Graver l'homme : arrêt sur Pierre Hébert
2024 | 75 min.
Documentaire
Version originale française, sous-titres anglais
Une production de l’Office national du film du Canada
Depuis les années 1960, l’illustre cinéaste d’animation Pierre Hébert a tout expérimenté : de l’animation abstraite à des propositions plus narratives, en passant par le collage, le dessin et la performance en direct. À l’aide d’une mise en scène sensible en noir et blanc transpercée d’éclats animés, Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert suit le fil d’Ariane de la gravure sur pellicule pour nous transporter dans le labyrinthe inspirant que forment la vie et l’œuvre de Pierre Hébert. Grâce à une approche intimiste et créative qui rend hommage au travail protéiforme d’Hébert, les parcours de l’homme et du créateur ne font plus qu’un. Loïc Darses s’appuie à son tour sur la conception de nouvelles images pour graver l’empreinte d’un artiste d’exception qui, encore aujourd’hui et alors même qu’il lutte contre la maladie, persiste à créer pour mieux transmettre de nouvelles formes de vie.
EN UNE ET DEUX PHRASES
EN DEUX PHRASES
À l’aide d’un travail sensible en noir et blanc transpercé d’éclats animés, Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert suit le fil d’Ariane de la gravure sur pellicule pour nous transporter dans le labyrinthe inspirant que forment la vie et l’œuvre de l’illustre cinéaste d’animation Pierre Hébert. Loïc Darses grave l’empreinte d’un homme d’exception qui, encore aujourd’hui, persiste à créer pour mieux transmettre de nouvelles formes de vie.
EN UNE PHRASE
Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert nous transporte dans le labyrinthe inspirant et poétique que forment la vie et l’œuvre du cinéaste d’animation Pierre Hébert.
SYNOPSIS LONG
« Chaque film tente de répondre à un mystère. » Cette phrase évocatrice de Pierre Hébert correspond parfaitement au documentaire créatif et émouvant que Loïc Darses consacre à l’illustre cinéaste d’animation. Bien que la gravure sur pellicule demeure le langage privilégié d’Hébert, son œuvre se distingue par la multitude des techniques et des genres qu’il a explorés. Depuis les années 1960, Pierre Hébert a tout expérimenté : de l’animation abstraite à des approches plus narratives, en passant par le collage, le dessin et la performance en direct. À travers ces différentes méthodes, l’ancien étudiant en anthropologie n’a eu de cesse de réfléchir aux enjeux du monde. Si certains de ses films peuvent être associés à une forme de cinéma militant, il serait toutefois plus juste d’affirmer, pour reprendre ses mots, qu’il n’a jamais cessé de tenter de capter « l’embrasement fugitif et insaisissable de la pensée ».
À l’aide d’un travail sensible en noir et blanc qui fait la part belle aux éclats animés du cinéaste, Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert suit le fil d’Ariane de la gravure sur pellicule pour nous transporter dans le labyrinthe inspirant que forment la vie et l’œuvre de Pierre Hébert. Dès ses premiers plans, le film procède selon un double mouvement évocateur. À mesure que la caméra avance lentement dans des environnements obscurs, transpercés de fulgurances abstraites, un visage calme apparaît. Suggérant que l’homme est indissociable de l’artiste, Loïc Darses déploie une mise en scène qui vise à rendre visibles et concrets le corps et le travail de Pierre Hébert. À l’image de la passion d’Hébert pour l’archéologie, le film gratte ainsi les multiples couches d’un travail protéiforme pour en révéler la profonde cohérence.
Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert épouse une structure chronologique qui permet de recueillir les réflexions du cinéaste d’animation sur les grandes étapes de sa carrière artistique, de ses débuts fulgurants à l’ONF avec une série de courts métrages abstraits initiée par Op Hop – Hop Op (1966) à son cycle récent de documentaires animés Lieux et monuments. Porté par la parole d’Hébert, le film abolit progressivement le sentiment de distance intrinsèque au genre biographique. Grâce à une mise en scène intimiste et poétique rendant hommage au travail sur les différentes couches de l’image et la multiplication des formes qui est au cœur de la démarche d’Hébert, les parcours de l’homme et du créateur ne font plus qu’un.
Inspiré par l’intarissable soif de découverte qui continue d’habiter Pierre Hébert alors même qu’il lutte contre la maladie, le film de Loïc Darses ne cesse de s’approcher imperceptiblement de son sujet afin de capter respectueusement ses réflexions humbles, lucides et déterminées. Évoquant les inévitables sacrifices personnels, les bonheurs ainsi que les moments de doute et de transcendance qui l’ont marqué, Hébert se livre avec franchise et émotion. Fruit d’une véritable rencontre humaine entre deux cinéastes de générations différentes, Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert perpétue le geste et immortalise l’empreinte d’un artiste d’exception qui, encore aujourd’hui, persiste à créer pour mieux transmettre de nouvelles formes de vie.
Extrait (clip promotionnel)
Affiche
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Images
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Équipe
Générique
Recherche, scénarisation et réalisation
Loïc Darses
Montage
Philippe Lefebvre
Direction de la photographie
Louis Turcotte
Gravure sur pellicule
Pierre Hébert
Musique originale et interprétation
Marc-Antoine Barbier
Conception sonore
Ilyaa Ghafouri
Direction de production
Audrey-Ann Dupuis-Pierre
Direction de la photographie additionnelle
Nicolas Canniccioni
1re assistante caméra
Camille Dubord-Gendreau
Cadrage
Christophe Fortin
Cadrage additionnel
Camille Dubord-Gendreau
Direction artistique
Camille Barrantes
Assistance aux décors
Judith Maltais
Evelyne Morin
Consultant au support, film 16 mm
Karl Lemieux
Prise de son
Thomas Sédillot
Prise de son additionnelle
Jean-François Caissy
Alexandre Leblanc
Chef électricien
Éric Dionne
Best boy éclairagiste
Francis Galarneau
Éclairagiste
Gabriel Desrochers Grandmont
Chef machiniste
Guillaume Claveau
Best boy machiniste
David S. Blouin
Machinistes
Alexis Philippe
Alexandre Schippers
Assistance à la production
Hippolyte de Chanlaire
Marco Paulo Santos
Photographie de plateau
Justine Dorval
Montage en ligne et étalonnage
Yannick Carrier
Conception graphique
Cynthia Ouellet
Infographie
Mélanie Bouchard
Alain Ostiguy
Design graphique
Principal
Enregistrement sonore
Luc Léger
Bruitage
Paul Hubert
Mixage
Shelley Craig
Coordination technique
Lyne Lapointe
Direction technique
Eric Pouliot
Spécialiste technique en animation
Yannick Grandmont
Coordination de studio
Rose Mercier-Marcotte
Administration
Karine Desmeules
Coordination principale de production
Josiane Bernardin
Conseil juridique
Peter Kallianiotis
Libération des droits
Nellie Carrier
Agent(e)s de mise en marché
Nathalie Guérard
François Jacques
Coordonnatrice de la mise en marché
Julie Fortin
Relationniste de presse
Nadine Viau
Extraits | Office national du film du Canada
Films de Pierre Hébert
Adieu Bipède, 1987
Autour de la perception, 1968
Chants et danses du monde inanimé – Le métro,
Entre chiens et loup, 1978
Étienne et Sara, 1984
Explosion démographique, 1967
La lettre d’amour, 1988
La plante humaine, 1996
Love addict, 1986
Notions élémentaires de génétique, 1971
Op Hop – Hop Op, 1966
Opus 3, 1967
Père Noël, père Noël !, 1974
Souvenirs de guerre, 1982
Film de Norman McLaren
Blinkity Blank, 1955
Extraits | Collection de la Cinémathèque québécoise
Film de Pierre Hébert
Histoire verte (Histoire grise), version originale 1962 et version restaurée 2005
Conte de la mère loi sur le cinéma, pellicule gravée lors de l’occupation du Bureau de surveillance du cinéma, 1975
Film de Robert Daudelin
Pierre Hébert graveur, 1964
Film de Réal La Rochelle
Faire un film, Collège Montmorency – Service audiovisuel, 1984
Extraits | Vidéographe
Films de Pierre Hébert
Berlin – Le passage du temps (Lieux et monuments 10), 2018
Herqueville, 2007
John Cage – Halberstadt (Lieux et monument 5), 2013
La statue de Giordano Bruno, 2005
La statue de Robert E. Lee à Charlottesville (Lieux et monuments 9), 2018
Le film de Bazin (Lieux et monuments 8), 2017
Le mont Fuji vu d’un train en marche (Lieux et monuments 3/11), 2021
Mais un oiseau ne chantait pas, 2018
Place Carnot – Lyon (Lieux et monuments 2), 2011
Rivière au tonnerre (Lieux et monuments 4), 2011
Scratch (Triptyque 3), 2016
Extraits |Collection personnelle de Pierre Hébert
Adieu Leonardo, performance de gravure en direct avec les musiciens Jean Derome, Robert Marcel Lepage et René Lussier, 1987
Balade sur Blinkity Blank, performance mixte avec Andrea Martignoni, 2014
Confitures de Gagaku, performance de gravure en direct sur la musique de Jean Derome, 1986
Conversations, performance de gravure en direct au centre d’artistes Obscure, 1987
Extraits |Musique
Ornette Coleman, Explosion démographique, 1967
Jean Derome, Robert Marcel Lepage et René Lussier, Adieu Bipède, 1987
Pierre Hébert, Opus 3, 1967
Andrée Paul, Notions élémentaires de génétique, 1971
Extraits |Musique
Marie Bernard (voix), Souvenirs de guerre, 1982
Maurice Blackburn, Blinkity Blank, 1955
Jean Derome, « Ouareau (haïkus) », Confitures de Gagaku, Les Disques Victo, 1986
Pierre Hébert, Op Hop – Hop Op, 1966
Robert Marcel Lepage, La lettre d’amour, 1988
Robert Marcel Lepage, « Le déluge », « Malheur au pays » et « Weli Weli », La plante humaine, 1996
Robert Marcel Lepage, Le film de Bazin (Lieux et monuments 8), 2017
Robert Marcel Lepage et René Lussier, Chants et danses du monde inanimé – Le métro, 1985
Michael Lonsdale et Sotigui Kouyaté (comédiens), La plante humaine, 1996
René Lussier, Étienne et Sara, 1984
Andrea Martignoni, Histoire verte (Histoire grise), version restaurée, 2005
Normand Roger (arrangement musical), Souvenirs de guerre, 1982
Joseph Rouleau et Domini Blythe (voix), La plante humaine, 1996
Extraits|Textes
Pierre Hébert, Faire un film, 1984
Serge Meurant, Étienne et Sara, Éditions du Noroît, 1984
Pierre Hébert, Toucher au cinéma, Somme toute, 2021. Nous remercions les Éditions Somme toute de nous avoir permis d’utiliser un extrait de l’œuvre.
Archives photographiques
Benoît Allaire
Archives ONF
Guy Borremans
Chris Brouwer
William Claxton, gracieuseté de Demont Photo Management, LLC
Fondation Len Lye, S5917 Artiste Len Lye at work, gracieuseté de la Fondation Len Lye, Stills collection : Ngā Taonga Sound & Vision
Arnold Gassan
Alain Gauthier, collection de la Cinémathèque québécoise
Michel Gauthier
Céline Guenancia
Christine Guest
Réal La Rochelle
Brian Merrett, Musée des beaux-arts de Montréal
John Porter
Marcia Seebaran
Affiches – Cinémathèque québécoise
Chants et danses du monde inanimé – Le métro, évènement cinéma et musique
La symphonie interminable, ciné-animation
La symphonie interminable, performance cinéma et
musique
Affiches – Pierre Hébert
La plante humaine, spectacle cinéma et musique
Op Hop – Hop Op
Affiche et Images
François Bienvenue (graphisme ), couverture de l’album Confitures de Gagaku, Les Disques Victo
Pierre Hébert (gravure), couverture de l’album Confitures de Gagaku, Les Disques Victo
Pierre Hébert (image), Doppelkonzert
Pierre Hébert (image), La symphonie interminable
Robert Marcel Lepage (graphisme), La symphonie interminable
L’art pariétal : langage de la préhistoire, écrit par André Leroi-Gourhan, Éditions Jérôme Million
Roxy Ulm et Bob Ostertag, (graphisme), affiche Material Ausgabe
Remerciements du réalisateur
Pierre Hébert
Sylvie Massicotte
Karl Lemieux
Marcel Jean
Pierre-Mathieu Fortin
Romane Garant Chartrand
Sophie Leblond
Alexandre Lefebvre
Remerciements spéciaux
Cinémathèque québécoise
Freddy Denaës
Jean Derome
Étienne Hébert
Robert Marcel Lepage
René Lussier
Remerciements
Louise Bédard
Marco de Blois
Desirae Brakhage
Marilyn Brakhage
Pierre-Laurent Chénieux
Denardo Coleman
Nicolas Dulac
Suzanne Dussault
FH Studio
David Fortin
Eric Gagnon
Hélène Girard
Louis Hone
Silvia Kindl
Dani Kouyaté
Alex LeBlanc
Jean-Pierre Lefebvre
Pierre Letarte
Sara Meurant
Bob Ostertag
Sébastien Perreault
Théâtre Rialto
Claude Simard
Nicole Tremblay
Production
Marc Bertrand
Production associée
Audrey-Ann Dupuis-Pierre
Production déléguée
Mélanie Boudreau Blanchard
Production exécutive
Christine Noël
Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert
Studio d’animation du Programme français
© Office national du film du Canada, 2024
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.