Étoile du Nord
2023 | 5 x 15 min.
Série documentaire
Version originale française, anglais
Une production de l’Office national du film du Canada
La série documentaire Étoile du Nord suit le parcours inspirant de Laurie Rousseau-Nepton, astronome résidente au prestigieux Télescope Canada-France-Hawaï. À la barre de son projet, SIGNALS, elle dirige une équipe d’une soixantaine de chercheuses et chercheurs. Ensemble, ils tentent de percer le mystère de la formation des étoiles pour mieux comprendre leur influence sur l’Univers.
Réalisée par Patrick Bossé, la série présente le quotidien hors du commun de la scientifique québécoise d’origine innue. Du sommet du volcan Mauna Kea, Laurie fait parler le ciel à l’aide d’instruments à la fine pointe de la technologie. Les cinq courts épisodes, où se mêlent l’aspect humain et les explications scientifiques, dévoilent une jeune femme déterminée qui brille dans un milieu traditionnellement masculin. Vulgarisatrice hors pair, Laurie transmet sa passion des objets célestes et l’importance de comprendre d’où l’on vient pour savoir où l’on va.
« Une série documentaire vraiment captivante. »
Evelyne Charuest, Pénélope, Ici Première, 17 août 2023
« Des images magnifiques »
Olivier Mercure, Dessine-moi un matin, Ici Radio-Canada
SYNOPSIS LONG
La série documentaire Étoile du Nord propose une immersion dans le quotidien hors du commun de Laurie Rousseau-Nepton, jeune astronome résidente au Télescope Canada-France-Hawaï (TCFH). Les cinq épisodes alternent entre des séquences documentaires sur son travail de recherche et des animations graphiques de vulgarisation scientifique. Guidés par la voix de cette exceptionnelle passionnée de science, nous partons à la rencontre des étoiles et de ceux et celles qui les étudient.
À partir du Mauna Kea, un volcan endormi sur l’île d’Hawaï, Laurie Rousseau-Nepton mène un projet de recherche de pointe sur plusieurs années. Elle est épaulée par une équipe composée de scientifiques de partout sur la planète. Le projet SIGNALS porte sur la naissance des étoiles et leur influence sur l’Univers. « On doit comprendre qu’on fait partie de l’Univers et que l’Univers fait partie de nous », affirme Laurie.
La série aborde également les liens entre l’astronomie et les savoirs ancestraux autochtones, ceux du Québec, mais aussi ceux d’Hawaï. Les origines innues de Laurie ne sont pas étrangères au métier qu’elle pratique aujourd’hui. Le premier épisode retrace d’ailleurs la source de son intérêt pour l’astronomie. On la voit partir à la chasse avec son père dans la réserve faunique Ashuapmushuan. Elle y raconte les soirées de son enfance, où elle observait les étoiles filantes et les aurores boréales.
Au cours des cinq épisodes, l’astronome relate les étapes qui l’ont menée à travailler au sein de l’un des observatoires astronomiques les plus prestigieux au monde. En parlant si ouvertement de son parcours, elle démystifie pour le jeune public le rêve d’une carrière en astronomie, voire dans le domaine des sciences en général. Laurie s’exprime avec beaucoup de franchise et d’optimisme sur la place des femmes dans le milieu des sciences, en insistant sur l’importance qu’ont eue pour elle ses modèles. En exposant aux jeunes le succès remarquable de l’astronome, Étoile du Nord prêche par l’exemple.
EN UNE ET DEUX PHRASES
En 1 phrase
Étoile du Nord relate le parcours exceptionnel de Laurie Rousseau-Nepton, jeune astrophysicienne québécoise d’origine innue qui dirige un projet de recherche colossal au prestigieux Téléscope Canada-France-Hawaï.
Slogan (tagline)
Des étoiles dans les yeux : portrait de l’astronome Laurie Rousseau-Nepton
En 2 phrases
Laurie Rousseau-Nepton est une jeune astrophysicienne québécoise d’origine innue, à la barre d’un projet de recherche colossal au prestigieux Téléscope Canada-France-Hawaï. Avec sa vision du monde ancrée dans l’amour de la nature et son talent de vulgarisatrice, Laurie partage sa passion pour l’étude des objets célestes. D’Ashuapmushuan à Wendake, en passant par Hawaï et Mont-Mégantic, le parcours inspirant de Laurie met des étoiles dans les yeux.
ENTRETIEN AVEC PATRICK BOSSÉ ET LAURIE ROUSSEAU-NEPTON
1. Parlez-nous de l’origine du projet. Patrick, qu’est-ce qui vous inspirait dans l’histoire de Laurie Rousseau-Nepton ? Et Laurie, qu’est-ce qui vous a convaincue d’accepter ?
Patrick : Pour la petite histoire, j’ai contacté Laurie après l’avoir entendue en entrevue à la radio. Je l’ai trouvée super pertinente et attachante comme vulgarisatrice scientifique. À ce moment-là, je faisais de la recherche pour un documentaire sur les débris spatiaux. Je me suis vite rendu compte que ce n’était pas un sujet très ancré dans sa pratique. C’était naïf comme première approche !
Au fil de nos discussions, j’ai constaté à quel point elle déboulonne plein de stéréotypes tenaces sur le monde des sciences. C’est d’abord une jeune femme dans un milieu encore très masculin. Elle est à la fois très active et équilibrée. Elle s’implique beaucoup dans la communauté. Elle s’intéresse à la culture locale à Hawaï. Puis, elle s’inspire des savoirs ancestraux en astronomie, sous l’influence de ses origines innues.
On est loin de l’image populaire d’un savant fou et asocial encabané dans son sous-sol ! À mes yeux, elle représente une nouvelle façon de faire de la science.
Laurie : Montrer la science sous un nouveau jour et promouvoir les carrières en science auprès des jeunes filles, c’est vraiment quelque chose qui me motive. Le projet s’est dessiné naturellement à travers mes rencontres avec Patrick. Pour moi, c’est aussi une occasion unique d’influer sur l’avenir, d’une certaine façon. Faire de la science, c’est une manière d’augmenter nos connaissances à tous et à toutes. C’est aussi le meilleur travail au monde, si vous me le demandez. Le faire en collaboration, plutôt que dans un esprit de compétition, c’est mon idéal. Inspirer et encourager les prochaines générations de femmes scientifiques, dans toute leur diversité, c’est ce qui nous permettra de nous assurer qu’elles feront elles aussi de belles découvertes.
2. Laurie, dans la série, on aborde vos racines autochtones et l’influence qu’elles ont eue dans votre parcours. Pouvez-vous nous parler davantage de cette influence ? Par ailleurs, à Hawaï, vous avez la chance de côtoyer des autochtones de la région. Qu’avez-vous appris de ces personnes ? En quoi vos réalités se ressemblent-elles ou sont-elles différentes ?
Laurie : Mes racines innues m’ont suivie tout au long de mes études et de ma carrière. Bien souvent, quand on est jeune, on ne se rend pas compte de la différence que cela fait. C’est en vieillissant qu’on en prend pleinement conscience.
Je dis souvent que mon sens de l’observation me vient de là. Quand on va à la chasse, on passe notre temps à regarder autour pour trouver des indices de la présence d’un animal. On utilise tout ce qu’il y a à notre disposition, y compris la force du groupe, de notre famille. On fait aussi attention aux traces qu’on peut laisser derrière nous. C’est une démarche très proche de celle du scientifique, et peut-être même encore plus de celle de l’astronome, qui recueille toutes les informations disponibles sur les objets célestes afin de mieux les comprendre et travaille avec plusieurs collaborateurs et collaboratrices.
Après mes études, j’ai eu envie de mieux connaître ma culture innue et je me suis plongée dans les savoirs ancestraux liés aux astres. Ce sont des choses qui me passionnent. J’y ai découvert l’étendue de la science innue, qui est méconnue au Canada.
Le savoir innu nous dit que nous venons des étoiles et que c’est aussi là, dans le ciel, que nous retournons après notre passage sur terre. C’est peut-être une coïncidence, mais mes recherches portent sur le cycle de formation des étoiles et la manière dont chaque génération d’étoiles influence les prochaines en renvoyant une partie de leur corps dans l’espace. Sans ce cycle, le Soleil, la Terre et tout ce qu’elle contient ne se seraient pas formés. Comme quoi, la tradition orale innue avait bien vu.
Depuis que je suis à Hawaï, j’ai rencontré plusieurs Hawaïennes et Hawaïens natifs. La culture ici est très riche et très vivante, et j’ai eu la chance d’apprendre un peu la langue, d’écouter leurs histoires et de participer à des activités telles que le canot et certaines célébrations traditionnelles. Comprendre une autre culture prend du temps, et avec les six ans passés ici, j’ai pu comprendre leur situation, qui est bien différente de la nôtre au Canada. Comment le territoire sur l’île était organisé pour permettre l’autosuffisance avec les ressources disponibles, comment les techniques de navigation étaient étoffées pour pouvoir naviguer sur l’océan Pacifique et comment les histoires étaient partagées sous la forme de chants rythmés. Il y a quand même des similitudes : leur connexion avec le ciel, le partage, la façon de raconter des histoires, les rires et les sourires, leur désir d’autodétermination, mais aussi les écarts sociaux.
3. L’observation des étoiles est un métier qui fait rêver. Avec vos deux perspectives différentes, en tant qu’astrophysicienne et réalisateur, quelles sont les appréhensions que vous avez déconstruites au cours de vos expériences respectives, celle de devenir astronome et celle de réaliser une série à propos du parcours d’une astronome ?
Patrick : Au départ, mon intérêt pour le projet provenait de Laurie elle-même. Pour un film, c’est un personnage super intéressant avec plusieurs couches à explorer. J’étais très à l’aise avec ce côté « portrait » du documentaire. Mais j’avais peu de connaissances en astronomie. Alors, pour bien expliquer sa science, j’avais beaucoup de rattrapage à faire !
C’est un processus qui s’est poursuivi de l’écriture du scénario jusqu’au dernier jour de montage. Il y avait toujours de nouveaux concepts à comprendre et des informations à valider. Enfin, je raconte tout ça pour dire que c’est une science qui s’avère assez accessible. Il s’agit de prendre le temps d’apprendre… Dans mon cas, à petits pas de bébé !
J’avais surtout un excellent entourage. Laurie est restée disponible du début à la fin de la production. J’ai aussi été épaulé par des personnes du milieu astronomique au Québec. Puis, certains membres de l’équipe avaient déjà travaillé sur des projets d’astronomie, ce qui a permis d’éviter certains pièges, par exemple dans la représentation des astres.
Une autre appréhension, plutôt un défi, c’était de bien montrer que la science de pointe, comme celle de Laurie, n’est pas déconnectée de nos vies. Oui, c’est parfois abstrait, parfois très théorique, et ça porte sur des objets à des millions de kilomètres de nous. Mais l’histoire de l’Univers, c’est aussi notre histoire à nous.
Alors, comme le dirait Laurie, il faut savoir d’où on vient pour savoir où on va ! C’est peut-être la phrase qui résume le mieux sa science et même son parcours de vie.
Laurie : Je ne pense pas que j’avais beaucoup d’appréhension, je me suis laissé porter par la vague, en quelque sorte. Par contre, j’ai appris beaucoup sur le processus au fil des différentes étapes de production. Une chose qui m’a étonnée, c’est la quantité de tournage nécessaire pour produire les épisodes ! Il y a probablement dix fois plus de minutes enregistrées, de quoi donner du choix au montage. J’ai pu voir les épisodes se transformer au cours du temps et ça m’a permis de vraiment prendre conscience de tout le travail accompli et de la minutie de l’équipe de production pour chaque aspect du documentaire.
4. Patrick, qu’est-ce qui vous attire dans la science ? Avez-vous envisagé d’en faire une carrière ?
Patrick : En toute honnêteté, je n’ai jamais pensé faire du documentaire scientifique, alors encore moins faire une carrière en science ! Je n’étais pas particulièrement bon ni très intéressé par les sciences au secondaire. Et la suite de ma scolarité, je l’ai passée dans des programmes en art et en cinéma. Puis, j’ai surtout fait des films d’art et sur l’art.
Mais, en parallèle de mon parcours en cinéma, je collabore depuis une quinzaine d’années avec des musées pour des projets avec de la vidéo et de l’interactivité. Au fil du temps, je me suis découvert une passion pour la vulgarisation de contenu et la transmission de savoir. D’une certaine façon, Étoile du Nord m’a permis de faire le pont entre mes deux pratiques — cinématographique et muséale.
Et maintenant, je développe plusieurs projets en documentaire avec un volet scientifique. On dirait que le contexte actuel, avec tous les enjeux climatiques et environnementaux, m’amène naturellement dans cette direction. Ce n’est sûrement pas étranger au fait que je suis père de deux jeunes enfants. J’essaie à ma façon d’apporter ma contribution pour leur assurer un meilleur avenir.
5. La série nous transporte à Hawaï pour observer le quotidien de Laurie, qu’on voit entre autres faire du canot et profiter du plein air à l’année. Vivre sur l’île doit être différent que d’y aller en vacances. Parlez-nous de vos impressions sur cet endroit, surtout reconnu pour son tourisme.
Patrick : J’ai passé deux semaines en tournage sur l’île d’Hawaï. Et pendant mes temps libres, je préparais les prochaines journées de production. Alors, mon expérience de l’île reste plutôt professionnelle et liée au projet. J’aimerais y retourner pour explorer les autres îles et me plonger davantage dans la culture hawaïenne native.
Cela dit, j’ai découvert un véritable trésor naturel au beau milieu de l’océan Pacifique ! Les paysages sont à couper le souffle, avec une flore très verte qui s’entremêle à des roches volcaniques. Et c’est assez dépaysant de croiser des tortues sur la plage. Disons que j’étais loin des écureuils au parc !
Je reste surtout marqué par la visite de l’observatoire du Téléscope Canada-France-Hawaï (TCFH) au sommet du Mauna Kea. Juste de dépasser les nuages pendant l’ascension, c’était assez magique. J’ai d’ailleurs aussi voulu transmettre mon émerveillement pour la nature d’Hawaï et d’ici par les images de la série.
Laurie : Hawaï, c’est un lieu vraiment spécial. Entouré de l’océan, imprégné par la présence de volcans gigantesques du passé et du présent, et isolé du reste du monde. Le tout est condensé : on ne parle pas de la même superficie que sur le continent ! À chaque nouvel endroit, on découvre quelque chose de différent. On y voit partout la présence du peuple hawaïen, qui construisait des chemins et des structures imposantes. La terre y est fertile et la nourriture suit le rythme des saisons, qui se ressemblent beaucoup, avec seulement quelques degrés de différence entre l’hiver et l’été. On dit ici que l’hiver, c’est la saison des baleines, qui sont en visite entre novembre et avril.
L’île est inondée de touristes. Il en vient annuellement près de deux millions, soit dix fois plus que la population locale. On les reconnaît à leur voiture et à leur façon de conduire. Les autochtones sont plus relax et suivent le rythme hawaïen. La plupart des endroits ont des tarifs pour les locaux et pour les touristes. C’est un peu deux mondes qui vivent en parallèle.
6. La vulgarisation scientifique étant une partie importante du travail de Laurie, prêtons-nous à un jeu : Patrick, pouvez-vous nous décrire ce que vous avez compris du projet SIGNALS, de l’outil SITELLE, du métier d’astronome, etc., et Laurie, pouvez-vous confirmer ou corriger ce que dit Patrick ?
Patrick : Le travail de Laurie comme astronome résidente comporte trois volets principaux. Elle aide des scientifiques de partout à travers le monde à utiliser les instruments du TCFH dans le cadre de leurs recherches. Elle collabore aussi avec l’équipe de l’observatoire pour le bon maintien des instruments. Puis, elle mène ses propres recherches. L’instrument SITELLE et son projet SIGNALS sont deux exemples concrets pour mieux comprendre son rôle.
Dans mes mots, je dirais que SITELLE, c’est un instrument super puissant, à mi-chemin entre une caméra et un spectromètre — donc un outil autant pour prendre des photos que pour produire des spectres ou des graphiques. SITELLE permet de voir et d’analyser en profondeur des objets célestes pour mieux connaître, entre autres, leur forme, leur température, leur vitesse et même leur composition. Laurie a d’ailleurs participé à la création de SITELLE pendant ses études. Elle est la spécialiste de l’instrument au TCFH.
Pour ce qui est de SIGNALS, c’est le projet actuel de Laurie, qu’elle mène avec une équipe d’une soixantaine de chercheurs et chercheuses à l’international. Avec leur aide, elle examine plus de 50 000 régions où se forment des étoiles, réparties dans une quarantaine de galaxies. Ça va permettre de mieux comprendre comment les étoiles influencent leur galaxie et, à l’inverse, comment les galaxies influencent la naissance de leurs étoiles. Et c’est justement l’instrument SITELLE que Laurie utilise pour mener toutes ces analyses, qui vont ensuite être rassemblées dans une grande banque de données, ouverte à tout le monde.
Laurie : Wow ! Bon élève ! Je n’ai rien à redire.
7. Que souhaiteriez-vous que les gens, plus particulièrement les jeunes, retiennent de la série Étoile du Nord ?
Patrick : C’est peut-être la plus importante question du lot ! Parce que la série a été développée pour les jeunes et le milieu scolaire. La construction des épisodes repose d’abord sur une progression des apprentissages : de l’observation du ciel à l’œil nu jusqu’à l’étude approfondie de l’Univers. Je souhaite donc qu’ils et elles retiennent quelques concepts clés d’astronomie.
La série montre aussi qu’il y a de la place en science pour toutes sortes de personnes, peu importe les genres, les origines, les cultures. L’Univers a justement évolué grâce au métissage des éléments, d’une génération d’étoiles à la suivante. La science progresse de la même façon, avec une pluralité de points de vue.
Laurie est une très bonne ambassadrice pour ce message de mixité et d’ouverture.
Laurie : Tout à fait d’accord avec Patrick ! J’y ajoute un message de collaboration. Pour faire de la bonne science, ça demande une bonne équipe diversifiée qui va travailler ensemble à repousser les limites.
8. Laurie, on voit dans la série votre intérêt et votre facilité pour la vulgarisation scientifique, mais également pour la transmission de vos connaissances et l’accompagnement de la relève. Pourquoi cet accompagnement a-t-il une importance particulière pour vous ?
Laurie : Faire des études supérieures, ça n’est pas toujours évident. On passe par plusieurs périodes de questionnement personnel et, parfois, on se sent seul dans un océan de sujets de recherche. Avoir une ou un mentor sur qui on peut compter, qui prend le temps de nous écouter et de nous épauler en cours de route, c’est un élément important pour la réussite. J’ai encore fraîchement en tête cette période de ma vie, et je souhaite aider les étudiants et étudiantes à la traverser dans le meilleur environnement possible.
Aussi, j’ai beaucoup appris au cours de mes années de travail sur les différents visages de la recherche. Je veux en faire profiter les étudiantes et étudiants pour qu’eux aussi aient une vision intégrée.
DESCRIPTION DES ÉPISODES
ÉPISODE 1 : L’observation
Laurie retourne dans la réserve faunique Ashuapmushuan avec son père. C’est là qu’elle a aiguisé son sens de l’observation, qu’elle met aujourd’hui au service de l’astronomie.
ÉPISODE 2 : La recherche
Laurie est astronome résidente au prestigieux Télescope Canada-France-Hawaï. Du sommet du Mauna Kea, l’astronome québécoise tente de percer le secret de la formation des étoiles.
ÉPISODE 3 : La lumière
Laurie et sa stagiaire Justine Giroux font une immersion dans la culture hawaïenne et visitent l’impressionnant observatoire du TCFH, situé à plus de 4200 mètres d’altitude.
ÉPISODE 4 : La collaboration
De la place des femmes en astrophysique à la genèse du projet SIGNALS, Laurie et sa stagiaire Justine échangent sur le projet colossal dirigé par Laurie.
ÉPISODE 5 : Les origines
Mariant la culture innue à ses connaissances scientifiques, Laurie pose un regard différent sur le monde. Cette sensibilité en fait une conférencière inspirante pour quatre étudiantes du secondaire.
Bande-annonce
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Extraits
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Images
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Équipe
Générique
Une série de Patrick Bossé
en collaboration avec Laurie Rousseau-Nepton
Recherche, scénarisation et réalisation
Patrick Bossé
Production
Pierre-Mathieu Fortin
Avec la participation de
Benoît Epinat
Justine Giroux
Seham Kadimati
Ka’iu Kimura
Valérie Loiselle
Pierre Martin
La famille Nepton
Pierre Nepton
Qudsia Noory
Carter Rhea
Carmelle Robert
Roxanne Rouleau
Laurie Rousseau-Nepton
Les membres du Kawaihae Canoe Club
Direction photo
Hugo Gendron
Prise de son
Lynne Trépanier
Montage
Myriam Magassouba
Conception sonore
Jean-François B. Sauvé
Musique originale
Frannie Holder
Direction de production
Geneviève Thibert
Assistance à la production – Ashuapmushuan
Zoltan Buki
Assistance à la caméra – Wendake
Louis-Philippe Michaud
Soutien technique au montage image
Pierre Dupont
Marie-Josée Gourde
Patrick Trahan
Assistance au montage image
Eli Jean Tahchi
Direction artistique – animation
Sarah Ouellet
Illustrations
Lou Guettet
Animation
Sindre Ulvik Péladeau
Infographie
Alain Ostiguy
Montage en ligne et colorisation
Yannick Carrier
Narration
Laurie Rousseau-Nepton
Conseiller à la narration
Alexis Lefebvre
Enregistrement de la narration et du bruitage
Geoffrey Mitchell
Bruitage
Simon Meilleur
Mixage
Jean Paul Vialard
Mixage de la musique
Benoit Bouchard
Drone – Mauna Kea
Andrew Richard Hara
Images additionnelles – Hawaï
Geneviève Thibert
Archives
Laurie Rousseau-Nepton
International Gemini Observatory/NOIRLab/NSF/AURA
TCFH, Laurent Drissen
Nasa et ESA
ESO/S. Brunier
NASA/DOE/Fermi LAT Collaboration
NASA/JPL-Caltech/WISE Team
TCFH et Coelum, J.-C. Cuillandre et G. Anselmi
Pierre Nepton
Télescope Canada-France-Hawaï
Digitized Sky Survey et R. Gendler
Marc Baril
P.-A. Duc, J.-C. Cuillandre et TCFH
Gendleret R. Croman, Subaru(NAOJ), Hubble (NASA/ESA), Mayall (NSF)
Télescope Canada-France-Hawaï
Remerciement spécial à
Catherine Dumas, Edmond Bossé et Françoise Bossé
La famille Nepton
Todd Burdullis
Mary Beth Laychak
Frédéric Grandmont
L’équipe du Télescope Canada-France-Hawaï
Merci à
Luc Arnold
Marc Baril
Scott Bartlett
Marie-Georges Bélanger
Emmanuel Bertin
Ku’ulei Bezilla
Julie Bolduc-Duval
Edith Bourgault
Mélanie Bronsard
et les étudiantes du Collège de Montréal
Isabelle Caya et l’École internationale du Phare
Sonia Cesaratto
Audrey Côté et Technoscience Estrie
Maryse Dagenais
Antonio Pierre de Almeida
Daniel Devost
Benoît Epinat
Sabir El-Mashoubi
Sylvie F Beaulieu
Antonin Gaud
Josée Gravel
Greg Green
Josh Harmsworth
Larry Kimura
Ariane Langlois
Myriam Latulippe
Ludvig Leto
Judith Manigat
Marie-Eve Naud
Jennifer O’Bomsawin et le Conseil de la Nation huronne-wendat
Klaude Ouellet
Guillaume Poulin
Fidèle Robichaud
Judith Robichaud
Josée Rousselot-Bellefleur
Cam Whipper
Joy Yoshina
Conseiller juridique
Peter Kallianiotis
Relations de presse
Sophie St-Pierre
Mise en marché
Karine Sévigny
Coordination de la mise en marché
Julie Fortin
Chargée de programme d’apprentissage
Sophie Quevillon
Administration
Sia Koukoulas
Coordination principale – administration
Brenda Nixon
Coordination de studio
Stéphanie Lazure
Gabrielle Dupont
Coordination principale de production
Chinda Phommarinh
Joëlle Lapointe
Coordination de production
Alexandra Bourque
Alexandra Levert
Coordination technique
Luc Binette
Daniel Claveau
Jean-François Laprise
Production associée
Mélanie Brière
Production déléguée
Mélanie Lasnier
Production exécutive
Nathalie Cloutier
Studio documentaire du Québec et de la francophonie canadienne et acadienne.
Une production de l’Office national du film du Canada, 2023.
Relations de presse
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Attachée de presse, ONF
Cell. : 438-336-6449
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