HARVEY
2023 | 9 min 03 s
Animation traditionnelle et papiers découpés
Version originale française
Prix et festivals
Premier prix – Meilleur court métrage d'animationFlickers' Rhode Island International Film Festival, États-Unis (2023)
Prix du Meilleur court métrage de la compétition internationaleBuenos Aires International Independent Film Festival (BAFICI), Argentine (2023)
Prix du Meilleur court métrage international de la compétitionCortocircuiti Short Film Festival, Bari, Italie (2023)
Mention spéciale du Jury – Jury EnfantsCountryside Animafest Cyprus, Salamiou, Cyprus (2023)
Prix Jeune Public ● Cinéphiles en herbeFestival Silhouette, Paris, France (2023)
Prix du Meilleur court métrage pour enfants (section Minimest)Animest International Animation Film Festival, Bucarest, Roumanie (2023)
Prix du Meilleur court métrage d'animationNew York City Short Film Festival (NYC Shorts) (2023)
Prix – L’étoile du Meilleur court métrageFestival Voix d'étoiles, Port Leucate, France (2023)
Best Character-Based – Silver AwardLos Angeles Animation Festival (2023)
Sélection officielle – Compétition Courts métrages Jeune publicFestival international du film d'animation d'Annecy, France (2023)
Sélection officielle – Jeune PublicFestival international du court métrage de Clermont-Ferrand, France (2023)
Sélection officielle – Compétition jeunesseREGARD – Festival international du court métrage au Saguenay (2023)
Sélection officielleCarrousel international du film de Rimouski, Québec, Canada (2023)
Sélection officielle – Compétition Tricks for KidsStuttgart International Festival of Animated Film, Allemagne (2023)
Sélection officielle – Section familleFestival Plein(s) Écran(s) (2024)
Plus de prix et sélections
Une coproduction de l’Office national du film du Canada et de Folimage
Court métrage adapté du roman graphique du même nom, HARVEY met en scène un petit garçon qui raconte avec candeur le printemps où son monde a basculé. Par petites touches singulières, cette œuvre lumineuse de Janice Nadeau, sertie dans un écrin musical signé Martin Léon, jette un regard poétique sur le deuil d’un enfant à l’imagination débordante et sur sa façon d’échapper à la disparition d’un parent.
Bande-annonce
Affiche
SYNOPSIS LONG
Intemporel, impressionniste et lumineux, HARVEY, un court métrage adapté du roman graphique du même nom, jette un regard poétique sur le deuil d’un enfant à l’imagination débordante et sur sa façon d’échapper à la disparition d’un parent. Le texte empreint de fraîcheur et l’animation tout en douceur de la réalisatrice Janice Nadeau témoignent des incompréhensions et des frayeurs de l’enfance avec la lucidité dont font preuve les plus jeunes face aux moments charnières de la vie. Sertie dans un écrin de musique signé Martin Léon, cette œuvre ciselée avec la précision et la délicatesse d’un orfèvre est si intime qu’elle touche à l’universel.
Avec la candeur d’un enfant, Harvey nous raconte le printemps où son monde a basculé. Par petites touches singulières, son récit dépeint l’enfilade de moments ordinaires qui ont précédé l’extraordinaire : après un après-midi excitant à jouer dehors avec ses amis, rassemblés autour d’une course de cure-dents filant sur les eaux vives des rigoles, Harvey rentre à la maison, les joues rosées, les pieds mouillés… et reçoit un choc à la vue de la foule attroupée devant chez lui. De son père Bouillon, l’enfant ne voit plus que les objets restés en plan. Pour combler le vide laissé par l’absent, Harvey devra faire appel à son imaginaire.
EN UNE PHRASE
HARVEY jette un regard poétique et lumineux sur le deuil d’un enfant à l’imagination débordante et sur sa façon d’échapper à la disparition d’un parent.
ENTREVUE AVEC JANICE NADEAU
Quelle est l’idée, l’inspiration à l’origine de ce film ?
Le point de départ est bien sûr le roman graphique. Ce qui m’a donné envie de poursuivre et d’augmenter cette histoire dans un film, c’est qu’elle est comme une maison avec des centaines de portes. Et j’ai l’impression que, peu importe la porte que j’ouvre, je vais trouver une façon de l’approcher différemment. Le récit est riche, tout comme les thèmes : la famille, les liens invisibles entre les individus.
Parlez-nous de votre démarche, de votre esthétique particulière.
Le film se passe à l’époque de l’enfance, où la frontière entre le réel et l’imaginaire est facilement franchissable. L’autre élément, c’est qu’il se déroule au printemps. De là est née l’esthétique. On parle de deux printemps dans le récit. Le premier est la période où il y a encore de la neige sale : ça fond pour devenir de la boue, de la sloche… Cette période de transition m’a inspirée : ce n’est pas lumineux comme l’été, c’est un entre-deux, un intermédiaire. Pour l’évoquer, j’ai travaillé au crayon pour l’animation, et il y a eu une étape de « salissage » au fusain afin que le trait soit imparfait, sensible.
Décrivez-nous l’expérience que représente le passage de l’illustration à l’animation.
En illustration, je me concentre sur une seule image pour raconter quelque chose. Je n’ai pas à gérer le temps dans l’image, je peux mettre tous les détails que je veux. Mais dans l’animation, je n’ai pas accès à l’image finale du film. Je travaille donc par couches. Le décor, les objets, les couleurs, les personnages ne se créent pas en même temps, les éléments se superposent comme des pelures d’oignon. Je peux aussi davantage utiliser l’image pour dérouler le récit, grâce aux séquences, au montage, au découpage.
Comment s’est fait le choix de recourir à une seule voix narrative (celle de Harvey) ?
Dans le roman graphique, la convention de la narration, c’est que, lorsque Harvey fait intervenir un personnage, il est écrit : « il a dit », « mon frère a dit », etc. J’ai essayé de transposer cette convention dans le scénario, mais c’était lourd. J’ai alors intégré les voix interprétées par des comédiennes et comédiens, mais ça ne fonctionnait pas non plus. Après beaucoup de recherche, je suis revenue à l’idée d’un récit narré. Quand Harvey raconte l’histoire, il fait toutes les voix, même si elles détonnent parfois.
Comment s’est déroulé le travail avec Martin Léon, qui signe la musique ?
C’est Olivier Calvert, concepteur sonore du film, qui m’a recommandé Martin Léon, car on cherchait une personne capable de composer une musique poétique, mais aussi de proposer différents univers, le film ayant divers rythmes. Martin Léon, c’est un bricoleur, un expérimentateur. Par exemple, pour la scène du salon funéraire, il a demandé à ses musiciens et musiciennes d’improviser, de faire des sons inhabituels. Martin a été vraiment généreux, naturel. Il avait carte blanche et s’est approprié le film en apportant beaucoup de propositions.
Quelles sont les relations professionnelles marquantes que vous avez développées au cours de votre carrière ?
D’abord, Christiane Duchesne, première personne pivot pour moi, m’a présenté des auteures, m’a initiée au travail d’illustration. À l’université et dans le milieu professionnel, Michèle Lemieux, qui est aussi cinéaste aujourd’hui, mais était à l’époque illustratrice, a agi dans ma vie comme mentore sur le plan artistique et de l’enseignement. Claude Cloutier, cinéaste d’animation à l’ONF que j’ai rencontré en 2010, est quelqu’un avec qui je prends énormément de plaisir. Claude est extrêmement généreux, capable de mettre de côté son trait personnel et d’aider les réalisateurs et réalisatrices, de respecter leur style tout en apportant sa vision de cinéaste et de grand dessinateur.
Comment l’ONF et Folimage vous ont-ils permis de pousser plus loin le projet ?
L’ONF offre un contexte de création idéal. C’est vraiment le fondement. Mon producteur, Marc Bertrand, a l’art de dénicher et de rassembler une super équipe de collaborateurs et collaboratrices. Celle du Studio d’animation français est tellement efficace, tellement généreuse ! Tout est mis en œuvre pour qu’on puisse bichonner nos projets. Une fois que la mise en place, la préparation a été achevée, Folimage a pris le relais pour l’animation. La société de production, qui est maintenant passée au numérique, est revenue à quelque chose de plus traditionnel avec HARVEY. Elle a réuni une chouette petite équipe pour réaliser une partie du film en papier découpé sur table, une de ses spécialités. Là aussi, on m’a proposé des solutions, une approche très constructive pour le bien du film.
Extraits
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Images
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Équipe
Générique
Un film de
Janice Nadeau
Tiré du livre de Hervé Bouchard
Illustré par Janice Nadeau
Éditions de La Pastèque
Musique originale
Martin Léon
Avec la voix de
Laurent Lemaire
Conception sonore
Olivier Calvert
Montage
Oana Suteu Khintirian
Conseil à la réalisation
Claude Cloutier
Chefs animation
Claude Cloutier
Marc Robinet
Animation traditionnelle
Clément Céard
Nahid Kazemi
Sylvie Léonard Victorino
Janice Nadeau
Angélique Paultes
Morten Riisberg Hansen
Mélissa Rousseau
Animation papier découpé
Pierre-Luc Granjon
Sophie Roze
Décors
Simon Jacquart
Janice Nadeau
Opératrice des scans
Frédérique Lecront
Assistante animation
Charlotte Trolliet
Fabrication pantins
Sophie Roze
Direction de la photographie
Sara Sponga
Chef compositing
Christophe Gautry
Recherches couleur
Maryse Tuzi
Recherches compositing
Izù Troin
Infographie
ZABELLE inc.
Alexandre Morin
Stagiaires animation
Lucile Grivelet
Charlotte Trolliet
Montage animatique
Hervé Guichard
Enregistrement des voix animatique
Loïc Burkhardt
Pierre Yves Drapeau
Voix animatique
Vito Burkhardt
Léo Meunier
Direction de plateau
Manon Arsenault
Kathleen Fee
Voix supplémentaires
Judith Baribeau
Eve Gadouas
Pierre Lenoir
Michel Perron
Enregistrements sonores
Luc Léger
Geoffrey Mitchell
Bruitage
Nicolas Gagnon
Arrangement musical
Philomène Gatien
Martin Léon
Orchestrations
Philomène Gatien
Flûte
Noémie Caron-Marcotte
Claviers additionnels, programmation
Philomène Gatien
Violoncelle
Sheila Hannigan
Piano, percussions
Martin Léon
Clarinette
Jean-Denis Levasseur
Cor français
Lyne Santamaria
Mixage sonore
Geoffrey Mitchell
Montage en ligne
Denis Pilon
Titres
Cynthia Ouellet
Équipe | Office national du film du Canada
Direction technique
Eric Pouliot
Spécialiste technique en animation
Yannick Grandmont
Coordination technique
Mira Mailhot
Esther Viragh
Coordination de studio
Rose Mercier-Marcotte
Laetitia Seguin
Administration
Karine Desmeules
Coordination principale de production
Josiane Bernardin
Camila Blos
Conseil juridique
Peter Kallianiotis
Mise en marché
Karine Sévigny
Équipe | Folimage
Direction de production
Solenne Blanc
Direction technique
Patrick Tallaron
Direction administrative et financière
Sophie Flament
Administration
Isabelle Brocal Lahittette
Distribution
Jérémy Mourlam
Remerciements spéciaux
Hervé Bouchard
Frédéric Gauthier et les Éditions de La Pastèque
Jens Hahn
Marie-Francine Hébert
Félix Villeneuve et Yves Ramon
Remerciements
Patricia Epaillard
Frédéric Provost
Johan Reymond
Consultants
Maude Bouchard
Alexis Hunot
Nicola Lemay
Office national du film du Canada
Production
Marc Bertrand
Production déléguée
Anne-Marie Bousquet
Production exécutive
Christine Noël
Julie Roy
Folimage
Production déléguée
Reginald de Guillebon
Production exécutive
Pierre Méloni
Direction du développement
Corinne Destombes
HARVEY
Office national du film du Canada | Studio d’animation Folimage
Avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée
© 2023 Une coproduction de l’Office national du film du Canada et de Folimage
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est un chef de file dans l’exploration de l’animation comme forme d’art, de mise en récit et de contenu innovateur pour les nouvelles plateformes. Il produit des œuvres d’animation audacieuses dans ses studios situés à Montréal, mais aussi partout au pays, et collabore avec les créateurs et créatrices les plus en vue de la planète dans le cadre de coproductions internationales. Les productions de l’ONF ont remporté plus de 7000 récompenses, dont, en animation, 7 Oscars et 7 Grands Prix du Festival d’Annecy. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.
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Folimage
Créé en 1981 par Jacques-Rémy Girerd, Folimage est, depuis 2016, intégré au groupe Hildegarde, fondé et présidé par Reginald de Guillebon. Installé à Valence (France), le studio défend une ligne éditoriale exigeante et favorise les points de vue de créateurs et de créatrices avec des univers atypiques et des techniques d’animation singulières. La Résidence d’artistes, qui produit depuis 25 ans des courts métrages d’auteures et d’auteurs internationaux, en est une parfaite illustration. Au fil des décennies, cette galaxie animée, qui combine production, prestations, fabrication et distribution, a su s’adapter aux évolutions du marché.