Les chansons de mon père
2018 | 42 min 28
Sélections et prix
Meilleur documentaire court atlantiqueFIN Atlantic International Film Festival 2018
Meilleur réalisatrice atlantiqueLunenburg Doc Fest
Gagnant du meilleur moyen métrage documentaireScottish Mental Health Arts Festival 2019
Sélection officielleRendezvous With Madness Festival
Meilleur documentaireSilverwave Film Festival 2018
Sélection officielleYorkton Film Festival 2019
En hommage à la mémoire et à la musique de Gene MacLellan
Synopsis
Fille du célèbre auteur-compositeur-interprète canadien Gene MacLellan, la musicienne Catherine MacLellan a grandi au rythme de la musique de son père. Elle avait 14 ans quand il est mort par suicide. Deux décennies après cette perte, la voilà enfin prête à affronter le douloureux mystère entourant l’absence paternelle et à faire sien l’héritage musical qu’il a laissé.
Les chansons de mon père accompagne Catherine alors qu’elle cherche à comprendre son père tout en menant son propre combat contre la maladie mentale. Les images d’archives et les entrevues intimes avec les amis, les membres de la famille et les musiciens qui connaissaient Gene et jouaient avec lui — dont Anne Murray, Lennie Gallant et le regretté Ron Hynes — révèlent un homme perturbé et aimant qui ne s’est jamais senti à l’aise avec la célébrité ou l’argent.
Déterminée à rompre le silence qui pèse sur la maladie mentale, Catherine espère que d’autres puiseront dans son histoire force et réconfort.
Synopsis long
« Elvis a repris ses chansons. Tout le monde a repris ses chansons… Mais chaque fois que je lui disais combien il était formidable, il avait l’impression qu’il ne le méritait pas. » — Anne Murray
Guitare à la main, la lauréate d’un Juno Catherine MacLellan monte sur scène. Des décennies ont passé avant qu’elle puisse chanter les compositions de son père, mais la voilà fin prête.
Fille de la légende canadienne du folk Gene MacLellan, Catherine a grandi au rythme de la musique de son père. Ce compositeur au talent immense a écrit quelques-uns des plus grands succès des années 1970, dont Snowbird et Put Your Hand in the Hand. Les entrevues et les extraits d’archives montrent un homme d’allure désinvolte portant un pansement oculaire et vêtu d’un jean à pattes d’éléphant. Étoile montante de l’industrie musicale du pays, Gene refusa la notoriété. Catherine se souvient d’un père drôle et gentil devenu pour elle un grand ami à l’adolescence. Elle avait 14 ans quand Gene est mort par suicide.
Les chansons de mon père accompagne Catherine alors qu’elle tente d’accepter l’héritage paternel tout en menant son propre combat contre la maladie mentale. Elle se tourne vers la famille, les amis et des musiciens comme Anne Murray, Lennie Gallant et le regretté Ron Hynes, qui ont connu Gene et joué avec lui. Ils évoquent le souvenir d’un homme généreux et talentueux qui ne s’est jamais senti à l’aise avec la célébrité ou l’argent. Pour la première fois, la famille de Catherine affronte le sujet tabou du combat de Gene contre le trouble bipolaire.
Estimant que le silence et l’évitement ont assez duré, Catherine souhaite maintenant rendre hommage à son père et à sa musique. Elle invite les gens à parler ouvertement de la maladie mentale en espérant que d’autres puiseront dans son histoire force et réconfort.
Logline
Deux remarquables auteurs-compositeurs-interprètes unis par les liens du sang, la musique et un douloureux héritage.
Q ET R AVEC LA RÉALISATRICE
Pourquoi avez-vous souhaité faire ce film ?
Il y avait plusieurs raisons.
L’histoire de Catherine a trouvé un écho en moi en raison de ma propre relation avec mon père, lequel a une personnalité complexe et possède lui aussi cette force de création. On est bien sûr choyé lorsqu’on est soi-même un créateur et qu’on a pour parent une telle personne, mais on porte aussi un certain poids, et j’ai compris intuitivement que Catherine se cherchait elle-même dans l’héritage de son père.
Je savais qu’il ne serait pas facile pour Catherine de faire ce film. Mais j’ai vu la bravoure dont elle était capable lorsqu’elle s’est ouverte publiquement sur le combat qu’a mené son père contre la maladie mentale et sur ses propres états dépressifs. Quand je lui ai proposé le projet, c’est elle qui a vraiment voulu insister sur cet aspect. Ce sujet lui tient profondément à cœur, et il était passionnant de songer à aborder la question de la santé mentale sous un angle personnel et artistique.
Et puis, j’ai été vraiment émerveillée par la musique de Gene MacLellan. Plus je l’écoutais, plus je constatais à quel point il était génial comme parolier et comme compositeur. Les nuances de sa musique m’ont vraiment transportée.
Enfin, ce rapport entre l’expression artistique et le chagrin m’a toujours intéressée. C’est dans les moments où j’ai vécu des sentiments de douleur et de perte que je me suis exprimée avec le plus de sincérité — et de pureté peut-être — sur le plan artistique. Je sais que d’autres vivent la même chose et je voulais approfondir ce lien.
Comment avez-vous fait la connaissance de Catherine MacLellan ?
La première fois que j’ai vu Catherine, elle donnait un spectacle dans une salle de concert, à Charlottetown. Je me souviens que les murmures du public ont cessé dès qu’elle s’est mise à chanter et que j’étais presque en transe en l’écoutant. Elle a une présence formidable sur scène — exactement comme celle de son père, je l’ai constaté par la suite.
Lorsque je l’ai rencontrée personnellement pour la première fois, je travaillais à un projet de clip musical pour le collectif d’art de Charlottetown This Town Is Small. Le projet consistait à jumeler des musiciens et des cinéastes à des lieux significatifs de la région de Charlottetown. J’ai filmé Catherine dans une boutique de vêtements rétro : un endroit rempli de couleurs et de textures.
L’expérience s’est révélée si enrichissante pour nous deux que Catherine a par la suite communiqué avec moi pour faire un vidéoclip de sa chanson Stealin. Nous avons depuis travaillé à un certain nombre de clips ensemble. Elle est très ouverte aux idées des autres et ne cherche pas du tout à imposer ses vues quant à l’exécution. Et sa musique est magnifique, alors il est facile de réaliser des vidéoclips pour elle.
Quand Catherine a-t-elle parlé de Gene avec vous pour la première fois ?
Je connaissais la vie, la musique et l’histoire du suicide de Gene bien avant d’en discuter avec Catherine. Nous avons parlé ensemble de son père pour la première fois lorsque j’ai communiqué avec elle au sujet de ce documentaire.
Comme vous vous en doutez, je n’étais pas très à l’aise de lui annoncer que je souhaitais mettre le suicide au premier plan du film, parce qu’il s’agit évidemment d’une histoire très personnelle et douloureuse. Je ne savais pas comment elle allait réagir et, en fait, je n’étais pas certaine d’adhérer pleinement à cette idée non plus. Dans un documentaire, il n’y a qu’un pas entre partager l’histoire d’une personne avec le spectateur et exploiter cette histoire : je voulais être bien sûre de ne pas franchir ce pas. Mes autres films sont plus abstraits ou axés sur un enjeu donné. C’était la première fois que je réalisais un documentaire sur la tragédie personnelle de quelqu’un.
Alors, quand j’ai demandé à Catherine si elle acceptait de concrétiser le projet, je le lui ai présenté comme un film sur l’héritage qu’un parent artiste lègue à un enfant artiste. Catherine m’a répondu : « Tu sais, je pense que nous devrions explorer le combat de mon père et mon propre combat contre la dépression. » Dès qu’elle a prononcé ces paroles, tout s’est éclairé. J’ai compris que ce n’était pas moi qui la poussais à raconter son histoire, mais bien elle qui tenait à le faire.
Pendant des années, Catherine n’a pas voulu chanter les chansons de son père. Qu’est-ce qui a changé pour elle ? Et qu’est-ce que le fait d’assister à ce processus de transformation a signifié pour vous, à titre de cinéaste ?
J’ai posé la question à Catherine, et elle m’a répondu que plusieurs facteurs avaient contribué à ce changement. Le premier et le plus simple est le temps. Il y a plus de vingt ans que son père est mort. Catherine a évolué et acquis de la maturité. Elle a atteint une sorte de paix après avoir composé personnellement et publiquement avec le suicide de Gene. Elle a aussi davantage confiance en ses propres aptitudes musicales — des aptitudes considérables. Il lui a fallu beaucoup de temps, mais elle était simplement prête à affronter l’œuvre de son père, à l’absorber et à se l’approprier.
Le deuxième facteur est le destin. Il semble que Gene connaît actuellement un autre moment de gloire : il y a un regain d’intérêt à l’égard de son œuvre et de sa vie depuis quelques années. Récemment, bien des musiciens canadiens ont repris ses chansons. Deux écrivains ont entrepris de rédiger des biographies exhaustives. Et au même moment, je propose à Catherine de travailler à ce documentaire. Je crois que la somme de ces événements l’a poussée à affronter la situation.
Et puis, enfin, comme le dit Catherine elle-même, « c’est là qu’il se trouve, il est dans la musique ». Elle a cherché son père dans les histoires et les souvenirs de chacun. Mais elle sait que quand elle joue sa musique, il est toujours tout près. Alors elle vient de terminer un album hommage intitulé If It’s Alright with You: The Songs of Gene MacLellan et a créé un spectacle du même nom à propos de sa vie. Nous avons filmé la soirée d’ouverture pour le documentaire. Ce spectacle a connu un immense succès à l’été 2017 et a été repris à l’été 2018.
Pour ce qui est d’être témoin du processus à titre de cinéaste, eh bien, ce fut un privilège. Que quelqu’un accepte de partager cette trajectoire intime et personnelle avec moi et la caméra (et avec un microrail au-dessus de la tête) : quel cadeau !
Dans une scène particulièrement frappante, la mère de Catherine dit : « Ne parlons pas de la dépression. » Qu’espérez-vous que les gens retiendront de ce film en ce qui a trait à la santé mentale ?
Même si le film raconte une histoire de suicide et les problèmes de santé mentale laissés en héritage, ce n’est pas un film thématique. Il s’agit plutôt d’un récit personnel portant sur un père et sa fille, et sur le fait que nous apprenons des actions et des erreurs de nos parents et que nous luttons pour tirer parti de ces leçons.
Il y a eu tant de moments forts : voir Catherine chercher des renseignements sur son père qui pourraient l’amener à se rapprocher de lui, à tenter de mieux comprendre et de boucler la boucle ; son courage et celui de sa mère, de son frère et de sa fille se remémorant des moments difficiles en toute sincérité devant la caméra. Au fil du parcours, j’ai parfois senti que Catherine avançait péniblement et j’ai trouvé difficile, en tant que réalisatrice, de la pousser d’une certaine façon à continuer.
Selon moi, le message que Catherine souhaite communiquer est le suivant : ne pas parler ouvertement de dépression et de santé mentale avec sa famille et ses proches constitue une erreur. Elle est d’ailleurs très franche avec sa fille, tout en adaptant ses propos à l’âge d’Isabel, bien sûr. Mais quand sa mère traverse une période de dépression, Isabel le sait et elle est au courant des problèmes qu’a eus son grand-père. En faisant ce film, Catherine souhaitait dire aux gens que quand on discute de la dépression et qu’on normalise la conversation, on se libère d’un poids oppressant. L’échange permet d’alléger ce fardeau.
J’espère également que le film rappellera aux spectateurs les rapports qu’eux-mêmes entretiennent avec leurs parents. Et que la beauté de cet homme et de sa musique ainsi que la beauté de sa fille les inspireront.
Vous abordez plusieurs thèmes dans le film. À quelles difficultés vous êtes-vous heurtée au moment d’équilibrer les divers aspects de ce scénario ?
Il y a en effet plusieurs thèmes dans ce film, et j’en étais consciente dès le départ. Attribuer à chacun sa juste part tout en effectuant des allers-retours entre eux et en continuant de progresser a représenté un véritable défi : la vie et l’œuvre de Gene, la vie de Catherine et son combat personnel contre la dépression, de même que sa recherche d’un lien avec son père, la musique, le rapport entre créativité et tristesse, une part d’histoire de la musique au Canada.
Au cinéma, ma méthode a toujours consisté (pour le meilleur et pour le pire) à m’appuyer sur une dimension philosophique clairement formulée, puis à essayer de m’orienter intuitivement là où conduit cette philosophie à mesure que se déroule l’histoire. Et puis, je fais énormément (mais vraiment énormément) de montage. Pour moi, c’est le montage qui donne vie à l’art de la cinématographie, alors je réalise le film selon le point de vue de la monteuse. J’ai aussi eu la chance inouïe de pouvoir compter sur une équipe formidable, dont les producteurs Rohan Fernando et Paul McNeill, ainsi que le chef scénariste Andrew MacCormack, lequel a su me ramener sur une voie narrative nette quand je m’égarais et mettre en perspective l’essence de l’histoire pour moi.
Ce film a un caractère très intime : les gens abordent des questions particulièrement délicates, mais sont manifestement à l’aise en votre présence.
C’est tout simplement la magie de la réalisation. Parfois, les dieux du cinéma vous sourient et vous donnent accès à la fois aux gens et à leur intimité.
Cela dit, j’essaie de m’entourer d’une équipe minimale et ça aide, je pense. Je m’efforce aussi de capter les événements à mesure qu’ils se produisent et de ne pas trop stresser le sujet en lui imposant ma « réalisation ». Et je prends soin de converser plutôt que d’interviewer.
Évidemment, la présence naturelle de Catherine à la caméra aide beaucoup. Elle a une conscience de soi très marquée et une vulnérabilité, aussi. Vraiment, elle est le sujet documentaire idéal.
Parlez-nous du paysage de l’Île-du-Prince-Édouard et du rôle qu’il joue dans votre conception visuelle du film.
J’ai grandi au centre-ville de Toronto et nous avons déménagé à l’Île-du-Prince-Édouard quand j’avais 11 ans : de l’intersection Bathurst et Bloor à Belfast (Î.-P.-É.). C’était un changement radical, mais je suis devenue une vraie fille de la campagne. L’Île-du-Prince-Édouard tient un rôle important dans une grande partie de mon œuvre cinématographique, et je la parcours comme un voyageur explorerait un pays étranger. J’ai beau avoir un attachement profond à l’égard de ce lieu, je ne suis pas d’ici et j’observe la beauté de cette île avec un regard neuf. Le monde est en grande partie couvert de béton et de panneaux d’affichage. À l’Île-du-Prince-Édouard, nous avons les avantages de la modernité tout en bénéficiant d’un rythme de vie plus lent. On ne peut pas vivre ici sans être attaché au paysage : le vert luxuriant, le rouge brique de la terre, les collines, les plages aux vagues impressionnantes.
Je pense que c’est aussi le cas de Catherine. Le paysage nourrit sa musique et son écriture. Elles émanent de la terre de l’île. Et c’était également vrai pour Gene. Lui aussi avait quitté Toronto pour vivre ici parce que c’était un endroit où il pouvait travailler. La terre et les gens l’inspiraient. Il fallait donc que l’Île-du-Prince-Édouard fasse partie du film. Elle est là, à l’arrière-plan, mais sa présence n’est pas un hasard.
Quelle importance Gene avait-il pour les musiciens que vous avez interviewés, y compris Anne Murray ?
Il est presque impossible de parler de Gene MacLellan sans parler d’Anne Murray. Il a écrit la chanson qui a fait d’elle une vedette durant des décennies. Et les retombées financières du succès qu’a connu l’interprétation d’Anne Murray ont permis à Gene de gagner sa vie comme compositeur jusqu’à la fin.
Tous les gens auxquels nous avons demandé de participer à ce film, y compris Anne Murray, ont saisi l’occasion. Elle a été très aimable et a immédiatement accepté de se joindre à nous.
Gene était un être d’une rare et profonde modestie. Malgré son combat, il essayait du mieux qu’il le pouvait de mener une vie remplie de sens, de générosité et de vérité. On m’a dit qu’il était également très drôle. J’ai pu constater à quel point son souvenir demeure intact lorsque nous avons invité ses collègues et amis de la région à se réunir pour partager des chansons et des anecdotes au Bootlegger, à North Rustico (un endroit que Gene avait l’habitude de fréquenter). Gene a disparu depuis plus de vingt ans, et malgré tout, il y avait une pleine salle de gens qui chantaient ses chansons et racontaient des histoires à son sujet comme s’ils l’avaient vu la veille ! Il reste très vivant pour ceux qui l’ont connu. Il avait le don de se faire aimer.
En réalisant ce film, vous avez entendu beaucoup de choses au sujet de Gene. Y en a-t-il une que vous retenez en particulier ?
J’ai entendu tant d’histoires sur la générosité de Gene et sa détermination à atteindre une sorte de vérité dans sa vie !
Ceux et celles qui l’ont connu parlent encore de lui avec tant de passion et d’enthousiasme ! C’était un génie de la musique, ce qui bien sûr ne gâte rien, et ne serait-ce que de ce point de vue, ses amis musiciens le respectaient profondément. Et ses admirateurs se sentent toujours personnellement liés à lui en raison de la sincérité et du réconfort qu’ils puisent dans ses chansons.
Il semblait s’efforcer de faire en sorte que ses actions soient le reflet de ses convictions. Je repense souvent à ce qu’a raconté son ami et camarade musicien Marty Reno sur l’époque où Gene était au faîte de sa notoriété. De hauts dirigeants de l’industrie musicale le courtisaient et lui offraient une fortune, mais il leur a tout bonnement tourné le dos et il s’est éloigné. Gene se trouvait à Los Angeles et il était témoin de la vie complètement vide de certaines des plus grandes vedettes du monde de la musique. Il a dit : « Je me croyais malheureux, mais eux, ils l’étaient vraiment. Je ne voulais absolument pas faire partie de cet univers. » C’est très fort. C’est un homme singulier.
Qu’avez-vous ressenti quand Catherine est montée sur scène pour donner le spectacle qu’elle avait créé sur la vie et la musique de son père ?
Nous avons filmé le spectacle d’ouverture de If It’s Alright with You: The Music of Gene MacLellan, et lorsque je l’ai vue jouer et interpréter sa musique et que j’ai senti l’énergie qu’il y avait dans la salle… c’était cathartique ! La salle était bondée, et Gene semblait manquer au public autant qu’il manquait à Catherine. Elle célébrait et partageait ce qu’il y avait de meilleur en lui. Tout ce monde était là avec elle et la soutenait. Et pour la première fois peut-être, son combat pour la santé mentale s’est trouvé révélé et en même temps intégré à la gloire de sa musique. C’était très stimulant de constater que nous pouvons parler de nos combats et être quand même formidables, magiques et efficaces.
Matériel promotionnel
Images
Équipe
Générique
Dédié à la mémoire et à la musique de
GENE MACLELLAN
Avec la participation de
CATHERINE MACLELLAN
et
JUDITH MACLELLAN
ISABEL MACLELLAN
PHILIP MACLELLAN
Écrit et réalisé par
MILLEFIORE CLARKES
Direction de la photographie
KYLE SIMPSON
Montage
MILLEFIORE CLARKES
Conception sonore
SIMON WHITE
Musique
DEVON ROSS
Production
ROHAN FERNANDO
PAUL MCNEILL
BARIL
Par ordre d’intervention
LENNIE GALLANT
BOB MERSEREAU
SCOTT PARSONS
TANYA DAVIS
RON HYNES
ERIC MACEWEN
MARTY RENO
ANNE MURRAY
Conseiller en scénarisation
ANDREW MACCORMACK
Caméra additionnelle
MILLEFIORE CLARKES
DANE CUTCLIFFE
CURRY LEAMEN
Prise de son
ADAM GALLANT
Prise de son additionnelle
DAN CASELEY
MIKE FILIPPOV
CURTIS MACNEVIN
Narration
CATHERINE MACLELLAN
Transcription
LISA CLARKE
Musique additionnelle
« Biding My Time »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par GENE MACLELLAN
Avec l’aimable autorisation de Beechwood Music of Canada (SOCAN) /
EMI Blackwood Music (Canada) Ltd. (SOCAN) et
CBC Archives Sales / Archives Radio-Canada
« Face in the Mirror »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par GENE MACLELLAN
Avec l’aimable autorisation de Beechwood Music of Canada (SOCAN) /
EMI Blackwood Music (Canada) Ltd. (SOCAN) et
Universal Music Canada
« Faces »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par GENE MACLELLAN,
CATHERINE MACLELLAN et ISABEL MACLELLAN
Avec l’aimable autorisation de Beechwood Music of Canada (SOCAN) /
EMI Blackwood Music (Canada) Ltd. (SOCAN) et
Universal Music Canada
« Godspeed »
Paroles et musique de RON HYNES
Interprétée par RON HYNES
Avec l’aimable autorisation de Blue Murder Music (SOCAN)
Administrée par Southern Music Publishing Co. Canada Ltd.
« If It’s Alright With You »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par GENE MACLELLAN
et la CELEBRATION CHOIR
Avec l’aimable autorisation de Beechwood Music of Canada (SOCAN) /
EMI Blackwood Music (Canada) Ltd. (SOCAN), ainsi que
Tommy Ambrose et Celebration Productions
« I’ve Been Waiting On My Love »
Paroles et musique de CATHERINE MACLELLAN
Interprétée par CATHERINE MACLELLAN
Avec l’aimable autorisation de Catherine MacLellan
« Just Wanna Be Loved By You »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par SCOTT PARSONS
Avec l’aimable autorisation de Heaven Bent Music (SOCAN)
Administrée par OLE
« Lonesome River »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par CATHERINE MACLELLAN
Avec l’aimable autorisation de Beechwood Music of Canada (SOCAN) /
EMI Blackwood Music (Canada) Ltd. (SOCAN)
« Long Time »
Paroles et musique de CATHERINE MACLELLAN
Interprétée par CATHERINE MACLELLAN
Avec l’aimable autorisation de Mummy Dust Music Ltd. et
High Romance Music Inc.
« Pages of Time »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par GENE MACLELLAN et CATHERINE MACLELLAN
Avec l’aimable autorisation de Beechwood Music of Canada (SOCAN) /
EMI Blackwood Music (Canada) Ltd. (SOCAN) et
CBC Archives Sales / Archives Radio-Canada
« Put Your Hand in the Hand »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par GENE MACLELLAN, ANNE MURRAY
et les JUBILEE SINGERS
Avec l’aimable autorisation de Beechwood Music of Canada (SOCAN) /
EMI Blackwood Music (Canada) Ltd. (SOCAN) et
CBC Archives Sales / Archives Radio-Canada
« Shilo’s Song »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par GENE MACLELLAN
Avec l’aimable autorisation de Beechwood Music of Canada (SOCAN) /
EMI Blackwood Music (Canada) Ltd. (SOCAN) et
Universal Music Canada
« Snowbird »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par GENE MACLELLAN, ANNE MURRAY,
CATHERINE MACLELLAN et MEAGHAN BLANCHARD
Avec l’aimable autorisation de Beechwood Music of Canada (SOCAN) /
EMI Blackwood Music (Canada) Ltd. (SOCAN) et
CBC Archives Sales / Archives Radio-Canada
« Vincent »
Paroles de DON MCLEAN
Récitées par ERIC MACEWEN
Avec l’aimable autorisation de Universal Music Canada
« Won’t Talk About Love »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par CATHERINE MACLELLAN
Avec l’aimable autorisation de Beechwood Music of Canada (SOCAN) /
EMI Blackwood Music (Canada) Ltd. (SOCAN)
« You’ve Got To Hold Your Peace »
Paroles et musique de GENE MACLELLAN
Interprétée par GENE MACLELLAN et MARTY RENO
Avec l’aimable autorisation de Heaven Bent Music (SOCAN)
Administrée par OLE et Bridges of Canada
Acquisition de droits – musique et archives
SYLVIA MEZEI
Archives visuelles et sonores utilisées avec l’aimable autorisation de
TOMMY AMBROSE
BRIDGES OF CANADA
CBC ARCHIVE SALES / ARCHIVES RADIO-CANADA
RAYMOND DART
GETTY IMAGES
GORILLA GRAIN
CATHERINE MACLELLAN
JUDITH MACLELLAN
JOHN ROBERT ROWLANDS
DAVID SHEFFIELD
TRUE NORTH RECORDS
UNIVERSAL MUSIC CANADA
Merci
REMI ARSENAULT, MEAGHAN BLANCHARD, SANDRA BLOOS, BRIAN BOURNE, PAUL BROADBENT,
ANDY BROWN, LEONA CARMICHAEL, MARGIE CARMICHAEL, DON CHAPMAN, GERARD CLARKES,
JAMES CLEMENT, ASHLEY CONDON, JOHN CONNOLLY, DAN CURRIE, RAYMOND DART, DALE DESROCHES,
ERNEST DICK, BLAIR AND CHERYL DOUCETTE, JERRY EDGE, DENNIS ELLSWORTH, RACHEL EVANS,
CHRIS GAUTHIER, VANCE GLOVER, DAVE HAYDEN, BONNIE LECLAIR, JACK MACANDREW, SHARLENE MACLEAN,
TARA MACLEAN-GRAND, LEA MARIN, ANGEL MCKANN, DANIEL AND HENRY MCRAE, BOB MERSEREAU,
MELANIE AND HAL MILLS, JON MONTES, ROB OAKIE, MARLENE PALMER, SCOTT PARSONS, JUSTINE PIMLOTT,
RONALD QUESNEL, ALEXANDER REUSS, SPRING ROY, JUSTIN SIMMS, KRISTIE SIMPSON, SHIRLEY VERCRUYSSE,
HANS WENDT, DAVE WIGMORE
ACTRA Maritimes, AFCOOP, CFM, Island Media Arts Cooperative, PEI Brewing Company, Victoria Playhouse, Zion Presbyterian Church
Superviseure de production
ROZ POWER
Coordonnateurs techniques
JEAN-FRANÇOIS LAPRISE
DANIEL LORD
CHRISTOPHER MACINTOSH
Coordonnatrices de production
SARAH GIGNAC
CHERYL MURGATROYD
Coordonnatrice de production principale
KELLY DAVIS
Administration
CAMILA BLOS
LESLIE ANNE POYNTZ
Conception des titres et générique
JACQUES BERTRAND SIMARD
Montage en ligne
DENIS PILON
Assistant au montage en ligne
PIERRE DUPONT
Mixage
SERGE BOIVIN
Sous-titrage
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Mise en marché
AMANDA LAUKYS
Relationniste
PAT DILLON-MOORE
Conseiller juridique
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Productrice exécutive
ANNETTE CLARKE
Directrice exécutive, Programme anglais
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