La fin des certitudes
2020 | 45 min 27 s
Français et anglais
Plus d’une décennie après la crise financière mondiale de 2007-2008, qu’en est-il de la mondialisation ? Le cinéaste-philosophe Jean-Daniel Lafond nous ouvre les portes du Forum économique international des Amériques, un gigantesque rassemblement annuel où économistes, financiers et politiciens s’expriment sur les grands enjeux de l’heure. Grâce aux témoignages privilégiés d’une vingtaine d’hommes et de femmes d’influence, La fin des certitudes se présente comme une méditation, à plusieurs voix, sur l’état du monde. Un documentaire d’observation qui tisse un bilan lucide de la mondialisation — avec les idéaux, les désillusions, les craintes et les espoirs qu’elle suscite — et plaide pour la naissance d’un nouvel humanisme, plus inclusif et équitable.
Bande-annonce
Mot du réalisateur
Les révolutions du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle, de la technologie, des communications et de l’énergie transforment notre monde, sans qu’il y ait pour assumer cette évolution inéluctable un véritable leadership politique et d’affaires transnational, ce qui marque à l’évidence la fin des certitudes.
En 2017, le Forum économique international des Amériques (FEIA) remettait en question la mondialisation et l’idée d’un commerce mondial sans frontières, et souvent sans règles. Il proposait de prendre une pause, de discuter et de réfléchir pour mieux comprendre les profonds changements politiques, économiques et socioculturels qui bouleversent notre planète.
Gil Rémillard, président-fondateur du FEIA, m’a persuadé que nous étions en train de construire un nouveau monde, mais que le principal problème était que nous étions confrontés aux petites pièces d’un terrible casse-tête dont nous ignorions l’image finale.
Aujourd’hui, dix ans après la grande récession mondiale de 2008-2009, nous sommes inquiets, nous savons que notre marge de manœuvre est mince, que les écarts et les turbulences de toute nature s’accentuent, et qu’il faut désormais prendre en main le changement (embrace change). En ce sens, la bonne nouvelle, c’est que la révolution des communications pourrait peut-être nous amener sur la voie d’un « nouvel humanisme universel » fondé sur une répartition des richesses plus inclusive et plus équitable.
Toutefois, il y a encore beaucoup de chemin à faire. La planète est malade, le réchauffement climatique est évident et les dommages directs et collatéraux — par exemple, sur les populations migrantes — sont énormes et sans cesse croissants. Chez les Inuit de l’Arctique, les effets deviennent de moins en moins réversibles. En somme, ce film, qui fait l’état des lieux et qui interroge les principaux acteurs de la mondialisation, ose mettre de l’avant une utopie vieille comme le monde, celle qui refuse que l’homme soit condamné à être un loup pour l’homme, ainsi que l’affirmait Thomas Hobbes.
Cette mondialisation engendre un monde en transition et suscite autant de craintes que d’espoirs. Embrasser le changement n’est pas chose facile : cela nous mènera vers un monde nouveau, mais il restera à prouver que ce monde nouveau représentera un pas de plus vers l’humanisation de l’humanité.
Entretien avec le réalisateur
Qu’est-ce qui vous a incité à créer un état des lieux de la mondialisation ?
L’élément déclencheur est un autre film que j’ai fait en 1999 : Le temps des barbares. C’était pour moi une dernière façon de revisiter le 20e siècle et de jeter un éclairage sur le siècle à venir. Dans ce film, qui porte sur les guerres, la violence insensée, la misère et les laissés-pour-compte, il y a une incursion dans la finance, l’économie, le capitalisme et la mondialisation. J’ai tourné à la Bourse de Montréal, qui était à ce moment-là occupée par des opposants à la mondialisation. C’est une scène plutôt forte où des jeunes, non violents, se font tabasser. Ensuite, il y a une conversation avec un militant altermondialiste et des images des manifestations du 25 au 27 mai 1998, à l’occasion de la 4e Conférence de Montréal sur la mondialisation de l’économie, qui est à la base du Forum économique international des Amériques. C’est donc là aussi que je me suis mis à m’intéresser à cet événement encore à ses débuts. Environ 300 personnes du groupe SalAMI s’étaient mobilisées contre l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI) et bloquaient l’accès au Sheraton. Là aussi, les militants se sont fait tabasser et il y a eu plusieurs arrestations. Il s’agit donc de deux séquences dans un film qui parlait de plusieurs autres choses. Mais elles m’avaient particulièrement troublé, et j’ai toujours continué d’y penser.
Vingt ans se sont écoulés entre Le temps des barbares et La fin des certitudes : qu’est-ce qui vous a occupé entre-temps et comment votre perspective sur le sujet a-t-elle évolué ?
Dans les années qui ont suivi, j’ai tourné plusieurs films, entre autres Le faiseur de théâtre, L’heure de Cuba, Salam Iran, Le fugitif, puis Folle de Dieu, qui a été mon dernier film pour un certain temps puisque, pendant cinq ans, j’ai accompagné mon épouse, Michaëlle Jean, dans sa fonction de gouverneure générale et que j’étais pris à 100 %. Autant j’ai eu l’occasion d’observer le monde pendant ce temps, autant je ne pouvais pas filmer ce que j’observais. Durant cette période, je suis donc entré dans un monde complètement différent, j’ai participé à plus de 30 visites d’État et je suis allé là où je n’aurais jamais pu entrer avec une caméra. Après le mandat de mon épouse, je suis revenu à la réalisation avec Un film avec toi, qui résume un peu ce temps passé à Rideau Hall et dans le monde.
En 2016, Gil Rémillard, fondateur du Forum économique international des Amériques, m’a ouvert les portes de l’événement en tant qu’observateur, davantage parce que je suis philosophe que cinéaste. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de prendre l’aventure au sérieux, c’est-à-dire d’entrer dans ce Forum qu’il a fondé en 1995 et que j’avais déjà eu l’occasion de filmer, mais dans un autre camp, c’est le moins qu’on puisse dire !
Quelle est l’importance de cet événement, qui est devenu le cadre de La fin des certitudes ?
En 2017, la Conférence de Montréal accueillait 4300 participants et 250 conférenciers. Selon moi, c’était l’occasion idéale pour qui veut mieux saisir les différentes perspectives de l’économie mondiale, dans toutes les régions du monde. Le film a été tourné de 2017 à 2019, en particulier aux conférences de Montréal et de Paris. J’avais toute la liberté de voir, de participer, de comprendre… et c’est à partir de là que ce film est né.
Saviez-vous dès le départ quelle forme prendrait votre documentaire ?
Je savais surtout ce que je ne voulais pas faire : un film de combat. Je voulais faire un film de débat, un film qui invente son chemin en marchant. L’issue n’était donc pas prédéterminée. Je savais aussi que je voulais faire des tournages sur fond noir : c’était très important pour moi. Quand une personne parle sur fond noir, il n’y a que l’instant qui compte. C’est un espace clos, comme si on était dans la cellule d’une prison ou d’un monastère : il n’y a que deux personnes face à face, l’autre et moi, et bien sûr, hors champ, la caméra et le son. Avec ce dispositif cinématographique, je savais très bien que le véritable défi serait d’en faire une histoire, de créer un propos. Ainsi, la structure s’est dessinée au fil des conversations. C’est pour cette raison que je dis que La fin des certitudes est une espèce d’observatoire d’un moment critique de la mondialisation.
Votre film donne la parole à une vingtaine de participants. Comment avez-vous procédé pour réaliser toutes ces entrevues ?
Je ne suis pas journaliste, je ne pose pas de questions aux personnages : on parle, on échange ensemble. En général, c’est bien plus long comme travail, car on prend le temps de s’apprivoiser ; on n’arrive pas comme ça avec un micro pour obtenir une réponse toute cuite. Donc, je les place devant un fond noir, ils s’assoient et on dialogue. Je connaissais déjà certains intervenants du film, mais pas tous. Alors, ça donne lieu à un dialogue d’une à deux heures maximum. En général, ils se prêtent au jeu et ne voient pas le temps passer. C’est une espèce de démarche socratique d’accouchement de la parole : ils s’abandonnent, dans le bon sens du terme !
Aviez-vous toutefois ciblé certains enjeux liés à la mondialisation qu’il serait intéressant d’aborder ensemble ?
Je voulais d’abord savoir ce qu’il en est aujourd’hui de la mondialisation, dans les temps incertains que nous traversons. C’est une réflexion à plusieurs voix sur l’état du monde et les enjeux de la planète : l’économie, la finance, le capitalisme, l’écologie, les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, les énergies nouvelles, mais aussi les laissés-pour-compte, les migrants, le racisme, les inégalités, et malgré tout, malgré la fin des certitudes, l’espoir d’un monde meilleur à travers le dialogue des civilisations et, pourquoi pas, dans cette humanité interconnectée, l’avènement d’un humanisme universel…
Comment avez-vous sélectionné les participants ?
D’abord, j’ai évidemment tourné bien plus que ce qu’on voit dans le film, et ceci, en toute liberté. J’ai fait mon travail de cinéaste sans aucune pression de la part du Forum économique international des Amériques pour imposer des personnages-vedettes ou censurer des propos. Cela n’a pas été le cas parce que j’ai fait ce film d’une façon indépendante, en coproduction avec l’Office national du film, qui m’a apporté le soutien technique et a investi, et ma propre compagnie, Majda Films International, qui a injecté 25 000 $ en plus de ma rémunération et de mes frais de déplacement, sans oublier deux dons plus modestes. Je ne peux que remercier mon ami Gil Rémillard et le Forum économique international des Amériques qui m’ont laissé toute latitude pour choisir les personnages et ne sont jamais intervenus dans la réalisation du film.
À quel public votre film s’adresse-t-il ?
Il y a plein de gens qui ne peuvent pas voir ce qui se passe au Forum, car n’entre pas qui veut. Je voulais que mon film leur montre ce qu’on peut y observer, et je pense que tous ceux et celles qui se posent deux ou trois questions sur la mondialisation ou l’état du monde peuvent en retirer quelque chose. J’aimerais que les spectateurs du film le prennent comme celui d’un cinéaste-philosophe qui souhaite ouvrir le dialogue, et qui est persuadé que c’est encore possible d’humaniser l’humanité et que la partie n’est pas jouée. Par les temps qui courent, ça vaut la peine d’y penser.
Quel type d’effet souhaitez-vous que votre documentaire produise ?
Pour moi, le rôle d’un film comme La fin des certitudes est de créer un passage, et non de créer la haine de l’autre — ce que Trump fabrique très bien, par exemple. Je ne suis ni un économiste, ni un capitaliste, d’ailleurs : je veux savoir ce qui se passe et quelles sont les chances qu’on s’en sorte. Il était très important pour moi que la parole des personnages soit accessible, c’est-à-dire compréhensible pour à peu près tout le monde, et qu’elle s’adresse à l’autre, par le biais d’un dialogue. En faisant cela, j’ai voulu briser certains clichés.
Avez-vous rencontré des obstacles ou de la résistance en tournant ce film ?
Pas vraiment, ce n’est pas un guet-apens, je n’ai jamais entraîné quelqu’un qui ne voulait pas venir sur le plateau de tournage. Faire un film intègre, ça veut dire que je ne suis pas là pour massacrer les gens ! (Rires.) Il s’agit beaucoup, au contraire, d’amener les personnages à exprimer leurs visions du monde, mais aussi d’aller vers leurs émotions. Je suis sûr qu’on arrive ainsi à en dire plus. Donc, les personnages qui sont dans le film sont là parce qu’ils voulaient y être et parler de ce dont ils ont envie de parler. Et dialoguer longuement a cette espèce de vertu qui emmène les gens presque à l’extrême de ce qu’ils peuvent dire, sans qu’ils se sentent piégés. Ils trouvent leur vraie parole. Et moi, je reste toujours dans la nature du propos de ceux que je rencontre. Je ne détruis pas ce qu’ils disent. Ce qui m’importe, sur le plan philosophique, je le répète, c’est de faire accoucher la parole.
Parmi vos différentes rencontres, est-ce que certaines personnes vous ont surpris ?
Je n’ai pas eu de mauvaises surprises, mais j’ai eu l’occasion de parler avec des personnages étonnants que je ne connaissais pas. Par exemple, Lady Lynn Forester de Rothschild m’a totalement surpris par son propos, qui entre pour moi en contradiction même avec le capitalisme. Elle est là pour parler du partage, pour condamner d’une certaine façon ce qui s’est fait jusqu’à maintenant. Elle le dit très justement : on est allés dans la mauvaise direction avec la mondialisation, à l’envers de ce qu’il fallait faire. Je ne la connaissais pas sous cet angle-là. Dans le film, elle est très exaltée lorsqu’elle parle de partage et d’équité, avec un brillant sens du propos qui peut en défriser certains.
D’autres, comme Siila Watt-Cloutier, apportent aussi un point de vue bien différent de celui des économistes…
Elle non plus, je ne suis pas sûr que tout le monde apprécie son point de vue ! Je la connais bien, comme je connais aussi bien l’Arctique. C’est une militante écologiste remarquable dont le propos est absolument central, parce que, actuellement, la question de la planète et du Grand Nord est fondamentale. Siila explique, dans ses mots à elle, que les Inuit sont les principaux témoins des changements climatiques, mais aussi leurs premières victimes. Je pense qu’elle a vraiment la parole qu’il faut dans ce milieu-là aujourd’hui. Elle n’est pas économiste, mais — justement — elle en dit plus que les gens du monde de l’économie et de la finance. Elle souligne la nécessité que les Autochtones prennent part à la discussion. Dans le cadre de mes actions (2005-2010) aux côtés de mon épouse, alors gouverneure générale du Canada, j’ai constaté les séquelles désastreuses dans le Grand Nord du Réseau DEW (Distant Early Warning Line), les effets de la pollution énorme partout, et on en parle si peu… Je tenais à montrer la situation des Inuit et les conséquences sur les populations. Je suis très content que Siila apparaisse dans mon film et témoigne du combat qu’elle mène pour la dignité de son peuple.
Que signifie pour vous le titre du film ?
Ce titre est venu à la fin : au départ, ça s’appelait Le monde en marche. Mais la pandémie est arrivée, et de mars à août 2020, je n’ai pas pu travailler sur la finition de mon film. Les studios de l’ONF étaient fermés. Cette parenthèse m’a permis de poursuivre ma réflexion, et j’ai compris que ce « monde en marche » annonçait la fin des certitudes.
Je venais de trouver mon titre, il était évident : La fin des certitudes anticipe à peu près tout ce qui est en train de se passer en ce moment, avec la pandémie notamment. La COVID-19, les changements climatiques, la mondialisation, le repli sur soi, les nationalismes et j’en passe… Tout ça renvoie à une situation qui est mondiale : on l’observe chez nous et chez les autres.
La situation économique est grave. La mondialisation, à ses débuts, nous avait fait croire à plein de bonnes choses. On y allait franc-jeu. Ça s’est dégradé pendant la crise de 2008. Maintenant, on n’est plus très sûrs de s’en sortir facilement. On est en bas de l’échelle, sans s’en rendre compte tout à fait. Quand on va ouvrir les yeux, ça va être un peu plus difficile. On n’a plus de certitudes. Comment peut-on prévoir l’avenir aujourd’hui ?
Certaines perspectives exposées dans le film sont plutôt inquiétantes, tandis que d’autres sont plus lumineuses. Comment vous situez-vous par rapport à tout cela ?
Au départ, avant de commencer le tournage en 2017, j’étais un humaniste… et je le suis encore. C’est fondamental. Nous ne serons sauvés que par l’humanisme. Il faut plus d’humanité dans l’humanité, sinon c’est impossible. Mais il y a quand même deux côtés dans le film, c’est vrai. Le côté sombre produit beaucoup d’incertitudes, mais en même temps, il y a de l’espoir : la mondialisation, ce n’était peut-être pas tout à fait idiot. Sauf que la première édition du grand livre de la mondialisation a été un échec. Ça s’est mal passé. Depuis ce temps, on essaie de réécrire le grand livre, car il mérite une sérieuse réédition axée sur des fondements plus inclusifs. Le fossé est grand, car la première mondialisation a laissé trop de gens sur le bord du chemin. C’est ce que les personnages les plus lucides du film, comme Paul Desmarais Jr ou Gérard Mestrallet, voient : il faut renouveler des pactes de solidarité. Et ça, c’est un très beau projet. Mais pour y parvenir, il faut passer de la parole aux actes. Il y a quelques pistes de solution dans le film. C’est une partie importante des défis urgents du 21e siècle. Le film exprime les incertitudes, mais il essaie aussi de dire que tout n’est pas perdu.
Cet état des lieux gagnerait peut-être à être refait dans quelques années, pour faire le point sur tous les sujets abordés dans le film. Envisagez-vous de poursuivre le projet ?
Je travaille actuellement sur un autre projet, mais en même temps, on peut certainement y voir des liens avec La fin des certitudes. C’est un film sur le pouvoir des arts comme outil de changement social, un sujet directement lié à la mission de la Fondation Michaëlle Jean, dont je suis cofondateur et coprésident. La Fondation vise à combattre l’exclusion et le racisme. On travaille surtout avec des jeunes exclus de 17 à 30 ans issus des communautés noires et des Premières Nations. C’est par le pouvoir des arts qu’on leur redonne la parole. On organise des forums nationaux et on travaille avec la plupart des grands musées au pays. Ce projet m’importe beaucoup parce que c’est une façon de montrer ce qui se fait et ce qu’on pourrait faire aussi pour réduire les inégalités.
Images
Intervenants
Équipe
Générique
Recherche
Jean-Daniel Lafond
Scénario
Jean-Daniel Lafond
Réalisation
Jean-Daniel Lafond
Producteur
Jean-Daniel Lafond, André Picard
Montage
Babalou Hamelin
Musique
Catherine Debard
Direction de la photographie
Alberto Feio
Nathalie Moliavko-Visotsky
Pascal Carcanade
Prise de son
Jean-Denis Daoust
Pascal Carcanade
Montage sonore
Mélanie Gauthier
Images additionnelles
Jean-Daniel Lafond
Laurent Cibien
Recherchiste
Pamela Elizabeth Grimaud
Marika Lapointe
Technicien de données
Carlos Narvaez
Assistant à la production
Larissa Christoforo
Hugo Spitz
Audrey Truchon
Éléonore Vinais
Montage en ligne
Denis Pilon
Étalonnage
Denis Pilon
Mixage sonore
Isabelle Lussier
Technicien au montage
Pierre Dupont
Marie-Josée Gourde
Patrick Trahan
Design graphique
Mélanie Bouchard
Cynthia Ouellet
Transcription
Marie-Éden Lafond
Administrateur
Isabelle Limoges
Coordonnateur de production
Julia Dawson
Gabrielle Dupont
Marcia Seebaran
Coordonnateur technique
Daniel Lord
Producteur exécutif
André Picard
Agente à la mise en marché
Karine Sévigny
Coordonnateur à la mise en marché
Eric Bondo
Relations de presse
Marie-Claude Lamoureux
Relations de presse
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.