Laissez parler votre cœur
2022 | 70 min
Documentaire
Anglais avec sous-titres français
Prix et festivals
Sélection officielleReelworld Film Festival, Canada (2023)
Gagnant du prix du public - PortraitsVancouver International Film Festival, Canada (2022)
Une production de l’Office national du film du Canada
Artiste accompli, interprète de longue date et personne vivant avec la trisomie 21, Niall McNeil s’est bâti un arbre généalogique unique, composé de liens de sang et de relations choisies parmi ses intimes et ses collègues les plus proches. Dans Laissez parler votre cœur, Niall présente les « membres de sa famille », ses multiples « enfants » (dont certains ont deux fois son âge !), sa célèbre « ex-femme », Marie Clements, réalisatrice du film, et bien plus encore. Réunie par une passion créative commune et ses amitiés avec Niall, la famille de celui-ci compte certains des talents théâtraux et artistiques les plus remarquables du Canada. L’exploration des récits familiaux non conventionnels de Niall — parfois factuels, parfois fantaisistes, toujours empreints d’une sensibilité profonde — révèle l’imagination sans bornes de l’artiste, une voie rapide qui le mène au cœur des relations humaines.
Affiche
EN UNE ET DEUX PHRASES
En une phrase
Regard sur la vie de Niall McNeil, artiste et interprète vivant avec la trisomie 21, et sur la remarquable famille qu’il s’est choisie.
En deux phrases
Portrait intime de l’esprit de Niall McNeil, artiste et interprète vivant avec la trisomie 21, et de la famille unique qu’il s’est choisie. Dans Laissez parler votre cœur, Niall nous présente les nombreux « membres de sa famille », ses multiples « enfants », sa célèbre « ex-femme », Marie Clements, réalisatrice du film, et d’autres liens forgés par une créativité à cœur ouvert.
SYNOPSIS LONG
Artiste accompli, interprète de longue date et personne vivant avec la trisomie 21, Niall McNeil s’est bâti un arbre généalogique unique, composé de liens de sang et de relations choisies parmi ses intimes et ses collègues les plus proches. Dans Laissez parler votre cœur, Niall présente les « membres de sa famille », ses multiples « enfants » (dont certains ont deux fois son âge !), sa célèbre « ex-femme », Marie Clements, réalisatrice du film, et bien plus encore. Réunie par une passion créative commune et ses amitiés avec Niall, la famille de celui-ci compte certains des talents théâtraux et artistiques les plus remarquables du Canada. L’exploration des récits familiaux non conventionnels de Niall — parfois factuels, parfois fantaisistes, toujours empreints d’une sensibilité profonde — révèle l’imagination sans bornes de l’artiste, une voie rapide qui le mène au cœur des relations humaines.
Avec l’aide des filles et des fils qu’il a choisis, Niall McNeil et Marie Clements explorent leurs processus artistiques communs. Ils s’immergent dans la foisonnante pratique créative de Niall, acteur, dramaturge, peintre et musicien depuis toujours, et abordent des questions fondamentales sur la créativité. Qu’est-ce qui attire un artiste vers un autre ? En quoi l’art a-t-il le pouvoir de créer non seulement une communauté, mais aussi une famille ? Comment collaborer de manière ludique et joyeuse ? Que se passe-t-il lorsqu’on doit licencier son « oncle » — à deux reprises ?
À la fois plongée édifiante dans un esprit créatif brillant et témoignage sur le pouvoir de l’art de créer des liens qui changent la vie, Laissez parler votre cœur rime avec accueil chaleureux et fantaisiste dans une famille unique, inoubliable. Avec un humour malicieux et une vulnérabilité à cœur ouvert, Niall McNeil dépeint une nouvelle vision de la parenté guidée par le jeu, l’amour et l’acceptation inconditionnelle.
ENTREVUE AVEC LES CO-SCÉNARISTES MARIE CLEMENTS ET NIALL McNEIL
À quoi le public peut-il s’attendre avec Laissez parler votre cœur ?
Marie : Nous espérons que le public fera connaissance avec M. Niall McNeil et découvrira son travail, son processus de création et la façon dont il s’y est pris pour rassembler sa famille de sang et celle qui est issue du monde du théâtre dans cette création unique.
Niall : Je pense que le public pourra voir le film, et après la projection, nous aurons une discussion, tous ensemble, sur ce que nous avons retenu.
Avez-vous déjà participé à un film comme celui-ci ?
Niall : Non, j’ai tourné dans d’autres films. Celui-là, c’est tout nouveau pour moi. J’ai joué dans l’autre court métrage de Marie Clements. J’adore faire des films. J’aime travailler avec Marie, en coulisse.
Comment vous êtes-vous rencontrés ? S’agit-il de votre premier projet ensemble ?
Niall : Eh bien, remontons à notre première rencontre. J’ai rencontré Marie Clements lorsque ma tante Paula [Danckert], qui est ma tante, nous a présenté Marie. Ma tante est une amie de longue date de Marie Clements, depuis plusieurs années, et elle vient voir Bones of Crows, le film de Marie. Paula est dramaturge aussi. Cela signifie donc, je pense, que Marie et moi sommes des amis, et pas vraiment des partenaires à part entière. Donc oui, comme je l’ai dit, pour ce film, j’ai de l’expérience en cinéma et je dois être très patient avec Marie [rires]. J’ai également joué dans un autre film, Pilgrims, que Marie a réalisé. Il y avait moi et Kevin [Loring].
Marie : C’est sa tante Paula qui m’a présentée à Niall. Paula travaille dans le domaine du théâtre ; je collabore étroitement avec elle, par intermittence, depuis 20 ans. J’ai rencontré Ni et sa mère, Joan. Ils assistaient à mes productions, et puis je suis allée voir différentes productions que Niall avait écrites et dans lesquelles il jouait. Nous nous sommes donc rencontrés et avons commencé à assister à notre travail respectif, à nous soutenir lors des premières, puis à aller souper ensemble et à parler de nos activités et de nos équipes, en bien et en mal [rires]. Et puis, j’ai organisé des auditions pour un court métrage, et j’ai retenu Ni, Kevin Loring et Lorne Cardinal. Ils ont vraiment accompli un travail formidable. Parfois, Ni vient sur le plateau au début de la production et peint ce qu’il entend dans les premières lectures d’un scénario. C’est ainsi que s’est nouée une relation amicale et familiale.
Comment s’est passée votre collaboration pour ce film ?
Niall : Ça a été un peu difficile. Je devais me montrer plus intelligent. J’adore le cinéma, parce que je veux être professionnel pour l’ONF. Mais je fais partie de l’ONF depuis six ans et je collabore avec Marie depuis lors. Je prenais le relais de Mike Mckinlay à la caméra vidéo. Mike Mckinlay a travaillé à Droit devant avec Marie. C’est un autre film que j’ai fait avec lui. J’ai documenté les coulisses avec ma caméra. Marie a réalisé le film et moi, j’ai filmé comme ça.
Marie : Oui, Ni a tourné quelques arrière-plans pour Droit devant, et puis bien sûr, nous avons travaillé avec Mike Mckinlay, notre directeur de la photographie pour Droit devant, mais aussi pour Laissez parler votre cœur. Et James Boatman, notre chef décorateur pour Droit devant, collabore maintenant avec nous pour Laissez parler votre cœur. Vous voyez, nous avons tendance à nous entourer des mêmes personnes parce qu’elles excellent et que c’est amusant.
Marie, qu’est-ce qui vous a inspiré ce film ?
Marie : Paula et moi, nous avions parlé du travail de Ni, et je pensais à l’ensemble de son œuvre qui s’accumulait. Il n’a cessé de créer et de créer encore, et je me suis dit que ce serait chouette de lui poser quelques questions : « Qu’est-ce que tu crées maintenant ? » ou « Qu’est-ce qui t’inspire ? ». Nous avons commencé à parler de la famille, puis de notre relation. Comme je ne savais pas certaines choses, j’ai demandé à Ni ce qu’il en était. Il m’avait annoncé très tôt que j’étais son ex-femme et lui, mon ex-mari. Je ne savais pas comment nous en étions arrivés là.
Avec autant de personnes créatives sur le plateau, à quoi ressemblait la dynamique de travail ?
Niall : Eh bien, c’était un peu, c’était vraiment compliqué au début. Les gens, à Montréal… on a dû y aller. Colin et Manon sont des amis à nous. Les parents de Manon sont décédés, alors je suis devenu leur père. Ajneen est l’une de mes ex-femmes. C’est compliqué, vous savez. Entre autres parce que nous parlons de la façon dont je les rencontre, dont je fais leur connaissance. Je les connais depuis 1991. Je vais peut-être retourner à Montréal pour le 60e anniversaire de mon fils. Alors oui, c’est difficile de créer une famille, parce que mes parents… enfin, ma mère est grand-mère, mais pas encore, techniquement.
Marie : Je me suis sentie vraiment privilégiée de pouvoir rencontrer tout le monde, et c’était génial de traverser le pays avec Zoom et de parler de manière plus approfondie de nos relations et de la façon dont Ni les tisse, de la façon dont il crée avec ces personnes, ce qu’elles sont et ne sont pas pour moi. Est-ce mon fils ? Ma fille ? Chaque jour, chaque moment débordait de vie, rien n’était mis en scène. Nous ne savions pas vraiment ce qui allait se passer, tout arrivait sur le moment. J’ai trouvé que c’était très fidèle à ce que nous sommes. Tous ces gens sont des artistes extrêmement talentueux, mais ce sont aussi des personnes formidables. Nous nous sommes donc beaucoup amusés.
Niall : Oui, beaucoup.
Comment s’est déroulé le tournage pendant la pandémie ?
Niall : Oh là là ! La pandémie nous a fait du mal. Pendant le film, nous avons dû porter des masques, j’ai dû me protéger, et elle et moi avons dû nous séparer. C’est la raison pour laquelle nous utilisons Zoom, parce que Colin et Manon se trouvaient d’un côté de l’autre salle, pour ne pas nous transmettre la COVID. C’est pourquoi nous avons organisé des réunions et informé les gens qu’il fallait prévoir de l’espace. Le cinéma, c’est super, mais pas avec la COVID.
Marie : Nous avons eu du mal à trouver un moyen de travailler, car nous pensions au départ sillonner le pays, prendre l’avion, passer du temps ensemble et tourner sur place, en personne.
Niall : Il n’y avait que moi et Marie dans l’équipe et pas vraiment ma mère. Maman est la seule personne qui s’occupe de moi. Si nous avions traversé le pays, j’aurais été tellement fatigué.
Marie : Tourner pendant la COVID recelait quand même une part de joie, parce que nous avons pu nous parler et voir les gens sur Zoom et créer quelque chose, du moins nous l’espérons. Quelque chose d’unique pour nous, mais aussi pour l’époque. Nous ne pouvions pas rester dans la même pièce, pourtant les familles aiment se retrouver dans le même espace, donc c’était un cadeau de pouvoir faire le film malgré tout.
Marie, depuis que vous travaillez avec Niall et sur ce projet, qu’avez-vous retenu de sa structure familiale ? Appliquez-vous une partie de cette ouverture d’esprit pour faire entrer des gens dans votre propre famille ?
Marie : Quand on a grandi dans le monde du théâtre, on a la chance de comprendre qu’une famille de sang, ça va de soi. Mais bien souvent, au théâtre et au cinéma, on adopte les gens qu’on aime. Nos familles s’élargissent lorsque nous nous reconnaissons mutuellement par le cœur, et je crois que c’est ce que Ni a toujours fait. Et c’est tout à fait réel. Très tôt dans notre rapport, il m’a dit que j’étais son ex-femme et que nous allions être amis. Nous avons rompu, mais nous sommes restés amis, pour la vie. Et je pense que c’est très clair pour Ni : les relations se transforment. Il le comprend bien mieux que la plupart des gens que je connais.
Niall : Oui, c’est vrai, mais ce qui est vrai, c’est que Marie est une bonne amie à moi. Ce qui est vrai, c’est que Marie et moi travaillions déjà ensemble, et non l’inverse. Je veux travailler avec elle en permanence, mais en ce moment, elle tourne une série télévisée, Bones of Crows, et aujourd’hui est donc le seul jour où je peux la voir. Je ne suis pas vraiment amoureux d’elle : elle m’a manqué comme amie, pas comme « ex ».
Marie : Les relations changent et se transforment. Pourtant, nos cœurs restent liés l’un à l’autre, d’une certaine manière, comme amis.
Quels sont vos projets après ce film ?
Marie : Niall fait beaucoup de choses. Il a tellement de projets en cours.
Niall : Eh bien, je peux compter sur une subvention composite pour trois projets. Le premier, c’est Cowboy Tempest Cabaret avec Lucy et moi. Nous nous connaissons depuis… longtemps, nous sommes amis de longue date, depuis 2016. On parle de ce qui se passe à propos de Tempest et de ce genre de choses. C’est mon projet, c’est l’un d’entre eux.
L’autre est terminé, il s’appelle The Originals. C’est un documentaire sur les personnes qui ont créé le Caravan Farm Theatre en 1971 ou 1972 : Elia Kirby, Tallis Kirby, Sergio Kirby, Paul et Nans [Kirby]. C’est le deuxième projet.
Et je suis en train de tourner Beauty in the Beast My Life, intégralement sur moi comme artiste et sur la façon dont je dicte mes paroles. Je vais bientôt recevoir un nouvel ordinateur. Je tourne aussi de petites séquences sur Vancouver, pour documenter les choses. Je suis très occupé. Je travaille dans une épicerie, alors je ne réussis pas vraiment à me concentrer.
Pour en revenir à Laissez parler votre cœur, au tout début, mon personnage joue en quelque sorte le rôle du commandant et il est triste de s’être fait trouer la cervelle. [Marie], tu veux en parler ?
Marie : J’ai appris que j’avais rencontré Ni à son retour de la guerre, et qu’il avait subi une très mauvaise blessure à la tête. C’est là que je l’ai vu et que j’ai espéré pouvoir l’aider, et c’est là que nous avons appris à nous connaître. Il était commandant pendant la guerre.
Avez-vous vu Laissez parler votre cœur ?
Niall : Oui, et je trouve que c’est vraiment bien fait. J’ai très envie de le revoir, mais sur grand écran. On doit pouvoir parler à quelqu’un qui a pu le voir. Je veux assister à tout, mais sans le problème de la COVID. Je pensais aux tests de la COVID-19. Si nous n’attrapons pas cette maladie, c’est bien, et alors nous pourrons voyager pour voir les gens à Toronto, montrer le film et le présenter dans des festivals.
Le film correspond-il à ce que vous imaginiez ?
Niall : Je crois bien que oui.
D’après vous, qu’est-ce que le public va retenir de ce film ?
Marie : J’espère que les gens penseront à leur propre famille et aux familles qu’ils ont créées dans un esprit d’ouverture et sans jugement. Et que le public ressentira de la joie à reconnaître les gens pour ce qu’ils sont. J’espère que les gens apprendront à connaître M. Niall McNeil, son travail artistique et le fait que sa démarche, comme artiste, a toujours reposé sur l’inclusion de toutes choses, et parfois en simultané, ce qui procure une joie incroyable.
Niall : Je pense que ce sera bien d’entendre mes enfants s’exclamer : « Ouais, bravo, papa ! » Ce serait chouette d’organiser une fête pour la première, à Vancouver ou à Toronto. Nous n’avons pas parlé du voyage, mais nous allons voir ça avec ma productrice, Shirley Vercruysse, pour savoir si nous pouvons nous déplacer. Nous devons signer des papiers sur le respect des règles pour la COVID. Je veux commencer à le faire pour que le public puisse voir le film, y réfléchir, laisser reposer ce qui monte et se dire : « Hé, bien joué, comment pouvons-nous faire un don ? » Si Marie le veut ou non. C’est vraiment à elle et à son entreprise de décider.
Marie : Ce que nous voulons, c’est que les gens nous donnent de l’argent pour notre prochain projet [rires].
Marie, que ressentez-vous lorsque vous regardez le film ?
Marie : Je ne sais pas toujours où l’on s’en va, mais je suis heureuse d’accompagner Niall et de découvrir ce qui nous attend. Quelles sont les possibilités ? Et maintenant ? Où en sommes-nous ? Que va-t-il se passer ? Beaucoup de grandes questions pour des esprits artistiques, mais nous avons trouvé une sorte de maison qui intègre nos activités, nos identités.
Niall, vous êtes un artiste si polyvalent. Quel est votre moyen d’expression préféré ?
Niall : Parfois, je vais dans mon studio et je réalise des collages. Si j’ai fait une sieste ce jour-là, je me lève frais et dispos, j’ai la tête vide, puis je vais dans mon atelier. Je m’assois pendant une minute et je décide ce que je dois peindre et quelle est l’histoire qui sous-tend la peinture. Il ne s’agit pas seulement de peinture, mais aussi d’esquisses. Je délaisse parfois l’art pour filmer. Je dois m’entraîner avec Alex, peut-être dans la matinée. Je m’entraîne avec des poignées, pour m’améliorer avec ma caméra, pour mieux filmer. Et pour le jeu d’acteur, je suis vraiment doué, mais je ne me souviens pas de ce que j’ai fait.
Depuis combien de temps jouez-vous ?
J’ai commencé quand j’avais cinq ans. Je suis né en 1982, à Ottawa. Toute ma vie, mes parents m’ont emmené à la ferme, à Caravan, depuis que je suis bébé, jusqu’à mes 40 ans. Cela fait 40 ans que je fréquente la ferme. Je suis donc un véritable enfant de Caravan.
Quel est le message de Laissez parler votre cœur ?
Marie : L’ouverture, je suppose, accueillir les gens dans nos vies, les laisser prendre la place qui leur revient comme membres de la famille, parce que c’est plus simple et plus compliqué et que, souvent, c’est simplement la bonne chose à faire. Ces relations sont importantes et ne nous arrivent pas sans raison.
Niall, comment était-ce de voir toute votre famille travailler ensemble dans ce film ?
Niall : Ma grande famille, ma famille de sang, c’est mon père et ses enfants. Il vit si loin et il vieillit. Avoir une famille, c’est fatigant. Je vais aller voir mon père, je ne sais pas encore à quel mois. Et la famille que Marie et moi avons créée — Steven, Lois et Colin —, ils sont adultes maintenant et ils ont leurs propres enfants. Marie en est la mère, et moi, le père. Dans le cas de l’autre famille, la famille Niall McNeil, un des enfants s’est exclamé : « Hé, papa, tu veux sortir avec moi, papa ? » C’est la seule chose qu’ils disent, mon nom ou celui d’un parent. Je suis d’accord avec Mme Clements. Nous devrions voyager, mais la sécurité n’est pas assurée. J’ai mon programme de jour, demain, et maman vient aussi, de 10 h à 15 h.
Marie, comment le film a-t-il évolué depuis l’idée initiale ?
Marie : Ni et moi avions exploré quelques pistes qu’il souhaitait aborder, examiner, étudier, puis nous les avons soumises à l’ONF. Lorsque la production a commencé, nous avons suivi l’imagination de Ni, et donc certaines de ces idées originales se retrouvent dans le film. Par la suite, nous sommes allés dans des endroits inattendus. C’est représentatif de la façon dont les artistes travaillent : nous proposons des choses et nous les modifions une fois à l’intérieur du processus. Nous y avons été fidèles. La nature de l’œuvre évoluait constamment, se transformait, devenait plus grande, plus brillante ou plus étrange. C’est comme ça que tout a évolué.
Si vous deviez décrire le film en quelques mots, que diriez-vous ?
Marie : J’aime le titre, car il suggère en fait de déposer son cœur — le déposer, être ouvert, déposer sa vie et voir ce qui se passe. Je pense que le titre est vraiment bien choisi. Voir des gens déposer leur cœur, ne pas avoir peur d’entrer en contact les uns avec les autres et se montrer ouverts à tout ce qui peut arriver. Comment le décrirais-tu, Niall ?
Niall : Eh bien, j’aime le titre, je veux le garder ainsi. J’ai écrit un scénario et réalisé une production théâtrale, King Arthur’s Night, et j’ai appelé la chanson Lay Down Your Heart à partir des paroles que j’avais inventées pour King Arthur’s Night, au Neworld Theatre. J’y travaille toujours depuis environ 15 ans.
Qu’est-ce qui vous attend ensuite ?
Niall : Après le film, je vais me reposer. Je pense que c’est bon pour moi. Je ne sais pas ce que Marie va faire. Je pense que ça pourrait bien être un super film !
Bande-annonce
Extraits
Contactez l’attachée de presse de l’ONF pour obtenir des extraits de qualité télévisuelle.
Images
Contactez l’attachée de presse de l’ONF pour obtenir des images en haute résolution destinées à l’impression.
Familles de sang et de théâtre de Niall
Équipe
Générique
Scénaristes
Marie Clements et Niall McNeil
Réalisatrice
Marie Clements
Distribution
(par ordre d’apparition)
Niall McNeil
Marie Clements
Joan McNeil
Lindsay Kenyon
Lois Anderson
Steven Hill
James Gillespie
Ken McNeil
Martin Julien
Peter Hinton
Colin Heath
Manon Beaudoin
Paula Danckert
Wayne Lavallee
David Pullmer
Mike McKinlay
James Boatman
Richard Wilson
Productrice
Shirley Vercruysse
Productrice déléguée
Jennifer Roworth
Directeur de la photographie
Mike Mckinlay
Monteuse
Sarah Hedar
Compositeur
Wayne Lavallee
Animateur
Kevin Langdale
Concepteur de la production
James Boatman
Créateur, oeuvre originale
Niall McNeil
Costumières
Yolonda Skelton
Joleen Mitton
Coiffeuse et maquilleuse
Sheleah Bradley
Images additionnelles
Christina Ienna
Paul McCurdy
Steven Turcotte
Prise de son
David Pullmer
Ramsay Bourquin
Nicholas Davey
Gaëlle Komàr
Zan Alexander Rosborough
Chef électricienne
Gaelen Cook
Décorateur
Richard Wilson
Coordonnateur technique
Wes Machnikowski
Coordonnateur de production principal
Nicolas Ayerbe Barona
Coordonnateur de production
Jas Calcitas
Assistantes à la production
Alexa Carrenard Tremblay
Rosey Tyler
Roksan Parfitt
Recherchiste
Caroline Coutts
Conseillère à la production
Joan McNeil
Consultante, culture des personnes handicapées
Jan Derbyshire
Effets visuels
Serge Verreault
Bun Lee
Coloriste
Serge Verreault
Titres
Kevin Langdale
Cynthia Ouellet
Sous-titrage
Zoé Major
Musicienne
Kathleen Nisbet
Conception sonore
Eva Madden
Bruitage
Drew Hagen
Mixage
Chris McIntosh
Remerciements
Barry Danckert
Joe Danckert
Matthew Danckert
Michael Danckert
Paula Danckert
Michael DesMazes
Richard Donat
Sean Fitzpatrick
Caleb Gillespie
Lee Gillespie
Veda Hille
March P. Hutchinson
Tanja Jacobs
Kris Joseph
Yasser Ismail
Ron Kennell
Jeff King
John Koensgen
Maddy Lawson
Darlene Lewis
Cliff Mah
Alex McCooeye
Jim McKenzie
Clare McNeil
John McNeil
Maureen McNeil
Rod McNeil
Matt Miwa
Justin Prevedoros
Eric Ranzenhofer
Kenneth Ryan
Meghan Scott
Monika Seiler
Jeremiah Sparks
Waneta Storms
Madeleine Suddaby
Julie Tamiko Manning
Matthew Tapscott
Nina Taylor
Josh Watts
Jordan Wilson
Mike Wollin
Marcus Youssef
Robert Zobatar
Line 21 Media
Northkamp Studios
Lighthouse Arts Centre — Culture Link CIC
Pie in the Sky Studios
Shoreline Studios
Studio AIR M.S. Media
Yellowhouse Art Centre
Watts Costumes
Archives
Caravan Farm Theatre
Michele M. Cantelon
Tristan Casey
Jim Gillespie
Howard J. Davis
Simon Hayter
Andrée Lanthier
Steven Hill, Leaky Heaven Circus
Luminato, Festival des arts et de la créativité de Toronto
Timothy Matheson
Joan McNeil
Niall McNeil
Marnie Richardson, Centre national des Arts
Neworld Theatre
Marina Szijarto
Talonbooks
William Jans / WRJ Photo
Musique
Don’t Tell Mama Blues
Composée et interprétée par
Wayne Lavallee et Niall McNeil
Lay Down
Paroles et musique
Niall McNeil, Marcus Youssef et Veda Hille
It was a lover and his lass
Interprétée par
Lindsay Kenyon et Niall McNeil
The Ballad of Niall McNeil
Composée par
Colin Heath
Interprétée par
Manon Beaudoin et Colin Heath
We Are Family
Composée par
Bernard Edwards et Nile Rodgers
Interprétée par Sister Sledge
Avec l’autorisation de Rhino Records Inc.
Édition
Warner Chappel Music Canada (SOCAN)
Pour Warner-Tamerlane Publishing Corp.
et Bernard’s Other Music
En accord avec
Warner Music Group Film & TV Licensing
Utilisé avec l’autorisation de Sony/ATV Songs LLC
Tous droits réservés
Mise en marché
Kay Rondonneau
Julie Fortin
Relationniste
Katja De Bock
Administration
Carla Jones
Conseiller juridique
Peter Kallianiotis
Productrice exécutive
Shirley Vercruysse
Filmé sur les terres ancestrales de nombreux peuples et nations : le territoire non cédé des peuples Salish du littoral, à savoir les nations Musqueam, Squamish, Stó꞉lō et Tsleil-Waututh ; les terres ancestrales du Groupe du Traité des Hul’qumi’num représentant les tribus Cowichan, Halalt, Lyackson, Ts’uubaa-asatx et Penelakut ; les terres ancestrales des Wendats, des Anishnabés, des Haudenosaunee, des Métis, des Chippewas et des Mississaugas de la rivière Credit ; le territoire de Mi’kma’ki, terres ancestrales non cédées du peuple micmac ; les terres ancestrales non cédées de Tiohtià:ke de la nation Kanien’keha:ka (Mohawk).
© 2022 Office national du film du Canada
Relations de presse
-
Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
-
L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.