Les yézidis sont une petite communauté ethnoreligieuse dont les racines remontent à la Mésopotamie antique. Ils vivent depuis des siècles dans le nord de l’Irak et sont persécutés depuis la nuit des temps. En 2014, Daech a lancé contre eux une campagne de nettoyage ethnique. Le génocide a coûté la vie à plus de 10 000 hommes, et des milliers de femmes et d’enfants ont été victimes d’enlèvement, d’emprisonnement, de viol et de trafic d’êtres humains. Quelques rares chanceux ont été réinstallés.

Dawod, âgé de 12 ans, et sa mère ont été retenus en captivité par Daech pendant neuf mois. Ils ont réussi à s’évader et sont arrivés à London, en Ontario, en janvier 2018. L’ange-paon, dont le titre rappelle l’une des créatures sacrées de la religion yézidie, suit Dawod pendant sa première année dans son nouvel environnement. La population canadienne est, à juste titre, fière du rôle que joue son pays en offrant l’espoir d’une vie meilleure à de nombreuses victimes du conflit. L’ange-paon montre que mettre les personnes à l’abri de la violence n’est qu’une première étape.

Synopsis

En 2014, Daech a lancé une campagne de nettoyage ethnique visant la communauté yézidie du nord de l’Irak, ce qui a donné lieu à l’emprisonnement de milliers de femmes et d’enfants. Dawod, âgé de 12 ans, et sa mère ont réussi à s’évader et se sont établis à London, en Ontario. L’ange-paon suit Dawod pendant sa première année au Canada.

En une ligne

À 12 ans, Dawod a réussi à échapper au génocide perpétré par Daech contre la communauté yézidie. L’ange-paon le suit pendant sa première année de réinstallation au Canada.

Les yézidis sont une petite communauté ethnoreligieuse kurdophone dont les racines remontent à la Mésopotamie antique. Ils vivent depuis des siècles dans la région qui chevauche l’Arménie, l’Irak, la Syrie et la Turquie et sont persécutés depuis la nuit des temps. S’appliquant à débarrasser le califat des pratiques religieuses non islamiques, Daech a lancé en 2014 une campagne de nettoyage ethnique ciblant les yézidis. Pendant cette flambée génocidaire, plus de 10 000 hommes ont trouvé la mort et des milliers de femmes et d’enfants ont été victimes d’enlèvement, d’emprisonnement, de viol et de trafic d’êtres humains. Celles et ceux qui ont réussi à s’évader vivent dans des camps de réfugiés au Kurdistan, et quelques rares chanceux ont été réinstallés au Canada ou en Allemagne.

Dans le cadre de cette agression, le jeune Dawod et sa mère, Naro, ont été capturés par Daech et emprisonnés pendant neuf mois. Ils ont réussi à s’enfuir et, après une course de neuf jours et neuf nuits sans provisions et sans eau dans une nature hostile, ils ont atteint un camp de réfugiés et ont fini par se retrouver au Canada. En janvier 2018, ils se sont établis à London, en Ontario, laissant derrière eux, en Irak, le père et le frère de Dawod.

L’ange-paon, dont le titre rappelle l’une des créatures sacrées de la religion yézidie, suit Dawod, âgé de 12 ans, pendant sa première année dans son nouvel environnement. Le cinéaste Peter Svatek et son équipe ont eu un accès privilégié au jeune garçon, observant de près comment il s’adapte à sa nouvelle vie, entouré de sa mère, d’autres réfugiés, d’enseignants et de conseillers qui le soutiennent. La population canadienne est, à juste titre, fière du rôle que joue son pays en offrant l’espoir d’une vie meilleure à de nombreuses victimes du conflit. L’ange-paon montre que mettre des personnes à l’abri de la violence n’est qu’une première étape. Le film se termine néanmoins en beauté : pour Dawod, tout au moins, la possibilité d’un avenir prometteur se fait jour.