir la liberté d’exprimer toutes ces identités en même temps. Célébrant l’amour de l’art et l’art de l’amour, les protagonistes nous rappellent que le plus grand risque de tous est de tenir l’un ou l’autre pour acquis.
À propos du film
Luben et Elena raconte une histoire d’amour moderne : celle des artistes de renom Luben Boykov et Elena Popova, qui fuient la répression de la Bulgarie communiste au début des années 1990. Ils trouvent refuge à Terre-Neuve et, avec le temps, leur travail en vient à interpréter intimement la culture de cette île, soulignant de façon très tangible ce que l’immigrant peut y offrir. Vingt-cinq ans plus tard, les voilà qui se réinventent en Sicile.
Ce film visuellement éblouissant nous plonge au cœur du processus créatif de Luben et d’Elena, faisant de nous des témoins du travail rigoureux derrière leur pratique artistique — ainsi que de leur engagement à se renvoyer mutuellement une image toujours honnête. L’inspiration de Luben pour ses sculptures change au cours de sa carrière tandis qu’il se détourne de la notion de pérennité pour se concentrer sur le caractère organique des formes qui l’entourent, qu’il passe du désir traditionnel de transcender la mortalité à l’acceptation d’un sentiment de fragilité. Les peintures d’Elena sont de leur côté émotionnellement riches et explosives alors qu’elle utilise l’intuition et la spontanéité comme vecteurs d’introspection et de nouvelles idées.
En tant que couple, ils se font explorateurs de la temporalité, aux prises avec les contradictions de notre existence, qu’ils célèbrent aussi.
À mesure qu’ils traversent les systèmes sociaux et les frontières, Luben et Elena défient activement le climat nationaliste actuel. Ils se sentent chez eux dans chacun des endroits qu’ils habitent, preuve qu’il n’y a pas de définition absolue des identités liées à un lieu. Le défi n’est pas d’en adopter une, mais d’être reconnaissant d’avoir la liberté d’exprimer toutes ces identités en même temps.
Luben et Elena raconte une histoire actuelle qui nous permet de mieux comprendre ce que signifie le fait de donner du sens à sa vie en cette époque complexe. Célébrant l’amour de l’art et l’art de l’amour, les protagonistes nous rappellent que le plus grand risque que l’on court est de tenir l’un ou l’autre pour acquis.
Mot de la réalisatrice
Il y a plus de 20 ans, au cours d’un de mes voyages en Amérique du Nord comme directrice photo, je suis allée voir par hasard une exposition à St. John’s. En entrant dans la galerie Christina-Parker, j’ai oublié le vent et le froid dehors. Mon attention s’est portée sur des œuvres vibrantes et puissantes qui réussissaient à en dire autant sur mes racines bulgares que sur ce nouveau monde que je découvrais : Terre-Neuve. Elles étaient pleines de couleur, d’émotion et d’énergie. Le genre d’art qu’on s’attendrait à voir à New York ou à Paris, mais qui, à ma grande surprise, était exposé ici, à l’extrême est du Canada. L’artiste : Elena Popova, une jeune réfugiée qui faisait partie d’un flot d’immigrants bulgares arrivés à Terre-Neuve en 1990. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance d’Elena et de son mari, le sculpteur Luben Boykov. Une rencontre qui a changé ma vie, parce qu’elle a énormément pesé dans ma décision de faire de St. John’s ma nouvelle maison.
J’ai résolu de réaliser ce documentaire parce que je savais que Luben et Elena avaient une histoire importante à raconter. C’est un couple qui va toujours de l’avant, qui se remet en question dans son travail et dans sa relation. Ils ne se complaisent pas dans l’autosatisfaction ; en fait, ils la voient comme un endroit où il est dangereux de s’attarder. Fait intéressant, alors que nous tournions ce film, la montée du nationalisme a commencé à s’intensifier dans le monde entier. J’ai vu la philosophie sans complaisance de Luben et Elena prendre une signification plus profonde. Comme moi, ils ont grandi sous un régime totalitaire et sont particulièrement sensibles à la rapidité avec laquelle la liberté peut leur être enlevée. Ils voient clairement comment les démocraties occidentales sous-estiment ce danger parce qu’elles n’ont jamais su ce que c’est que d’être privé de sa propre voix. Cet aspect constitue une partie importante de l’histoire de Luben et Elena. Je remercie sincèrement l’Office national du film et ma merveilleuse productrice, Annette Clarke, qui m’ont fourni le soutien et le temps nécessaires pour explorer à fond ces sujets.
Le rôle de l’artiste, selon Luben, est d’évoquer notre sentiment inné d’appartenance. C’est quelque chose qui se vit organiquement à travers l’œuvre sans que le spectateur s’en rende compte. Au lieu de cela, il sent la chaleur du lien qui se crée. C’est ce que l’artiste s’efforce de susciter. Je suis on ne peut plus d’accord avec ce désir. Mon intention en réalisant ce film était de créer un documentaire cinématographique à plusieurs couches qui s’adresse au public d’une manière similaire, lui permettant de faire l’expérience de l’amour et de l’art tels qu’ils sont enracinés dans l’histoire de Luben et Elena. Ainsi, le documentaire incorpore des images fortes et de grandes réflexions entre Luben et Elena, montrant comment et pourquoi ils sont devenus ce qu’ils sont aujourd’hui en tant qu’artistes et individus. Je veux que le public reparte avec l’impression de les connaître depuis des années. Nous les voyons à l’œuvre, sommes témoins de leur éthique de travail rigoureuse et des luttes qui surgissent en eux et entre eux lorsqu’ils essaient d’accomplir un travail qui a du sens.
Dans leur art, ils explorent les concepts de transformation, de fugacité, de fragilité, de mouvement dans le temps et l’espace, de vie et de mort — tout ce qu’ils ont traversé. L’histoire de leur vie. Ils n’attendent pas que l’univers transforme leur existence. Ils s’emploient activement à améliorer les choses pour eux-mêmes et pour le monde. J’admire profondément cela, et je sais que le public en ressortira enrichi. Je les aime beaucoup et je leur suis profondément reconnaissante de m’avoir fait confiance pour raconter leur histoire.
Équipe
Images
Générique
[version anglaise]
WITH
Luben Boykov
Elena Popova
WRITTEN AND DIRECTED BY
Ellie Yonova
DIRECTOR OF PHOTOGRAPHY
Svetoslav Mihaylov
EDITOR
Hannele Halm
ORIGINAL MUSIC
Jeff Johnston
SOUND DESIGN
Mélanie Gauthier
PRODUCED BY
Annette Clarke
STORY CONSULTANT
Wanda Nolan
ADDITIONAL CINEMATOGRAPHY
Ellie Yonova
SOUND RECORDING
Mike Filippov
Mélanie Gauthier
Petar Kralev
Kyle Stanfield
STILLS PHOTOGRAPHY
Dimitar Katsarov
RESEARCHER
Milena Mihaylova
TRANSLATION
Luben Boykov
Ellie Yonova
TRANSCRIPTION
Lori Heath
Willow Kean
ONLINE EDITOR
Serge Verreault
TITLE DESIGN
Cynthia Ouellet
MOTION EFFECTS
Aaron Elliott
SOUND EDITOR
Marie-Claude Gagné
RE-RECORDING
Jean Paul Vialard
FOLEY & MUSIC RECORDING
Geoffrey Mitchell
FOLEY
Karla Baumgardner
MUSIC PRODUCED BY
Jeff Johnston
PERFORMED BY
Jeff Johnston – piano/keyboards
François Landry – kaval
Ali Omar El-Farouk – oud
With Quatuor Molinari:
Olga Ranzenhofer – first violin
Antoine Bareil (replaced by Valérie Belzile) – second violin
Frédéric Lambert – viola
Pierre-Alain Bouvrette – cello
MUSIC PRODUCTION ASSISTANT
Erica Wong Ping Lun
KALIMANKOU DENKOU
By Krassimir Kurktchiyski
© Éditions Cellier
Courtesy of Productions Cellier
SOCAN
VISUAL ARCHIVES
Luben Boykov
Annette Clarke
Richard Edwards
Elena Popova
Glen Tilley
Evgeny Mihaylov Archives
NFB Archives
CBC Archives
Ellie Yonova
(excerpts from the documentary
Beyond Ursa Major, 2003)
PRODUCTION SUPERVISOR
Roz Power
TECHNICAL COORDINATORS
Daniel Lord
Christopher MacIntosh
DIGITAL EDITING TECHNICIANS
Isabelle Painchaud
Pierre Dupont
Patrick Trahan
SOUND TECHNICIAN
Bernard Belley
PRODUCTION COORDINATOR
Cheryl Murgatroyd
SENIOR PRODUCTION COORDINATOR
Kelly Davis
STUDIO ADMINISTRATORS
Camila Blos
Leslie Anne Poyntz
MARKETING MANAGER
Johanna Lessard
PUBLICIST
Patricia Dillon-Moore
LEGAL COUNSEL
Dominique Aubry
EXECUTIVE PRODUCER, QUEBEC ATLANTIC STUDIO
Annette Clarke
EXECUTIVE DIRECTOR, ENGLISH PROGRAM
Michelle van Beusekom
Relations de presse
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Pat Dillon-Moore
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-206-1750
p.dillon@onf.ca | @PatDoftheNFB
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.