Gulîstan, Terre de roses
2016 | 86 min 10 s
Prix et festivals
Meilleur long métrageFestival de films de Milan 2016
Prix meilleur espoir Québec/CanadaRIDM 2016
Prix Spirit et Prix du publicEBS International Documentary Festival 2016
Primer Premio Tiempo de HistoriaValladolid International Film Festival 2016
Prix de la sélectionDoc Alliance 2016
Meilleur documentaire kurdeDuhok International Film Festival 2016
Prix du juryTrento Film Festival, Italy 2017
Prix du juryLake Como Film Festival 2017
Prix du jury et Prix Circolo AmerindianoDiritti a Todi, Human Rights International Film Festival 2017
LE FILM
Elles appartiennent au PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, qui est aussi un mouvement de guérilla. En plus de défendre le territoire kurde en Irak et en Syrie, elles luttent contre Daech (le groupe armé État islamique), tout en incarnant un idéal révolutionnaire axé sur l’émancipation des femmes. Le film nous livre les réflexions et aspirations de ces combattantes aguerries, dont Rojen et Sozdar, tout en nous invitant à partager leur intimité.
À l’heure où la lutte contre Daech s’intensifie au Moyen-Orient, ces guérilléras sont aux premières loges du combat contre la barbarie. Gulîstan, Terre de roses est une fenêtre ouverte sur un monde méconnu au sein duquel se dessine le visage occulté de cette guerre médiatisée : le visage féminin et féministe d’un groupe révolutionnaire uni par une même vision de la liberté.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE
Éprises de justice, elles sont aux premières loges d’un combat de libération au Moyen-Orient. Ces jeunes femmes, pour qui les armes n’ont plus de secret, appartiennent à la branche armée du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, qui est aussi un mouvement de guérilla actif. Le groupe défend les régions kurdes victimes des attaques militaires des pays avoisinants. Aujourd’hui, ces guérilléras combattent Daech (le groupe armé État islamique) près des frontières de l’Irak et de la Syrie. Le documentaire Gulîstan, Terre de roses met en lumière le quotidien de ces femmes qui luttent collectivement pour un idéal révolutionnaire. Plusieurs d’entre elles, et plus particulièrement Rojen et Sozdar, nous livrent sans détour leurs réflexions et leurs aspirations, tout en nous invitant à partager leur intimité.
Leur camp est situé dans les montagnes du Kurdistan truffées de mines où elles mènent une vie de nomade assujettie aux exigences de la guérilla. Alors que leur chef, Abdullah Öcalan, est emprisonné par le régime turc depuis 1999, ces combattantes du PKK poursuivent leur lutte pour l’instauration d’un système démocratique plus juste. En pleine nature, elles suivent une formation idéologique et pratique avant d’être envoyées sur la ligne de front. Dans une atmosphère de camaraderie militante, leur quotidien se déroule au rythme des réunions politiques, des cours de stratégie, de l’entraînement physique et du maniement des armes. En leur donnant une voix, le film capte les activités ritualisées de ces femmes ainsi que les liens affectifs et intellectuels qui les unissent. Avec sincérité et authenticité, elles se dévoilent à la réalisatrice, alors que nous sommes les témoins privilégiés de ces moments suspendus, volés à la guerre.
Chacune de ces femmes a son histoire. Âgée de 23 ans, Rojen se sent coupable d’avoir laissé derrière elle sa famille, et en particulier sa mère, pour aller combattre sur le terrain. Mais l’appel de la lutte révolutionnaire a été le plus fort. Malgré les rigueurs de la discipline militaire, elle se sent désormais en paix avec sa décision qu’elle a prise en secret. Rojen voit son engagement comme un gage de solidarité envers toutes les femmes, puisqu’elle s’est enrôlée au sein d’un mouvement qui travaille à leur éducation politique et à leur émancipation face à l’omniprésence du pouvoir masculin. Comme le reste de sa troupe, Rojen est impatiente de recevoir la permission d’aller en guerre.
Quant à Sozdar, compte tenu de son âge et de sa très longue implication dans le Parti, elle est un peu la conscience et l’âme bienveillante du groupe. En tant que tireuse d’élite, elle a participé à plusieurs combats et connaît bien les conséquences de la guerre. Par moments, elle se confie face à la caméra en dialoguant avec la réalisatrice. Dans un abri de fortune s’installe alors un huis clos où la vidéo tient lieu de journal intime. Féministe convaincue, Sozdar estime que la femme est à l’origine de tout. Pour elle, c’est la femme qui met au monde le peuple, elle représente la force morale par excellence. Sozdar conspue par ailleurs le capitalisme qu’elle considère à l’origine de toutes les politiques opprimantes et sexistes. Alors que la guerre approche, Sozdar explique qu’elle croit en l’avènement d’un vrai régime démocratique au Kurdistan et partout ailleurs, un idéal qui mérite à ses yeux tous les sacrifices.
Gulîstan, Terre de roses est aussi un film sur l’attente. Au loin, l’ennemi s’active et menace, alors que chacune de ces femmes n’a qu’une envie : celle de déloger le groupe armé État islamique de son territoire. Si ces combattantes aguerries occupent une place centrale au sein de l’organisation du PKK, elles apportent aussi une tonalité différente à la lutte armée. Au milieu des montagnes rocailleuses et du désert aride, elles sont l’avenir d’un peuple et portent avec assurance un idéal au service duquel elles ont engagé leur vie. À l’heure où la lutte contre Daech s’intensifie au Moyen-Orient, ces femmes sont à l’avant-scène du combat contre la barbarie. Ce film est une fenêtre ouverte sur un monde méconnu au sein duquel se dessine le visage occulté de cette guerre médiatisée : le visage féminin et féministe d’un groupe révolutionnaire uni par une même vision de la liberté.
À propos du Kurdistan
Les Kurdes forment le plus grand peuple apatride au monde. Depuis l’accord du traité de Lausanne, datant de 1923, ils sont divisés entre la Turquie (20 millions), l’Iran (8 millions), l’Irak (6 millions) et la Syrie (2 millions). Le terme Kurdistan – pour désigner le pays des Kurdes – n’est légitime que depuis 2005, en Irak, à la suite du référendum lancé par Massoud Barzani, président de cette région aujourd’hui autonome. Les Kurdes sont à 80 % musulmans, mais d’autres confessions telles que l’alévisme, le yézidisme, le yaresanisme, le christianisme et le judaïsme sont pratiqué
À propos du PKK
Fondé en 1978 par Abdullah Öcalan et armé en 1984, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) est d’abord un mouvement de guérilla d’inspiration marxiste-léniniste visant l’indépendance des régions à majorité kurde. Depuis 2005, le Parti prône un nouveau système politique nommé le Confédéralisme démocratique, lequel revendique l’auto-gérance du peuple en appliquant une démocratie directe. Le PKK figure sur la liste canadienne des organisations terroristes.
Bande-annonce
Matériel promotionnel
Équipe
Images
Générique
Scénario, recherche et réalisation
ZAYNÊ AKYOL
Avec
SOZDAR CUDÎ
ROJEN BÊRÎTAN
NUPELDA HEREKOL
ŞÎLAN DOXAN
SOZDAR CEMAL
AVAŞÎN ŞÎLAN
DEVRÎM CIZÎRÎ
EVÎNDAR DELÎLA
EDESSA AMARA
ZOZAN BOTAN
BÊRÎTAN DERÎK
AZER PEPULE
ADAR ARARAT
BERÇEM AMED
RONAK GEVER
ÊRÎVAN MAKO
AHMET RUBAR
FERIDE ALKAN
ROZA SILA NÛDA
NUJÎN DÊRÎK
BINEVŞ BATMAN
DURAN KALKAN
CUMA BILIKÎ
RÛBAR TEYÎ
MEDYA HUNER
VÎYAN DILARA
DAYAN EFRÎN
TAVÎN TÊKOŞÎN
BÊRÎTAN URFA
BÊRÎVAN SARYA
SERBEST ZAGROS
BÊRÎVAN DERSÎM
AXÎN KIÇÎ
HÊVÎDAR DEVRÎM
NUDA XEMGÎN
TÎRÊJ SERHED
BÊRÎVAN EFRÎN
ŞÎMAL DILSOZ
DELÎL CUDÎ
KENDAL AMANOS
XELÎL GEVER
SIMKO SORKÊW
DILBIRÎN GEWER
HEREKOL KIÇÎ
Directeur de la photographie
ETIENNE ROUSSY
Monteur
MATHIEU BOUCHARD-MALO
Assistante à la réalisation
PAMINA DITTMANN
Images supplémentaires
ZAYNÊ AKYOL
Preneur de son Turquie
VINCENT LAROCHE-GAGNON
Preneur de son Kurdistan (Irak)
ADEL TON
Prise de son additionelle
SHAHRAM AHMADIAN
Productrice associée
ZAYNÊ AKYOL
Directrices de production Montréal
SARAH MANNERING
FANNY DREW
Directeur de production Turquie et Irak
SAID NUR AKKUŞ
Coordonnatrice de production
CONSTANCE MALPEL
Comptable de production
PASCAL LAROSE
Assistants de production
JANNA HEINE
NIHAT NUYAN
ERDAL KIRIK
IMAD LEZGIN
Chauffeur Kurdistan (Irak)
SERDAR ALTÜRK
Conseillère à la scénarisation Canada
DIANE POITRAS
Conseiller à la scénarisation Allemagne
MEHMET AKTAŞ
Superviseure de postproduction
Assistante monteuse
ANDRÉE-ANNE ROUSSEL
Concepteur sonore
OLIVIER CALVERT
Compositeur musical
CHRISTOPHE LAMARCHE-LEDOUX
Extrait musical
« Le Dine » de Elif et Remzi
Monteur en ligne (ONF)
YANNICK CARRIER
Techniciens au montage numérique (ONF)
PIERRE DUPONT
ISABELLE PAINCHAUD
PATRICK TRAHAN
Mixeur sonore (ONF)
SERGE BOIVIN
Bruiteuse
LISE WEDLOCK
Technicien à l’enregistrement du bruitage (ONF)
GEOFF MITCHELL
Graphistes
MARIE-CLAUDE MARQUIS
GABRIEL JASMIN
Équipe ONF
Agent de mise en marché
FRANÇOIS JACQUES
assisté de
MICHELLE ROZON
Administratrice
SIA KOUKOULAS
Coordonnatrices de production
CHINDA PHOMMARINH
ISABELLE LIMOGES
Adjointe administrative
PASCALE SAVOIE-BRIDEAU
Coordonnatrice technique
MIRA MAILHOT
Productrice déléguée
MÉLANIE LASNIER
Conseiller légal
RÉMY KHOUZAM
Assurances
GLOBALEX
Financement intérimaire
BANQUE NATIONALE
Traduction
ZAYNÊ AKYOL
T&S COOP
BERIVAN ALMAMİ
HATICE AKTAŞ
Sous-titrage français et anglais
ZAYNÊ AKYOL
T&S COOP
Sous-titrage allemand
mîtosfilm
Producteurs exécutifs
YANICK LÉTOURNEAU
COLETTE LOUMÈDE (ONF)
MEHMET AKTAŞ
Producteurs
SARAH MANNERING
FANNY DREW
YANICK LÉTOURNEAU
MEHMET AKTAŞ
NATHALIE CLOUTIER (ONF)
DENIS McCREADY (ONF)
Une coproduction Canada-Allemagne
avec l’aide financière du programme d’aide aux jeunes créateursde la SODEC
Produit par
Périphéria
en coproduction avec
mîtosfilm
et
l’Office national du film du Canada
Relations de presse
-
Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
-
L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.