La couleur de l'encre
2022 | 105 min
Long métrage documentaire
Anglais, espagnol, japonais avec sous-titres anglais
Prix et festivals
Prix du plus beau documentaire et Prix Meilleur documentaire en art contemporainMaster of Art Film Festival, Bulgarie (2024)
Prix du public long métrageFestival du film de Knowlton, Canada (2023)
Meilleure direction photographique dans un long métrage documentaireCanadian Screen Awards, Toronto, Canada (2023)
Prix du jury du meilleur documentaireCalgary Underground Film Festival, Canada (2022)
Nomination - Prix Robert Brooks pour cinématographie documentaire long formatCanadian Society of Cinematographers, Canada (2023)
Sélection officielleVictoria Film Festival, Canada (2023)
Sélection officielleFestival cinéma du monde de Sherbrooke, Canada (2023)
Sélection officielleDocAviv - International Documentary Film Festival, Israël (2023)
Sélection officielleSan Francisco Documentary Film Festival, États-Unis (2023)
Sélection officielleBelleville Downtown DocFest International Documentary Film Festival, Canada (2023)
Sélection officielleFestival international du film sur l'art (FIFA), Canada (2023)
Sélection officielleInternational Film Festival, Hong Kong (2023)
Sélection officielleBarrie Film Festival, Canada (2023)
Sélection officielleTIFF, Toronto International Film Festival, Canada (2022)
Une coproduction de Sphinx Productions et de l’Office national du film du Canada
L’encre est un matériau primordial. Grâce à elle, depuis toujours, nous inscrivons l’évolution de l’humanité. La couleur de l’encre dévoile le mystère et la puissance de cette substance tels que les perçoit Jason Logan, un fabricant d’encre visionnaire de Toronto. Puisant à même les ingrédients que lui offre la nature — herbes, baies, écorces, fleurs, pierres, rouille —, il utilise tout ce qu’il trouve pour produire son précieux liquide. Jason Logan fournit des encres personnalisées à un vaste éventail d’artistes aux quatre coins du monde, d’un bédéiste du New Yorker à un calligraphe japonais. À mesure que les encres prennent vie, son alchimie ludique raconte la couleur qui nous rattache à la terre et nous ramène à la faculté d’émerveillement de l’enfance.
Bande-annonce
Affiche
Synopsis en une phrase
La couleur de l’encre dévoile le mystère et la puissance de l’un de nos plus anciens matériaux tels que les perçoit Jason Logan, un fabricant d’encre de Toronto. Puisant ses couleurs dans la nature — herbes, baies, écorces, fleurs, pierres, rouille —, il utilise tout ce qu’il trouve pour produire son précieux liquide.
À propos de Jason Logan
Jason Logan est un designer, un directeur artistique, un auteur et un artiste de renommée internationale. Ses illustrations paraissent régulièrement dans le New York Times et ses œuvres d’art ont été exposées à New York, Los Angeles et Toronto, ainsi qu’au Yukon. L’American Institute of Graphic Arts, la Society of Publication Designers, le Centre for Social Innovation et le Conseil des arts du Canada ont salué son travail. Son livre le plus récent, Make Ink: A Forager’s Guide to Natural Inkmaking, a été inscrit au palmarès des meilleurs livres de 2018 de The Guardian. Son prochain ouvrage, How to Be a Color Wizard, sera publié dans la nouvelle collection pour enfants du MIT. Jason Logan est le protagoniste d’un documentaire sur l’encre réalisé par Brian D. Johnson et produit par Ron Mann, avec la collaboration de l’Office national du film du Canada.
MOT DU RÉALISATEUR Brian D. Johnson
Pourquoi faire un film sur l’encre ? Comme auteur et journaliste, j’ai passé la plus grande partie de ma vie à travailler avec ce matériau avant que les imprimés ne deviennent virtuels. Je n’y ai jamais beaucoup réfléchi. Comme la plupart des écrivains, je considérais l’encre comme allant de soi. Lorsque j’ai commencé à réaliser des films, après avoir passé des décennies à essayer de comprendre ce qu’il fallait en faire en tant que critique de cinéma, j’ai été enthousiasmé par la matérialité de l’image en mouvement. L’encre était un matériau liquide qui me permettait d’écrire sans mots.
L’encre m’a trouvé par hasard. Lorsque j’ai vu pour la première fois les « tests d’encre » alchimiques de Jason Logan prendre vie sous un objectif macro, j’ai eu l’impression de plonger dans un univers cinématographique inconnu. En tant que critique, je me suis toujours donné pour mission de trouver des films qui me montreraient ce que je n’avais jamais vu auparavant, ce que je ne savais pas que je cherchais. L’envie de voir la vie secrète de l’encre agrandie à l’échelle d’un écran de cinéma m’a poussé à réaliser ce film improbable.
L’histoire était là, bien cachée, mais à la vue de tous. L’encre est un matériau primordial qui nous rapproche comme aucun autre, et entre les mains de Jason Logan, elle n’était plus inerte sur la page. Jason était motivé par une idée audacieuse et originale : le plus ancien outil de mise en récit au monde avait sa propre histoire à raconter.
J’ai fait la connaissance de Jason Logan alors qu’il était directeur artistique de la revue Maclean’s, où j’ai travaillé comme rédacteur artistique pendant 30 ans. Nous avons repris contact en 2014, lorsque je tournais mon film précédent, Al Purdy Was Here, sur un célèbre poète canadien. Jason avait créé sa première encre avec des noix provenant d’un noyer noir planté près de la statue de Purdy dans Queen’s Park, à Toronto. Il s’était ouvert un compte Twitter anonyme pour commenter, du point de vue de la statue, les minuscules incidents qui se produisaient dans le parc. Ses gazouillis se sont inévitablement retrouvés dans le film. Nous l’avons également filmé en train de fabriquer l’encre de noix noires — la séquence a été coupée au montage, mais elle a semé une graine.
Jason Logan et moi avons suivi des trajectoires parallèles. Nous avons tous deux passé la majeure partie de notre vie à travailler dans l’édition, à créer des mots et des images qui sont devenus de l’encre sur du papier. Il n’a jamais eu l’intention de devenir un fabricant d’encre, mais un jour, il a ramassé une noix noire et l’a fait cuire. Quant à moi, je n’ai jamais eu l’intention de devenir cinéaste, mais un jour, j’ai pris une caméra numérique et j’ai commencé à écrire avec des images plutôt que sur elles. Nos parcours se sont rejoints et nous nous sommes retrouvés à suivre tous les deux une ligne d’encre pour voir où elle nous menait.
Le film devait prendre la forme d’un périple, d’une odyssée cartographiée par Google et tournée dans sept pays. Nous en avions couvert trois (le Canada, les États-Unis et le Mexique) lorsque la pandémie de COVID a été déclarée. Ne pouvant quitter le pays, j’ai dirigé des tournages à distance au Japon, en Italie, en Norvège et au Royaume-Uni avec des équipes locales. Jason ne pouvait pas voyager non plus, mais heureusement, ses encres le pouvaient. C’est ainsi qu’il a procédé : en envoyant par courrier des bouteilles d’encre à des artistes du monde entier.
L’encre a été notre boussole. En suivant sa course vagabonde, nous ne pouvions pas prévoir où elle nous mènerait, ni ce qu’elle deviendrait entre les mains d’un bédéiste de Brooklyn ou d’un calligraphe de Tokyo. De la matière première recueillie dans la nature sauvage à la pointe du pinceau, l’encre de Jason a bouclé la boucle, et les artistes qui l’ont révélée au monde n’ont jamais cessé de nous surprendre.
La couleur de l’encre porte sur la curiosité, sur le fait de remarquer ce qui se trouve à nos pieds, de le ramasser et de le regarder de plus près. Pendant notre périple, Jason et moi en sommes venus à constater que la réalisation de films et la fabrication d’encre suivaient un processus similaire : il fallait repérer, collecter, trier, mélanger, intensifier, affiner, tester, préparer et montrer. Nous avons aussi compris que tout résidait dans le processus. L’objectif du film était de saisir la tendresse de ce processus, la magie fugace du contact. Et pour moi qui suis à la fois critique et réalisateur, telle a toujours été la mission essentielle du cinéma : transmettre au public une faculté d’émerveillement durable et en perpétuelle évolution.
– Brian D. Johnson, juillet 2022
Images
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Équipe
Générique
Une coproduction de Sphinx Productions et de l’Office national du film du Canada
Musique originale
Don Kerr
Direction photo
Nicholas de Pencier, CSC
Montage
Robert Kennedy
Production déléguée
Kate Vollum
Production
Sherien Barsoum, Lea Marin et Brian D. Johnson
Production exécutive
Anita Lee
Ron Mann
Avec
Jason Logan
Écrit et réalisé par
Brian D. Johnson
Produit avec la participation de
Rogers Cable Network Fund
Téléfilm Canada
Ontario Créatif
En association avec Documentary Channel
Avec l’aide du Crédit d’impôt pour production cinématographique ou magnétoscopique canadienne
Relations de presse
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Sophie St-Pierre
Attachée de presse, ONF
Cell. : 438-336-6449
s.st-pierre@onf.ca
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.
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Sphinx Productions
La société de production de films documentaires et d’émissions de télévision Sphinx Productions de Toronto, au Canada, produit des films primés depuis 1980. Parmi ses projets récents, on compte le long métrage documentaire de Ron Mann Carmine Street Guitars, sur le légendaire magasin de guitares de Greenwich Village.
http://www.sphinxproductions.com/