Comme un fleuve (Như một dòng sông)
2021 | 15 min
Animation traditionnelle sur papier
Français
Sélections et prix
Jury Award - Best Animated ShortNewport Beach Film Festival (2021
Gagnant, Minister for Foreign Affairs AwardNew Chitose Airport Animation Festival, Japan (2021)
Award for Creativity and Artistic ExpressionBanjaluka International Animated Film Festival, Bosnie-Herzégovine (2021)
Gagnant - Best AnimationLA Shorts international film festival , Los Angeles (2021)
Special MentionShort of the Year - Autumn (2021)
Second Best FilmDiaspora International Film Festival, Istanbul, Turquie (2021)
Gagnant - Prix du jury Lycéen Festival de cinéma d’animation de Pontarlier, France (2021)
Sélection officielleNew York Shorts International Film Festival (2021)
Compétition officielleVila Do Conde International Film Festival (2021)
Compétition officielleGiffoni Film Festival, Giffoni Valle Piana (2021)
Compétition officielleFestival du film court en Plein Air , Grenoble (2021)
Compétition officielleSHORT FILM OF THE YEAR (2021)
Sélection officielleANIMAC, Barcelona (2021)
Compétition officielleAnimayo, International Festival of Animation, Visual Effects and Video Games, Gran Canaria (2021)
Sélection officielleMecal Air, Barcelona (2021)
Compétition officielle Festival Parties de campagne (2021)
Compétition officielle Animist Tallinn Festival (2021)
Compétition officiellePeja Anibar International Animation Festival (2021)
Compétition officielleParis International Animation Film Festival (2021)
Sélection officielleANIMA, le Festival international du film d'animation de Bruxelles, Bruxelles, Belgique (2021)
Compétition officielleTricky Women Film Festival, Vienne, Autriche (2021)
Sélection officielle, compétition internationaleStuttgart Trickfilm International Animated Film Festival, Stuttgart, Allemagne (2021)
Sélection officielleFestival international du cinéma francophone en Acadie (2021)
Nomination aux Prix Écrans canadiens, catégorie Meilleur court métrage d'animationPrix Écrans canadiens, Toronto, Canada (2022)
Plus de prix et sélections
Deux sœurs grandissent au Vietnam pendant la guerre et vont être séparées par les conséquences du conflit opposant le Nord et le Sud. Après la chute de Saïgon en 1975, Thao, adolescente, doit quitter son pays avec son oncle. Sa grande sœur, Sao Maï, à peine plus âgée, reste avec ses parents, nourrissant l’espoir de la rejoindre bientôt. Mais leur séparation va durer près de vingt ans, au cours desquels les lettres qu’elles échangent sont leur seul lien et un exutoire à leur solitude. Thao et Sao Maï y font le récit de leur quotidien, de leurs souvenirs, de la guerre et de ses fantômes.
Mot de la réalisatrice
Cela faisait un moment que je voulais raconter une histoire sur le Vietnam. Ma mère est vietnamienne et mon père est français. Ils se sont rencontrés au Vietnam pendant la guerre au début des années 1970. J’ai longtemps mis ces origines de côté sans vraiment m’y intéresser. Les années passant, j’ai de plus en plus éprouvé le désir de mieux connaître le Vietnam. Et puis, plusieurs récits de proches m’ont donné l’envie de faire un film sur leur histoire, celle de familles séparées à cause de la guerre du Vietnam. Beaucoup ont fui le pays à cause du communisme, d’autres sont restés par conviction ou par impossibilité de partir. Certains ne se sont pas vus pendant plus de quarante ans, d’autres ne se sont jamais revus. L’histoire du Vietnam est très complexe et la guerre est un sujet délicat à aborder. J’ai imaginé et écrit un scénario en partie inspiré du récit de ces proches et de différentes lectures. J’ai choisi de raconter l’histoire de deux sœurs parce que j’ai aussi une sœur dont je suis très proche. C’était donc plus facile d’imaginer ce qu’elles pouvaient ressentir en étant séparées.
À propos de l'oeuvre
Comme un fleuve est un film en animation traditionnelle sur papier.
Les personnages et les décors sont animés et ombrés avec un crayon gras. Le grain du papier, le trait du crayon et les ombres crayonnées permettent d’avoir sur toutes les images un rendu différent donnant des vibrations. Une partie du film est animée avec le logiciel TVPaint, avec des pinceaux qui recréent le trait du crayon et la texture des ombres crayonnées pour qu’on retrouve la sensation de mouvement du dessin. La couleur est faite numériquement, en deux parties : la première avec des aplats de couleurs, la deuxième avec des textures superposées en transparence. Ce sont des matières faites avec de la peinture, des pastels, des crayons gras et du fusain. L’assemblage de toutes ces textures se rapproche d’un rendu de peinture. Des cycles de matières sont ajoutés aux images finies pour donner du grain à l’image. Les décors sont le plus souvent séparés des animations ; parfois, ils sont animés, comme sur le dernier plan. Ce sont des décors en noir et blanc ; la couleur est ajoutée dans un deuxième temps de manière numérique, comme pour les personnages.
La dernière étape consiste à assembler les décors et les personnages : c’est la composition d’images. Il s’agit d’une étape cruciale où l’on décide des mouvements de caméra, de la lumière et de l’ambiance finale de la scène. Lors d’un voyage au Vietnam en 2014, nous avons enregistré des sons de rue, de nature et d’ambiance pour le film. L’histoire de Comme un fleuve se passe dans les années 1970, 1980 et 1990. Nous avons essayé de recréer différentes ambiances pour faire croire au temps qui passe.
Manuel Merlot, compositeur de la musique, a utilisé des références aux musiques populaires ou savantes du Vietnam dans les périodes abordées dans le film, choisissant des titres originaux, contemporains de la période du récit, qu’il a recomposés, notamment un morceau qui nous permettait en un instant de revenir à la fin des années 1960 et au début des années 1970 : une musique écoutée par la jeunesse à cette époque-là. Il a mélangé la musique des années 1960 et la musique traditionnelle à son propre univers, afin d’en tirer une atmosphère particulière et actuelle pour le film. Plusieurs thèmes utilisent des instruments traditionnels vietnamiens et des instruments plus contemporains. Manuel Merlot a fait appel à des musiciens vietnamiens pour jouer de ces instruments traditionnels, tels que la cithare (đàn tranh), le monocorde (đàn bầu), etc.
Le son des ambiances de rue, de la nature, ont aussi été une base de recherche pour trouver le rythme et l’univers musical du film.
Entretien avec la réalisatrice
L’ONF et les Films de l’Arlequin sont tous deux coproducteurs de votre prochain film, intitulé Comme un fleuve. L’histoire raconte la séparation de deux sœurs après la guerre du Vietnam. Thao, la plus jeune, fuira le Vietnam par bateau jusqu’en Malaisie dans un camp de réfugiés, alors que Sao Maï, l’aînée, restera au pays auprès de ses parents. Elles continueront à nourrir leur lien dans une relation épistolaire jusqu’à leurs retrouvailles.
Effectivement, Comme un fleuve est le récit de Thao et de Sao Maï, deux sœurs qui ont vécu la guerre enfants et qui ont été séparées à l’adolescence pour de longues années. On découvre quelques moments de leurs vies à travers un échange de lettres où les choses sont plus évoquées que dites.
Comme un fleuve est une collaboration internationale sur trois continents : Asie (Malaisie), Europe (France) et Amérique du Nord (Canada). Pouvez-vous nous raconter cette expérience ?
C’était la première fois que je travaillais avec autant de monde et à distance. J’étais déstabilisée, car d’habitude je travaille quasiment toute seule chez moi. C’était un peu compliqué au début de tout mettre en place, de bien se comprendre, etc., sans parler du décalage horaire. En plus, il a fallu s’adapter au bout de quelques mois, parce que j’étais en congé maternité. J’ai tout de même pu continuer le suivi et on a trouvé le rythme, la manière de travailler ensemble et de trouver un dessin commun.
En France, nous avons animé à trois de façon traditionnelle au crayon sur papier, avec Jing Wang et Jean-Jacques Prunès. Au Canada, le défi a été de trouver une technique qui se rapprochait le plus possible de mon style d’animation et de mon trait, puisqu’il a été décidé d’animer pour l’ONF avec TVPaint (logiciel que je ne sais pas utiliser). Janet Perlman, Keyu Chen et Eva Cvijanovic ont fait un super travail : elles ont animé en trouvant le moyen de simuler le crayon sur papier et les ombres. Ça a été long, car il y avait beaucoup de personnages… L’animation a été répartie majoritairement entre le Canada et la France. La Malaisie a animé quelques personnages, mais a surtout fait la mise en couleur du film. Inès Sedan a aussi participé à la couleur du film. Je me suis occupée ensuite d’assurer la composition et de créer des ambiances en ajoutant des matières et différentes textures. Je suis plutôt contente, car on a travaillé à plusieurs sur l’image du film et je trouve le résultat très chouette.
La postproduction a été faite en France.
C’est Guerric Catala qui a effectué le montage image. Le montage a été fait au fur et à mesure de l’avancée du film, ce qui permettait aussi de revenir sur certains plans et de les modifier au besoin avant de les finir ou de ne pas du tout les faire.
Le son a été assuré par Alexis Place et Gwénolé Leborgne. Il a été fait en deux temps à cause du confinement en mars, où tout a été stoppé. Les deux monteurs son ont l’habitude de travailler ensemble et chacun a amené son univers sonore, ce qui a donné une bande son très riche.
La musique, qui est magnifique, a été composée par Manuel Merlot. Nous nous connaissons bien et nous avons travaillé ensemble sur deux autres films. On se voit au tout début du projet pour en parler. Manu progresse de son côté et propose ses premiers morceaux, puis on avance ensemble tout au long de la production du film.
Sara Martins et Linh-Dan Pham ont eu la gentillesse d’accepter de faire les voix de Thao et Sao Maï. Nous avons pu les enregistrer après le confinement. J’ai choisi d’écrire ou de faire dire des choses toujours dans la retenue, parce que c’est ancré dans mon éducation : on ne dit pas les choses, on ne montre pas ses sentiments. Ça peut parfois être considéré comme de la froideur, mais c’est en fait de la pudeur. La sensibilité de chacune des actrices, la tonalité de leurs voix amènent de l’émotion au texte.
Cyril Holtz a mixé le film. C’était un vrai plaisir d’assister au mixage et de voir comment il travaillait. Le son, la musique et les voix sont associés minutieusement, et toute la bande son est très riche.
Vous avez réalisé d’autres films avant Comme un fleuve : Sans queue ni tête (2001), Le thé de l’oubli (2008) et Bao (2011). Vous avez aussi illustré plusieurs livres, comme Méandre (2018), de Muriel Bloch, Mon ombre (2019), d’Anne-Claire Lévêque, ou Mai Anh (2020), de Didier Dufresne. Où puisez-vous votre inspiration ?
Je ne sais pas, dans plein de choses différentes. ça peut être de la musique, une ambiance, des sons, un documentaire, de la peinture, des gens dans la rue, ce qui m’entoure, des voyages, la nature, la végétation, des articles dans le journal, des textes que je reçois et qui sont de bonnes sources d’inspiration !
Votre traitement d’image est magnifique. En regardant des images de votre film et de vos différents travaux passés, on constate que vous avez toujours une très large palette de couleurs et une texture riche pour communiquer toutes sortes d’émotions. Même la tristesse, la solitude et la peur sont représentées par des images très colorées. Pouvez-vous nous parler un peu plus de votre approche et de votre processus créatif ?
Merci ! Pourtant, j’aime aussi beaucoup le noir et blanc. Je dessine souvent au crayon à papier. Pour les illustrations, j’utilise beaucoup l’aquarelle, les crayons de couleur et les pastels gras. Je fais souvent des fonds avec une eau un peu sale ou du café, ce qui crée des matières et une base pour imaginer un dessin. Quand j’imagine une scène, que ce soit pour un livre ou pour un film, je la pense souvent en couleurs, et les couleurs viennent avec les émotions. Mais à vrai dire, je ne réfléchis pas trop, je dirais que ça vient aussi selon l’humeur du moment.
Il me semble qu’on peut représenter la tristesse, la solitude ou encore la mélancolie en couleur, ça peut faire ressortir davantage ces sentiments. Quelqu’un de triste qui est entouré de gens joyeux et de couleurs vives paraît encore plus seul et triste.
Je ne peux m’empêcher de vous poser une question d’actualité… Est-ce que le contexte d’isolement que nous vivons présentement en raison de la COVID-19 vient affecter votre travail ? Ou peut-être, au contraire, vous inspirer ?
Le film aurait dû être fini début avril 2020, mais avec le confinement mis en place à la mi-mars, nous n’avons pas pu le terminer à ce moment-là. Il est officiellement achevé depuis cet automne. C’était très frustrant. Ce sont des années de travail, et les derniers mois ont été très intenses pour arriver à finir le film à temps. Tout ça a été stoppé net. C’était un temps suspendu assez étrange, mais finalement les journées sont passées plutôt vite et étaient très remplies. J’ai deux enfants (ils sont petits), alors c’était difficile de concilier le travail d’écriture, le dessin et la vie de famille à la maison. Répondre à un simple courriel pouvait prendre des heures… J’avais plusieurs projets et j’avançais au ralenti et de manière décousue. Ce deuxième confinement est plus léger de mon côté, car mes enfants peuvent aller à l’école (contrairement au premier où ils sont restés presque six mois à la maison). Je peux donc avancer, mais je trouve que c’est difficile d’être sereine et inspirée. L’année 2020 aura vraiment été particulière.
Quelle est l’étincelle à l’origine de ce film ? Est-ce qu’il est entièrement basé sur des expériences vécues ?
Je suis à moitié vietnamienne. Mes parents se sont rencontrés au Vietnam dans les années 1970, pendant la guerre. J’avais envie de faire un film sur cette partie de l’histoire du Vietnam.
Comme un fleuve ne raconte pas mon histoire, mais celle de proches dont je me suis inspirée.
J’ai fait beaucoup de recherches. Le scénario était trop long et j’étais bloquée par trop d’informations et par le poids de cette guerre dont on n’a pas envie de parler, parce que c’est encore trop récent.
Puis, petit à petit, je me suis dirigée vers quelque chose de plus intime. Deux amis m’ont raconté leur départ, leur traversée ; pour l’un, les souvenirs d’enfant, pour l’autre, le souvenir d’un parent à travers des lettres.
Je suis née en France en 1978, donc après la guerre, mais malgré tout, enfant, il y a des choses que je ressentais sans comprendre. Avec ces silences et ces non-dits, il y avait quelque chose de pesant. Je voyais des lettres écrites en vietnamien. Je ne parle pas vietnamien, donc tout un imaginaire est né autour de ces lettres qui venaient de l’autre bout du monde et qu’avait rédigées une partie de ma famille que je ne connaîtrais jamais.
Je suis allée à l’essentiel : l’histoire de deux sœurs séparées après la guerre du Vietnam. L’une quitte son pays, l’autre reste. Elles passeront vingt ans sans se revoir, mais s’échangeront des lettres. Certaines seront envoyées, d’autres censurées, d’autres non écrites.
Parlez-nous de votre démarche. Votre esthétique particulière est fortement liée à l’illustration et aux beaux-arts. Comment avez-vous développé ce style ?
J’ai eu la chance d’avoir accès à des livres de peinture quand j’étais enfant, à des peintures et à des dessins de Goya, Bacon, Matisse, Hokusai… ça m’a donné envie de dessiner, de peindre, et j’étais aussi très attirée par la couleur. J’aimais souvent dessiner. D’ailleurs, c’était la seule matière à l’école où je me sentais à l’aise. Puis, j’ai pu faire des études dans des écoles d’art, d’abord à Duperré, où j’ai découvert le graphisme (et l’ordinateur), l’illustration, le textile qui me plaisait beaucoup, puis aux Arts décoratifs, où j’ai découvert l’animation, mais d’une autre manière que ce que montraient les séries animées que l’on regardait à la télévision. On était très libres dans nos choix de sujets, de techniques, de formats… J’ai fait mon premier court métrage à la peinture à l’huile sur papier. Pendant mes études et après, j’ai pu voyager et beaucoup dessiner sur des carnets. J’imagine que c’est cette liberté que j’ai eue aux Arts décoratifs qui m’a permis de mélanger l’illustration, la peinture, le dessin et de me dire qu’on pouvait faire des films avec tout ça.
La narration représente un aspect très important de cette histoire.
Oui. Mes autres films sont muets. C’est la première fois qu’il y a des voix. Au début de l’écriture, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de texte. Mais finalement, il était nécessaire d’en avoir. Sans que le film soit trop informatif, il fallait quand même donner et mettre en avant certains faits et explications.
À certains moments, l’image seule et le son peuvent être suffisants et c’est au spectateur de se laisser guider, et à d’autres moments, il faut entendre les voix des sœurs.
Les lettres sont comme une conversation que les sœurs commencent après le départ de Thao. Elles se parlent à travers ces lettres. Certaines sont non écrites et sont ce qu’elles aimeraient se dire sans pouvoir le faire et l’écrire.
Il y a plusieurs raisons à ça : la censure, la peur de dire et de donner des informations compromettantes pour ceux qui sont restés au Vietnam, l’impossibilité de dire et d’écrire ce que l’on ressent…
Pouvez-vous nous parler de la musique utilisée dans le film ?
C’est Manuel Merlot qui a composé la musique. Il a utilisé des références aux musiques populaires ou savantes du Vietnam dans les périodes abordées dans le film, choisissant des titres originaux, contemporains de la période du récit, qu’il a recomposés, notamment un morceau qui nous permettait en un instant de revenir à la fin des années 1960 et au début des années 1970 : une musique écoutée par la jeunesse à cette époque-là. Il a mélangé la musique des années 1960 et la musique traditionnelle à son propre univers, afin d’en tirer une atmosphère particulière et actuelle pour le film.
Plusieurs thèmes utilisent des instruments traditionnels vietnamiens et des instruments plus contemporains. Manuel Merlot a fait appel à des musiciens vietnamiens pour jouer de ces instruments traditionnels, tels que la cithare (đàn tranh), le monocorde (đàn bầu), etc.
Les sons des ambiances de rue et de la nature ont aussi été une base de recherche pour trouver le rythme et l’univers musical du film.
Matériel promotionnel
Clip promotionnel
Extraits
Images
Équipe
Générique
Un film de
Sandra Desmazières
Productrices
Dora Benousilio (Les Films de l’Arlequin)
Julie Roy (ONF)
Direction de production
Fariza Daguelou (Les Films de l’Arlequin)
Assistante de production
Sara Skrodzka (Les Films de l’Arlequin)
Musique
Manuel Merlot
Avec les voix de
Thao : Sara Martins
Sao Maï : Linh Dan Pham
Scénario – réalisation – création graphique – storyboard – compositing – décors
Sandra Desmazières
Layout
Jing Wang
Assistantes layout
Sofia Gutman
Anne-Lise Nemorin
Assistante compositing
Anne-Lise Nemorin
Animation
Sandra Desmazières
Jing Wang
Janet Perlman
Keyu Chen
Eva Cvijanovic
Inspidea
Mise en couleur
Inspidea
Avec l’aimable participation de :
Montage
Guerric Catala
Montage son
Gwennolé Leborgne
Alexis Place
Antoine Citrinot
Bruitage
Nicolas Fioraso
Mixage
Cyril Holtz
Musiciens
Guitare, programmation rythmique, voix
Manuel Merlot
Piano
Emmanuel Sauvage
Voix, Dan Tranh, Dan Bâu
Hô Thuy Trang
Sao flûte
Mai Thanh Nam
Banjo, guitares
Lucien Larquère
Enregistrement musique
Cedryck Santens (Studio Santa)
Mixage musique
Romain Ghezal
Studio bruitage
MStudios
Ingénieur du son
Thibault Macquart
Studio Mixage
Polyson
Technicien auditorium
Matthieu Lasausa
Laboratoire étalonnage
M141
Étalonneuse
Marina Amaro
Laboratoire
Royal Post
Direction technique (ONF)
Pierre Plouffe
Eric Pouliot
Spécialiste technique – animation (ONF)
Yannick Grandmont
Coordination technique (ONF)
Jean-François Laprise
Mira Mailhot
Traduction
Semantikos
Stagiaires
Quentin Ledoux
Fantine Beauvieux
Madeline Zonzon
Léonie Siegler
Raphaël Jouzeau
Raphaël de Lemos
Vladimir Roszak
Camille Bardaud
Coralie Fadat
Pilote
Avec les voix de :
Thao
Fuchsia
Sao Maï
Bình
Animation
Sandra Desmazières
Jean-Jacques Prunès
Assistante animation
Françoise Angenot-Kassab
Renfort compositing
Marie-Aimée Rabourdin
Renfort montage
Matthieu Terrien
Mise en couleur
Inès Sedan
Assistantes de production
Fantine Beauvieux
Administration (ONF)
Anne-Marie Bousquet
Mylène Augustin
Diane Régimbald
Karine Desmeules
Camila Blos
Coordination de studio (ONF)
Laetitia Seguin
Michèle Labelle
Agente de mise en marché (ONF)
Geneviève Bérard
Coordonnateur à la mise en marché (ONF)
Eric Bondo
Les films de l’Arlequin remercient
Ain Rahaman, Iqkmal Hafieq, CJ See, Andrew Ooi, Why Not, Fanny, Fabien et Mike
Sandra remercie :
Guerric Catala pour ton investissement et ton soutien
Sara Martins, Linh-Dan Pham
Mélanie Laurent, Emmanuel Courcol et Pierre Lottin pour vos belles voix
Bình Lê pour ta voix et tes lettres, Xuân Hiên Lê pour tes souvenirs
Eliott, Camille, Clothilde, Maï Lan et Tạo pour vos belles voix et vos rires
Fuchsia ma sœur, ma mère, Damien, ma famille
Manu Merlot
Marie Madinier, Raja Amari, Marie Desplechin, Nicolas Mercier Cyril Holtz
Nicolas Fioraso
Gwennolé Leborgne et Alexis Place Antoine Citrinot
M141 – Thibault Carterot Polyson
Florent Lavallée, Catherine Taïeb et Lionel Lebras
Sandrine et Merwan Jing Wang
Dora Benousilio, Fariza Daguelou, Julie Roy et Aurélie Chesné
Une coproduction Les Films de l’Arlequin et l’Office national du film du Canada
Avec la participation de France Télévisions
Direction des Acquisitions Pôle Court Métrage Aurélie Chesné
Avec le soutien du Centre national de la cinématographie et de l’image animée
(création visuelle et sonore)
Et avec le soutien de la PROCIREP, Société des Producteurs et de l’ANGOA
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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À propos des Films de l’Arlequin
Depuis 1991, année de sa création, la société Les Films de l’Arlequin reste fidèle à sa ligne de départ : produire des films d’animation au graphisme original et aux thématiques singulières. Du court au long métrage, de la série au film d’auteur, en passant aussi par le documentaire, notre société a pour but de porter des histoires, des sensibilités, des talents jusqu’à l’écran, petit ou grand.
L’accueil chaleureux de nos productions tant dans les festivals qu’auprès des télévisions étrangères nous conforte dans l’idée que l’on peut produire des films qui donnent matière à réfléchir tout en divertissant.
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est un chef de file dans l’exploration de l’animation comme forme d’art, de mise en récit et de contenu innovateur pour les nouvelles plateformes. Il produit des œuvres d’animation audacieuses dans ses studios situés à Montréal, mais aussi partout au pays, et collabore avec les créateurs et créatrices les plus en vue de la planète dans le cadre de coproductions internationales. Les productions de l’ONF ont remporté plus de 7000 récompenses, dont, en animation, 7 Oscars et 7 Grands Prix du Festival d’Annecy. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.