Le déplacement de Hebron
2023 | 15 min
Documentaire
Version originale anglaise, sous-titrée Inuktitut et français
Prix et festivals
Sélection officielle - section thémathique : HabiterFestival REGARD 2024
Sélection officielleAvailable Light Film Festival, Yukon (2024)
Sélection officielle International Festival of Winter Cinema, Edmonton (2024)
Sélection officielleSpirit Song Festival, St. John’s (2024)
Sélection officielleHot Docs Festival, Canada (2023)
Sélection officielleSt. John's International Women's Film Festival (2023)
Sélection officielleAtlantic International Film Festival (AIFF), Canada (2023)
Une production de l’Office national du film du Canada
Holly Andersen, de Makkovik, au Nunatsiavut, a toujours su que la maison dans laquelle elle vit porte en ses murs les échos du déplacement forcé des Inuit du nord du Labrador. Dans Le déplacement de Hebron, la réalisatrice explore ce qui fait d’un lieu un véritable chez-soi, alors qu’elle s’entretient avec des connaissances et des proches de l’incidence de la relocalisation sur des générations d’Inuit du Labrador.
La maison de Holly Andersen est l’une des nombreuses demeures construites à la hâte pour accueillir les Inuit arrivant du Nord. En 1959, les résidentes et résidents de Hebron ont appris qu’ils allaient être séparés et relogés plus au sud du Labrador. La plupart des familles n’étaient pas préparées à un changement aussi radical et ont laissé derrière elles tous leurs acquis.
Entremêlant les histoires intimes de sa communauté et des images rares qui donnent un aperçu de la vie pendant ce bouleversement, Holly Andersen jette un regard sincère sur un passé difficile qui a métamorphosé à jamais la vie des Inuit du Labrador.
SYNOPSIS LONG
Holly Andersen, de Makkovik, au Nunatsiavut, a toujours su que la maison dans laquelle elle vit porte en ses murs les échos du déplacement forcé des Inuit du nord du Labrador. Dans Le déplacement de Hebron, la réalisatrice explore ce qui fait d’un lieu un véritable chez-soi, alors qu’elle s’entretient avec des connaissances et des proches de l’incidence de la réinstallation sur des générations d’Inuit du Labrador.
Située dans un quartier de Makkovik encore appelé Hebron End, la maison de Holly Andersen est l’une des nombreuses demeures construites à la hâte pour accueillir les Inuit arrivant du Nord. Les quelques maisons qui subsistent témoignent de la façon dont les réinstallations ont remodelé non seulement Makkovik, mais aussi de nombreuses communautés du Nunatsiavut. Consciente de ne pas connaître toute l’histoire qui sous-tend cet événement, Holly Andersen ressent l’obligation d’en savoir davantage sur les liens qui unissent sa communauté.
En 1959, les Inuit de Hebron, dans le nord du Labrador, ont appris qu’on allait les séparer et les déplacer vers le sud de la région. Il leur a fallu parcourir des centaines de kilomètres en bateau pour rejoindre leurs nouvelles demeures, entre autres à Makkovik. La plupart des familles n’étaient pas préparées à un changement aussi radical. Elles ont laissé derrière elles tout ce qu’elles connaissaient, et le fait de s’intégrer dans un lieu différent n’a pas toujours été aisé. Bien que ces familles aient été relogées il y a plusieurs générations, nombre d’entre elles considèrent encore qu’elles vivent loin de chez elles.
Dans sa jeunesse, Holly Andersen avait entendu parler des réinstallations. Des camarades et des gens de son voisinage descendaient de personnes relogées, mais elle n’avait pas réalisé à quel point les Inuit du Nunatsiavut ressentaient encore les effets de leur déplacement. Au fil de conversations touchantes avec des membres de la communauté, Holly Andersen nous guide avec délicatesse alors qu’elle met au jour les dessous de cet événement et réfléchit à sa signification pour les familles. Entremêlant les histoires intimes de sa communauté et des images rares qui donnent un aperçu de la vie pendant ce bouleversement, la cinéaste jette un regard sincère sur un passé difficile qui a métamorphosé à jamais la vie des Inuit du Labrador.
EN UNE PHRASE
Dans Le déplacement de Hebron, Holly Andersen explore ce qui fait d’un lieu un véritable chez-soi, alors qu’elle découvre les liens qui unissent sa communauté à des générations d’Inuit du nord du Labrador qui ont été déplacés.
MOT DE LA RÉALISATRICE HOLLY ANDERSEN
En tant que photographe vivant à Makkovik, au Labrador, je suis entourée de paysages, de personnes et d’histoires magnifiques tout au long de l’année. Il est facile de voir ou d’entendre quelque chose de fascinant dans cet endroit singulier. J’ai commencé à m’intéresser à la photographie à l’adolescence et, la trentaine venue, j’en ai fait mon métier, mais mon incursion dans la réalisation de films est quant à elle récente. Cette évolution vers le cinéma vient de ma grande soif d’apprendre, en particulier sur ma communauté, et surtout sur le déplacement de Hebron.
Les échos du déplacement de Hebron m’entouraient quotidiennement durant mon enfance à Makkovik, mais jusqu’à ce que je réalise ce film, j’ignorais l’ampleur réelle de la tragédie. Lorsque j’ai commencé à me renseigner, j’ai voulu communiquer cette histoire d’une manière nouvelle pour les jeunes générations et rappeler la nécessité de se souvenir de ce qui s’est passé.
Réaliser ce film a été une expérience extraordinaire. J’ai hâte que le public voyage avec moi, qu’il apprenne ce que j’ai appris, et je souhaite l’accueillir dans un espace de respect pour l’histoire du Labrador. Je suis très reconnaissante d’avoir pu entendre de vive voix l’aîné Gus Semigak. En l’écoutant parler de sa terre natale, du fait qu’elle lui manque et de l’amour qu’il lui porte, on a du mal à comprendre pourquoi le gouvernement et les autorités sanitaires ont pensé que ce déplacement était « la bonne chose à faire ».
Pendant que je réalisais ce film, j’ai trouvé des ressources qui m’ont permis d’en apprendre davantage. Parmi celles-ci, il y a eu le livre Dispossessed, de Carol Brice-Bennett. Elle a mené de nombreux entretiens avec des personnes déplacées, ainsi qu’avec des membres de la communauté. Cet ouvrage permet de comprendre comment la décision a été prise et mise en œuvre, et comment les Inuit de Hebron l’ont vécue. Ces femmes et ces hommes n’ont pas seulement perdu leur maison, ils ont aussi perdu une partie de leur culture et de leur langue.
À terme, j’espère que ce film permettra d’éduquer les gens, de leur faire savoir que le déplacement de Hebron a eu lieu et que, même s’il s’est produit il y a 64 ans, la douleur et le chagrin qui y sont associés demeurent, encore aujourd’hui.
À PROPOS DU LABRADOR DOCUMENTARY PROJECT
Le Labrador Documentary Project (Lab Doc Project) soutient le cinéma autochtone en s’employant, avec des réalisatrices et réalisateurs inuit émergents du Labrador, à créer et à diffuser des histoires inuit racontées selon un point de vue inuit. Le Lab Doc Project est dirigé par des Inuit dans le cadre d’une collaboration communautaire et se concentre sur des sujets choisis par les cinéastes à l’issue d’un processus de réflexion et d’engagement communautaire. Cette initiative a pour but d’accroître les récits autochtones à Terre-Neuve-et-Labrador, de créer des possibilités cinématographiques pour les Inuit et de diversifier l’industrie de manière proactive. Ce projet comporte quatre films, dont deux lancés en 2021 et les autres, en 2023.
Affiche
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Extraits
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Images
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Équipe
Générique
Scénario et réalisation
HOLLY ANDERSEN
Avec la participation
des communautés de Makkovik et de Hopedale au Nunatsiavut
Direction de la photographie
NIGEL MARKHAM
Montage
JUSTIN SIMMS
Montage sonore
PAUL STEFFLER
Musique originale
DUANE ANDREWS
Narration
HOLLY ANDERSEN
Directrice de production
JESSICA WINTERS
Assistante à la production
DANIELLE POTTLE
Collaboration aux entrevues
JESSICA WINTERS
JANINE LIGHTFOOT
GUSTAV SEMIGAK
Aînés dans les archives (par ordre d’apparition)
PETER IMAK
SABINA NOCHASAK
VERONA ITTULAK
Prise de son
MICHELLE LACOUR
Direction de la photographie (stagiaire)
HOLLY ANDERSEN
Images de drone
BIRD’S EYE INCORPORATED
Mentors
ASINNAJAQ
COURTNEY MONTOUR
ALANIS OBOMSAWIN
NIGEL MARKHAM
Consultantes culturelles
JOAN ANDERSEN
HEATHER IGLOLIORTE
Recherche
HOLLY ANDERSEN
Traduction de l’inuktitut
KATIE WINTERS
Consultant en inuktitut
SOLOMON SEMIGAK
Musique additionnelle
God Be With You
Hymne de bénédiction
Musique de WILLIAM G. TOMER
Interprétée par DUANE ANDREWS
Archives utilisées avec l’aimable autorisation de
LA COLLECTION JOSEPH TOWNLEY, CAMPUS DU LABRADOR, UNIVERSITÉ MEMORIAL
LA COLLECTION JAMES ROBERT ANDERSEN, GOUVERNEMENT DU NUNATSIAVUT
LA COLLECTION DE LA FAMILLE HETTASCH, CAMPUS DU LABRADOR, UNIVERSITÉ MEMORIAL
LES HETTASCH DU LABRADOR DANS LES ANNÉES 1960, CAMPUS DU LABRADOR, UNIVERSITÉ MEMORIAL
FOREVER IN OUR HEARTS, OKÂLAKATIGET SOCIETY
FONDS RICHARD FINNIE
BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA
L’OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA
HANNIE HETTASCH FITZGERALD
NIGEL MARKHAM
JANINE LIGHTFOOT
TOM GORDON
Nous sommes reconnaissants aux communautés de Makkovik et de Hopedale, au Labrador, qui ont rendu le tournage de ce film possible, ainsi que :
JOAN ANDERSEN GEMMA POTTLE
BARRY ANDERSEN NELLIE WINTERS
HOTEL MAKKOVIK AMAGUK HOTEL
DAVID IGLOLIORTE DAWN WINTERS
JOHN LUCY CAROL GEAR
ARLENE IKKUSEK SARAH ABEL
LENA ONALIK BELINDA WEBB
OKÂLAKATIGET SOCIETY
LE GOUVERNEMENT DU NUNATSIAVUT
Remerciements
JESSICA WINTERS,
JANINE LIGHTFOOT
CLARA FORD
GUSTAV SEMIGAK
TJ LIGHTFOOT
CAROL BRICE-BENNETT
HANNIE HETTASCH FITZGERALD
MARK TURNER
CHELSEE ARBOUR
MORGEN MILLS
TOM GORDON
AARON ELLIOTT
PAL AIRLINES
SELMA SLADE
MICHELLE VAN BEUSEKOM
KELLY DAVIS
GLENN GEAR
HEATHER CAMPBELL
OSSIE MICHELIN
JENNIE WILLIAMS
Nous remercions tout particulièrement
TONY ANDERSEN
MARY B. ANDERSEN
MEGAN ANDERSEN
GARY ANDERSEN
MARILYN FAULKNER
CARABETH FAULKNER
GENEVIEVE FAULKNER
TYLER EVANS
LEAH EVANS
Superviseure de production
ROZ POWER
Coordonnateurs techniques
DANIEL LORD
CHRISTOPHER MACINTOSH
Colorisation et montage en ligne
STEVE COOK
Mixage
HARVEY HYSLOP
Enregistrement du bruitage et de la narration
MATTHEW THOMSON
Bruitage
HILARY THOMSON
Assistant au montage
AARON ELLIOTT
Sous-titrage
ZOÉ MAJOR
Conseiller linguistique
PHILIP LEWIS
Coordonnateur de production
YANIS AIT MOHAMED
Coordonnatrices de production principales
CHERYL MURGATROYD
ANNA MACLEAN
SARAH MACLEOD
Administration
LESLIE ANNE POYNTZ
Directrice de la mise en marché
JAMIE HAMMOND
Coordonnatrice de la mise en marché
JULIE FORTIN
Relationniste
OSAS EWEKA-SMITH
Conseillers juridiques
PETER KALLIANIOTIS
DOMINIQUE AUBRY
Producteur associé (en développement)
STEPHEN AGLUVAK PUSKAS
Assistante de production (en développement)
MARIAN REBEIRO
Productrice associée
JAYDE TYNES
Production
LATONIA HARTERY
KAT BAULU
ROHAN FERNANDO
Producteurs exécutifs, Studio du Québec et de l’Atlantique
ANNETTE CLARKE
ROHAN FERNANDO
Développé avec la participation financière de la NLFDC et de LJH Films
Dans le cadre du Projet de courts métrages documentaires du Labrador
© 2023 Une production de l’Office national du film du Canada.
Relations de presse
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Marie-Claude Lamoureux
Attachée de presse – Montréal
C. : 438-304-6358
m.lamoureux@onf.ca | @MC_ONF
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L’ONF en bref
L’ONF est le producteur et distributeur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. Depuis 1968, l’ONF a produit plus de 300 œuvres signées par des cinéastes inuits, métis et des Premières Nations, constituant ainsi une collection sans pareille de films qui bousculent les récits de la culture majoritaire et proposent des perspectives autochtones aux auditoires d’ici et du reste du monde. L’ONF met en œuvre un plan d’action comportant une série d’engagements, notamment consacrer au minimum 15 % des dépenses globales de production aux œuvres réalisées par des artistes autochtones et rendre la collection de films autochtones de l’ONF plus accessible sur ONF.ca.