Droit devant
2017 | 101 min 09 sec
Prix et festivals
Sélection officielleHot Docs 2017
Sélection officielleFestival DOXA du film documentaire 2017
Sélection officielleAtlantic Film Festival 2017
Prix gagnantDreamspeakers International Film Festival 2017
Meilleure réalisatriceAmerican Indian Film Festival San Francisco 2017
Sélection officielleImagineNATIVE Film and Media Arts Festival 2017
Sélection officielle - Présence autochtoneMontreal First Peoples Festival 2018
Synopsis
Ce documentaire musical inspiré que signe l’auteure et réalisatrice Marie Clements rattache une étape déterminante de l’histoire des droits civils au Canada — la naissance du nationalisme autochtone vers 1930 — au souffle puissant qui anime aujourd’hui le militantisme des Premières Nations.
Des entrevues avec les principaux membres des organisations autochtones les plus anciennes, la Native Brotherhood et la Native Sisterhood, mettent au jour les politiques nettement racistes qui ont suscité la création de ces mouvements et nous apprennent comment un modeste journal s’est mué en un formidable vecteur d’évolution. The Native Voice a amené les Premières Nations de la Colombie-Britannique à s’unir pour militer sur tous les fronts — social, politique et juridique — et provoquer de profonds changements à l’échelle nationale.
Magnifiquement filmées et présentées par un groupe de chanteurs et de musiciens canadiens parmi les plus talentueux, les séquences musicales illustrent les 80 dernières années d’action politique et de contestations qui ont ébranlé la côte ouest et le pays entier. Chaque chanson-récit, de facture exceptionnelle, s’inspire d’un article du Native Voice : déchirantes ballades sur les femmes autochtones disparues et assassinées, ou hymnes rassembleurs invitant à aller de l’avant, ces compositions relient harmonieusement le passé et le présent, portées par la ferveur des voix, du blues, du rock et des rythmes traditionnels.
À ces épisodes sonores s’intègrent de bouleversantes entrevues où musiciens et chanteurs témoignent à la fois du sens que revêt aujourd’hui pour eux le rôle artistique des Premières Nations et de la passion qui les habite.
Vibrant hommage à ceux et celles qui luttent pour la reconnaissance des droits des Premières Nations, Droit devant est une bouleversante expérience historique et un appel pressant à l’action.
Synopsis court
Documentaire musical signé Marie Clements, Droit devant rattache un moment charnière de l’histoire des droits civils au Canada — les origines du nationalisme autochtone vers 1930 — au souffle puissant qui anime aujourd’hui le militantisme des Premières Nations.
La cinéaste brosse un portrait électrisant de minuscules mouvements, la Native Brotherhood et la Native Sisterhood, devenus d’importants vecteurs d’évolution sociale, politique et juridique, et qui ont profondément changé le pays. Magnifiquement filmées et présentées par un groupe de chanteurs et de musiciens canadiens parmi les plus talentueux, les séquences musicales du film relient harmonieusement le passé et le présent, portées par la ferveur des voix, du blues, du rock et des rythmes traditionnels.
Vibrant hommage à ceux et celles qui luttent pour la reconnaissance des droits des Premières Nations, Droit devant est une bouleversante expérience historique et un appel pressant à l’action.
Bande-annonce
Extrait 1
Extrait 2
Extrait 3
Extrait 4
Extrait 5
Extrait 6
Extrait 7
Q & R AVEC LA RÉALISATRICE MARIE CLEMENTS
- Ce film a évolué de façon inhabituelle. Parlez-nous un peu du parcours qui a conduit à la réalisation de ce long métrage documentaire musical merveilleusement ingénieux et inspirant.
Les organisateurs de l’Olympiade culturelle de Vancouver m’avaient à l’origine chargée de filmer une prestation en direct de dix minutes pour le Pavillon autochtone, à l’occasion de la tenue des Jeux olympiques d’hiver de 2010.
Comme il s’agissait en somme de faire valoir l’histoire de la Colombie-Britannique, je me suis mise à chercher et à lire sur Internet, et je suis tombée sur des archives de la Native Brotherhood et de la Native Sisterhood, les organisations autochtones les plus anciennes du pays. L’organisme dont elles sont issues, la Native Fishing Association, se trouve près de chez moi, à West Vancouver.
Bill Duncan m’a permis de consulter leurs archives, lesquelles occupent en fait une immense salle de réunion. La pièce déborde de numéros de leur journal, The Native Voice, qui sont empilés les uns sur les autres et qui couvrent une soixantaine d’années. J’ai été profondément émue de lire notre histoire écrite par des rédacteurs de nouvelles et des journalistes locaux autochtones, une équipe essentiellement formée de militants établis ici, en Colombie-Britannique, mais dont certains membres provenaient d’autres régions du Canada, ou des États-Unis.
Il me paraissait pertinent que ces histoires soient racontées oralement, comme autant de témoignages du passé. Les récits en chansons que j’ai rédigés pour Droit devant ont donné lieu à une narration inspirée des articles du journal The Native Voice. J’ai fait appel à Jennifer Kreisberg à titre de compositrice principale, non seulement pour son immense talent, mais pour le fruit de son travail d’artiste, soit l’harmonisation de voix superposées, qui reflétera dans le film la volonté de la Native Brotherhood et de la Native Sisterhood de s’exprimer à l’unisson.
J’étais en outre convaincue que ce projet devait être pris en charge par des femmes, puisque le journal The Native Voice était probablement l’un des seuls à être dirigés par des femmes à cette époque. Ces dernières en étaient non seulement les fondatrices, mais les rédactrices en chef et les rédactrices de nouvelles, un phénomène extrêmement rare aujourd’hui, alors imaginez dans les années 1940 ! Il m’a semblé qu’une situation aussi particulière se prêtait à l’adoption d’un point de vue distinct.
Après la prestation de dix minutes présentée à l’intérieur du Pavillon autochtone aux Jeux olympiques d’hiver de 2010, il m’est apparu clairement que l’esthétique de Droit devant relevait davantage de la musique que du théâtre. Les choses ont évolué naturellement vers l’ajout de chansons, de récits, de chanteurs et de musiciens. J’ai invité des compositeurs masculins à collaborer avec Jenn et moi à la création de nouvelles chansons. Nous en sommes venus à former une équipe vraiment unie, passionnée par les histoires à raconter et cherchant la meilleure façon de les exprimer vocalement. Cette première prestation de dix minutes conçue en 2010 s’est ainsi transformée en une production d’atelier en 2013 à l’occasion du PuSh International Performing Arts Festival, à Vancouver. Puis elle a évolué vers la production d’une représentation en direct présentée en première et à guichets fermés au PuSh Festival en 2015.
Ces spectacles ont mis en vedette certains des plus grands artistes autochtones du Canada et des États-Unis, et nombre d’entre eux sont parmi les protagonistes du film dont nous parlons aujourd’hui.
- Après avoir travaillé avec ces mêmes artistes au fil des ans dans plusieurs versions de Droit devant, qu’estimez-vous que ce processus de collaboration a apporté au projet ?
Comme beaucoup d’entre nous avaient eu l’occasion de travailler ensemble sur de longues périodes à la réalisation de projets artistiques, le processus nous paraissait naturel parce que nous nous connaissions, que nous savions ce que faisaient les autres, ou que leur engagement et leur démarche nous plaisaient. Il y avait une force dans ce rassemblement de musiciens et de chanteurs traditionnels ou contemporains venus de différentes régions du pays : chacun savait que son histoire personnelle, culturelle et politique contribuait à façonner cette vision plus large que présente Droit devant.
- Votre expérience de scénariste et de metteuse en scène de prestations en direct et de théâtre vous a sans doute donné la liberté de bousculer allègrement les conventions du documentaire historique lorsque vous avez réalisé ce film. Comment avez-vous choisi les événements historiques à mettre en lumière, et comment l’idée d’entrelacer les divers éléments de l’histoire vous est-elle venue ?
Droit devant était une bête, mais une bête magnifique. J’ai voulu reproduire la façon dont nous recevons l’information des journaux : la façon dont nous lisons les nouvelles, dont certains grands titres attirent notre attention ; la façon dont une histoire nous captive au point où nous commençons à la voir, à imaginer ce qui a pu se produire. Droit devant a toujours reposé sur les mots : j’ai choisi les articles de presse qui m’ont inspirée, rédigé les paroles des chansons selon ces articles, puis travaillé avec les compositeurs à amalgamer l’intention et la musicalité pour nous permettre de pénétrer dans l’esprit du témoin. Droit devant a peu à peu acquis une forme qui lui est propre, qui englobe l’aspect documentaire — l’histoire de ces militants de la première heure et de ceux qui les ont suivis — et qui intègre les récits au moyen de chansons racontées en musique et en images.
Le principal avantage qu’offre mon expérience de scénariste et de metteuse en scène nettement orientée vers l’aspect visuel des prestations en direct, c’est la discipline. L’histoire, le scénario ou les paroles forment la structure du spectacle, et c’est en superposant les différentes strates d’un récit en constante évolution — mais qui requiert néanmoins une grande précision quant à l’intention, au rythme, aux images, au son et à la musique — que l’on trouve la façon d’en articuler les diverses composantes. Ces éléments se manifestent d’une façon différente dans une prestation en direct et au cinéma, mais ces formes artistiques sont toutes deux très vivantes et chacune exige un dynamisme soutenu.
- Au cours des années 1940, alors que le conservatisme et le racisme règnent en maîtres au Canada, la Native Brotherhood et la Native Sisterhood font de leur journal The Native Voice un puissant outil de militantisme populaire. Contre toute attente, ils parviennent à susciter un changement profond. D’où vous est venue l’idée de faire renaître l’espoir et l’énergie de cette époque grâce à ces chansons-récits particulièrement efficaces (et incroyablement accrocheuses) que vous avez composées pour le film ?
Il est difficile de ne pas se laisser gagner par l’influence très positive de la Native Brotherhood et de la Native Sisterhood. Il y a à mon avis une vraie profondeur dans cette capacité de résister avec grâce et dignité tout en provoquant des changements importants et durables. C’est à cet héritage que les mouvements actuels — d’Idle No More à Standing Rock — doivent leur force. Nous sommes littéralement portés par des géants !
- En plus de nous renseigner sur certains des fondateurs de la Native Brotherhood et de la Native Sisterhood, vous intégrez le passé et le présent en interviewant d’excellents musiciens, chanteurs et artistes autochtones du pays. Vous affirmez que le fait d’être un artiste constitue un acte de militantisme. Précisez un peu ce point de vue en le reliant particulièrement aux artistes autochtones.
À mes débuts dans le métier, l’un de mes bons amis m’a fait remarquer que, pour une personne à la peau foncée, le simple fait de se trouver debout sur une scène constituait un acte de militantisme. Ce n’est que plus tard que j’ai vraiment saisi la profondeur de ses propos, mais j’ai assurément gardé cette phrase à l’esprit, parce que c’est la vérité pure et dure. Tout artiste autochtone en arrive un jour à vouloir simplement pratiquer son art, mais comprend qu’il devra pourtant se battre sur tous les fronts imaginables pour pouvoir exercer ce droit. Cette prise de conscience n’est pas sans souffrance, mais apporte aussi son lot de détermination et de liberté artistique. Droit devant nous présente quelques-uns de nos artistes les plus réputés sur la scène musicale. Il témoigne également de leur résilience et de leur engagement à lutter pour susciter le changement au moyen de leurs propres créations.
- Non seulement Droit devant remet au premier plan une étape cruciale de l’histoire du Canada, mais il célèbre et honore également la transformation qui s’opère en ce moment, alors que les membres des Premières Nations, les peuples métis et inuits se réapproprient leur pouvoir comme parties prenantes du présent et de l’avenir de notre pays. Vous avez décrit le film comme « un hommage et un appel à l’action »…
Le militantisme autochtone au Canada est à mon avis une expérience multigénérationnelle. Il est éminemment personnel et souvent provoqué par les injustices infligées à nos
grands-pères et à nos grands-mères, à nos pères et à nos mères, à nos sœurs et à nos frères. En ce sens, le militantisme ne découle pas que d’une idéologie politique ou d’une perspective culturelle, mais aussi d’un appel viscéral à la justice — car tout être humain a le droit de vivre pleinement son humanité.
APERÇU HISTORIQUE ET CHRONOLOGIE DU MILITANTISME AUTOCHTONE
Native Brotherhood of British Columbia
La Native Brotherhood of British Columbia (NBBC) est l’organisation autochtone la plus ancienne toujours active au Canada. Fondée en 1931, elle a pour but de réagir aux piètres conditions de vie que provoque la crise de 1929 : le marché du poisson s’effondre alors et les Autochtones ne sont pas admissibles à l’aide sociale. Devant une situation aussi désespérée, les chefs autochtones décident de coordonner leurs efforts pour se porter à la défense de leurs populations. Alfred Adams (Haida) dirige la mise sur pied de la NBBC en reprenant le modèle de la Native Brotherhood of Alaska. À l’époque, les peuples autochtones n’ont pas le droit de se réunir, mais la NBBC contourne la loi en tenant des rassemblements sous l’égide de l’Église. C’est la raison pour laquelle elle adopte l’hymne Onward, Christian Soldiers[1].
La NBBC franchit ainsi une nouvelle étape du militantisme autochtone en se penchant sur l’amélioration des conditions socioéconomiques.
Formée en 1933, la Native Sisterhood of British Columbia recrute l’essentiel de ses membres parmi les groupes de dames auxiliaires déjà établis. L’organisation travaille à l’échelon local : elle tient des assemblées et réunit des fonds pour la NBBC.
Journal The Native Voice
Le journal The Native Voice voit le jour en 1946 et communique les nouvelles touchant les peuples des Premières Nations. Considéré comme « l’organe officiel de la Native Brotherhood of British Columbia », il constitue à l’origine un genre de bulletin faisant état des activités du groupe, mais s’ouvre aussi sur un contexte social plus large en présentant des articles portant sur l’ensemble de l’Amérique du Nord. En raison de son affiliation à la NBBC, The Native Voice suit de près la situation de l’industrie des pêches et des nombreuses conserveries de la Colombie-Britannique, où les Autochtones du littoral travaillent en grand nombre.
Parmi les chroniqueurs attitrés et les rédacteurs en chef du journal se trouvent des militants notoires. Maisie Hurley joue un rôle primordial dans sa fondation et prend part des années durant à son comité de rédaction à titre d’éditrice et de directrice. Sans sa participation assidue, la publication n’aurait sans doute jamais été cette tribune où Autochtones et non-Autochtones ont pu discuter des enjeux intéressant les communautés des Premières Nations de la Colombie-Britannique. Kitty Carpenter, présidente de la Native Sisterhood of British Columbia, y rédige régulièrement des chroniques sur les activités du groupe. Rédactrice en chef pendant quinze ans, Jimalee Burton, une artiste réputée pour sa poésie, sa prose et ses illustrations, y relate des histoires et des nouvelles de l’Oklahoma.
The Native Voice est publié pour la dernière fois en 2002.
Constitution Express
En 1867, le Parlement britannique adopte l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, lequel établit la Constitution du nouveau Dominion du Canada. L’Acte étant une loi britannique, seuls les tribunaux du Royaume-Uni peuvent le modifier.
Au début de la décennie 1980, le premier ministre Trudeau amorce le processus de rapatriement de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, par lequel cette loi passera de l’autorité du gouvernement britannique à celle du gouvernement du Canada.
En étudiant la position du gouvernement fédéral sur le rapatriement de la Constitution, les membres de l’Union of British Columbia Indian Chiefs (UBCIC) découvrent que les peuples des Premières Nations perdront leurs droits autochtones dans le cadre de la nouvelle loi.
L’UBCIC, dont George Manuel assure la direction, décide d’agir. Elle lance le mouvement Constitution Express, lequel vise à contrer par une mobilisation massive toute tentative de rapatriement qui ne tiendrait pas compte des droits des peuples autochtones. Deux trains sont affrétés en vue de franchir les quelque 4360 km séparant Vancouver d’Ottawa et de livrer un message au gouvernement fédéral, lui rappelant que les Premières Nations ont des droits juridiquement fondés sur des traités et des accords historiques passés avec le gouvernement britannique.
Le mouvement ne bénéficie d’aucun financement fédéral. Les Premières Nations organisent une collecte de fonds afin de se procurer les billets de train, et les communautés autochtones de tout le pays s’unissent pour la cause. Plus qu’un simple lobby politique, Constitution Express incarne un mouvement populaire.
Grâce à cette mobilisation, l’article 35, qui garantit le respect des droits des peuples autochtones prévus par la loi, sera intégré au texte de la Constitution.
Chronologie
1876 | Le Parlement du Canada adopte la Loi sur les Indiens. Celle-ci établit qui est (et qui n’est pas) considéré comme une personne autochtone au Canada. Elle détermine ainsi qui est autorisé à vivre sur les terres de réserve. | |
1884 | Les enfants autochtones sont désormais tenus de fréquenter l’école. Le gouvernement fédéral commence à encadrer les pensionnats. | |
1888 | La Loi des pêcheries limite le droit des pêcheurs autochtones à pêcher pour se nourrir ; la vente et le troc de poisson sont interdits. La pêche commerciale nécessite un permis, délivré aux conserveries. | |
1895 | On modifie la Loi sur les Indiens de manière à interdire les danses, cérémonies et festivals comportant l’infliction de blessures à des animaux ou à des humains, ainsi que les dons d’argent ou de biens. | |
1906 | Le chef Capilano, de la nation Squawmish, le chef Charley Isipaymilt, de la nation Quw’utsun, et le chef Basil David, de la nation Secwepemc, se rendent à Londres, en Angleterre, pour discuter avec le roi Édouard VII de la nécessité de régler la question des revendications territoriales. Ils trouvent un écho favorable. | |
1911 | On modifie la Loi sur les Indiens afin d’autoriser les municipalités et les entreprises à exproprier en partie les réserves, sans entente de cession, pour permettre la construction de routes, de chemins de fer et d’autres travaux publics. | |
1913 | Le Comité sur les terres des Nisga’a se rend à Ottawa afin d’y présenter une pétition relative aux revendications territoriales autochtones. | |
1915 | Le mouvement Interior Tribes of BC est formé au sud de la Colombie-Britannique. Ce mouvement appuie la pétition des Nisga’a et envoie aussi une pétition à Ottawa. | |
1916 | L’organisation Allied Tribes of British Columbia est mise sur pied en vue de défendre les droits et les titres ancestraux des Autochtones. | |
1920 | On modifie la Loi sur les Indiens pour permettre au ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC) d’interdire l’application des règles héréditaires liées à l’administration des bandes. | |
1923 | On autorise les peuples autochtones à pratiquer la pêche commerciale en Colombie-Britannique. | |
1927 | Une disposition ajoutée à la Loi sur les Indiens restreint la possibilité, pour les peuples autochtones, d’obtenir une représentation juridique en exigeant que le surintendant général des affaires indiennes approuve les avocats choisis. | |
1927 | L’Allied Tribes of British Columbia déclare forfait. | |
1929 | Mardi noir : l’effondrement de la Bourse enclenche la Grande Dépression (1929-1939). | |
1931 | Alfred Adams (Haida) fonde la Native Brotherhood of British Columbia (Native Brotherhood) en reprenant le modèle de la Native Brotherhood of Alaska. | |
1933 | On met sur pied la Native Sisterhood of British Columbia. Brenda Campbell, de la nation Heiltsuk, en est la première présidente. | |
1936 | Les Kwakiutl et les Nootka du Sud forment l’Association des pêcheurs autochtones de la côte du Pacifique. Tous les groupes linguistiques kwakiutl en sont membres, ce qui fait de l’Association l’organisation autochtone la plus puissante et la plus efficace de cette période. | |
1939 | Le Canada prend part à la Deuxième Guerre mondiale.
Les populations autochtones de chaque région du Canada servent dans les forces armées, participant à toutes les grandes batailles et campagnes. |
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1942 | L’agent d’affaires Andrew Paull (Squawmish) établit le premier siège de la Native Brotherhood à Vancouver. | |
1942 | La Native Brotherhood et l’Association des pêcheurs autochtones de la côte du Pacifique fusionnent. | |
1944 | Maisie Hurley, originaire du pays de Galles, est nommée membre associée à vie de la Native Brotherhood. Elle est la première femme à être admise au sein de l’organisation politique. Maisie et son mari, Tom Hurley, défendent le principe d’une justice égalitaire pour les membres des Premières Nations et les autres personnes privées du droit de vote. | |
1945 | La Deuxième Guerre mondiale prend fin. | |
1945 | La Native Brotherhood revoit sa constitution et se constitue en personne morale, devenant une organisation reconnue par la loi et dotée d’obligations et de droits particuliers. | |
1946 | Le premier journal autochtone, The Native Voice, voit le jour.
Le projet est lancé grâce à un investissement de 150 $ de Maisie Hurley. |
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1946 | Le gouvernement forme un comité mixte spécial ayant pour mandat de réviser la Loi sur les Indiens.
Cette démarche résulte d’une prise de conscience sociale en partie attribuable à la participation des Autochtones à la Deuxième Guerre mondiale. Une délégation de la Native Brotherhood comparaît devant le comité mixte le 1er mai 1947. Elle présente une vaste gamme d’enjeux assortis d’objectifs mûrement réfléchis en vue d’assurer un meilleur avenir aux peuples autochtones. |
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1949 | Les hommes autochtones obtiennent le droit de vote en Colombie-Britannique.
Frank Calder (Nisga’a) devient le premier Autochtone à être élu membre de l’Assemblée législative de cette province. |
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1958 | Le premier ministre Diefenbaker désigne le premier sénateur autochtone, James Gladstone (nation Kainai). | |
1960 | Les Autochtones obtiennent le droit de vote aux élections fédérales. | |
1982 | La Loi constitutionnelle reconnaît les droits des peuples autochtones. | |
1985 | Le projet de loi C-31 modifie la Loi sur les Indiens en changeant le sens du terme « statut ». Il marque la fin de la discrimination à l’égard des femmes et permet aux Autochtones à qui l’on avait supprimé ou refusé le statut « d’Indien » de recouvrer ce statut. Cette modification autorise les Premières Nations à établir leurs propres règles d’appartenance. | |
2002 | Le journal The Native Voice publie son dernier numéro. | |
Constitution Express | ||
1980 | ||
Septembre 1980 | George Manuel ordonne un examen de la position du gouvernement fédéral sur le rapatriement de la Constitution canadienne. | |
Octobre 1980 | La publication Indian World, organe officiel de l’Union of British Columbia Indian Chiefs (UBCIC), déclare « l’état d’urgence ». Les communautés des Premières Nations se mobilisent afin de participer à la lutte.
Le mouvement Constitution Express est mis sur pied. Il a pour but de mobiliser les peuples autochtones de tout le pays en vue de réclamer leur inclusion dans la nouvelle Constitution. |
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D’importantes activités de financement populaires s’organisent afin de payer les dépenses qu’entraînera le voyage à Ottawa. | ||
5 novembre 1980 | Le bulletin d’information de l’UBCIC publie l’horaire de Constitution Express. | |
24 novembre 1980 | Constitution Express se met en marche.
Deux trains effectuent le trajet Vancouver-Ottawa. À 20 h, le train 104 quitte la gare et se dirige vers Ottawa via Calgary et Regina. À 21 h 45, le train 102 amorce à son tour le parcours, mais via Edmonton et Saskatoon. Avant d’arriver à Winnipeg, le train 104 effectue 14 arrêts et le train 102 s’arrête à 16 reprises. |
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26 novembre 1980 | La communauté des Premières Nations à Winnipeg accueille les deux trains avec de la soupe, du pain bannock et des tambours. | |
À bord du train, après le départ de Winnipeg, des agents de la GRC se font passer pour des porteurs. Lorsque le train atteint un lieu éloigné, les agents donnent l’ordre aux dirigeants de faire évacuer les wagons en raison d’une alerte à la bombe. Tous les passagers, y compris les enfants et les aînés, doivent demeurer debout à l’extérieur dans l’obscurité pendant qu’on effectue des fouilles. De l’avis des personnes présentes, cette manœuvre avait pour but de permettre à la GRC de chercher des armes : on craint vraisemblablement que Constitution Express donne lieu à des manifestations violentes. | ||
28 novembre 1980
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Le train arrive à Ottawa à 9 h 30 : près de 1000 membres des Premières Nations se trouvent à bord.
Malgré les clôtures dressées par le gouvernement Trudeau, une manifestation pacifique se déroule. Les organisateurs tiennent des conférences, des ateliers et des manifestations jusqu’au 5 décembre. |
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6 décembre 1980 | Le mouvement Constitution Express poursuit son chemin jusqu’à New York afin de sensibiliser la population et de demander aux responsables des Nations Unies d’intervenir à titre de médiateurs entre les gouvernements autochtones du Canada et les autorités gouvernementales canadiennes et britanniques. | |
1981 | ||
1er novembre 1981 | Une délégation du mouvement Constitution Express se rend en Europe et s’arrête au Royaume-Uni, en Allemagne, en Hollande et en Belgique. Elle demande instamment au Parlement britannique de ne consentir au rapatriement de la Constitution que lorsque les droits des Autochtones y auront été inclus. | |
1982 | ||
L’article 35 est ajouté à la Loi constitutionnelle. Il reconnaît les droits des peuples autochtones, notamment au chapitre de l’occupation historique et de l’utilisation des terres. Il reconnaît et confirme également les droits issus de traités. | ||
17 avril 1982 | La Constitution canadienne est adoptée et comprend l’article 35. | |
REFERENCES
Références
The Road Forward: History. Red Diva Projects http://www.theroadforward.ca/about1
The Indian Act, 1876. Government of Saskatchewan and First Nations. Retrieved from http://www.tidridge.com/uploads/3/8/4/1/3841927/the_indian_act.pdf
Enns, C. (2015, April 30). The journey of the Constitution Express to Ottawa. doi:http://dx.doi.org/10.14288/1.0103579
Brown, Pamela Therese (1993). Cannery days: a chapter in the lives of the Heiltsuk. University of British Columbia. Retrieved from https://open.library.ubc.ca/cIRcle/collections/ubctheses/831/items/1.0087322
O’Donnell, J. P. (1985). The Native Brotherhood of British Columbia 1931-1950: a new phase in native political organization (T). University of British Columbia. Retrieved from https://open.library.ubc.ca/cIRcle/collections/831/items/1.0096506 (Original work published 1985)
Fortney, S. Entertwined Histories: Exploring Native-Newcomer Relations via The Native Voice. North Vancouver Museaums and Archives and The Squamish Nation. Retrieved from http://nvma.ca/wp-content/uploads/2014/04/Newcomer_Relations_Online_Materials.pdf
IMAGES
Matériel promotionnel
ÉQUIPE
ENSEMBLE MUSICAL
SUJETS DOCUMENTAIRE
Générique
Écrit et réalisé par
Marie Clements
Productrice
Shirley Vercruysse
Montage
Jenn Strom
Musique originale
Wayne Lavallee
Direction de la photographie
Mike McKinlay
Direction artistique
James Boatman
Conception sonore
Troy Slocum
Conception des costumes
Chelsea Graham
BARIL
DISTRIBUTION DU RÉCIT CHANTÉ
(par ordre alphabétique)
Indian Man
Ed Nahanee Evan Leslie Adams
Journaliste du Native Voice Leonard George
Journaliste du Native Voice Ronnie Dean Harris
Journaliste du Native Voice Wayne Lavallee
Journaliste du Native Voice Jeremy James Lavallee
Tom Hurley Stephen E. Miller
Journaliste du Native Voice Latash-Maurice Nahanee
Journaliste du Native Voice Corey Payette
Journaliste du Native Voice Murray Porter
Journaliste Native Voice Russell Wallace
This is How it Goes
Maisie Hurley Patti Allan
Époux Glen Andrew Brkich
Gérant d’hôtel William J. Croft
Fille Amber Georgeson
Fille Kimowin Lavallee
Mère Cheri Maracle
Gérant de restaurant Joseph Patrick Keating
Good God
Choriste Shakti Hayes
Jeune garçon Makwa Kewistep
Jeune garçon Pawaken Koostachin-Chakasim
Violoneux Jeremy James Lavallee
Guitariste Wayne Lavallee
Claviériste Murray Porter
Choriste Delhia Nahanee
Jeune fille Shekayah Lynn Silvey
Choriste Russell Wallace
1965
Mère Michelle St. John
Mère en deuil Jennifer Elizabeth Kreisberg
Mère Cheri Maracle
If You Really Believe
George Manuel Ronnie Dean Harris
En personne Doreen Manuel
My Girl
Mère Michelle St. John
Fille Imajyn Cardinal
The Road Forward
Voix, tambour Richard E. Brown
Voix Ronnie Dean Harris
Voix Shakti Hayes
Voix Jennifer Elizabeth Kreisberg
Voix, violon Jeremy James Lavallee
Voix, guitare Wayne Lavallee
Voix Cheri Maracle
Voix Shamantsut Amanda Nahanee
Voix Delhia Nahanee
Voix Marissa Nahanee
Voix, tambour à main Latash-Maurice Nahanee
Voix, tambour à main Corey Payette
Voix, clavier Murray Porter
Voix Michelle St. John
Voix, tambour à main Russell Wallace
INTERVENANTS – SECTION DOCUMENTAIRE (VANCOUVER)
(par ordre d’apparition)
Edwin Newman
Henry Clifton
Latash-Maurice Nahanee
Thomas Berger
Wayne Lavallee
Richard E. Brown
Russell Wallace
Jeremy James Lavallee
Ronnie Dean Harris
Murray Porter
Corey Payette
Vera Newman
Karen Jeffrey
Delhia Nahanee
Moira Movanna
Marissa Nahanee
Cheri Maracle
Shakti Hayes
Michelle St. John
Jennifer Elizabeth Kreisberg
Shamantsut Amanda Nahanee
Doreen Manuel
Vicki Lynne George
Lorna Williams
INTERVENANTS – SECTION DOCUMENTAIRE (PRINCE GEORGE)
Shelby-Lynn Davis
Marion Erickson
Stephanie Erickson
Morgan George
Karista Olson
Lorretta J. Pelletier
Joan B. Sutherland
Jody Thomas
Ashley Wilson
Martha Wilson
Bonnie Wisla
STUDIO DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE ET DU YUKON
Productrice déléguée
Teri Snelgrove
Supervision de production
Jennifer Roworth
Administration
Carla Jones
Coordonnateur technique
Wes Machnikowski
Coordonnateurs de production
Kathleen Jayme
Justin Mah
Kristyn Stilling
ÉQUIPE DE PRODUCTION
Directeurs de production
Nick Wade
Caroline Coutts
1re assistante à la réalisation
Kate Weiss
2e assistant à la réalisation
Matthew Tingey
Prise de son
Brent Calkin
Jeffrey Henschel
Perchiste
Lisa Kolisnyk
Assistante à la prise de son
Daphne Chung
Assistant à la direction artistique
Andrew Pommier
Décors
Rebecca Sjonger
Sancha Alicia Tatlock
Assistants aux décors
Hunter Cheveldave
Graham Talbot
Manzoor Ahmed Wani
Chef accessoiriste
Dana Dolezsar
Assistante accessoiriste
Kasha Toolsee
1ers assistants à la caméra
Lukas Fournier
Margot Guirado
Wes Machnikowski
2es assistants à la caméra
Mikael Bidard
Odessa Shuquaya
2es opérateurs
Jared Brendan Boyce
Daniel Rocque
Technicien en imagerie numérique
George Faulkner
Chef machiniste
Owen Stambuck
Chef électricien
Paul T. Murakami
Électricien/éclairagiste
Terrance Azzuolo
Répétitrice
Wendy Gorling
Scripte
Nisha Platzer
Assistants costumiers
Kevin Eade
Mika Laulainen
Coiffures et maquillage
Ashley Seymour
Coiffeuse
Magdalena Kelly
Assistante à la coiffure et au maquillage
Keesha Dawson-Harrison
Régisseurs
Nick Wade
Odessa Shuquaya
Régie d’extérieurs
Rachael Dudley
Assistantes à la régie d’extérieurs
April Johnson
Kassia O’Connor
Traiteur
Stefan A. Skoronski
Recherchistes
Amanda Burke
Thanh Nguyen
Mary Doherty
Sandra Mendenhall
Paloma Hazel Pacheco
Paula Sawadsky
Transcription
Tracy Sitter
Photographe
Rosamond Norbury
Assistants de production
Colin Van Loon
Richard Wilson
Milena Salazar
Conseillère à la scénarisation
Paula Danckert
Casting de figuration
Rosemary A. Georgeson
Coordonnatrice communautaire – Prince George
Janet Rogers
Supervision des effets spéciaux et de l’animation
Jenn Strom
Animation
Prajay Mehta
Jenny Breukelman
Elisa Chee
Jenn Strom
Effets spéciaux
The Sequence Group
Bun Lee
Jenn Strom
Trevor Gent
Jenny Breukelman
Scénarimage
Lauren Budd
Montage en ligne
Serge Verreault
Sous-titrage
Zoé Major
Mixage
Jean Paul Vialard
Mise en marché
Leslie Stafford
Relationniste
Katja De Bock
ARCHIVES
L’UNION DES CHEFS AUTOCHTONES DE LA C.-B.
The Native Voice
Henry Clifton
Vera Newman
Doreen Manuel
La famille Wilson
The Vancouver Sun
The Province – Bill Cunningham
REUTERS – Mark Blinch
The Chilliwack Progress
Victoria Times Colonist – Adrian Lam
Observer Media Group
Cassiar Cannery
CBC Vancouver
Les archives de la ville de Vancouver
L’Église anglicane du Canada
Toronto Star
The Canadian Press – Daryl Dyck
Sealaska Heritage Institute
Michael Nicoll Yahgulanaas
North Vancouver Museum and Archives
Red Works Photography – Nadya Kwandibens
Les archives de l’Office national du film du Canada
Le Centre des pensionnats indiens Shingwauk
à l’Université Algoma, à Sault-Sainte-Marie, en Ontario
La collection d’articles de journaux du Chilliwack Progress – Chef Dan George, 5 juin, 1974 (P Coll 106)
Les archives Deschâtelets-NDC des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée
Ottawa Citizen – une division de Postmedia Network Inc.
Petersburg en 1955 – Collection de photos de Rosa Miller
MUSIQUE
Indian Man Chant
Paroles, musique et arrangements de Wayne Lavallee
Interprétée par
Jeremy James Lavallee
Latash-Maurice Nahanee
Ostwelve / Ronnie Dean Harris
Murray Porter
Russell Wallace
Leonard George
Indian Man
Paroles de Marie Clements
Musique et arrangements de Wayne Lavallee
Interprétée par Wayne Lavallee
et Murray Porter
Russell Wallace
Jeremy James Lavallee
Latash-Maurice Nahanee
Ostwelve / Ronnie Dean Harris
Leonard George
This is How it Goes
Paroles de Marie Clements
Musique et arrangements de Jennifer Elizabeth Kreisberg
Interprétée par Cheri Maracle accompagnée de Jennifer Elizabeth Kreisberg et Michelle St. John
Good God
Paroles de Marie Clements
Musique et arrangements de Jennifer Elizabeth Kreisberg
Interprétée par Shakti Hayes
accompagnée de Jennifer Elizabeth Kreisberg
Cheri Maracle
Michelle St. John
Murray Porter
Russell Wallace
Ostwelve / Ronnie Dean Harris
Jeremy James Lavallee
1965
Paroles de Marie Clements
Musique et arrangements de Jennifer Elizabeth Kreisberg
Interprétée par Jennifer Elizabeth Kreisberg accompagnée de Cheri Maracle et Michelle St. John
The Grandmother’s Song
Écrite et interprétée par Michelle St. John
If You Really Believe
Paroles de Marie Clements
Inspirée d’un discours de George Manuel
Musique et arrangements de Jennifer Elizabeth Kreisberg et Wayne Lavallee
Interprétée par Ostwelve / Ronnie Dean Harris
My Girls Song
Paroles de Marie Clements
Musique et arrangements de Jennifer Elizabeth Kreisberg
Interprétée par Cheri Maracle accompagnée de Jennifer Elizabeth Kreisberg
The Road Forward
Paroles de Marie Clements et Jennifer Elizabeth Kreisberg
Musique et arrangements de Jennifer Elizabeth Kreisberg
All My Relations – arrangements de Ostwelve / Ronnie Dean Harris
Interprétée par
Jennifer Elizabeth Kreisberg
Cheri Maracle
Michelle St. John
Ostwelve / Ronnie Dean Harris
Jeremy James Lavallee
Wayne Lavallee
Russell Wallace
Corey Payette
Murray Porter
Shamantsut Amanda Nahanee
Shakti Hayes
Delhia Nahanee
Marissa Nahanee
Latash-Maurice Nahanee
The Road Forward Band
Tambours Richard E. Brown alias RB
Basse Marie-Josée Dandaneau
Basse Shakti Hayes
Violon Jeremy James Lavallee
Guitare Wayne Lavallee
Clavier/piano Murray Porter
Enregistrement de la musique aux Warehouse Studios
Ingénieur du son Sheldon Zaharko
Entièrement tourné à
Vancouver, Fort Langley, West Vancouver,
Delta et Prince George (Colombie-Britannique)
Productrice exécutive
Shirley Vercruysse
Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon – Programme anglais
Relations de presse
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Katja De Bock
Attachée de presse – Vancouver
C. : 778-628-4890
k.debock@onf.ca | @NFB_Katja
-
L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.