Dans l’ombre du Star Wars Kid
2022 | 80 min
Documentaire
Version originale en français
Prix et festivals
Gagnant Gémeaux 2022MEILLEUR MONTAGE : affaires publiques, documentaire - émission
Dans ce documentaire de Mathieu Fournier portant sur le premier phénomène viral de l’ère numérique, Ghyslain Raza, le « Star Wars Kid », sort du silence pour la première fois afin de réfléchir à son histoire. Ce faisant, il explore aussi la nôtre : celle d’internautes qui doivent, eux aussi, apprivoiser leur ombre numérique.
Affiche
Description longue
Ghyslain Raza a quinze ans, en 2003, lorsque deux minutes de sa vie vont en faire le « patient zéro » de la viralité web. L’adolescent se filme en train de lâcher son fou — un plan fixe, un plan de débutant. Puis, du jour au lendemain, la vidéo est rendue publique par d’autres élèves et téléchargée des millions de fois, cela bien avant l’arrivée des médias sociaux.
Et voilà que la notion de « partage » se fait synonyme de mesquinerie, d’intimidation, de réflexe grégaire. Ghyslain devient le « Star Wars Kid », malgré lui. Si l’on disait autrefois des joueurs de hockey : « C’est un p’tit gars de chez nous », on peut désormais dire la même chose quand South Park ou Family Guy font référence à l’adolescent de Trois-Rivières, devenu le mème le plus célèbre de l’histoire.
Au fil des années, Ghyslain s’est construit — ou plutôt, reconstruit — loin des caméras. Homme à l’intelligence émotionnelle vive, il est aujourd’hui doctorant en droit. Or, depuis 2003, le monde n’est plus le même, notamment en raison des médias sociaux, de la marchandisation des données personnelles et de cette mémoire du web qui menace de revenir nous hanter. Une crainte réelle qui force à poser des questions au sujet du droit à l’image et, surtout, du droit à l’oubli.
Dans ce documentaire de Mathieu Fournier, récit intime du premier phénomène viral de l’ère numérique, filmé entre Trois-Rivières, New York et Portland, Ghyslain Raza sort du silence pour la première fois, afin de réfléchir à son histoire en compagnie de nombreux intervenants et intervenantes. Ce faisant, il explore aussi notre histoire commune : celle d’internautes qui ont soif de contenu dans un monde où l’immortelle réplique du film de John Ford L’homme qui tua Liberty Valance fait autorité : « Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende. » Une affirmation à laquelle on est en droit de répondre : « Oui, mais à quel prix ? »
En une ligne
Ghyslain Raza, le « Star Wars Kid », sort du silence afin de réfléchir à notre soif de contenu et au droit à l’oubli à l’ère numérique.
Entretien 5 questions / intervenant
La viralité d’un mème implique une contagion et une mutation. Mathieu, vous avez évité l’écueil d’accoucher d’une autre variante de celui dont vous traitez. Comment avez-vous présenté le projet à Ghyslain ? Et Ghyslain, pourquoi avez-vous accepté d’y prendre part ?
Mathieu Fournier : Cela faisait de nombreuses années que le journaliste Jonathan Trudel [qui avait couvert l’affaire pour L’actualité], Ghyslain et moi discutions. Dès le départ, nous ne voulions pas raconter uniquement l’histoire de Ghyslain. L’idée était de faire œuvre utile et de parler d’enjeux contemporains, de démontrer pourquoi cette histoire est pertinente aujourd’hui. Nous voulions aussi que Ghyslain soit impliqué dans le projet.
Ghislain Raza : J’avais confiance en Jonathan et Mathieu. Leur approche convenait au sujet. Nous étions sur la même longueur d’onde. L’important était de ne pas en faire un récit mélodramatique. Il devait y avoir une composante « réflexion et conscientisation ».
Sommes-nous passés d’une ère d’intimidation « jock » à une ère d’intimidation « geek » ? En d’autres mots, sommes-nous passés d’une ère plus « classique » de la force brute et du paraître à une ère du secret, du détournement et donc, d’une certaine manière, du soupçon ?
GR : Je n’en suis pas convaincu. La bonne vieille intimidation de cour d’école n’a pas disparu. De nouvelles dynamiques s’ajoutent cependant à celle-ci. Ces phénomènes, alimentés par la nature humaine, se conjuguent avec les médias sociaux. Nous avons soif de ce genre de choses. Le temps pour la réflexion et l’empathie n’est pas toujours présent dans cette ère de l’instantané. Une ère où communiquer avec 140 caractères est la norme, où un certain absolutisme moral peut se développer et exacerber les clivages sociaux.
Je reviens souvent à la citation du film de John Ford L’homme qui tua Liberty Valance : « Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende. » Notre cerveau aime les archétypes et les causalités. Cela explique aussi en partie la fascination pour les idées complotistes. C’est un maximum de dopamine pour un minimum d’effort. Une réflexion doit être courte, et on doit s’indigner, encourager l’outrage. Les algorithmes alimentent cette réalité. C’est un modèle d’affaires. Par la suite, on se dit : « Mais qui aurait pu prédire que ça finirait mal ? »
MF : C’est pour ça qu’Andy Baio [technologue et blogueur américain grandement responsable de la dissémination de la vidéo du « Star Wars Kid »] était plus important que les jeunes Trifluviens qui ont mis en ligne la vidéo à l’époque. Dans le cas des trois adolescents, c’était du harcèlement « classique », « jock », au ras des pâquerettes. Mais Andy Baio, de son côté, représentait plutôt ce que nous sommes toutes et tous devenus, c’est-à-dire des consommateurs de culture web qui ne réfléchissent pas avant de partager.
C’est là toute la différence : ce n’est pas une forme d’intimidation qui vient de mauvaises intentions. Cela accompagne la manière dont la culture web s’est construite. C’est ce qu’Andy représente dans la nouvelle mappemonde de nos interactions. Il est un peu, lui aussi, le « patient zéro » de ce que l’intimidation est devenue.
Une chose frappante dans ce film est la maturité et l’intelligence émotionnelles du sujet. Face à des intervenants comme Andy Baio, Ghyslain semble avoir le gros bout du bâton. Vous attendiez-vous à ces réactions ?
MF : Andy était l’autre personnage le plus important du documentaire. Je tenais absolument à ce qu’il fasse partie du projet. La première chose qu’il m’a demandée est : « Ghyslain participe-t-il ? » Baio avait toujours refusé de raconter sa version de l’histoire. Ça témoignait de son ouverture, mais aussi de sa sensibilité à l’égard des événements.
Nous ne pouvions pas prévoir qu’il serait nerveux à ce point. Quand nous lui avons dit que nous allions le rencontrer à Portland, il ne s’est pas défilé. La veille de notre entretien, Ghyslain m’a demandé : « Qu’est-ce qu’on va chercher demain ? » Je lui ai dit : « Ne t’en fais pas, Andy est probablement cent fois plus nerveux que toi en ce moment. »
Kate Eichhorn, auteure de The End of Forgetting: Growing Up with Social Media, parle de notre idée du travail des enfants comme d’une relique du passé qui est finalement revenue avec les médias sociaux et la création de contenu. Qu’en pensez-vous ?
GR : L’exemple de Kate est saisissant. Pour moi, l’analogie n’est pas tirée par les cheveux quand on pense à ce que les grandes entreprises de médias sociaux et les marchands de données font pour monnayer les données des jeunes. Il y a là un réel parallèle avec l’exploitation des enfants. Surtout lorsque l’on pense aux conséquences à long terme que peuvent avoir ces données, qui sont colligées dans une période de développement et de vulnérabilité.
MF : Pendant longtemps, le titre du documentaire a été Star Wars Kid(s), pour montrer qu’il y avait une résonnance avec ce que les jeunes d’aujourd’hui vivent. La réflexion de Kate sur le rapport à l’oubli et sur notre rapport aux médias sociaux est riche. Personne ne pourra revivre ce que Ghyslain a vécu à l’époque. Mais tout le monde est dans une situation où il est possible de perdre le contrôle de son image. Les dangers et les risques se sont multipliés. Je trouvais intéressant d’explorer avec Kate l’idée du piège d’avoir à se souvenir à tout prix de tout. À mon avis, il faut donner la possibilité aux gens de se réinventer, de se perdre, de se faire oublier.
Le droit à l’oubli est-il une idée viable ?
GR : Le droit à l’oubli est un concept valable et important. Chaque révolution technologique demande une nouvelle trousse d’outils. La plus récente ne fait pas exception à la règle. Le droit à l’oubli doit faire partie de nos outils. Mais, comme le disent si bien les Anglais, « the devil is in the details » [le diable est dans les détails].
Je sais que l’Union européenne expérimente de nouveaux mécanismes pour voir comment ce concept peut être intégré au droit. Cela semble vouloir se normaliser. Je crois que nous devons être progressistes dans notre manière d’aborder les nouvelles technologies. La technologie peut nous aider. Il faut trouver des solutions humanistes qui respectent la dignité.
Le cinéma documentaire utilise de plus en plus de drones. L’effet de surplomb et l’idée de « fourmilière humaine » viennent avec cette technologie. Parlez-nous de son utilisation dans votre documentaire.
MF : Le drone faisait partie du projet dès le départ. Le plan « drone » est un plan désormais classique, mais nous ne l’avons utilisé qu’à Trois-Rivières [et non à New York ou Portland]. La ville devient ainsi un personnage à sa façon. L’origine de l’histoire s’y trouve. Cela donne à penser que la ville en tant que telle est au cœur de ce que Ghyslain a vécu. Sans que nous ayons nécessairement à retourner chez lui, chez ses parents, le drone permettait de parler d’où il vient.
J’avais aussi l’impression, en écoutant Ghyslain, que les médias l’avaient traqué, à l’époque. Le drone peut nous suggérer ce sentiment de surveillance. Par ailleurs, lorsque nous voyons des rues et des voitures en plongée, nous avons un peu l’impression de regarder une matrice ; il y a ce côté « numérique » à l’image.
Avez-vous envisagé de parler aux individus qui ont partagé la vidéo initialement ?
MF : Nous en avons parlé avec Ghyslain. Mais, bien honnêtement, cela n’a jamais fait partie du plan de match. Nous avons essayé de retrouver deux des trois personnes impliquées. Nous leur avons écrit un message pour expliquer que nous ne les mettrions pas sur la place publique, que nous ne les nommerions pas et que, si elles avaient envie de discuter du projet, la porte était ouverte. Nous n’avons pas eu signe de vie. Il est aussi possible que les messages ne se soient pas rendus…
GR : Nous parlons du droit à l’oubli… une erreur de jeunesse n’a pas à hanter une personne jusqu’à la fin de ses jours. Ce n’est pas parce que je n’ai pas eu droit à ce traitement que ces personnes ne doivent pas y avoir droit en retour. Aujourd’hui, on voit des gens dont la carrière est brisée pour trois mots prononcés il y a quinze ans. Nous ne souhaitions pas ça.
Qu’est-ce que vous espérez que ce projet apportera ?
MF : Il y a eu un moment où je me posais la question : « Doit-on offrir un portrait journalistique avec des réponses concrètes aux enjeux que nous abordons ? » Or, le film s’est écrit au moment où il se tournait. Les documentaires trouvent souvent leur sens au moment du tournage.
L’ouverture de Ghyslain et sa capacité à établir des liens avec tant de gens différents m’ont révélé l’importance de la rencontre avec l’autre. Cet aspect est devenu le plus essentiel à mettre de l’avant. Le lien humain, les rencontres passaient ainsi avant l’idée de donner une leçon. Idem pour le choix de ne pas « montrer » les bourreaux.
Ce documentaire tourne autour d’un homme qui s’est construit et qui a repris le contrôle de son histoire pour aller vers les autres. C’est là que tout devient lumineux et que nous sortons de tous ces discours sur l’apitoiement.
GR : C’est aussi, à mon avis, un documentaire qui a du cœur. Et c’est tout à l’honneur de Mathieu. Cela me fait penser à cette phrase prononcée par Andy Baio : « It’s more than a frustration, it’s the kind of thing that endangers democracy. » [C’est plus que de la frustration, c’est le genre de chose qui met en danger la démocratie.] Il y a la tragédie personnelle et celle à l’échelle d’un pays.
Les exemples récents aux États-Unis sont assez révélateurs, tout comme ceux au Myanmar et ailleurs, où il s’agit littéralement d’actes génocidaires. Nous avons un devoir et une responsabilité internationale lorsque ces problèmes-là sont chez nous et devant nous.
Extraits
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Images
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Générique
Un film de
Mathieu Fournier
Scénario
Mathieu Fournier et Jonathan Trudel
Producteurs
Annie Bourdeau (URBANIA)
Pierre-Mathieu Fortin (ONF)
Montage
Carmen Mélanie Pépin
Direction photo
Maxime Pilon-Lalande
Prise de son
Sylvain Vary
Basé sur l’histoire de
Ghyslain Raza
Avec la participation de
Ghyslain Raza
et de
Andy Baio
Jean-Michel Berthiaume
Christian Bouchard
Amanda Brennan
Nina Duque
Kate Eichhorn
Katharina Niemeyer
Kathleen Rouillard
Jonathan Trudel
François Vigeant
et des étudiant.e.s du Séminaire Saint-Joseph
Alys Angers
Charlyn Bergeron
Meagan Boisclair
Olivier Gélinas
Elie Grégoire
Édouard Labbé
Florence Lamothe
Jayden Roy
Réalisation
Mathieu Fournier
Scénaristes
Mathieu Fournier
Jonathan Trudel
Recherchistes
Mathieu Fournier
Jean-Michel Berthiaume
Jonathan Trudel
Assistante à la réalisation
Maude-Émilie St-Pierre
Consultant au contenu
Ghyslain Raza
Directeur de la photographie
Maxime Pilon-Lalande
Caméramans
Alexandre Fréchette
Marc Warden
Assistant à la caméra
Charles Hardy
Images additionnelles
La boîte ronde
Preneurs de son
Sylvain Vary
Stéfane Kirouac
Monteuse
Carmen Mélanie Pépin
Soutien technique au montage image (ONF)
Pierre Dupont
Marie-Josée Gourde
Patrick Trahan
Recherchiste d’archives
Karine Perron
Consultante aux projections
Amelia Scott
Traduction
Epilogue services techniques
Directeurs artistiques
Marc-Antoine Jacques
Mathieu Lalumière
Concepteur d’animation
Mathieu Lalumière
Graphiste additionnelle (ONF)
Mélanie Bouchard
Monteur en ligne et colorisation (ONF)
Yannick Carrier
Concepteurs sonores
Sylvain Bellemare
Luc Raymond
Stan Sakell
Mixage (ONF)
Isabelle Lussier
Musiques
Prophets
Composée par : Simon Leoza
Tous droits réservés : Kay Productions Musique
La nuée
Composée par : Simon Leoza
Tous droits réservés : Kay Productions Musique
Slumber
Composée par : Simon Leoza
Tous droits réservés : Kay Productions Musique
Omen
Composée par : Simon Leoza
Tous droits réservés : Kay Productions Musique
Naissance
Interprétée par : CRi
Avec l’aimable autorisation de Courage Holdings Inc.
et de Involved Publishing
End of Road Kill
Interprétée par : Organ Mood
Composée par : Christophe Lamarche Ledoux, Estelle Frenette-Vallières, Mathieu Charbonneau, Mathieu Jacques
Avec l’aimable collaboration de Bravo Musique Inc.
Indivisible
Interprétée par : Organ Mood
Composée par : Christophe Lamarche Ledoux, Estelle Frenette-Vallières, Mathieu Charbonneau, Mathieu Jacques
Avec l’aimable collaboration de Bravo Musique Inc.
Fleuve No. 1
Interprétée par : Flore Laurentienne
Composée par : Mathieu David Gagnon
Gracieuseté de Costume Records
Route
Interprétée par : Flore Laurentienne
Composée par : Mathieu David Gagnon
Gracieuseté de Costume Records
Équipe URBANIA
COORDONNATEURS DE PRODUCTION
Alexandre Bouchard
Dominique Fecteau
Noémie Rioux
DIRECTRICE DE POSTPRODUCTION
Éline Sanschargrin
ASSISTANTS-MONTEURS
Mélanie Bénard
Anne-Sophie Borduas
Alex Trépanier
DIRECTEUR TECHNIQUE
Harold Lopez Garroz
ASSISTANT TECHNIQUE
Francis Roberty
DIRECTRICE DES FINANCES
Caroline Côté
COMPTABLE DE PRODUCTION
Samantha Servant
Équipe ONF
Productrice déléguée
Mélanie Lasnier
Coordonnatrice principale de production
Joëlle Lapointe
Coordonnatrices de production
Chinda Phommarinh
Alexandra Bourque
Coordonnateurs techniques
Daniel Claveau
Mira Mailhot
Coordonnatrices de studio
Gabrielle Dupont
Stéphanie Lazure
Administratrice
Sia Koukoulas
Conseiller juridique
Peter Kallianiotis
Agente de mise en marché
Karine Sévigny
Coordonnateur de la mise en marché
Eric Bondo
Remerciements
Cliff Caporale, Stéphane Girard, Pierre Trudel, Marc Joly Corcoran, Boréalis, Palais de justice de Trois-Rivières, Ville de Trois-Rivières, John Abbott College, Myriam Berthelet, Adèle B. Fournier, Charles Gagnon-Pradier, Hugues Sweeney, Louis-Richard Tremblay et Valérie Darveau, Miryam Bouchard, Alice Fortin, La Guérilla.
La production tient également à remercier la direction et les étudiant.e.s du Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières pour leur précieuse collaboration.
Archives
Bryan Dube
CBS News
CBS Studios
Fuzzy Door Productions
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Imagine Television
Le Nouvelliste
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Neversoft Entertainment Inc.
POND 5
Radio-Canada
South Park Studios
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The Hurwitz Company
Underdog Productions
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2006 Volcano Entertainment III, LLC
Une production URBANIA en coproduction avec l’Office national du film du Canada
Producteurs exécutifs
Nathalie Cloutier (ONF)
Raphaëlle Huysmans (URBANIA)
Philippe Lamarre (URBANIA)
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.