Une production de l’Office national du film du Canada.

Minutieuse chorégraphie de collages sculpturaux faits à la main et d’animations à l’encre et à la peinture, En surface, première réalisation d’Arash Akhgari pour l’ONF, nous entraîne dans le monde superficiel et fragmenté des nouvelles, du divertissement et de la publicité, où l’on peut facilement se laisser intoxiquer par l’attrait dangereux des médias de masse.

Tant dans la rue que dans un train de banlieue, peu d’entre nous peuvent résister au chant des sirènes de notre téléphone mobile. Tête baissée, yeux rivés sur l’écran lumineux, nous nous laissons hypnotiser par un tourbillon sensoriel d’images, de voix et d’informations qui imprègnent nos circuits mentaux et émotionnels avant même que nous puissions les traiter. Pas un instant ne s’écoule sans que nos souvenirs, nos pensées et notre imagination soient inondés par un tsunami de bruits non filtrés. Bientôt, les frontières entre notre moi intérieur et le monde extérieur s’estomperont et nous nous transformerons en zombies translucides. Nous deviendrons de simples ombres et cesserons de voir les autres, et de nous voir nous-mêmes.

En une phrase
Une immersion dans le monde superficiel et fragmenté des nouvelles, du divertissement et de la publicité, où l’on peut facilement se laisser intoxiquer par l’attrait dangereux des médias de masse.

En deux phrases
Tant dans la rue que dans un train de banlieue, peu d’entre nous peuvent résister au chant des sirènes de notre téléphone mobile. Minutieuse chorégraphie de collages sculpturaux faits à la main et d’animations à l’encre et à la peinture, En surface, première réalisation d’Arash Akhgari pour l’ONF, nous entraîne dans le monde superficiel et fragmenté des nouvelles, du divertissement et de la publicité, où l’on peut facilement se laisser intoxiquer par l’attrait dangereux des médias de masse.

Le cinéaste a combiné le collage et le dessin à la peinture et à l’encre de Chine pour réaliser En surface. Les segments à l’encre représentent les aspects réalistes de l’histoire – la vie de tous les jours des humains – alors que les segments à l’encre et à la peinture visent à faire ressentir un état naturel.

Le collage vient rompre le réalisme du dessin et ses éléments (découpés dans divers magazines) représentent le déferlement d’informations diffusées par les médias de masse.

La combinaison de deux techniques très différentes finit par former un collage plus complexe, les deux mondes s’effondrant pour fusionner.

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