FRANCHIR LA LIGNE
2018 | 80 min 30 s
Sélections et prix
Sélection officielleDOXA Documentary Film Festival, Vancouver, British Columbia (2019)
Sélection officielleFIN Atlantic International Film Festival, Halifax, Nova Scotia (2019)
Sélection officielleCalgary International Film Festival, Calgary, Alberta (2019)
Sélection officielleCinéfest Sudbury International Film Festival, Sudbury, Ontario (2019)
Sélection officielleParrsboro Film Festival, Parrsboro, Nova Scotia (2019)
Dans le sport amateur et professionnel, l’homosexualité reste taboue. Chez certains de nos athlètes, une grande pression s’ajoute à celle de la performance : sortir ou non du placard. Au nom de la relève sportive, ils cassent les préjugés.
Synopsis
SYNOPSIS COURT
Dans le sport amateur et professionnel, l’homosexualité reste taboue. Peu d’athlètes osent sortir du placard de peur d’être stigmatisés. Une pression s’ajoute à celle de la performance : affirmer ou non son orientation sexuelle.
Brisant l’omerta qui règne sur le terrain, sur la glace ou dans le vestiaire, Franchir la ligne pose un regard touchant et inédit sur quelques-uns de nos athlètes gais et lesbiennes qui dévoilent au grand jour un pan de leur vécu. Au nom de la relève sportive, ils cassent les préjugés.
SYNOPSIS LONG
Derrière chaque exploit sportif, il y a un ou une athlète, et derrière l’athlète se cache parfois une personne qui a vu ou vécu une forme de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle. Au panthéon du sport, certains sont reconnus comme homosexuels et fiers de l’être. Dans un milieu valorisant la virilité, la masculinité et l’hétérosexualité, une grande pression s’ajoute à celle de la performance : sortir ou non du placard.
Franchir la ligne brise l’omerta qui règne dans le sport amateur et professionnel. Le réalisateur Paul Émile d’Entremont pose un regard inédit sur quelques-uns de nos athlètes de haut niveau avec, pour toile de fond, des footballeurs néo-brunswickois en plein entraînement, tous plus touchants les uns que les autres. Leurs voix s’élèvent pour la cause LGBT et se joignent à celle d’Anastasia Bucsis, patineuse de vitesse ayant représenté le Canada jusqu’à Sotchi, en Russie, aux confidences de David Testo, ex-joueur de soccer de l’Impact de Montréal, et au récit de quelques personnalités du hockey, tels Brock McGillis, premier hockeyeur professionnel à avoir révélé publiquement son homosexualité, et Brendan Burke, dont la sortie a eu l’effet d’une bombe. Son frère, Patrick Burke, et son père, le légendaire Brian Burke, sont de fiers ambassadeurs du projet You Can Play. Au nom de la relève sportive, ils font reculer un des derniers tabous dans le sport : l’homosexualité.
À propos du film
Le monde du sport amateur et professionnel est un terrain fertile pour l’homophobie. Dans cet environnement valorisant la virilité, la masculinité et l’hétérosexualité, des sportifs sont en proie à l’exclusion directe ou indirecte. Depuis quelques années, plusieurs athlètes gais et lesbiennes osent pourtant s’assumer comme tels. Au nom de la relève sportive, ils décident de faire ce que peu font : révéler leur homosexualité au grand jour.
Alors que l’homosexualité demeure un sujet tabou dans le vestiaire, c’est à cette question et à bien d’autres que s’attaque le documentaire Franchir la ligne du réalisateur Paul Émile d’Entremont. Des athlètes de haut niveau se livrent à la caméra afin de briser l’omerta avec, pour toile de fond, l’entraînement rigoureux des Olympiens, l’équipe de football de l’école secondaire L’Odyssée de Moncton, au Nouveau-Brunswick.
Pour certains athlètes, lever le voile sur leur orientation sexuelle peut avoir des conséquences néfastes sur leur santé physique et mentale. Gare aux insultes, à l’intimité dans le vestiaire, à la nudité sous la douche, au partage d’une chambre d’hôtel et aux supporteurs à la mentalité étriquée qui continuent à propager les rumeurs. Redouter l’échec, protéger leur image et leur réputation, gérer les susceptibilités et les ego, préserver la cohésion du groupe ou ne pas mettre la mission de l’équipe en péril : voilà autant de raisons qui font hésiter les sportifs à sortir du placard. Pour d’autres, c’est une véritable libération. C’est le cas d’Anastasia Bucsis, patineuse de vitesse canadienne dont l’entourage a bien accueilli la nouvelle. Lors des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, elle avoue à ses proches qu’elle est gaie. Puis, quelques mois avant les Jeux olympiques de 2014 à Sotchi, en Russie, où une loi visant à sanctionner tout acte de propagande homosexuelle a été adoptée, Anastasia ose dévoiler publiquement son homosexualité. À cette époque, elle est la seule athlète olympique nord-américaine ouvertement gaie. « Je peux enfin être moi-même. » Dès lors, la patineuse voit ses performances tirées vers le haut. Alors qu’elle se prépare aux qualifications pour les Jeux olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud, elle déclare : « Affirmer haut et fort qui je suis m’a rendue très fière de moi. »
Comme Anastasia Bucsis, d’autres athlètes sont fiers de prêter leur nom à la cause LGBT, à commencer par David Testo, ex-joueur de soccer de l’Impact de Montréal qui annonce publiquement son orientation sexuelle en 2011, année charnière où l’équipe s’apprête à entrer en Ligue majeure de soccer (LMS). Même si la direction et ses coéquipiers étaient au courant, David Testo était la cible d’insultes de la part de ses adversaires sur le terrain. « En parler, c’est plus important que de gagner ou de perdre », affirme-t-il. Après son aveu, tout change : il raccroche ses crampons et met fin à sa carrière prématurément. Sans filet, David Testo parle d’une période sombre marquée par l’alcool et la drogue. Aujourd’hui, il assume qui il est sans compromis.
Ancien gardien de but, Brock McGillis a longtemps masqué son orientation sexuelle à ses coéquipiers, allant même jusqu’à entretenir une réputation de coureur de jupons. Avant lui, aucun joueur de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) ou de la Ligue nationale de hockey (LNH) n’avait ouvertement parlé de son homosexualité. Perdre du temps de jeu sur la glace ou se faire montrer la porte faisait partie de ses craintes. Désormais, il redonne au sport en entraînant de jeunes espoirs canadiens et il fait aussi la tournée des écoles. Sa mission : dénoncer les vieux propos homophobes encore trop souvent utilisés pour qualifier par exemple un geste sportif plus ou moins bien exécuté, comme en témoigne une rencontre marquante avec les Sea Dogs de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, première équipe de la LHJMQ à s’associer au projet You Can Play, qui favorise la protection et l’inclusion de tous les athlètes, les entraîneurs, les associations sportives et les partisans LGBT.
You Can Play a vu le jour à la suite du décès prématuré dans un accident de voiture de Brendan Burke, dont la sortie du placard a eu l’effet d’une bombe. Son père, Brian Burke, ancien directeur général des Maple Leafs de Toronto, et son frère, Patrick Burke, cofondateur de You Can Play, souhaitent honorer sa mémoire. « Je n’ai pas toujours bien joué mon rôle de grand frère. J’ai moi-même véhiculé des propos homophobes », confesse Patrick. Culturellement et socialement, rien n’a autant d’influence que le hockey pour éveiller les consciences.
Avec Franchir la ligne, le réalisateur Paul Émile d’Entremont signe un film d’exception qui reste longtemps en tête. En plus de montrer qu’il y a encore du travail à faire, le documentaire est sous-tendu par une volonté de faire changer les choses, comme en fait foi cette scène criante de vérité entre l’entraîneur de football Serge Bourque et son adjoint Justin Boisvert, tous deux témoins d’un acte homophobe au sein de leur propre équipe. Les joueurs sont convoqués in extremis à la veille d’un match. « Si vous faites le match de demain avec des valeurs d’inclusion, non seulement vous gagnerez le match, mais vous gagnerez aussi dans la vie », clame l’entraîneur, marqué par le passage à l’acte de son frère homosexuel. Les Olympiens remportent la victoire. Sur le terrain, ils sont plus soudés que jamais. Force est de constater que l’homosexualité n’affecte en rien la cohésion d’une équipe.
Entrevue avec le réalisateur
Quel est l’élément déclencheur de l’écriture de votre documentaire ?
S’il faut consacrer des années à un film, il est indispensable que l’idée soit passionnante et ait une résonance personnelle. Mon identité sexuelle, c’est ce qui me définit davantage. Cette « différence » occupe aujourd’hui une place importante et est au cœur de mes projets.
Une dernière chance (2012, ONF) portait sur le parcours de cinq demandeurs d’asile LGBTQ au Canada. Notre pays est un phare pour ces exilés qui cherchent une protection dans notre société occidentale. Franchir la ligne est parti de la volonté d’explorer un autre territoire : l’homophobie dans le sport. Je ne me considère pas comme un grand sportif, et ce film est aussi l’occasion d’affronter certains démons.
Pourquoi voit-on se multiplier les actes homophobes dans le milieu sportif ?
Souvent, par ignorance. Les jeunes exercent de l’intimidation sur la base de l’orientation sexuelle. Il va donc de soi d’aborder le problème sous l’angle scolaire. Le documentaire rappelle non seulement qu’il est difficile d’être un athlète gai, mais aussi qu’il existe des solutions et des modèles à suivre. C’est pourquoi l’école secondaire L’Odyssée de Moncton, au Nouveau-Brunswick, m’a beaucoup inspiré. J’aurais aimé fréquenter une école comme celle-là.
En quoi l’école secondaire L’Odyssée de Moncton est-elle si spéciale ?
C’est l’une des premières écoles à mettre en œuvre le projet Indigo. Face à l’intimidation qui règne dans son propre établissement, le directeur Alain Bezeau prend les grands moyens. « Ça ne se peut pas que ça se passe encore comme ça 20 ans plus tard, ça ne se passera pas comme ça dans mon école. » Le projet existe aussi dans plusieurs écoles secondaires anglophones sous le sigle GSA (Gay-Straight Alliance). C’est un lieu d’échange, un espace sécuritaire où les élèves peuvent parler d’identité sexuelle librement et sans jugement. C’est un lieu de libération de la parole. Les jeunes discutent de sexualité avec aisance, mais aussi avec beaucoup d’intelligence. Lors d’une rencontre de groupe, une étudiante a déclaré, en parlant des gens qui pensent que l’hétérosexualité est l’unique orientation sexuelle possible : « Nous vivons dans une société hétéronormative. » Ils ont du vocabulaire !
A-t-il été difficile de trouver des athlètes qui acceptent de se confier à votre caméra ?
J’ai assisté à plusieurs conseils scolaires pour présenter le projet. Certains n’étaient pas à l’aise avec le sujet et m’ont tourné le dos. Enfin, le district scolaire francophone Sud m’a ouvert ses portes et j’ai découvert l’école secondaire L’Odyssée de Moncton. Il y avait des aspects très favorables, notamment le projet Indigo. Convaincre Jean-Christophe Comeau, ex-joueur de football à L’Odyssée, et Justin Boisvert, entraîneur adjoint des Olympiens de Moncton, a comporté son lot de défis. Avant qu’ils s’engagent, il fallait les sensibiliser à l’importance du projet, à sa portée et au fait que le documentaire aurait une longue durée de vie. C’est un film, et un film, ça laisse des traces…
Quant aux athlètes professionnels, ils avaient déjà fait leur coming out. Pour David Testo, ex-joueur de l’Impact de Montréal, sorti du placard en 2011, ça n’a pas été facile. Il a repoussé l’échéance de nos rencontres. Revenir sur des choses non résolues de son passé lui inspirait de la crainte. La seule idée de remettre les pieds dans l’école secondaire qui a vu naître son talent fait remonter beaucoup d’émotions chez lui. À la fin du tournage, il a dit : « Je savais que ça allait être difficile, mais je suis tellement content de l’avoir fait. » Ce qu’on a vécu et partagé avec lui a été très fort.
De tous les domaines professionnels, pensez-vous que celui du sport accuse un retard quand vient le temps de parler d’homosexualité ?
Si je le compare à certains milieux, je suis porté à le croire. Pour preuve, comment expliquer que dans la Ligue nationale de hockey (LNH) il n’y a pas encore un seul joueur qui est sorti du placard, ni chez les actifs ni chez les anciens ? De toute évidence, il y a des joueurs gais dans la LNH, ils sont connus de leurs coéquipiers, mais ce n’est pas rendu public. Certains joueurs gais, même les plus talentueux, vont jusqu’à abandonner leur sport, parce qu’il y a une certaine pression à faire son coming out public.
Selon vous, quel sport éveillerait plus les consciences ?
Bien que je ne voie aucun sport en particulier, ce serait sûrement les sports d’équipe. Il faudrait une vedette pour que les barrières tombent et que les choses commencent à changer.
Déclarer son homosexualité a-t-il quelque chose à voir avec le succès ou l’échec ?
On ne peut pas dire à un athlète : « Sors du placard et ça va bien aller. » On n’a qu’à penser à David Testo, qui, après avoir fait son coming out en 2011, n’a plus joué au soccer. Quant à la patineuse de vitesse Anastasia Bucsis, une fois qu’elle s’est libérée, elle a vu ses performances tirées vers le haut. De même pour le légendaire nageur canadien Mark Tewksbury, militant pour les droits des gais et des lesbiennes qui a agi à titre de consultant pour ce documentaire. Sorti du placard à la fin des années 1990, l’athlète a vu ses performances s’améliorer. Il y a encore du travail à faire autour de la question. C’est pour cette raison que le film existe.
Dans le monde du sport, est-il plus aisé pour une femme que pour un homme de révéler son homosexualité ?
Pour l’athlète féminine, la pression est différente. Elle subit une double discrimination, parce qu’elle est homosexuelle et parce qu’elle est une femme. Cela dit, la difficulté est sensiblement la même, comme on peut le constater dans les sports où il y a des juges. En patinage artistique, par exemple, les hommes efféminés et les femmes d’apparence plus masculine peuvent être jugés plus sévèrement. Les modèles transmis et les stéréotypes de genre sont encore ancrés dans l’imaginaire collectif.
Croyez-vous qu’il soit préférable pour un athlète de sortir publiquement du placard avant, pendant ou après sa carrière sportive ?
Il y a plusieurs facteurs à considérer, notamment si l’athlète est bien entouré ou pas. On n’a qu’à penser à Brock McGillis, qui a attendu la fin de sa carrière. Le gardien de but confie : « Lorsque je suis sorti du placard, les gens voulaient que je devienne militant, un porte-parole, mais je ne savais même pas comment être gai ! » Au football, il y a eu Michael Sam, repêché par les Alouettes de Montréal en 2015. L’Américain s’est confié sur les répercussions d’une telle révélation sur sa carrière professionnelle.
Affirmer son orientation sexuelle revient-il à placer l’individu avant l’équipe ?
C’est une fausse croyance réservée aux sports d’équipe. On dit souvent, dans le vestiaire ou sur le terrain : « Il ne faut pas que cela devienne une distraction. » David Testo parle avec candeur du vestiaire et confie que de toutes les années où il a joué au soccer il ne s’y est jamais vraiment senti à l’aise. Il arrivait que certains coéquipiers prennent leur douche à côté de lui en sous-vêtements. Penser qu’affirmer son homosexualité empêchera de performer ou de faire gagner l’équipe est une idée d’un autre temps.
Croyez-vous que l’homophobie dans le sport amateur et professionnel soit un reflet de l’homophobie dans la société ?
Dans le sport comme dans la vie, l’homophobie est le reflet d’un problème de société. D’abord, elle se manifeste dans la sphère familiale, quelle que soit la religion, et déborde largement à l’école, dans le sport ou le milieu de travail. À tort, on croit que les grandes villes, où règne l’anonymat, sont un passage obligé pour un coming out personnel et un lieu de protection contre l’homophobie. Or, dans les faits, bien des personnes refusent d’avouer leur « différence » à leur patron, à leurs collègues et à leur entourage. Les choses changent, mais il faut du temps pour évoluer. Il y a de l’espoir, mais la société subit des reculs, comme on le voit dans certains pays, notamment en Russie et aux États-Unis où les lois antigaies se multiplient. L’idée d’ouverture n’est pas universellement partagée, et cela crée des pensées restreintes, des pensées en vase clos.
Vous avez eu la chance de rencontrer Brian Burke, ancien directeur général des Maple Leafs de Toronto. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette légende du hockey ?
Au cours d’une entrevue, Brian Burke parle de son défunt fils, Brendan Burke, dont le coming out a eu l’effet d’une bombe dans le milieu du hockey. Il parle également de la communauté gaie avec beaucoup d’intelligence. « On entraîne les athlètes à devenir des guerriers, mais on ne les entraîne pas à être empathiques », souligne Patrick Burke, frère de Brendan Burke. Père et fils sont porteurs d’un message fort et s’impliquent dans le projet You Can Play, qui favorise l’inclusion de tous les athlètes, les entraîneurs, les associations sportives et les partisans LGBTQ.
Quel impact souhaitez-vous pour votre documentaire ?
En plus de vouloir émouvoir, je souhaite que le film serve d’outil de sensibilisation dans les équipes sportives, dans les écoles et qu’il suscite la discussion. Qu’il favorise la réflexion chez les spectateurs.
Qu’auriez-vous à dire à un jeune sportif qui évolue dans le monde du sport amateur ou professionnel et qui hésite à révéler son homosexualité ?
Le sport, c’est important. C’est beau. Il faut choisir le moment opportun pour sortir du placard. Il est essentiel de bien s’entourer et de s’assurer d’avoir l’appui de son entourage. L’expérience peut être très libératrice. Une fois l’annonce faite, le processus de coming out n’est jamais terminé.
Bande-annonce
Extrait 1
Extrait 2
Extrait 3
Extrait 4
Extrait 5
Matériel promotionnel
Équipe
Images
Générique
Producteurs
Christine Aubé
Jac Gautreau
Maryse Chapdelaine
Producteurs exécutifs
Michèle Bélanger
Dominic Desjardins
Montage
Dominique Sicotte
Direction photo
Mario Paulin
Musique
Serge Nakauchi Pelletier
un film de
Paul Émile d’Entremont
Avec la participation de
Anastasia Bucsis
Anita Bucsis
David Testo
Judy Testo
Brock McGillis
Brian McGillis
Serge Bourque
Jean-Christophe Comeau
Justin Boisvert
Kaylin Irvine
Patrick Burke
Brian Burke
Alain Bezeau
Trevor Georgie
Justin Roberts
Scénarisation et réalisation
Paul Émile d’Entremont
Recherche
Paul Émile d’Entremont
Nancy Marcotte
Images
Mario Paulin
Images additionnelles
François Vincelette
Jimmy D. Houssen
Assistés de
Daniel Greenwood
Mark Moore
Prise de son
Serge Arseneault
Georges Hannan
Simon Doucet
Marc Landry
Mathieu Babin
Direction de production
Nancy Marcotte
Michelle Paulin
Jean-Michel Vienneau
Montage
Dominique Sicotte
Assistant montage
Justin Morand
Conception sonore
Mélanie Gauthier – Studio SOUNDCHICK SFX
Montage dialogues
Sandy Pinteus
Mixage
Jean-Paul Vialard
Montage en ligne
Serge Verreault
Infographie et titres
Mélanie Bouchard
Service de transcription
Pro Documents
MELS
Sous-titrage
MELS
Bruitage
Simon Meilleur
Enregistrement du bruitage
Luc Léger
Recherche d’archives et libération des droits
Nancy Marcotte
Archives
AP Images
Bell Média
Getty Images
La Presse Canadienne
National Post, une division de Network Postmedia Inc.
Olympic Oval / Université de Calgary
Photos personnelles de Brock McGillis, d’Anastasia Bucsis, de David Testo et de la famille Burke
Reuters
Société Radio-Canada / CBC
The Globe and Mail
Todd Korol
TSN
You Can Play Project
Musique originale
Serge Nakauchi Pelletier
© 2018 Office national du film du Canada (SOCAN) / Ho-Tune Musique (SOCAN)
Chanson originale
AGAIN (AFTER ECCLESSIASTES)
écrite et composée par David Lang © Red Poppy, Ltd.
interprétée par Theatre Of Voices, Ars Nova Copenhagen
sous la direction de Paul Hillier
utilisée avec la permission de Harmonia Mundi / [PIAS]
Un merci spécial à Mark Tewksbury
Remerciements
Matt Allen
Jennifer Birch-Jones
Valérie Beauquier
Stéphanie Bourque
Line Chamberland
Reno Chouinard
Robert Christian
Pascal Clément
Isabelle Cormier-LeBlanc
Wade Davis
Anne et Jean Bernard d’Entremont
Guylaine Demers
Nick De Santis
Jonathan Diodati
Marlene Edoyan
John Fennell
Carmen Garcia
Justin Guitard
Monique Hébert-Savoie
George Hope
Bonnie Johnston
Ricky Landry
Steve Lapierre
Luc Léger
Sylvain l’Espérance
Natacha Llorens
Rob Mabee
Cheryl MacDonald
Sheldon McIntosh
Monia Morrissette
Jason Pelletier
Ariane Pétel-Despots
Shannon Rempel
Marie-Lise Sicotte
Darko Stipic
Jordan Timmons
Jeffrey Truchon-Viel
Dina Tsoulouhas
Mauricio Velasco
David Vink
Rob Wilcher
Jay Wheaton
Margo Wheaton
Groupe Indigo, École L’Odyssée, Moncton, Nouveau-Brunswick
France Breault, travailleuse sociale
Sabrina Bernard
Finn Condé
Jo-Annie Levesque
Gabrielle Michaud
Jessica Pond
Julie Rennison
Elise Smith
Sea Dogs de Saint-Jean, Nouveau-Brunswick
Tim Roszell, directeur des communications
Stewart Bagnell
Anthony Boucher
Robbie Burt
Nick Deakin-Poot
Alex D’Orio
Alexis Girard
Matt Green
Aiden MacIntosh
Kevin Mason
Brendan O’Reilly
Cédric Paré
William Poirier
Ben Reid
Ostap Safin
Radim Salda
Tyler Smith
Bailey Webster
Matt Williams
Luke Wilson
Ainsi que
Complexe sportif Gerry McCrory Countryside, Sudbury
District scolaire francophone Sud, Nouveau-Brunswick
École L’Odyssée, Moncton
Les Olympiens de L’Odyssée
Fairmont Banff Springs
Impact de Montréal
Killarney-Glengarry Community Association, Calgary
Ligue nationale de hockey
Moksha Yoga Montréal
T.C. Roberson High School, Asheville
Université de Calgary
Woody’s, Toronto
Zéro Gravité – Escalade intérieure et yoga, Montréal
Agentes de mise en marché
Karine Sévigny
Judith Lessard-Bérubé
Administratrice/Productrice déléguée
Geneviève Duguay
Coordonnatrice de production
Audrey Rétho
Coordonnateur technique
Daniel Claveau
Support technique vidéo
Patrick Trahan
Pierre Dupont
Isabelle Painchaud
Support technique audio
Bernard Belley
Conseiller juridique
Christian Pitchen
Producteurs
Christine Aubé
Jac Gautreau
Maryse Chapdelaine
Producteurs exécutifs
Michèle Bélanger
Dominic Desjardins
Programme français
Studio de la francophonie canadienne – Acadie
Une production de
l’Office national du film du Canada
www.onf.ca
© 2018 Office national du film du Canada
Relations de presse
-
Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
-
L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.