Sur la corde raide
2019
En mars 2003, les États-Unis et une coalition de pays alliés envahissent l’Irak. Menée au nom de la démocratie, et pour venger les attentats du 11 septembre 2001, cette intervention illégale conduira à la chute de Saddam Hussein et au chaos régional. L’opération ouvre de fait une boîte de Pandore, source de bien des maux dont nous mesurons encore aujourd’hui les conséquences désastreuses dans tout le Moyen-Orient. À l’époque, le Canada refuse de suivre l’administration Bush dans cette aventure meurtrière. Avec le recul historique nécessaire, Sur la corde raide revient sur cette période méconnue de notre vie politique pour mieux en révéler les coulisses, tout en dénonçant les politiques interventionnistes américaines depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. À partir de multiples témoignages, le film rappelle le terrible prix à payer lorsque la diplomatie échoue à régler les conflits à travers le monde.
Synopsis
RÉSUMÉ UNE LIGNE
En 2003, le Canada refuse de suivre les États-Unis dans l’invasion de l’Irak. Sur la corde raide revient sur le bras de fer diplomatique qui s’est alors joué en coulisse avec le voisin du Sud.
SYNOPSIS COURT
Sur la corde raide revient sur les raisons du refus canadien d’intervenir en Irak en 2003 aux côtés des États-Unis. Le film met en lumière le bras de fer politique qui s’est alors joué en coulisse avec un voisin du Sud qui a toujours fait preuve d’interventionnisme sur la scène internationale pour servir ses intérêts économiques et géostratégiques. Cette décision historique aurait pu être lourde de conséquences pour le Canada, et plusieurs acteurs de l’époque et analystes montrent le terrible prix à payer lorsque la diplomatie échoue à régler les conflits à travers le monde.
À PROPOS DU FILM
Le feu des projecteurs éteint, un événement marquant de l’actualité internationale révèle aujourd’hui ses zones d’ombre. En mars 2003, les États-Unis et une coalition de pays alliés envahissent l’Irak. Menée au nom de la démocratie, et pour venger les attentats du 11 septembre 2001, cette intervention illégale conduira à la chute de Saddam Hussein et au chaos régional. L’opération sera lourde en pertes humaines, surtout du côté irakien, et elle ouvrira une boîte de Pandore, source de bien des maux dont nous mesurons encore de nos jours les conséquences désastreuses dans tout le Moyen-Orient. À l’époque, faute de faits probants quant à la présence d’armes de destruction massive en Irak, le Canada refuse de suivre l’administration Bush dans cette aventure meurtrière. Avec le recul nécessaire que commande l’histoire, Sur la corde raide de Claude Guilmain met en lumière cette période méconnue de notre vie politique pour mieux en révéler les coulisses.
Dans un tel contexte d’instabilité internationale, quelles raisons ont pu motiver la décision du Canada de ne pas s’engager sur le terrain militaire ? Le documentaire remonte la chronologie des événements et décrit le bras de fer qui s’est alors joué avec le voisin du Sud. Pour ce faire, le film s’appuie sur les témoignages enrichissants de plusieurs acteurs de premier plan, dont Paul Heinbecker, ambassadeur du Canada à l’ONU, et Jean Chrétien, premier ministre de l’époque entouré de ses principaux conseillers politiques, Claude Laverdure et Edward Goldenberg. Plus largement, Sur la corde raide se veut la réflexion éclairante d’un auteur sur l’état du monde à un tournant déterminant de notre histoire.
D’autres analystes soulignent les politiques interventionnistes des États-Unis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors qu’une nouvelle vision du monde émerge des ruines du nazisme et de la guerre froide avec le bloc soviétique. Persuadés d’être investis d’une mission divine, comme le rappelle Miloud Chennoufi, professeur au Collège des Forces canadiennes, les États-Unis ne cesseront dès lors de privilégier leurs intérêts économiques et géostratégiques au détriment des valeurs démocratiques. D’où leur soutien à plusieurs dictatures, soit par des interventions directes, soit par des opérations secrètes de la CIA comme ce fut le cas en Iran (1953), au Guatemala (1954) ou en Indonésie (1965-1966). Sur la corde raide montre que la guerre en Irak est un autre exemple de cet interventionnisme décomplexé de la part d’un pays qui a constamment besoin de nouveaux ennemis pour nourrir sa machine militaire et entretenir la peur dans l’opinion publique en instrumentalisant la menace.
En s’opposant au principe de la guerre préventive élaboré à Washington et aux ambitions du complexe militaro-industriel soutenues par le Pentagone, le Canada prend ses distances dans un contexte international tendu. Il court alors le risque de la rupture diplomatique et des représailles économiques. Mais en choisissant la voie de la raison et de la responsabilité politique, le pays réaffirme son indépendance. Par son analyse rétrospective, Sur la corde raide multiplie les points de vue et révèle les arcanes du pouvoir d’où émergent les décisions qui engagent l’avenir collectif d’une nation. Gardant en mémoire les souffrances humaines qui accompagnent toute intervention armée, le film rappelle le terrible prix à payer lorsque la diplomatie échoue à régler les conflits à travers le monde.
Clip Promo
Affiche du film
Images
Équipe
Générique
Un film de
Claude Guilmain
Produit par
Denis McCready
Dominic Desjardins
Réalisation, scénario et recherche
Claude Guilmain
Avec la participation de
Dr Miloud Chennoufi
Département des Études de la défense
Collège des Force canadiennes
Le très hon. Jean Chrétien
Premier ministre du Canada, 1993-2003
Paul Heinbecker,
Ambassadeur canadien retraité, représentant permanent du Canada auprès des Nations unies, 2000-2004
Edward Goldenberg, C.M.
Ancien conseiller politique principal et chef de cabinet du premier ministre Jean Chrétien
Chantal Hébert
Chroniqueuse politique
Claude Laverdure
Ambassadeur canadien retraité et conseiller diplomatique du premier ministre Jean Chrétien
Karine Prémont
Professeure, École de politique appliquée
Université de Sherbrooke
Direction photo
Jean-Marc Abela
Philip Grondin
Son
René Portillo
Frédéric Edwards
Marco Fania
Simon Paine
Montage image
Boban Chaldovich
Montage sonore
Daniel Toussaint
Recherche
Marika Lapointe
Kisha Pembe
Musique originale
Martin Léon, assisté d’Alexis Dumais
Musiciens
Martin Léon, chef
Alexis Dumais, AME
Sheila Hannigan, violoncelle
Bande sonore originale
© 2019 Office national du film du Canada (SOCAN)
Direction de production
Kristel Viduka
Assistant à la caméra
Félix Desroches
Concepteur système multi-écrans
Gregory Palanque
Assistant système multi-écrans
Aurélien Muller
Opérateur de dolly
Camille Bergeron Bégin
Bruitage
Stéphane Cadotte
Enregistrement des bruitages
Geoffrey Mitchell
Montage en ligne
Yannick Carrier
Titres
Jacques Bertrand Simard
Mixage
Isabelle Lussier
Générique et animations graphiques
Direction de création
Christian Langlois, Mémoire liquide
Design et animations graphiques
Mélanie Bouchard
Sous-titrage et traduction
MELS
Nous tenons à souligner l’engagement des photographes de presse qui font un travail de première ligne, souvent au péril de leur vie, pour témoigner des événements qui façonnent notre monde.
Archives
Magnum photos
©Christopher Anderson
©Leonard Freed
©Larry Towell
©Gilles Peress
©Thomas Hoepker
©Thomas Dworzak
AP Archive/Press Association
Getty Images
U.S. Army
Leif Skoogfors
FILES
Diana Walker
Time Life Pictures
Consolidated News Pictures
Peter Turnley
David Stewart-Smith
Alexander Joe
Salah Malkawi
Antoine Gyori – Corbis
Henri Bureau
Mike Theiler
PA Images
Stefan Rousseau
Brooks Kraft
The Asahi Shimbun
Smith Collection/Gado
The White House
Pool
Marwan Naamani
Boston Globe
Ian Barrett
Steve Russell
Bloomberg
Roger Lemoyne
Tannis Toohey
Michel Dufour
Scott Barbour
Scott Peterson
AFP Contributor
Sameer Al-Doumy
Henny Ray Abrams
Mario Tama
Stephen Lovekin
Scott Nelson
Shah Marai
Ian Waldie
Canovas Alvaro
Tim Sloan
Anadolu Agency
David Woo
Gregory Smith
Mark Wilson
Stephen Jaffe
Mai
Paul J. Richards
Karin Cooper
Miguel Vinas
Three Lions
Jean-Claude Labbe / Gamma-Rapho via Ge
SeM
Patrick Christain
Bettmann
Mondadori Portfolio
Beryl Bernay
David Hume Kennerly
TASS
Patrick Durand
Peter Turnley
Eric Bouvet
Sveeva Vigeveno
ullstein bild Dtl.
Keystone
Alain Dejean
Horacio Villalobos – Corbis
Fox Photos
Tom Stoddart Archive
AFP
Kaveh Kazemi
Pool Bassignac/Saussier
Jacques Langevin
The Canadian Press
Kevin Frayer
Maclean’s Photo/stf/Peter Bregg
Ryan Remiorz
Tom Hanson
Colin Perkel
Chris Young
Chuck Mitchell
Jean-Marc Carisse
Aéroport de Halifax
9/11 Memorial and Museum
Société Radio Canada
Prelinger Archives
PA Images / Alamy Stock Photos
ONU
Extraits de Democracy Now!, avec l’aimable autorisation de Democracy Now Productions, Inc. democracynow.org
The Globe and Mail
Bibliothèque et Archives Canada
Shutterstock
Patrice6000
Lexaarts
Tony Albelton
Jim Barber
Remerciements
Louise Naubert
Équipe de studio
Agente de mise en marché
Karine Sévigny
Coordonnateurs de production
Sara Sajedi
Laura Bergeron
Aliou Diallo
Administratrice et productrice déléguée
Alexandrine Torres de Figueiredo
Coordonnateurs techniques
Daniel Claveau
Mira Mailhot
Soutien technique
Patrick Trahan
Isabelle Painchaud
Pierre Dupont
Soutien technique audio
Bernard Belley
Conseiller juridique
Peter Kallianiotis
Producteurs exécutifs
Denis McCready
Dominic Desjardins
Une production de l’Office national du film du Canada
Studio de la francophonie canadienne
www.onf.ca
© 2019 Office national du film du Canada
Relations de presse
-
Marie-Claude Lamoureux
Attachée de presse – Montréal
C. : 438-304-6358
m.lamoureux@onf.ca | @MC_ONF
-
L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.